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  • Jean-Lin Lacapelle : « Il se prépare un printemps des patriotes de France »

    Jean-Lin Lacapelle, 49 ans, secrétaire FN aux fédérations, vient de boucler un Tour de France de 96 départements. Son physique d’acteur de cinéma et son surnom de « nettoyeur » en font une forte personnalité dont on attend parfois la visite avec inquiétude. Sa mission : professionnaliser le mouvement de Marine Le Pen et en faire un parti prêt à l’exercice du pouvoir qui est toujours beaucoup plus difficile que sa conquête.

    8778-20170114.jpg— Vous êtes un ancien haut cadre de L’Oréal. Comment passe-t-on du n° 1 de la beauté à la bête immonde ?

    — Je suis en effet un ancien cadre de L’Oréal mais je suis avant tout un militant de toujours du Front national et de la cause nationale. Je suis arrivé en 1984 au FN. J’ai occupé différentes fonctions. J’ai été conseiller régional de 1998 à 2010 dans le Centre, candidat une vingtaine de fois à différentes élections. Je me considère avant tout comme un militant patriote avant d’être un cadre d’entreprise privée. Maintenant il est vrai que cette double expérience, à la fois politique et à la fois professionnelle dans le privé, a laissé penser à Marine Le Pen que je pouvais peut-être apporter une valeur ajoutée dans la mission qu’elle m’a confiée, celle du secrétariat national aux fédérations au sein de l’appareil du Front national et celle de responsable de la mobilisation militante dans le cadre de son équipe de campagne.

    — Quel était le but de votre Tour de France des fédérations FN ?

    — Lorsque Marine Le Pen nous a hissés à la hauteur du premier parti de France en recueillant 30 % des suffrages aux dernières régionales, elle a exprimé clairement l’objectif de professionnaliser le mouvement. Ça ne veut pas dire casser le mouvement ni le changer bien évidemment, mais améliorer le fonctionnement du Front national et hausser notre niveau d’exigence. Cela signifie aussi renouveler un certain nombre de cadres sans les écarter, je tiens à cette précision. Si nous sommes contre le cumul des mandats, nous sommes aussi contre le cumul des responsabilités et il est bon de mettre un peu de sang neuf dans les rouages.

    — Vous dites que l’on ne peut plus diriger le Front national comme il y a 15 ans. Concrètement, comment procédez-vous pour améliorer l’appareil frontiste ?

    — Très rapidement, au fil de mes déplacements, je me suis rendu compte qu’il y avait un besoin d’écoute et de proximité entre le siège et les fédérations et il m’a paru nécessaire et important de faire le tour des départements. J’en suis à 85 fédérations visitées sur 96. Sous la forme de conférences de presse, réunions de bureaux qui me donnent l’occasion de rencontrer personnellement les cadres, les élus et les candidats et moments de convivialité lors d’un dîner, car c’est important aussi d’allier l’utile à l’agréable.

    Les choses avancent très vite. Je me suis fixé quatre objectifs. Premièrement : les bonnes personnes aux bons postes. Il faut avoir les bons secrétaires départementaux. Avec le secrétaire général Nicolas Bay, nous avons proposé au Bureau politique 35 nouveaux secrétaires départementaux qui ont été nommés depuis. C’est un gros renouvellement. Secondement : les bonnes structures. Il est important que chaque secrétaire départemental ait une équipe étoffée autour de lui. Plus on a de talents, plus on a de compétences, plus on est efficace. L’objectif était aussi de professionnaliser les structures fédérales. Troisièmement : les bons outils.Etre actifs sur les réseaux sociaux, avoir une permanence. Pour l’image du Front national, nous avons souhaité moderniser nos structures et faire en sorte que chaque département ait sa permanence. Nous avons ouvert des permanences dans des départements qui n’en avaient jamais eu. La Charente par exemple, l’Ain, la Meuse.

    Le quatrième point enfin et pas le moindre, ce sont les bons candidats. Cela veut dire hausser notre niveau d’exigence sur le choix des pré-investitures pour les élections législatives. Nous partons du postulat que Marine Le Pen sera élue présidente de la République et qu’il y aura un raz de marée bleu marine à l’Assemblée nationale. Il lui faut donc un groupe constitué de députés capables de défendre son projet politique. Nous sommes d’autant plus exigeants dans le choix et la désignation de nos candidats et dans le niveau de qualité requis.

    — En allant à la rencontre de ces nombreux Français, quelle préoccupation ou quelle inquiétude vous ont paru les concerner en priorité ?

    — La France est à genoux. On sent les Français extrêmement inquiets. Mais on les sent lucides. Je ressens pour la première fois une fenêtre de tir historique dans la candidature de Marine Le Pen. Elle est la seule capable d’apporter une lueur d’espoir, un projet politique clivant et rupturiste, le seul projet sur le territoire du patriotisme. Quand on voit les exemples du Brexit, des référendums en Italie, en Hongrie, de l’élection en Autriche qui aurait dû être gagnée s’il n’y avait pas eu de fraude lors du premier scrutin, mais aussi de l’élection de Trump aux Etats-Unis, on sent qu’il se prépare un printemps des patriotes en France. Le clivage droite-gauche est depuis longtemps pour moi révolu, je fais partie de cette école-là. Je crois que tout va se jouer maintenant sur la candidature de Marine Le Pen candidate des Français, candidate du peuple et des patriotes français. Face aux candidats du système, à ceux qui ne veulent pas changer l’Union européenne et veulent poursuivre la politique catastrophique qui nous a menés là où nous sommes.

    — Notre famille d’idées reproche à Marine Le Pen une gauchisation de ses idées. N’est-ce pas plutôt son électorat qui se modifie, avec l’arrivée d’anciens électeurs de gauche séduits par les idées qu’elle défend ? Comme 30 % des fonctionnaires par exemple qui disent avoir une bonne opinion d’elle.

    — Pour la première fois, nous concourons pour gagner. Marine Le Pen doit recueillir 50 % et une voix pour gagner au second tour. Ça veut dire qu’elle ne doit pas être la candidate exclusive du Front national. Elle est au-dessus des partis. Elle est soutenue par le Front national mais elle est la candidate du rassemblement national, du rassemblement patriote et comme elle l’a elle-même formulé, la candidate du rassemblement présidentiel. C’est ce qu’elle incarne aujourd’hui. Si nous voulons gagner l’élection présidentielle au scrutin majoritaire et conquérir les plus hautes fonctions de l’Etat, nous devons rassembler la majorité des Français et sortir des clivages. Marine a cette capacité d’ouverture et de rassemblement.

    propos recueillis par Caroline Parmentier

    Entretien paru dans Présent daté du 14 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202752/jean-lin-lacapelle-il-se-prepare-un-printemps-des-patriotes-de-france/

  • Contrat d’armement « Donas » : des rétro-commissions pour payer les campagnes présidentielles de 2017 -

    C’est un véritable scandale politique, et pourtant, l’information est complétement passée inaperçue. L’excellent livre « Nos Très Chers Émirs » des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot est un ouvrage référence concernant les relations diplomatiques entre la France et le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Alors que sa sortie avait provoqué quelques remous suite aux révélations du comportement de certains politiques français (JM Leguen, JV Placé, Nicolas Bays etc…) vis à vis du Qatar, le plus gros scandale du livre n’a pourtant pas fait de bruit…

    Alors que les auteurs détaillent les aléas qui entourent ce contrat d’armement de près de 3 milliards signé en 2013 entre la France et l’Arabie Saoudite au profit du Liban, ils écrivent page 75-76 : Mais ce contrat Donas cacherait aussi une sombre affaire de rétro-commissions. Des rétro-commissions partagées entre la gauche et la droite, avant l’élection présidentielle de 2017.

    Un industriel, qui s’est retiré des négociations lorsque sa société a découvert le pot aux roses, nous a mis sur la voie. Dans le Donas, selon lui « les rétro-commissions se cachent dans un contrat de maintenance d’une valeur initiale d’environ 700 millions d’euros. Elles sont dissimulées dans ce qu’on appelle dans notre jargon un contrat de maintien en conditions opérationnelles (mco). C’est en général dans la partie maintenance que les commissions sont dissimulées, car on peut toujours être flexible sur le nombre d’heures soi-disant nécessaire à la maintenance d’un équipement. Ce contrat mco est géré par une petite société, Ineo Défense. Nous en sommes sûrs à 100%. Pourquoi Ineo Défense est-elle impliquée dans un contrat de ce montant-là ? Ça nous a paru immédiatement suspect. On a cherché un peu. On a trouvé. Mais à partir de là, nos dirigeants n’ont plus voulu être associés à la partie maintenance du Donas. »

    Deux intermédiaires sont aux avant-postes : un dirigeant d’Ineo Défense et un ancien cadre de Thalès qui dispose de sa propre société de conseils. L’un deux, lié au puissant lobby franc-maçon au ministère de la Défense, est proche de l’actuel directeur général de l’Armement, Laurent Collet-Billon.

    Quant à l’autre, son nom a été cité par la presse libanaise dans les négociations sur le Donas pour sa proximité avec les milieux de la sécurité israélienne. La personne qui supervise le contrat est l’amiral Jean-Louis Guillaud, ancien chef d’état-major sous Nicolas Sarkozy.

    Un négociateur du Donas révèle : « le général Kahwaji, commandant en chef de l’armée libanaise, m’a affirmé qu’il avait appelé l’amiral Guillaud pour lui dire qu’il avait appris par les services de renseignements saoudiens qu’un de ses intermédiaires faisait partie du contrat Donas et qu’il avait servi dans l’armée isarélienne. « Ah bon ! a répondu Guillaud. Je vais enquêter » , a-t-il ajouté. Une semaine plus tard, il faisait répondre à Kahwajoi que ce n’était pas vrai. »

    On soupçonne Ineo Défense d’absorber la rétro-commission pour le compte d’un candidat socialiste à l’élection présidentielle et l’ancien cadre de Thalès pour celui d’un candidat de l’opposition. On ignore le montant des rétro-commissions, mais la norme pour ce type de contrat varie généralement en 5 à 10%   A ce jour, il n’y a eu aucune réaction officielle à ce sujet…
    http://www.contre-info.com/contrat-darmement-donas-des-retro-commissions-pour-payer-les-campagnes-presidentielles-de-2017#more-43323 |

  • Ne pas confondre « Lanceurs d’alerte » et « cafards du fisc »

    La chronique de Philippe Randa

    Intéressant, le face à face organisé par BFMTV ce dimanche 8 janvier entre Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du Parti socialiste et Me Éric Dupond-Moretti, avocat pénaliste… Le second reconnu d’emblée être assez « inspiré » par le premier, entre autre parce que celui-ci avait été avocat comme lui avant d’avoir crû bon de faire don de sa personne à la France.

    Forcément, ils échangèrent sur la Justice.

    Et incontestablement, dans le vide abyssal des débats habituels des primaires – de la droite comme de la gauche – ils ne manquèrent ni l’un ni l’autre d’arguments d’autant plus pertinents qu’ils reposaient pour la plupart sur des cas concrets auxquels ils avaient pû être confrontés.

    Ils en arrivèrent toutefois à parler des « lanceurs d’alerte »… Le candidat à la primaire socialiste espère qu’il y en ait toujours plus pour davantage d’équité dans ce monde de brutes, tandis que l’avocat pénaliste, plus réservé, ne veut pas mettre sur le même piédestal celui qui sauve des vies humaines en dénonçant de potentiels terroristes et celui qui cafarde ses voisins pour fraude fiscale…

    Il rappela ainsi que, depuis l’automne dernier, un amendement au projet de loi de finances permet à l’administration fiscale de payer en échange d’informations sur une fraude.

    Reconnaissons volontiers avec lui que la plupart des « lanceurs d’alerte » ne réclament pas plus de compensation financière que de décoration à la boutonnière pour dénoncer des malversations d’importance nationale, sinon internationale… et ne méritent aucunement d’être rabaissés au niveau de méprisables cafards généralement motivés par la jalousie ou une simple âpreté au gain…

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Bernard Arnault reçu par Donald Trump : retour du protectionnisme !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    La preuve est faite que les nations, mais surtout une Europe économique unie, peuvent vaincre le libre-échange mondialiste. In fine, c’est le pouvoir régalien qui est le plus fort. Le chef d’entreprise, le capitaliste tremblent et s’adaptent toujours pour ne pas perdre leur marché, leurs débouchés !

    L’actualité nous en apporte la preuve avec Bernard Arnault, chantre, comme son journal Les Échos, du libre-échange mondialiste. Au premier coup de tonnerre, à la première semonce Trump, avant même qu’il soit en fonction, que fait Bernard Arnault ? Il va faire sa courbette devant Trump en lui assurant qu’il va créer des usines et des emplois LVMH en Californie ! Et ce seront autant d’emplois en moins pour la France !

    Si l’on regarde l’histoire économique des États-Unis, depuis leur création, il n’y a pas eu de nation plus protectionniste que les États-Unis.

    On a dit d’Alexander Hamilton, dès la création des États-Unis, qu’il était un autre Colbert. La guerre de sécession opposait le Nord industriel protectionniste au Sud agricole libre-échangiste. Le paroxysme du protectionnisme fut atteint en 1930 avec la loi Smoot-Hawley qui imposait des droits de douane record aux importations. De leur origine jusqu’aux années 1930, les États-Unis pratiquèrent donc un protectionnisme virulent avec des tarifs douaniers de l’ordre de 50 % ; c’est avec cette stratégie qu’ils connurent le taux de croissance le plus élevé du monde et accédèrent au leadership mondial.
    Gardons présent à l’esprit l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire en Europe : la construction de l’usine géante Renault de Mellousa au Maroc pour vendre des voitures sur le marché européen en profitant des bas salaires marocains, ce qui crée du chômage en France !

    Contrairement à ce qui a pu être écrit ici ou là, le prix Nobel Maurice Allais souhaitait des barrières protectionnistes aux frontières de l’Europe et un libre-échange seulement à l’intérieur de l’Union européenne pour profiter des économies d’échelle de ce grand marché, ce qu’a parfaitement compris Trump !

    Et, contrairement aux bêtises médiatiques du politiquement correct que l’on peut lire à longueur de journée, la ligne Maginot en 1939 a été une excellente réussite ! Les Allemands ne s’y sont pas attaqués ! La seule erreur fut de ne pas l’avoir prolongée jusqu’à la Manche et à la mer du Nord ! Les Allemands avaient, eux aussi, leur ligne Maginot – la ligne Siegfried -, qui a magnifiquement fonctionné en 1945 et qui a malheureusement fait perdre la vie à beaucoup de soldats alliés !

    Il importe de faire la distinction entre marché européen intérieur et marché d’exportation. Ce qu’il faut, c’est, grâce à une politique douanière de préférence communautaire européenne et non pas hexagonale franco-française, fermer l’accès aux pays émergents qui détruisent les emplois européens pour des produits consommés sur le marché intérieur européen. Pendant ces 30 dernières années, la France a perdu 3 millions d’emplois industriels, les emplois les plus porteurs d’avenir !

  • Le rédacteur en chef du site Infos-Bordeaux répond à Europe 1

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    Bertrand Lescure, le rédacteur en chef du site de réinformation Infos-Bordeaux, était l’invité de Radio Libertés (à partir de 28:30), pendant la matinale animée par Floriane Jeannin et Arnaud Menu. Il répond à une journaliste d’Europe 1 qui l’avait accusé de diffuser de fausses informations et s’explque sur son travail.

    Lancée en juin 2016, Radio Libertés, qui fait partie du même groupe que TV Libertés, a un objectif clair « la réinformation au service de l’esprit français et de la civilisation européenne ». Si Radio Libertés n’émet pour l’instant que sur Internet, elle est également disponible via l’application TV Libertés pour Android et Apple.