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  • Hollande-Valls : les cinq scénarios pour 2017

    Le suspense dure depuis des mois. Qui du président de la République ou du premier ministre incarnera la gauche de gouvernement à l'élection présidentielle ? La concurrence entre les deux têtes de l'exécutif a failli faire basculer le pays dans une crise de régime. Le jeu reste ouvert.

    » Les hypothèses les plus probables

    Hollande y va seul

    La logique voudrait qu'il en soit ainsi. Comme le veut la tradition sous la Ve République, un président sortant est d'ordinaire le candidat naturel à sa propre succession, dans la limite des deux mandats consécutifs autorisés par la Constitution. Ainsi, et bien qu'il soit contesté dans son propre camp - à commencer par son premier ministre (voir ci-dessous) -, François Hollande pourrait profiter de cette assise institutionnelle pour imposer sa candidature. De même, le chef de l'État entend s'appuyer sur son côté plus rassembleur - ou moins clivant - par rapport à son premier ministre pour apparaître comme incontournable. En effet, s'il venait à remporter la primaire le 29 janvier prochain, il serait le plus à même de réunir à la fois des figures de l'aile gauche, comme Christiane Taubira ou Martine Aubry, et du centre gauche, comme Ségolène Royal, toutes opposées à Manuel Valls. Un «moindre mal» pour les socialistes, en somme.

    Hollande se retire au profit de Valls

    Le président de la République peut-il renoncer à briguer un deuxième mandat? Cette hypothèse était jusqu'ici éludée. Personne n'imaginait sérieusement le chef de l'État, obsédé par la trace qu'il laissera dans l'histoire, manquer le rendez-vous de 2017. Ses plus proches le disent: malgré les difficultés, c'est au pied du mur, dans l'adversité, que François Hollande est le meilleur. Pourtant, depuis que la concurrence avec son premier ministre a failli faire basculer l'exécutif dans une crise institutionnelle, ce scénario est davantage évoqué. Le meilleur baromètre reste encore les déclarations des fidèles de Hollande. Il y a encore quelques jours, le 14 novembre, le ministre de l'Économie Michel Sapin déclarait qu'il «souhaitait» la candidature du président de la République. Mardi, il se montre bien moins affirmatif. Pour que le chef de l'État puisse se représenter, «il faut que les Français aient envie de se projeter avec (lui), ce n'est pas si simple que cela», a glissé le ministre, qui envisage désormais l'hypothèse que François Hollande ne se représente pas.

    Autre signe qui laisse songeur: le changement d'attitude de Manuel Valls. Offensif et déterminé dimanche, comment peut-il subitement, à l'issue d'un déjeuner avec François Hollande, rentrer dans le rang? Ce changement de pied ne correspond pas vraiment au tempérament du premier ministre et peut laisser penser que le président de la République lui a laissé des gages pour une candidature. Mais selon un hollandais, à aucun moment le chef de l'État n'a donné des signes d'un possible retrait lors du déjeuner à l'Élysée.

    » Les hypothèses les moins probables

    L'affrontement Hollande-Valls

    Cela a un temps été envisagé avant d'être finalement balayé. Depuis la parution de l'explosif livre-confessions Un président ne devrait pas dire ça..., Manuel Valls bout à l'idée de devoir rester loyal au chef de l'État, comme sa fonction l'y engage. Ainsi le premier ministre a-t-il, dans un premier temps, adopté une stratégie de différenciation vis-à-vis du président afin de préparer une candidature de recours. Mais les choses se sont accélérées après l'intervention de Claude Bartolone, qui a invité samedi les deux têtes de l'exécutif à s'affronter dans le cadre de la primaire. Dès le lendemain, dans un entretien au JDD, Manuel Valls n'excluait pas de se présenter contre le locataire de l'Élysée. «Chacun doit mener ses réflexions en responsabilité», y prévenait-il, annonçant qu'il «(prendrait sa) décision en conscience». Cette sortie, qui a immédiatement fait poindre la menace d'une crise institutionnelle inédite sous la Ve République, a contraint les deux protagonistes à éteindre l'incendie lors de leur déjeuner hebdomadaire lundi. «Il ne peut y avoir de confrontation politique dans le cadre d'une primaire entre un président de la République et un premier ministre», aurait fait valoir le premier ministre, excluant toute démission. Avant cela, c'est le très hollandais porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, qui était déjà monté au créneau pour assurer qu'un tel affrontement ne pourrait avoir lieu que si le chef du gouvernement quittait Matignon.

    Hollande se lance hors primaire

    C'est une piste avancée par certains hollandais, mais qui reste peu probable: que le président de la République se présente devant les Français et non dans une primaire qu'il est d'ailleurs susceptible de perdre. «La seule solution pour le président est de se présenter sans passer par la primaire qui, de toute façon, est morte après les candidatures de Jean-Luc Mélenchon de La France insoumise soutenu par le PC, Yannick Jadot pour les écologistes d'EELV et Sylvia Pinel, la candidate du Parti radical de gauche», confie un «hollandais» historique membre du think tank Démocratie 12, qui s'est mobilisé pour une nouvelle candidature du président sortant. Autre argument des anti-primaire: le chef de l'État, s'il perd ce pré-scrutin, devra continuer à gouverner le pays pendant plus de trois mois. Son autorité sera alors complètement anéantie par cette humiliation.

    Mardi, Jean-Christophe Cambadélis a cependant rappelé que François Hollande s'était engagé, en privé, à respecter l'idée d'une primaire.

    » Le scénario improbable:

    Ni Hollande ni Valls n'est candidat

    C'est à ce stade la plus improbable des hypothèses. Mais au vu de leur impopularité record, le chef de l'État et le premier ministre pourraient craindre un désastre dans les urnes. Un retrait à la fois du président de la République et de l'hôte de Matignon laisserait évidemment le champ libre à d'autres candidatures mais serait surtout un signal extrêmement alarmant pour la gauche. Sans Hollande ni Valls, Arnaud Montebourg emporterait a priori la primaire et se retrouverait en compétition sur son aile droite avec Emmanuel Macron.

     Arthur Berdah , Mathilde Siraud

    Source 

    http://philippedelbauvre.blogspot.fr/

  • L’origine de la dette de la France : la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973

    Archives – Etienne Chouard, professeur d’économie, rappelle l’origine de l’endettement de la France : la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973.

  • Le champion de l’automne sera-t-il celui du printemps?

    Selon la formule établie, le champion de l’automne est rarement celui du printemps. Mais les sondeurs, après avoir prédit la défaite des partisans du Brexit, les victoires de Hillary Clinton et d’Alain Juppé,  continuent imperturbablement de nous lire l’avenir avec l’aplomb d’un Paco Rabanne promettant la chute de la station spatiale Mir sur la France. L’enquête Kantar Sofres Onepoint pour RTL,  publiée hier, délivre son nouvel oracle: quels qu’ils soient, les candidats de gauche seraient éliminés dés le premier round, et la tornade Fillon battrait systématiquement Marine Le Pen aux deux tours de la présidentielle. Crédité de 28% à 31% des suffrages,  l’ex Premier ministre de Nicolas Sarkozy devancerait au premier tour la présidente du Front National dont le score oscillerait  de 23% à 25%,  et raflerait deux tiers des voix au second. Quelle valeur prédictive attribuer à ce type d’enquête à cinq mois du premier tour, avant l’entrée dans « le dur » de la campagne, et avant même la désignation du champion du PS? Bien évidemment aucune!

    Les médias glosent pareillement sur un FN qui serait déstabilisé par la désignation de François Fillon comme candidat à la présidentielle. Le camp national hésiterait  sur la stratégie à adopter. En l’espèce développer une thématique de campagne plus axée sur les valeurs, l’identité, le sociétal, les libertés économiques, l’anti-fiscalisme; ou privilégier les questions de justice sociale et de solidarité nationale, la défense des services publics, de notre souveraineté face à Bruxelles…

    Très hostile au FN, Le politologue ancré à gauche Thomas Guénolé, se réjouissait il y a quelques jours dans Le Figaro de cette victoire aux primaires de M. Fillon dont la candidature croit-il savoir,  « rapproche le potentiel de premier tour de Marine Le Pen des 20% au lieu de 30 ».

    « M. Le Pen continuera ses atermoiements entre la ligne nationaliste-étatiste et la ligne nationaliste-identitariste » mais « quelle que soit la ligne favorisée, le FN bute sur un obstacle réel ». Soit « Marine Le Pen tombe sur des thématiques et un discours où Jean-Luc Mélenchon est beaucoup plus solidement installé qu’elle, sur le fond comme en termes de socle électoral ».  Soit en privilégiant une ligne identitaire au sens large,   » elle se heurte à l’image sociétalement conservatrice de François Fillon déjà très franchement installée par la campagne d’entre-deux-tours de la primaire à droite. Sans même parler des réseaux de droite catholique qui ont déjà pris activement fait et cause pour lui sur ces enjeux. »

    M.  Guénolé raisonne comme si le paysage était figé et que la campagne ne fera pas parler la poudre,   ne rafraîchira pas la mémoire, ne dévoilera pas plus avant à nos compatriotes le vrai visage du projet du  candidat de  la droite libérale. Il affirme aussi  que le bilan du duo Hollande-Valls rend « inenvisageable une grande mobilisation du peuple de gauche en faveur du président sortant ou en faveur de son Premier ministre. » Par conséquent prophétise-t-il, « de deux choses l’une. Si François Hollande ou Manuel Valls, donc l’aile droite, remporte la primaire du PS en janvier prochain, il apparaît vraisemblable qu’une fraction consistante de l’électorat de gauche, ulcérée, se déportera sur le vote Mélenchon. Avec Marine Le Pen tassée autour de 20 par les positions de François Fillon, un second tour Fillon-Mélenchon devient alors envisageable. Si au contraire c’est l’aile gauche, donc Arnaud Montebourg, qui gagne la primaire du PS, l’identité du qualifié du second tour face à François Fillon devient hautement incertaine entre Marine Le Pen, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon: car d’un côté une petite partie de l’électorat PS migrerait alors vers Emmanuel Macron ; mais de l’autre, le discours d’Arnaud Montebourg sur la réindustrialisation prend des voix au FN. »

    Une nouvelle fois, cette analyse binaire, hémiplégique,  comme beaucoup d’autres du même tonneau,  bute sur la réalité de ce qu’est le FN, de ce que défend sa candidate. Bruno Gollnisch l’a souvent rappelé, le FN n’a pas à choisir entre les différentes parties de son programme, c’est justement le tout qui  en assure la cohérence,  en fait une alternative, un motif d’espoir pour de nombreux Français.

    Bruno Gollnisch l’a pareillement souligné, la haine plus ou moins explicite  dont nous sommes l’objet, de Fillon à Mélenchon, de Macron à Montebourg, s’explique très largement parce que nous ne nous résignons pas à la disparition de la France - et plus largement encore d’une Europe des patries conforme au vrai génie de l’Europe -, parce que nous luttons contre la triple invasion dont nous sommes  victimes. Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers-mondise.  Aucun de nos concurrents ne répond à l’ensemble de  cette triple menace.

    La défense de notre souveraineté nationale face à Bruxelles est éminemment complémentaire de la défense de notre identité, de nos libertés  économiques; le refus de l’immigration-invasion et la défense des valeurs traditionnelles s’accordent logiquement  avec notre combat pour la justice  sociale qui est  historiquement au cœur  des préoccupations  de notre famille de pensée.

    Enfin, le bilan de nos adversaires parlent de lui même, celui de cet épouvantable  quinquennat Hollande bien sûr, mais aussi celui du tandem Sarko-Fillon qu’il faut rappeler: affaiblissement de la voix de la France  sur la scène internationale par notre soumission  accrue à l’euro-atlantisme,  au mondialisme;  une aggravation entre 2007 et 2012  de la dette publique de 600 milliards d’euros , un total de   1 789,4 milliards d’euros  de dette publique,  soit 89,3% du PIB fin mars 2012; la perte de 350 000 emplois industriels;  une balance commerciale déficitaire (de moins 52 milliards en 2007 à moins 81,5 milliards en 2012);  un million de chômeurs en plus;  un million d’immigrés légaux en  plus;  337.000 personnes supplémentaires qui ont basculé sous le  le seuil de pauvreté – 954 euros par mois en 2009 – selon l’Insee, soit 8,2 millions de Français; la paupérisation de territoires entiers de la France périphérique  largement abandonnée par l’Etat;  la babélisation- communautarisation accélérée de nos banlieues;  l’ Education dite  nationale sous  influence et en perte de vitesse…

    Alors oui, au vu de son passif et de larges pans de son programme, nous pensons que notre pays mérite mieux que l’actuel champion de la droite.

    http://gollnisch.com/2016/11/30/champion-de-lautomne-sera-celui-printemps/

  • Jean-Pier Delaume-Myard : « J’ai été blessé par la campagne anti-SIDA du gouvernement ! »

    Jean-Pier Delaume-Myard, homosexuel, explique pourquoi il a trouvé la campagne d’affichage anti-SIDA du gouvernement profondément homophobe et en quoi, selon lui, elle relevait de la provocation…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpierdelaumemyard/jai-ete-blesse-campagne-anti-sida-gouvernement,296597

  • Retour sur cet esclavage dont « on » ne parle pas...

    « On », c'est, bien sûr, la cléricature médiatique et la caste du politiquement/historiquement/moralement correct. Et tous ceux qui lui font allégeance, comme, par exemple, Manuel Valls dont nous avons relevé l'ignorance et-ou le mensonge le 3 novembre dernier*.

    Bien sûr, à propos de l'esclavage et de la traite négrière, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir, savent. Mais beaucoup sont maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, uniquement préoccupée de se repentir à sens unique, et de condamner sans appel l'homme blanc, son héritage maudit, ses œuvres malfaisantes...

    C'est bien joli, tout cela, sauf que... cela n'est pas tout à fait la réalité, ni la simple vérité historique. Si l'esclavage a malheureusement bien été pratiqué par l'homme blanc, cette horreur s'est arrêtée il y a bien longtemps maintenant. Mais l'esclavage perdure encore aujourd'hui, et là où nos bonnes consciences auto-proclamées ne voudraient surtout pas que l'on aille regarder.

    Allons-y donc, et commençons par rappeler ce fait : eh, oui ! la traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (ce qui nous donne tout de même environ 17 millions d'Africains réduits en esclavage !) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal et tolérant fantasmé (« religion de paix et d’amour » !) - qui n'existe pas -, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe - lui - bel et bien.

    Plutôt que d'assommer le lecteur par de longs développements sur le sujet, on proposera donc à Manuel Valls, en particulier, et à tous, en général, de visionner deux documentaires - édifiants, c'est le moins que l'on puisse en dire - que la chaîne Arte avait déjà choisi de diffuser en 2008, centrés sur la Mauritanie : « Chasseurs d’esclaves » et « Les esclaves oubliés ».

    Tout commentaire après visionnage serait superfétatoire...    (A suivre

    Chasseurs d’esclaves, reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak ; ARTE, 2008, 45mn.

    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa sœur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. « Elle travaille jour et nuit, sans salaire », dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa sœur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

    Le documentaire « Les esclaves oubliés » sera mis en ligne dans nos publications de demain jeudi 1er décembre.  

     * A lire ou relire ...

    Dénonciation et repentance de l'esclavage passé : Valls  oublie de condamner l'esclavage actuel...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/11/29/retour-sur-cet-esclavage-dont-on-ne-parle-pas-5880806.html

  • Entravons le délit d'entrave à l'avortement !

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    Visuel créé par la Fondation Jérôme Lejeune

    Outre les députés mentionnés hier, les députés de l'Entente parlementaire pour la famille ont cosigné des amendements de suppression :

    • M. Hetzel,
    • M. Breton
    • M. de Mazières
    • M. Dhuicq,
    • Mme Fraysse,
    • M. Fromantin,
    • M. Moreau,
    • M. Schneider,
    • M. Straumann,
    • M. Sturni,
    • M. Tardy,
    • M. Vitel

    Interrogés via notre formulaire en ligne (à signer ici), certains ont répondu :

    François de Mazières semble décidé à batailler :

    "Par une pétition, vous avez attiré mon attention sur le prochain examen en séance publique d’une proposition de loi du groupe de la majorité relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse et je vous en remercie.

    Sachez que je suis naturellement cosignataire des amendements de suppression sur l’article unique de cette proposition, amendements déposés par l’opposition.

    S’il advenait que cette proposition soit adoptée par la majorité,soyez assurés que je plaiderai auprès de notre groupe la saisine du conseil constitutionnel."

    L'opposition du député Pierre Morange (78) est en revanche moins affirmée... :

    "Vous attirez son attention sur la proposition de loi n° 4118 de M. Bruno LE ROUX, Mmes Catherine COUTELLE, Catherine LEMORTON et Maud OLIVIER et plusieurs de leurs collègues, relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, dont le débat à l’Assemblée nationale est prévu jeudi 1er décembre prochain.

    Vous avez souhaité l’informer auparavant de votre opposition à ce texte, sur lequel le Gouvernement a engagé la procédure accélérée, et de votre espoir de le voir repoussé. Vous êtes assuré(e) de tout son intérêt à votre démarche."

    Par ailleurs une pétition a été mise en ligne ici.

    Enfin, Jean-Frédéric Poisson ne compte rien lâcher sur ce sujet :

    K"Ce jeudi 1er décembre, la proposition de loi visant à instaurer un délit d’entrave numérique à l’avortement sera débattue à l'Assemblée nationale.

    Cette proposition de loi, qui vise les sites proposant aux femmes enceintes en détresse d'autres alternatives que l'avortement, exige notamment que soit "puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables."

    Il s'agit d'une atteinte grave à la liberté d'expression et d'une démarche totalitaire de la part du gouvernement, qui ne supporte pas que soient présentées des solutions autres que celle qu'il préconise de façon exclusive : l'avortement.

    Je vous invite à retrouver la tribune que j'avais publiée dans Valeurs actuelles à ce sujet : "Délit d'entrave numérique : le totalitarisme est en marche !"

    Je vous invite également à découvrir l'amendement de suppression de cette proposition de loi, que j'ai déposé et que je défendrai jeudi, en cliquant ici."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Et si Hillary Clinton préparait déjà 2020 ?

    ETATS-UNIS (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, hypothèses et théories qui pourraient empêcher le milliardaire de siéger dans le bureau ovale et y précipiter Hillary Clinton se bousculent. Il y eut d’abord la possibilité que les grands électeurs ne respectent pas la coutume et ne votent pas in fine pour Donald Trump. Une pétition avait vu le jour demandant à ceux-ci de choisir Clinton plutôt que Trump. Puis est apparue la mise en cause du décompte des voix dans certains Etats.

    Mais Jill Stein – la candidate du Parti Vert – fait‑elle vraiment cela pour revenir sur le résultat de l’élection ? Il semble assez évident que non. Il y a en effet très peu de chance pour que ce processus – à présent soutenu par Hillary Clinton — débouche sur une modification des résultats électoraux. En revanche, il paraît assez probable que Jill Stein fasse cela pour lever de gros fonds pour son Green Party ; elle a déjà levé plusieurs millions de dollars.

    Mais pourquoi Hillary Clinton soutient‑elle alors, un tel recompte ? Le journaliste Ron Fournier du National Journal  pense qu’il s’agit pour la candidate démocrate… de garder ses options ouvertes pour 2020 ! Il soutient avoir eu des confidences venant de l’entourage de Hillary Clinton qui vont dans ce sens.

    Les donations à la Clinton Foundation ont brusquement chuté depuis sa défaite et elle n’a d’ailleurs aucune chance de la revendre si elle conserve le statut de candidate perdante. Gardez donc l’œil ouvert donc pour un Clinton comeback, son ego pourrait encore une fois la mener vers de nouveaux tréfonds.