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Prières de rue à Lagny-sur-Marne : « Certains parlent de descendre avec leur carabine »…
« Ces histoires de prières de rue, je ne sais pas comment ça va finir. Les gens sont tellement exaspérés que ça peut péter à tout moment : certains parlent de descendre avec leur carabine. » Ainsi s’exprime auprès de l’AFP le directeur de cabinet du maire UDI de Lagny-sur-Marne, une ville de 20 000 habitants en Seine-et-Marne, à proximité de Disneyland.
L’Agence France Presse consacre une large dépêche aux tensions qui montent à Lagny un an après la fermeture de la mosquée radicale dans le cadre de l’état d’urgence. Vingt-deux interdictions de sortie du territoire et neuf assignations à résidence d’« individus radicalisés » avaient été prononcées. Depuis, les musulmans prient « entre l’école maternelle et une pizzeria », et les « radicaux » sont toujours là :
« Parmi les prieurs, certains ont des dossiers chargés. Assigné à résidence depuis le début de l’état d’urgence décrété après les attentats du 13 novembre 2015, l’un d’eux, qui demande l’anonymat, a purgé deux mois ferme cet été pour avoir dérogé au triple pointage quotidien au commissariat. […] Des « notes blanches » des services de renseignement, consultées par l’AFP, présentent ce jeune homme de 31 ans comme « un militant projihadiste » […] Selon ces documents, le jeune assigné à résidence a été arrêté à la même période à la frontière hongroise, alors qu’il tentait de rejoindre la zone irako-syrienne. »
L’AFP rapporte également que, « en septembre, une violente altercation a éclaté entre une personne âgée et un fidèle de la mosquée fiché S. Au coeur du différend : une remarque sur le voile intégral (niqab) de la compagne de ce dernier ».
Le jeune homme de 27 ans, « dont le nom apparaît aussi dans le dossier de l’attentat contre une épicerie casher à Sarcelles en 2012, a écopé de six mois de prison pour avoir frappé le vieil homme, selon une source judiciaire. Dans un souci d’apaisement et de discrétion, l’affaire a été jugée rapidement, souligne cette source ».
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La #dissidence des maires - 2e Forum de la #Dissidence Polemia
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Suite à l'émission de jeudi dernier sur Radio Libertés, Fabrice Dutilleul à interrogé pour EuroLibertés Yannick Guibert, le traducteur du livre "Budapest 1956, insurrection" de David Irving
Entretien avec Yannick Guibert, traducteur du livre de David Irving Budapest 1956 : le cauchemar d’une nation, 2 tomes (Les Bouquins de Synthèse nationale).
Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.
Que représente la Hongrie en Europe dans les années cinquante ?
Ce pays s’étend sur 93 000 km2, soit à peine un cinquième de la France, au cœur de l’Europe. Dominée par une capitale surdimensionnée qui concentre près du quart de la population (dix millions) et l’essentiel des activités économiques secondaires et tertiaires, le pays a alors des frontières communes avec la Tchécoslovaquie, l’URSS, la Roumanie, la Yougoslavie et l’Autriche avec laquelle il a aussi partagé une longue histoire commune.
Après la Ire Guerre mondiale, le traité de Trianon ampute la Hongrie des deux tiers de son territoire et de plus de la moitié de sa population. Dès 1920, après la brève et sanglante république des soviets de Bela Kun, l’amiral Horthy rétablit le Royaume (très catholique) de Hongrie dont il assume la régence. Alliée fidèle du IIIe Reich, la Hongrie sera envahie par les Soviétiques dès septembre 1944 ; ils occuperont Budapest en février 1945 après trois mois de siège.
Quel est le gouvernement qui prend la tête du pays en 1945 ?
C’est un gouvernement fantoche communiste formé à l’instigation des Soviétiques dès leur entrée en Hongrie et installé à Debrecen à la suite de l’Armée Rouge. Dans le camp des vaincus, le peuple hongrois subit les exactions des vainqueurs : pillages déportations, viols illustreront la libération par les communistes.
Toutefois, en vertu des accords de Yalta, des élections libres sont organisées en novembre 1945 et elles furent un désastre pour Moscou : le Parti des Petits Propriétaires obtint la majorité absolue (57 %), suivi des Sociaux-Démocrates et des Communistes (17 %), le Parti National Paysan arrivant quatrième. Les communistes hongrois tombaient de haut, mais leur chef, Matthias Rakosi – né Matthias Roth en 1898 à Budapest – disposait d’un atout majeur : la présence de l’Armée Rouge. Doté d’une intelligence supérieure, il fut l’inventeur de « la tactique du salami » qui permit aux Communistes d’atteindre le pouvoir absolu dès 1948 après avoir menacé, noyauté, corrompu, abusé ses concurrents politiques et la population hongroise.
S’ensuivit une politique économique aberrante visant à imposer à ce pays profondément rural une industrie lourde et la collectivisation des terres. Parallèlement, la terreur rouge s’abattait sur le pays et tout opposant se voyait persécuté, enfermé, dénoncé : une première vague de procès staliniens épura le parti de tous ses éléments considérés comme trop tièdes. Une police politique très efficace, l’AVO (rebaptisée ensuite AVH), assurait la consolidation du régime. L’activité économique se délitait, la misère triomphait, une chape de plomb recouvrait la Hongrie.
Puis, au printemps 1953, la foudre frappa le monde communiste : Staline meurt ! Ceci entraîna des troubles bien au-delà du rideau de fer, mais notamment en Hongrie : grèves dans les aciéries chères au régime, manifestations paysannes massives dans la Puszta, la grande plaine hongroise. Un vent de réformes se leva qui se traduisit par une timide libéralisation économique et politique : un nouveau gouvernement formé par Imre Nagy, vieux routard du communisme, venait tempérer l’action de Rakosi qui demeurait à la tête du PC. Ce dernier put ainsi s’opposer efficacement à la Nouvelle Voie de Nagy et provoquer sa chute début 1955.
Mais il est trop tard pour revenir à un régime stalinien et l’année 1956 va connaître un foisonnement de contestations politiques dans les milieux intellectuels, même au sein du Parti…
C’est ce qui va conduire à l’insurrection de 1956 ?
Elle débutera à l’issue des grandes manifestations étudiantes, fruits de cette agitation intellectuelle, qui se déroulent le 23 octobre 1956 à Budapest.
Ce mardi, vers 15 heures, deux cortèges rassemblant une dizaine de milliers d’étudiants chacun s’ébranlent parallèlement au Danube, l’un côté Pest à partir de la faculté de droit, l’autre côté Buda à partir de Polytechnique. Tous les deux se dirigent vers les statues du général Bem et du poète Petöfi, héros de la révolution de 1848.
Initialement interdite par le Parti, la manifestation fut autorisée à la dernière minute face à la détermination des étudiants. Déstabilisé par la dénonciation du stalinisme au sein même du Kremlin par les nouveaux maîtres et en premier lieu Nikita Khrouchtchev lui-même, le Parti communiste hongrois s’est ramolli : il a même interdit à la police de tirer.
Tout se déroule dans un calme bon enfant jusqu’à la dislocation vers 18 heures où certaines voix s’élèvent pour que l’on puisse exprimer à la radio les revendications des étudiants ; de plus, entre-temps, de nombreux ouvriers des équipes du matin qui venaient de débaucher s’étaient joints à la manifestation, ainsi que les employés qui sortaient des bureaux : plus de 50 000 personnes se retrouvèrent ainsi dans la rue. Alors qu’un petit groupe allait à la maison de la radio pour exiger la diffusion de leurs revendications, la masse des manifestants se dirigea vers la place du Parlement où la foule rassemblée exigea le retour au pouvoir d’Imre Nagy.
À la maison de la Radio, durant la nuit, l’affrontement tourne au drame, les gardes de l’AVH chargés d’en interdire l’accès, affolés par la pression des manifestants, ouvrent le feu, faisant une dizaine de victimes. Scandalisés par ces meurtres, des policiers réguliers et des officiers de l’armée commencent à donner des armes aux manifestants. Puis deux fausses ambulances font irruption : il s’agit en fait de transports d’armes et de munitions camouflés pour l’AVH encerclée à l’intérieur de la Radio… La foule s’en empare et l’affrontement tourne à la guérilla jusqu’au petit matin. Durant la nuit, d’autres manifestants déboulonnent la gigantesque statue de Staline qui dominait la place des Héros.
Comment réagit le gouvernement communiste ?
Affolé, le Politburo qui venait de nommer Imre Nagy à la tête du gouvernement, fait appel aux troupes soviétiques stationnées en Hongrie pour rétablir l’ordre. Les blindés soviétiques investissent les rues de Budapest au petit matin et se positionnent autour des centres nerveux du gouvernement.
Le 24 au matin, tout a basculé : ce ne sont plus des intellectuels ou des étudiants qui occupent la rue, mais les classes populaires, et en premier lieu des ouvriers, armés et avides d’en découdre. Ils attaquent les commissariats pour trouver des armes, récupèrent celles des clubs de tir sportifs de leurs usines et s’emparent même d’arsenaux de banlieue qu’ils connaissent bien.
Les insurgés établissent des places fortes notamment à la caserne Kilian où le colonel Maléter rejoint la cause rebelle, le cinéma Corvin à Pest, places Széna et de Moscou à Buda.
La marée rebelle se répercute de villes en villes : Györ, Debrecen… avec une grève générale dans tout le pays et le démantèlement des fermes collectives dans les campagnes.
En une semaine, le Parti communiste hongrois s’est effondré : de ses 800 000 adhérents, il ne peut plus compter que sur l’AVH et l’Armée Rouge pour le défendre. Son siège à Budapest est pris d’assaut le 30 octobre et ses occupants massacrés Mais après un cessez-le-feu et le départ apparent de l’Armée Rouge de Budapest, Kadar et Münnich forment un gouvernement prosoviétique le 4 novembre… C’est le retour des troupes russes qui écrasent l’insurrection entre le 4 et le 11 novembre, même s’il y a encore des combats sporadiques jusqu’au début décembre.
Le bilan est de 2 500 à 3 000 morts, 17 000 à 19 000 blessés (dont 80 % à Budapest), tandis que 200 000 Hongrois parviennent à se réfugier en Autriche.
Source EuroLibertés cliquez ici
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Compte-rendu du rassemblement anti-migrants à Péronne du 26 novembre
Samedi 26 novembre, à l’initiative du Parti de la France et du SIEL, s’est déroulé à Péronne (80) un rassemblement anti-migrants afin de dénoncer la colonisation migratoire de nos campagnes.
Malgré un dispositif de gendarmerie délirant (et un fichage en règle de chaque manifestant), les nationalistes et patriotes ont pu se réunir pour démontrer qu’il existe encore des Français qui se dressent contre l’invasion. Parmi les participants, on a pu remarquer la présence de Sabrina Le Corronc (Déléguée départementale du PdF), Loic Perdriel (PEGIDA France), Laurent Spagnol (représentant des Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen), d’Yvon Flahaut (Conseiller municipal d’Abbeville) et du représentant départemental de Civitas. On notera l’absence regrettable du pathétique Conseiller municipal néo-FN de Péronne qui a décliné l’invitation sous prétexte de ne pas se mélanger à « l’extrême droite » (sic). A croire qu’il avait plus sa place avec les contre-manifestants d’extrême-gauche, venus d’Amiens pour la plupart, et qui ont tenté, en vain, de perturber la manifestation des patriotes.
David Martin, Délégué départemental adjoint du PdF, a été le premier à prendre la parole pour expliquer les raisons de ce rassemblement et présenter les deux autres orateurs. C’est tout d’abord Xavier Jésu, représentant régional du SIEL, qui a rappelé à l’assistance le danger que représente le remplacement de population organisé par nos gouvernants. Ce fut ensuite au tour de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, d’expliquer que les Français sont en droit de se révolter face à la submersion migratoire et qu’il s’agit avant tout d’un combat de civilisation que tous les patriotes ont le devoir de mener, pour que la France reste française.
A l’issue du rassemblement, des militants d’extrême-gauche, déambulant dans les rues de Péronne, ont tenté d’agresser les derniers participants qui regagnaient leurs véhicules, les membres du SEP sont alors intervenus avec sang-froid et efficacité avant que les gendarmes ne s’interposent.
Pour info, un article (très partisan) du Courrier Picard :
Source: Thomas Joly
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Dominique Venner et la mort volontaire chez Drieu la Rochelle et Montherlant
Pauline Lecomte : Lors des guerres et conflits civils du XXe siècle, il semble que le suicides pour des raisons politiques n'aient pas été rares en Europe.Dominique Venner : Des circonstances exceptionnellement dramatiques les ont en effet favorisés. Le 30 mai 1925 par exemple, se donna la mort l'écrivain nationaliste allemand Moeller van den Bruck, traducteur de Dostoïevski et fondateur d'un des clubs les plus actifs de la "révolution conservatrice". Cette année-là marqua cruellement le recul de ses espérances. Le jeune Thierry Maulnier, dans la préface qu'il donna huit ans plus tard à une traduction de l'écrivain allemand, lui rendit hommage : "Il n'a pas conçu son suicide comme une renonciation, mais comme un germe, il a voulu qu'il fût une provocation à l'espérance et à l'émeute". C'était une pensée généreuse.En certaines occasions, le suicide peut sembler accorder une sorte de grâce anoblissante, dans la mesure où la mort volontaire se charge d'un sens que n'a pas la mort naturelle ou accidentelle. Je songe à des exemples contemporains, ceux de trois écrivains engagés dans la guerre, qu'avait remarqués Jünger dans Jardins et routes, première partie de son Journal de Guerre, parce que, dit-il, ceux-là furent courageux sans céder à la haine. Ce sont Drieu la Rochelle, Montherlant et Saint-Exupéry. Jünger les met "au petit nombre de cette haute chevalerie qu'a produite la première grande guerre." Peu importe l'erreur générationnelle concernant Saint-Exupéry (1900-1944), trop jeune pour le premier conflit, mais pilote valeureux des combats de 1940 et de 1944. Le destin devait conduire ces trois écrivains français à se donner volontairement la mort dans des circonstances très différentes, ce qui a contribué à les élever "au petit nombre de la haute chevalerie" invoquée par Jünger.P. L. : Le suicide de Pierre Drieu la Rochelle fait intimement partie de sa légende, plus encore que ses succès féminins ou son élégance britannique.D. V. : Longtemps après sa mort, ses écrits continuent de parler pour leur époque. Ils en expriment quelques interrogations fondamentales, résumées par la hantise d'une irrémédiable décadence. Celle de la bourgeoisie française thème de tous ses romans, celle aussi de la France à laquelle il a consacré ses essais. Marqué dans sa jeunesse par l'influence de Nietzsche et des surréalistes, combattant courageux de la Première Guerre mondiale, plusieurs fois blessé, Drieu pensa trouver dans le fascisme, après 1933, un remède à cette décadence qui l'obsédait. Au lendemain de la défaite de 1940, il voulut croire que, de cette épreuve, surgiraient de nouvelles énergies et une réconciliation franco-allemande. A la fin de l'Occupation, cruellement déçu par l'impossible collaboration, il refusa de s'exiler en Suisse comme l'occasion lui avait été offerte.Ecrivain fasciné par l'aventure politique, Drieu n'était pas un politique. Il était beaucoup trop sensible, droit et assoiffé d'absolu. "Je le considère comme l'un des êtres les plus nobles que j'ai rencontrés", devait dire son ami André Malraux à Frédéric Grover. Lorsque fut consommée la défaite de ses illusions, il ne se départit pas de sa hauteur. Après avoir vécu caché quelque temps, il se tua le 15 mars 1945. Dans une lettre ultime à son frère, il donnait ses raisons : "J'estime un bonheur de pouvoir mêler mon sang à mon encre et rendre sérieuse à tout point de vue la fonction d'écrire."
P.L. : Qu'en fut-il pour Montherlant ?D. V. : Rendre sérieuse la fonction d'écrire fut certainement l'une des préoccupations constances d'Henry de Montherlant. C'était une personnalité complexe. Certains de ses biographes ont mis en évidence des faiblesses que la tradition chrétienne aurait qualifiées de péchés, tout en leur accordant la grâce d'une rémission. Il ne fut pas le personnage altier que suggèrent sa prose magnifique et ses dons de dramaturge. Il a montré que l'on peut être un grand écrivain, le plus grand peut-être de sa génération, et avoir cédé à une conduite intime douteuse. Mais sa mort volontaire l'a d'un seul coup lavé de toutes ses souillures. Le 21 septembre 1972, en fin de journée, se sentant menacé de devenir aveugle et refusant ce déclin, il saisit son pistolet et se tira une balle dans la bouche.Selon les mots de Jean Cau, ce geste traçait "une orgueilleuse signature de sang au bas de sa vie. Tous les mensonges pulvérisés par une seule détonation."Ce fut une mort romaine. Elle ressemblait tant à l'image que l'écrivain avait voulu donner de lui-même que l'homme véritable s'en trouvait anobli. Le maître de Santiago et le cardinal d'Espagne ne mentaient plus. Face à lui-même et à un ciel qu'il pensait vide, Montherlant n'avait pas tremblé.Il avait laissé nombre de réflexions sur le suicide. "On se suicide par respect pour la vie, quand votre vie a cessé de pouvoir être digne de vous. Et qu'y a-t-il de plus honorable que ce respect de la vie ?" Certes. En roide éthique, le droit au suicide n'est limité que par la peine que l'on peut causer à des proches ou par l'exigence d'un devoir qui impose de continuer à vivre, quitte à souffrir.
Dominique Venner, Le choc de l'histoire -
La réponse de Robert Ménard à l’immonde campagne homosexualiste du gouvernement
Elle a les mêmes codes que celles de la campagne anti-VIH du ministère de la Santé, mais pour le reste, est diamétralement opposée.
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Trump, Poutine : le retour des hommes en politique
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Ali Juppé en tête dans des communes à forte densité islamique
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le concurrent (très) malheureux de François Fillon avait vigoureusement protesté contre le surnom d’Ali Juppé dont les méchants l’avaient affublé.
Mais le fait est que dans les Yvelines Juppé n’arrive en tête que dans des communes à forte densité islamique : Mantes-La-Jolie, Les Mureaux, Trappes, Poissy… [Erratum : à Poissy, Alain Juppé ne fait "que" 43% NDMJ]
Et qu’il est aussi en tête en Seine-Saint-Denis (le département où le premier prénom donné aux garçons est Mohammed)…
D’autre part, il semble que de nombreux électeurs de gauche soient allés voter pour Juppé.
Si on retire les musulmans et la gauche, il ne reste vraiment plus beaucoup de voix « de droite et du centre » pour Juppé, alors que les médias en avaient fait le grand candidat…"
Que la droite ne l'oublie pas à l'heure où certains demandent à François Fillon de gauchir son programme.
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Sondages bidons, promesses trop précises et suppositions gratuites
Bernard Plouvier
Il y a une trentaine d’années, en Belgique, les élections législatives donnaient un résultat inverse de ce qu’avaient prévu les sondeurs… et un premier ministre reprit le collier qu’il pensait abandonner. Il en fut de même à plusieurs reprises chez la Gracieuse Elisabeth, où les Conservateurs damèrent plusieurs fois le pion aux Travaillistes pourtant annoncés gagnants.
En cette belle année 2016, mémé Clinton devait l’emporter nous affirmaient tous les instituts de sondage, un mois avant le vote, et pépé Juppé devenait haut-la-main le candidat de la droite molle-centre marécageux-collaboration à l’immigration-invasion.
Or, la réalité fut tout autre. L’alternative est simple : ou les « experts » des instituts sont des nullités, ou ils trompent volontairement le public pour influer sur les électeurs indécis, considérés comme autant de moutons de Panurge, censés voler au secours d’une victoire claironnée d’avance. Un beau jour, il faudra enquêter pour savoir réellement s’il s’agit d’incompétence, de fraude ou plus simplement d’impossibilité de prévoir quoi que soit.
Messieurs Trump et Fillon ont ceci en commun qu’ils ont accumulé au cours de leur campagne pour l’un, de leur pré-campagne pour l’autre, bien des promesses et – en dépit des traditions politiciennes – fort précises.
Pour le cas français, on aimerait savoir par quel coup de baguette magique Fillon-Président va remettre les Français au travail 39 heures par semaine et jusqu’à 65 ans… ce qui est du pur bon sens, mais la France a amplement démontré depuis 1981 qu’elle n’était plus la patrie du sens commun. Quant à diminuer le nombre des fonctionnaires et réduire la charge fiscale, ce sont des serpents de mer, toujours annoncés et jamais vus… le Loch Ness pré-électoral, en quelle que sorte.
Suppression de l’adoption parentale pour les pseudo-couples homosexuels, même légalisés (en attendant que la loi sur le soi-disant mariage pour tous soit supprimée) : excellent, mais cela ne se fera ni simplement, ni sans une tempête de vociférations catégorielles. Idem pour une réglementation moins laxiste pour l’avortement de complaisance… jugé grande avancée sociale par quelques « penseurs » et dont l’anniversaire a été fêté de façon aussi abjecte que tonitruante.
Instaurer des quotas d’immigration, pour mettre un terme à l’invasion. C’est bel et bon… mais parfaitement contraire aux oukases européens. Dire qu’il n’y a pas de question religieuse en France, mais que l’islam vociférant et djihadiste pose un énorme problème… mais oui, mon bon monsieur, et cela fait près d’un quart de siècle ! Au fait, Fillon-Premier ministre a pris un arrêté de légalisation pour 300 000 immigrés clandestins. Vielle histoire dira-t-on, mais comme anti-immigrationniste, on fait mieux. On mettra cela sur le compte de Sarkozy-Président… enfin retraité, c’est une excellente nouvelle.
Monsieur Fillon – homme d’une grande droiture et à l’honnêteté irréprochable – fut effectivement, 5 années durant, premier ministre, eut d’excellentes idées qu’il dut abandonner sur ordre élyséen à chaque fois que les démagogues syndicaux se mettait en colère… on peut le comprendre : il y allait du maintien de leurs sinécures.
Cette fois-ci, Fillon-Président aura–t-il le courage d’appliquer ses idées, de pratiquer les indispensables réformes ? On peut l’espérer, mais ce n’est qu’une supposition gratuite. L’expérience des années 2007-2012 a laissé un souvenir en demi-teinte : ce n’est pas tout d’avoir des idées, encore faut-il avoir la poigne, l’opiniâtreté de passer aux actes.
Fillon-candidat rappelle à longueur de discours qu’il est gaulliste. On peut donc supposer qu’il va recourir au referendum, pour faire avaliser par la Nation souveraine les grands choix de société : immigration-invasion, avortement de complaisance, durée légale du travail (car il ne s’agit pas de prendre sa retraite à un âge donné, mais après une durée précise de travail, ce qui est tout différent), rétablissement de la peine de mort pour les assassins de policiers et d’enfants et pour les terroristes, etc.
Tant qu’à supposer, imaginons un Fillon-Président réellement démocrate et réellement mâle.