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  • Après avoir liquidé son père, Marine va flinguer sa nièce

    Thomas Joly cliquez ici

    Alors que l'élection présidentielle ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices pour la candidate d'un Front National obsédé par sa normalisation et la gauchisation de son discours, les hostilités s'affichent au grand jour entre elle-même, son âme damnée Philippot et sa nièce Marion Maréchal-Le Pen qui a l'outrecuidance de ne pas vouloir s'aligner sur tous leurs reniements, notamment dans le domaine sociétal.

    Pour le frétillant et ambitieux Philippot, il faut absolument se débarrasser de la nièce qui est une concurrente redoutable en interne, car le garçon a sûrement des objectifs plus élevés que de rester seulement le mentor de sa madone, qu'il sacrifiera en temps voulu. Dans son édition du 14 décembre, le Canard Enchaîné rapporte ses élégants propos à l'égard de Marion Maréchal-Le Pen : « On va la dégager, on va lui faire fermer sa gueule, à cette conne ! »

    Avec la demi-surprise Fillon à la Primaire des Républicains qui feignent de redécouvrir ce qu'est la droite, un Emmanuel Macron qui bénéficie de l'attrait de la nouveauté et émoustille les ménagères de moins de 50 ans, une gauche institutionnelle plus décrédibilisée et divisée que jamais, un Mélenchon toujours en embuscade, il n'est plus du tout certain que la candidate à la rose bleue sans épines soit assurée d'être au 2nd tour de la Présidentielle. Ce qui, assurément, serait un échec retentissant. Et en entraînerait, de facto, un autre aux élections législatives, et donc un manque à gagner considérable pour un parti qui s'est habitué à se gaver de subventions publiques depuis quelques années.

    Nul doute qu'un tel scénario catastrophe entraînerait des règlements de compte sordides auxquels la famille Le Pen a habitué les Français. Mme Marine et Philippot n'hésiteront pas à reprocher à Marion Maréchal-Le Pen de ne pas avoir suivi scrupuleusement leurs dérives gauchistes, et celle-ci aura beau jeu de leur reprocher cette stratégie suicidaire alors même que la population française n'a jamais été aussi sensible aux discours droitiers et radicaux qu'aujourd'hui.

    Jusqu'alors, seule une poignée de seconds couteaux ont affiché leur soutien à la nièce. L'aréopage d'opportunistes et de gamellards qui constituent aujourd'hui le gros des cadres au Front National n'a aucune envie de risquer mandats et places au parti dans une énième querelle familiale et encore moins pour des raisons idéologiques.

    De plus, les médias, toujours gourmands de guerres intestines au sein de la droite nationale, ne vont pas manquer d'attiser les tensions entre la tante et la nièce. Ne serait-ce qu'indirectement en accordant du temps d'antenne à Marion qui, par sa jeunesse et son physique agréable, ringardise forcément sa tante, bientôt quinquagénaire, au visage fripé et fatigué.

    Il y a fort à parier que la curée aura bien lieu, avec perte et fracas. En espérant que l'éviction probable de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen soit utile à la reconstruction de la droite nationale française. Car pendant ce temps, la submersion migratoire s'intensifie, l'islamisation de notre société s'accentue dangereusement, la décadence se poursuit, le déclin économique s'accélère, les libertés se réduisent et les Français se sentent, à juste titre, abandonnés.

  • Regard écologique sur le métissage (3/5)

    La Recherche (2004): « On peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine ».

    L’origine de l’Homme ou des humains – Envisager la nature et les conséquences du métissage est largement déterminé de nos conceptions de… comment dire ? On verra après… Pour cela référons-nous à de grands auteurs ayant contribué à cette réflexion. Ainsi, la doxa occidentale établit qu’il n’y a pas des hommes sur terre, mais que « Tous les hommes sont l’Homme », pour plagier Victor Hugo. La conséquence la plus manifeste issue de cette profession de foi est que les races n’existeraient pas et que l’Homme est régi par des règles s’imposant à tous comme la Règle d’Or ou éthique de réciprocité, par exemple. Celle-ci énonce : « Traite les autres comme tu voudrais être traité » ou « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ».

    Pour les Modernes, cette règle morale fonde toutes les grandes religions et cultures démontrant, s’il en est, l’unicité du genre humain. Elle s’oppose en cela aux approches relativistes observant que chaque pratique dépend des circonstances dans lesquelles elle s’inscrit.

    Au contraire, d’autres auteurs louent la grande diversité humaine niée par les biologistes monogénistes. Ainsi, Joseph de Maistre affirmait-il dans Considérations sur la France (1796), alors que la Révolution française était soutenue par l’idée d’Homme : « Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être persan ; mais quant à l’homme je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe c’est bien à mon insu. »

    Les savants se disputent encore sur cette alternative. Elle oppose les monogénistes aux polygénistes :

    La thèse monogéniste domine dans nos contrées. Elle postule à une origine commune des humains, malgré leur diversité, justifiant le concept d’Homme. Selon la théorie Out of Africa, nous serions tous les descendants d’un ancêtre commun apparu en Afrique. De nombreux travaux en génétique ou en linguistique établiraient une origine commune à l’ensemble des populations humaines. Au contraire, l’approche polygéniste établit que les origines des différents types d’hommes sont diverses et sans liens entre elles. Il s’agirait d’une convergence écologique où deux lignées distinctes subissant les mêmes pressions écologiques engendrent des formes et comportements similaires. Les humains seraient apparus en plusieurs points du globe, à partir d’ancêtres différents, impliquant des différences biologiques importantes entre les races.

    L’approche polygéniste a aujourd’hui les faveurs des savants asiatiques, car l’étude des fossiles en Chine, par exemple, montre un enchaînement stratifié de différents types d’hominidés sur un même territoire. Le type chinois d’aujourd’hui n’est donc, pour eux, pas la conséquence de migrations ou de métissages, mais la manifestation d’un lignage remontant dans la nuit des temps. Chez nous, des émissions scientifiques diffusées sur Arte, pourtant peu suspectable de suprémacisme aryen, corroborent l’approche polygéniste sans toutefois dénier une conception monogéniste de l’Homme.

    Qui a raison ? Laissons les savants spéculer

    Le magazine La Recherche, lui aussi peu suspectable de suprémacisme aryen, affirmait toutefois dans son numéro de juillet 2004 : « Contrairement à l’idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet, en effet, de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues. »

    Pour un écologue, en revanche, il ne fait pas de doute que les types humains sont la conséquence d’interactions avec des déterminismes écosystémiques dont la diversité n’est nullement contestée. Ainsi, l’ensoleillement et le climat plus généralement sont à l’origine de peaux de natures diverses. Comme cela est affirmé depuis plus de vingt ans, maintenant, les races sont donc des réalités éligibles pas seulement au sens commun, mais aussi à la science. Un Asiatique ne s’offusque pas d’être différent d’un Européen. Ainsi, un médecin asiatique m’affirma-t-il en son temps que la température basale des Asiatiques était plus basse que celle des Européens, donc entre des Jaunes et des Blancs. Je pensai(s) le contraire. A vérifier… Mais ce propos chez une personne cultivée issue d’une des contrées les plus civilisées du monde est révélateur du racialisme prévalant dans d’autres cultures.

    Ces controverses obligent les savants à envisager d’autres catégories pour penser les phénomènes vivants, imposant de subsumer, voire d’éliminer, la notion d’espèce à l’origine de la négation des races à envisager désormais comme la manifestation d’une adaptation à un espace écologique singulier selon les principes de fonctionnement des écosystèmes. Que ce soit l’Homme de Victor Hugo ou les Français et les Persans de Joseph de Maistre, difficile, sous ces nouveaux éclairages, de nous définir. Est-ce nécessaire, d’ailleurs ? L’Homme et les humains coexistent dans un ensemble appelé « la Vie » envisagé comme un tout associant des virus et des lapins, des ormes et des hommes. C’est dans ce contexte que doit être envisagée la question du métissage.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-35/

  • Regard écologique sur le métissage (2/5)

    L’hybridation est un phénomène naturel à l’origine de configurations nouvelles. En cela, elle est nécessaire biologiquement.

    La nécessité de l’hybridation – L’hybridation ou « métissage », d’un point de vue strictement biologique, se résume à engendrer une descendance différente des parents. Or, le principe de la reproduction est justement d’engendrer ce qui est semblable ; ce que font l’immense majorité des parents sur la planète, que ce soient des mouches ou des humains. Mais une diversité s’impose pour la survie des lignées.

    Ainsi, ce phénomène de diversification s’opère déjà au niveau des gènes. Gènes sauteurs, gènes dormants, altérations génétiques, etc. sont autant d’anomalies à l’origine de formes et de comportements originaux.

    La théorie Out of Africa postulant à une origine monogéniste des humains s’appuie sur le constat de mutations génétiques pour expliquer la diversité des types humains. Ainsi, des mutations fréquentes chez des populations à la peau noire en Afrique, donc dans un climat chaud et ensoleillé, produisent des individus à la peau et à la pilosité claires, donc condamnés à des cancers de la peau délétères dans ces climats. Hier, ces individus auraient peut-être migré vers le Nord pour survivre tant au climat qu’à la pression sociale. Encore aujourd’hui, ces « mutants » blancs en Afrique sont condamnés à l’ostracisme dans leurs groupes sociaux d’origine, voire tués car différents. Cela choque de nos jours mais, comme ces individus n’avaient aucune chance de survie hier, sauf à bouger rapidement, rester signait leur arrêt de mort au motif qu’ils allaient capter des ressources rares sans aucune contrepartie sociale, étant condamnés naturellement à très court terme.

    Nonobstant les controverses sur la situation des Albinos en Afrique, force est d’admettre, à la lueur de cet éclairage, que les capacités expressives de nos génomes (génotypes) sont incommensurablement supérieures à ce qui est exprimé (phénotypes) et accessible à nos sens et à notre raison. En outre, une autre possibilité d’engendrer des configurations nouvelles se fait via des couples hybrides.

    Le métissage dans la nature

    Ce métissage s’opère aussi naturellement entre différentes espèces.

    Théoriquement, les espèces sont considérées comme génétiquement isolées les unes des autres et non interfécondes. Il existe en effet diverses barrières reproductives naturelles empêchant les échanges de gènes entre espèces. Mais de nouvelles recherches montrent que ces barrières sont loin d’être étanches. Ainsi, la polémique sur les organismes transgéniques créés par la techno-science porte sur leur diffusion non contrôlée dans le milieu naturel. Or, lorsqu’il y a hybridation, il y a justement croisement entre deux espèces distinctes, lequel croisement produit des individus hybrides exprimant un mélange de caractéristiques propres aux deux entités parentales ou à l’origine de nouvelles.

    Loin d’être une brèche dans les mécanismes d’isolement reproductif, l’hybridation est un phénomène naturel et nécessaire. Ainsi, comme déjà évoqué, ours blanc et ours brun s’hybrident depuis toujours. Ces hybrides, rarement viables, sont parfois à l’origine de nouvelles espèces. Ainsi, le coyote d’Amérique de l’Est serait issu du croisement du loup et d’une variété originelle de coyote. Chez beaucoup d’espèces d’animaux, le taux moyen d’hybridation se situerait autour de 10%, avec des moyennes bien plus élevées chez certains groupes taxonomiques.

    Mais, en règle générale, l’hybridation apparaît comme un phénomène plutôt rare. En effet, les espèces hybridables sont normalement éloignées géographiquement. Ainsi, les tigres et les lions, à l’origine des tigrons et des ligres, ne vivent pas sur les mêmes territoires. La mondialisation, due par exemple à la mise en relation de mers séparées – comme la mer Rouge et la mer Méditerranée via le canal de Suez ou l’océan Atlantique et l’océan Pacifique via le canal de Panama –, est souvent responsable de l’effondrement des barrières reproductives créant ainsi des conditions propices à de l’hybridation en modifiant l’aire de distribution naturelle des populations. Mais la Nature condamne généralement le produit de ces croisements selon les mêmes processus que pour le Grolar.

    Sous cet angle, l’hybridation est une manifestation de la Vie à toujours explorer de nouvelles configurations susceptibles d’être mieux adaptées à des circonstances écologiques nouvelles. Redit en termes toujours peut-être un peu hermétiques, l’hybridation est une manifestation de la composante entropique de nos écosystèmes en non-équilibre thermodynamique dont l’exploration de l’espace des phases qu’elle permet tend à optimiser l’équilibre des contraintes auxquelles ils sont soumis et l’utilisation des ressources. Voilà c’est redit, mais autrement…

    Ces variétés d’hybrides naturelles, ou conséquences d’une action humaine, sont innombrables. Ainsi, tous les félins sont hybridables dans la mesure où leurs conformations ne créent pas d’empêchements irréductibles. Les bovins, les canidés, les primates, idem. Etc. Apparaissent alors des Żubroń (vache et bison européen), des Mulard (canard colvert et canard musqué), des Léopon (léopard mâle et lionne), des Cama (lama guanaco et dromadaire), des Narluga (narval et béluga), des Bardot (étalon et ânesse), des Beefalo (buffle et vache), des Wholphin (fausse orque et grand dauphin) et ainsi de suite. Tout est envisageable.

    Une attention particulière est portée au Dzo, mélange de yack et de zébu. Cet hybride est utilisé en Asie centrale pour les travaux de labour et le transport de charges. Il est en effet plus fort que les espèces souches, mais aussi plus docile. Cette caractéristique est à retenir comme facteur identifié par les classes dominantes pour favoriser le métissage des différentes races humaines.

    Ces « races », c’est-à-dire l’expression de la diversité des hominidés, sont le résultat de dizaines de milliers d’années d’évolution et d’adaptation. Par comparaison, le mondialisme cosmopolite a peut-être deux à trois mille ans d’antériorité sur le plan idéologique, mais à peine un demi-siècle de mise en œuvre concrète. C’est peu comparé à l’antériorité d’homo sapiens sapiens.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

     

    Frédéric Villaret. Docteur en sciences. Spécialité: ingénierie écologique des écosystèmes artificiels. Chef d’entreprise et enseignant-chercheur indépendant, il se consacre désormais à proposer une interprétation écologique des enjeux politiques contemporains, notamment pour la fondation

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-25/

  • Ne l’appelez plus jamais Farid… (Fillon)

    Les quelques « Farid Fillon » qui ont commencé à fleurir sur le Web effraient l’équipe du gagnant de la primaire républicaine. Le phénomène « Ali Juppé » a bien rendu service, mais les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes, n’est-ce pas ? Il suffit, maintenant. Pour Alain, on a bien rigolé, mais ça va… On arrête !

    Campagne de caniveau, fake, photomontages… La presse politiquement correcte n’en peut plus de dénoncer ces odieuses campagnes. La petite fille voilée posant aux côtés de François Fillon à l’occasion de l’inauguration de la grande mosquée d’Argenteuil ne semblait pas déranger le Premier ministre qu’il était, venu tout spécialement couper le ruban au mépris de la loi de séparation de 1905. Il n’y a aucun photomontage, pas plus que de caniveau, zéro fake, juste une réalité insoutenable pour le journaliste bien-pensant. Rappeler cette réalité est mal. Un acte nauséabond, horrible et, bien entendu, d’extrême droite. En règle générale, tout ce qui contrarie la ligne définie par le bobo est d’extrême droite. Bientôt, le monde entier sera d’extrême droite, excepté quelques héros dont on rencontre les plus beaux spécimens dans les rédactions de BFM TV, Europe 1, France 5, etc.

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  • Mixité sociale : Najat Vallaud-Belkacem lance une nouvelle opération pour imposer la diversité dans les collèges

    Pour faire bouger les lignes sans créer de barricades, l’Education nationale s’est lancée depuis un an dans une politique des petits pas, faite d’expérimentations ultra-localisées. Alors que 25 projets de « déghettoïsation » sont en cours actuellement, non sans protestations pour les quartiers concernés dans le nord de Paris, Najat Vallaud-Belkacem devrait annoncer mardi le lancement de 57 nouvelles expérimentations, portant le nombre de sites pilotes à 82, dans 46 départements.

    On est loin de la réforme de fond qui changerait le paysage visiblement et durablement : la ministre en sera restée au stade des expérimentations, qui fournissent certes des espoirs, mais sans changer les statistiques nationales. Actuellement, 1 élève sur 10 étudie dans un collège ghetto, avec plus de 65 % d’enfants d’ouvriers, de chômeurs ou d’inactifs. « L’idée n’est pas de faire la révolution, mais d’enclencher une dynamique », fait-on valoir dans l’entourage de la ministre.

    A chaque fois, « trois leviers » ont été actionnés, ensemble ou séparément : changer la sectorisation de l’établissement pour y faire se rencontrer des populations plus variées, créer une offre pédagogique séduisante, comme des classes internationales, ou, enfin, constituer des secteurs « multicollèges ». Dans ce cas, c’est l’administration qui répartit les élèves entre deux établissements voisins, de manière à équilibrer les populations entre les deux sites.

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  • Regard écologique sur le métissage (1/5)

    Le métissage est encouragé au nom du mondialisme cosmopolite ; mais est-ce vertueux écologiquement ?

    Le métissage aujourd’hui – Difficile d’échapper à la doxa métissolâtre. Les publicitaires raffolent de métis et de couples mixtes : généralement une Européenne blanche associée à un Africain noir. On n’évoquera pas le cinéma faisant du couple inter-racial et du métis l’avenir de nos sangs. Les médias dominants nous imposent une conception métissée de notre avenir.

    Au même titre que le consumérisme compulsif, c’est une des composantes irrécusables du mondialisme cosmopolite. L’élection de Barack Obama, présenté comme afro-américain mais en réalité un métis afro-européen, était porteuse d’une dimension symbolique voulue par nos « élites ».

    La mutation est flagrante. Encore hier, le cinéma US s’interdisait la mise à l’écran de couples mixtes. De nombreux Etats américains prohibaient les mariages inter-raciaux. En Europe, la question ne se posait même pas. Il n’y avait quasiment pas d’allogènes chez nous. Aujourd’hui, tout est fait pour encourager ces pratiques au-delà même de ce qui se ferait « naturellement ». Quelles sont les motivations à l’origine de cette politique ?

    Pour l’écologiste, ce métissage participe à la crise écologique en cela qu’il nécessite une surartificialisation de nos écosystèmes pour permettre à ces « hybrides » de survivre. L’exemple du Grolar nous permet de comprendre pourquoi.

    Le Grolar

    Pour éclairer l’inadaptation d’hybrides à des milieux naturels, les biologistes se sont intéressés au Grolar.

    Le Grolar n’est pas un individu ayant abusé de « nourriture rapide » US (fast-food), mais le nom désignant l’hybride issu du croisement entre un ours polaire (Ursus maritimus), donc blanc, et un ours brun (Ursus arctos arctos).

    Le premier est confiné aux espaces arctiques, là où dominent des températures froides toute l’année, imposant neige et glace. Le second prospère dans le climat tempéré, allant des confins du climat arctique jusqu’au sud de l’Europe en Espagne ou dans les Balkans.

    Ces hybridations produisant le Grolar sont fréquentes, les deux populations se côtoyant dans les aires septentrionales. Le réchauffement climatique les a amplifiées car les aires tempérées remontent au nord au détriment du climat polaire. Or, les hybrides n’ont quasiment aucune chance de survie en milieu naturel. En effet, l’ours polaire a deux qualités essentielles pour survivre en milieu polaire : il est blanc, il nage bien. Cela lui permet de se dissimuler au regard de ses proies et de parcourir la banquise facilement. Or, le Grolar est brun grisâtre, donc repérable sur la banquise, et n’est pas bon nageur. En climat tempéré, en revanche, il est trop clair pour se dissimuler et ne court pas aussi vite que l’ours brun de souche. Donc, il est détecté facilement par ses proies potentielles qui de toute façon lui échappent au moment de l’attaque. Que ce soit sur la banquise ou dans la forêt, il est condamné.

    En revanche, il survit dans des zoos. Là, il y est hébergé, soigné, nourri et préservé des aléas de la vie naturelle dans des locaux spécifiques. Aussi, à ce jour, et malgré des hybridations fréquentes en milieu naturel, le Grolar n’est visible que dans ces milieux artificialisés que sont les zoos.

    La morale de cette histoire est que ce que la Nature condamne, l’Homme peut le faire vivre dans un milieu très artificialisé. Or, cette artificialisation est à l’origine des crises écologique et environnementale caractérisant notre époque.

    Pourquoi le métissage aurait-il une relation avec la crise écolo-environnementale de notre temps ?

    Comme cela a déjà été écrit des milliers de fois, la crise écolo-environnementale s’est imposée à notre conscience dans les années 1960. A cette époque, le baby-boom des peuples blancs et le développement économique condamnent la nature et créent des menaces sur nos conditions de vie. C’était l’époque où les poissons de nos rivières nageaient sur le dos dans une mousse blanchâtre. Pour mémoire, les dommages à la nature sont réunis dans la notion de crise écologique, alors que les dommages à l’environnement portent une conception plus anthropocentrée. La poursuite de ce phénomène avec l’explosion démographique dans les pays non blancs et leur développement économique portent cette crise à l’échelle de la planète entière. Les controverses sur le réchauffement climatique ou la dégration des indices de diversité écologique sont des symptômes actuels prouvant que, depuis, ces crises n’ont fait que s’amplifier. Un recensement du Great Elephant Census révèle que le nombre de pachydermes vivant dans les savanes d’Afrique a chuté de 30% entre 2007 et 2014.

    Les causes de ces crises sont connues : la croissance démographique, le développement économique. Pour un écologiste, ce développement est un processus d’artificialisation des écosystèmes à l’origine d’impacts environnementaux irrépressibles, dont la Nature est la première victime. L’anthropisation de l’écosphère se poursuit encore.

    Les êtres hybrides étant foncièrement inadaptés aux milieux naturels, dont ils transgressent en quelque sorte les lois écologiques, ne survivent qu’en milieux artificialisés. Ils obligent par conséquent à une surartificialisation inopportune amplifiant les désordres écologiques et environnementaux. Pourtant, le métissage est une pratique naturelle. En effet, le succès de la Vie, en général, est de toujours explorer de nouvelles configurations susceptibles d’être adaptées à de nouvelles configurations écosystémiques. Pour parler en termes peut-être hermétiques, le métissage est une manifestation de la composante entropique irréductible de tout système en non-équilibre thermodynamique – donc les systèmes vivants – participant à l’exploration de l’espace des phases du milieu dans lequel ils s’inscrivent. Voilà, c’est dit. Dans la littérature anglophone, les spécialistes de ces questions résument cette situation par « order from disorder ». Cette approche permet de comprendre pourquoi l’hybridation est une composante essentielle du monde vivant.

    Frédéric Villaret 6/12/2016

    http://www.polemia.com/regard-ecologique-sur-le-metissage-15/

  • Ultime offensive

    La « vérité » démocratique est si relative, évolutive et changeante, qu’un acte comme l’avortement, qui voilà quarante ans était considéré et puni comme un crime, est regardé aujourd’hui comme un droit « fondamental », si précieux que non seulement l’opposition, mais la simple recherche d’une alternative à la mort de l’enfant devient délictueuse.

    Ce « sujet de société », qui est un enjeu de civilisation, représente aujourd’hui le tabou majeur du politiquement correct. Lors de la primaire de la droite, Alain Juppé, fort de l’appui du tribunal médiatique, a agressé sur ce thème François Fillon, qui jurait pourtant, la main sur le cœur, avoir voté toutes les lois socialistes aggravant le carnage des enfants français. Malgré ces gages, il s’était rendu suspect en déclarant que « philosophiquement » et « compte tenu de [sa] foi personnelle » il n’approuvait pas l’avortement, sans pour autant vouloir y porter atteinte : « Je suis capable de faire une différence entre ces convictions et l’intérêt général ». En somme, l’ancien premier ministre est convaincu en son for interne que cet acte est intrinsèquement mauvais, mais non moins persuadé en son for externe – qui s’accorde merveilleusement avec sa carrière politique – qu’il est excellent pour l’intérêt général. Admirable grand écart ! En 1945, les accusés du procès de Nuremberg auraient dû penser à cette fine distinction : Auschwitz, j’étais contre, mais en mon for interne… [....]

    Eric Letty

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ultime-offensive