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  • Pourquoi Fillon se moque de la France et de la Russie

    Le piège Fillon-Macron va-t-il se refermer sur une France plus couillonne et tatillonne que jamais ? Le changement dans la continuité. C’est cela, hein, citoyens petits-bourgeois ?

    Il valait mieux Fillon que Juppé, c’est entendu. Juppé était le clone d’Obama-Clinton-Hollande. Mais pour autant il ne faut pas Fillon. Fillon c’est l’éternel problème français : la fascination de la médiocrité petite-bourgeoise. Hollande aussi a une gueule de notaire (ou du clerc Léon de Mme Bovary ?), avec des mœurs de bourgeois sauvage (cf. Sarkozy). Alors c’est ou Hollande ou Fillon, ou Fillon ou Macron ? Pitié, tournez la page.

    Sur Fillon on dira ce que Houellebecq dit cruellement de Bayrou :

    « Ça en fait l’homme politique idéal pour incarner la notion d’humanisme, d’autant qu’il se prend pour Henri IV, et pour un grand pacificateur du dialogue interreligieux; il jouit d’ailleurs d’une excellente cote auprès de l’électorat catholique, que sa bêtise rassure. »

    Tout national-révolutionnaire boit du petit lait là.

    Et sur la question islamique que ce drôle de catho se flatte de combattre, Guillaume Faye rappelle :

    « Son livre Vaincre le totalitarisme islamique l’a aidé et installé dans le public droitier comme plus dur qu’un FN qui recule sur ce sujet capital. Cela dit, quand il était Premier ministre de Sarkozy, ce brave Fillon n’a rigoureusement rien fait contre l’islamisation de la société française, contre l’immigration de colonisation. Pourquoi voulez-vous qu’il change ? »

    Il changera d’autant moins qu’il a l’électorat des modérés, de la droite molle, des cathos bourgeois, des fonctionnaires retraités (encore, encore !) et des amateurs de Bergoglio. Je sais de quoi je parle.

    Ensuite, Fillon ? Mais lisez son programme, bon Dieu ! Seulement trente-six pages !

    Il se fout de la Russie et de la France. Pour lui il faut être un bon gestionnaire, un idolâtre du couple franco-allemand et un simple kapo de l’Europe. Pour le reste on dirait du Jack Lang :

    « L’avenir d’un pays réside dans sa jeunesse. La politique familiale a permis à la France d’avoir une démographie plus dynamique que d’autres pays comme l’Allemagne. C’est une force. Encore faut-il offrir à tous nos jeunes des perspectives… »

    La politique familiale a surtout permis à la France d’avoir des problèmes de banlieue et 30% de chômeurs. Après il fait référence à la locomotive allemande, qui est plutôt un vampire pour l’Europe – dont elle détruit depuis l’euro les usines et ruine les finances :

    « Ainsi, l’Allemagne compte 1,5 millions d’apprentis, soit trois fois plus que la France et un taux de chômage des jeunes d’à peine 8 %, contre 20 % en France. »

    Fillon ignore la diplomatie et la politique étrangère. Comment la Russie pourrait lui faire confiance ? A l’heure où Washington prépara sa guerre en Europe, il se contente d’exiger plus de coopération avec une Allemagne soumise comme jamais à la CIA et au pentagone :

    « Renforcer les coopérations militaires entre Etats membres et créer un fonds européen qui permette de financer les opérations extérieures que notre pays assume trop souvent seul. Il faut mener un dialogue avec l’Allemagne sur l’effort de guerre pour qu’elle s’engage militairement ou financièrement. »

    Après évidemment il donne sa vision usuraire d’une France forte, à la pointe.

    « Qui peut impulser un tel chantier ? La France agissant de concert avec l’Allemagne. Mais pas une France à genoux qui demande un nouveau report de ses engagements sur les déficits budgétaires. Car, quelle image renvoie la France aujourd’hui ? Celle d’une puissance moyenne sur le déclin. Nous Français pourrons insuffler cette nouvelle dynamique européenne avec nos partenaires Allemands lorsque nous aurons regagné notre crédibilité sur la scène européenne et mondiale, c’est à dire lorsque que nous aurons engagé de façon décisive la rénovation de notre modèle économique et social. »

    La rénovation on la connait : privatisation de ce qui reste, baisse des retraites, de la sécu, le SMIG à 600 comme en Espagne, sans oublier les 40 heures (et donc la fin des heures sup’).

    Fillon est un fils de notable, un simple troufion giscardien. Il est de ceux dont se moquait pour rien Marc Bloch dans son Etrange défaite ; ils semblent indélogeables ces notables. Je relisais la Condition postmoderne de Lyotard. Au chapitre 5, ce dernier écrit que le projet Giscard de rattraper l’Allemagne sur le plan économique n’est pas vraiment un projet excitant. CQFD. En 1979 !

    Un autre politicien allemand, auquel on compare tout le monde nos jours (Poutine, Trump et même Fillon) écrivait lui au début de son Combat :

    « En toute hâte, on rajoute encore des pièces jusqu’à ce que l’on puisse à bon droit espérer que l’on a de nouveau calmé et pleinement contenté l’armée des petits bourgeois « moyens » et de leurs épouses. Ainsi réconforté, on peut commencer, confiant en Dieu et en l’inébranlable sottise du citoyen électeur, la lutte pour la « réforme » de l’État, comme on dit. »

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7658/pourquoi-fillon-se-moque-de-la-france-et-de-la-russie

  • Syrie: petite balade dans Alep libérée

    Encore une fois en russe, et grâce à "ANNA news", mais vous pouvez activer le sous-titrage en anglais, qui est clair et facile à suivre !

    Pour ce faire: dans la barre en bas de la video, cliquez sur le bouton des paramètres (la "roue").

    Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La priorité : former un front patriotique contre le front mondialiste

    Prétendre appliquer un projet de reconstruction nationale sans Marine Le Pen et le FN est une imposture.

    « Il n’y aura plus de France sans identité, et il n’y aura pas d’identité sans souveraineté. » Par cette formule 1, Marine Le Pen intègre les deux versants essentiels et fondamentaux de toute politique nationale. Identité et souveraineté sont inextricables.

    Un pays est avant tout un peuple et une identité forgée au cours des siècles, une histoire, une âme. Notre pays n’est pas un « pays d’immigration », sous-entendu une zone sur laquelle tout étranger aurait le droit de s’installer. C’est un pays européen, et nos lois (laïcité comprise) et traditions dérivent du christianisme. L’islam ne peut être accueilli que dans un cadre d’exception – les harkis, par exemple.

    Tout n’est pas que matériel… Et une autre phrase de Marine Le Pen résonne au cœur de tant de Français qui se sentent dépossédés de leur essence même : « La France est un pays de culture gréco-latine et de civilisation chrétienne, et cela détermine notre mode de vie. » 2 Elle se bat pour rétablir la France libre, sa culture, son histoire et notre héritage commun. Elle qui définissait et dénonçait déjà, il y a plus de 10 ans, les deux totalitarismes du XXIe siècle : le mondialisme et l’islamisme.

    De plus en plus, on observe ce mondialisme qui avance avec l’islamisme à sa suite : directement en Libye et en Syrie, ou après chaque tuerie islamiste, les mondialistes matraquant sur leurs médias de masse que le plus grand danger est la montée des « extrémistes populistes » !

    Le mondialisme germe dans la culture de mépris et de haine de notre civilisation, qui a été répandue par le socialo-gauchisme après 1968 et par « l’antiracisme » après 1981, voulant fragmenter la nation pour produire des « communautés » victimisées, des « minorités » culpabilisantes, agressant des majorités « tyranniques » et contrôler psychologiquement ces groupes par les sentiments d’injustice et de culpabilité. L’État-nation est alors ciblé comme un élément opprimant l’individu-roi, rejoignant l’idéologie libérale.

    Après 1989, le libre-échangisme total a étendu l’attaque contre l’État-nation et contre toute volonté de respect d’équilibres économiques (public/privé, liberté/protection, production/consommation, importations/exportations) pour favoriser les intérêts des corporats et financiers globaux (avec, ici, leurs pions LRPS, Valls, Macron, Fillon, etc.). Ces autres mondialistes veulent des transhumains, sans identité ni racines, interchangeables, et voient les nations comme des barrières non tarifaires s’opposant à leur dogme de libre circulation. D’où leur volonté de les fragmenter pour ne plus avoir que des segments de marché directement adressables et partout similaires.

    L’immigration de masse, mise en place par les précédents pour leurs profits, pour renouveler et faire grossir leurs « marchés », a eu pour conséquence la propagation de l’islamisme. Ce fléau a été amplifié par la démographie, et par la finance infinie des pétromonarchies islamiques, qui a agi ici via l’électoralisme irresponsable et corrompu des « dirigeants » LRPS, par le vide spirituel et la déchéance culturelle.

    La priorité est donc de former un front patriotique qui comprend les différentes sensibilités, des nationaux libéraux aux gaullistes sociaux, pour enfin contrer le front mondialiste. Sans alliance, les discours sur l’identité ou sur le combat contre l’islamisme resteront vains. Et prétendre appliquer un projet de reconstruction nationale sans Marine Le Pen et le FN est une imposture qui a déjà duré beaucoup trop longtemps !

    Notes:

    1. Estivales MLP, 18 septembre 2016.
    2. Interview à Al Jazeera, 28 décembre 2012.
    http://www.bvoltaire.fr/stefanversac/priorite-former-front-patriotique-contre-front-mondialiste,305570
  • Ne croyez pas les fausses nouvelles colportées par la grosse presse

    6a00d83451619c69e201b8d2507f01970c-250wi.jpgSi ces fausses nouvelles avaient été publiées et relayées par la réinfosphère, tous les "désintox" et autres "décryptages" de la grosse presse s'en seraient donné à coeur joie. 

    Ainsi le site Buzzfeed a transmis à la presse un « rapport » d’un « ancien agent du renseignement britannique » contenant de « nombreuses informations compromettantes » sur Donald Trump… et sur la Russie, qui a les moyens de le faire chanter. Buzzfeed a quand même précisé ne pas avoir authentifié ce rapport, ce qui n'a pas empêché l'ensemble des médias d'en relayer les détails croustillants.

    Patatras, tout cela a été vigoureusement démenti par le Kremlin et par Donald Trump. Mais aussi par Wikileaks. Buzzfeed n'aurait fait que prendre au sérieux une histoire créée par un utilisateur du site 4chan. Comme le révèle 4chan lui-même, un de ses utilisateurs a inventé toute l’histoire et l’a envoyée à un consultant républicain en médias, Rick Wilson. Ce dernier, connu pour ses positions anti-Trump, l'a ensuite diffusée... 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/ne-croyez-pas-les-fausses-nouvelles-colport%C3%A9es-par-la-grosse-presse.html

  • Entretien-éclair avec Robert Steuckers

    Deux questions à la fin de la première décennie du XXIe siècle 

    Question : Monsieur Steuckers, le site de “Synergies Européennes” publie énormément de textes sur la “Révolution conservatrice” allemande, en même temps qu’un grand nombre d’articles ou d’interventions sur l’actualité en politique internationale et en géopolitique : ne pensez-vous pas que la juxtaposition de ces 2 types de thématiques peut paraître bizarre pour le lecteur non averti ? Voire relever de l’anachronisme ?

    RS : Deux remarques : d’abord le présent est toujours tributaire du passé. À la base, nos méthodes d’analyse sont inspirées de l’historiographie née au XIXe siècle, avec Dilthey et Nietzsche, et des travaux de Michel Foucault, développés depuis le début des années 60 : ces méthodes se veulent “généalogiques” ou “archéologiques”. Nous cherchons, dans nos groupes, qui fonctionnent, je le rappelle, de manière collégiale et pluridisciplinaire, à expliciter le présent par rapport aux faits antécédents, aux racines des événements. Pourquoi ? Parce que toute méthode qui n’est pas archéologique bascule immanquablement dans le schématique, plus exactement dans ces schématismes binaires qui font les fausses “vérités” de propagande. « La vérité, c’est l’erreur », disait la propagande de Big brotherdans le 1984 d’Orwell. Aujourd’hui, les “vérités” de propagande dominent les esprits, les oblitèrent et annulent toute pensée véritable, la tuent dans l’œuf.

    En juxtaposant, comme vous dites, des textes issus de la Konservative Revolution et des textes sur les événements qui se déroulent actuellement dans les zones de turbulence géopolitique, nous entendons rappeler que, dans l’orbite de la Révolution conservatrice, des esprits innovateurs, des volontés révolutionnaires, ont voulu déjà briser les statu quo étouffants, ont œuvré sans discontinuité, not. dans les cercles étiquettés “nationaux-révolutionnaires”. Vers 1929/1930, divers colloques se sont déroulés à Cologne et à Bruxelles entre les lésés de Versailles et les représentants des forces montantes anti-impérialistes hors d’Europe. Aujourd’hui, une attitude similaire serait de mise : les Européens d’aujourd’hui sont les principales victimes de Téhéran, de Yalta et de Potsdam. La chute du Mur de Berlin et la disparition du Rideau de Fer n’a finalement pas changé grand chose à la donne : désormais les pays d’Europe centrale et orientale sont passés d’une hégémonie soviétique, qui n’était pas totalement étrangère à leur espace, à une hégémonie américaine qui, elle, y est totalement étrangère.

    Plus la base territoriale de la puissance qui impose son joug est éloignée, non contigüe, plus le joug s’avère contre-nature et ne peut fonctionner que grâce à la complicité de pseudo-élites véreuses, corrompues, qui rompent délibérément avec le passé de leurs peuples. Qui rompt de la sorte avec le passé de son peuple introduit d’abord un ferment de dissolution politique (car toute politie [ou policie ; anc. fr. : organisation socio-politique] relève d’un héritage) et livre, par conséquent, la population de souche à l’arbitraire de l’hegemon étranger. Une population livrée de la sorte à l’arbitraire et aux intérêts d’une raumfremde Macht [puissance étrangère à un espace à vocation géopolitique] (selon la terminologie forgée par Carl Schmitt et Karl Haushofer) finit par basculer d’abord dans la misère spirituelle, dans la débilité intellectuelle, anti-chambre de la misère matérielle pure et simple. La perte d’indépendance politique conduit inexorablement à la perte d’indépendance alimentaire et énergétique, pour ne rien dire de l’indépendance financière, quand on sait que les réserves d’or des grands pays européens se trouvent aux États-Unis, justement pour leur imposer l’obéissance. L’État qui n’obtempère pas risque de voir ses réserves d’or confisquées. Tout simplement.

    Du temps de la République de Weimar, les critiques allemands des plans financiers américains, les fameux plans Young et Dawes, se rendaient parfaitement compte de la spirale de dépendance dans laquelle ils jetaient l’Allemagne vaincue en 1918. Si, jadis, entre 1928 et 1932, la résistance venait d’Inde, avec Gandhi, de Chine, avec les régimes postérieurs à celui de Sun-Ya-Tsen, de l’Iran de Reza Shah Pahlevi et, dans une moindre mesure, de certains pays arabes, elle provient essentiellement, pour l’heure, du Groupe de Shanghaï et de l’indépendantisme continentaliste (bolivarien) d’Amérique ibérique. Les modèles à suivre pour les Européens, ahuris et décérébrés par les discours méditiques, énoncés par les “chiens de garde du système”, se trouvent donc aujourd’hui, en théorie comme en pratique, en Amérique latine.

    • Q. : Vous ne placez plus d’espoir, comme jadis ou comme d’autres “nationaux-révolutionnaires”, dans le monde arabo-musulman ?

    RS : Toutes les tentatives antérieures de créer un axe ou une concertation entre les dissidents constructifs de l’Europe asservie et les parties du monde arabe posées comme “États-voyous” se sont soldées par des échecs. Les colloques libyens de la “Troisième Théorie Universelle” ont cessé d’exister dès le rapprochement entre Khadaffi et les États-Unis et dès que le leader libyen a amorcé des politiques anti-européennes, not. en participant récemment au mobbing [mobilisation médiatique pour faire pression politique] contre la Suisse, un mobbing bien à l’œuvre depuis une bonne décennie et qui trouvera prétexte à se poursuivre après la fameuse votation sur les minarets.

    Le leader nationaliste Nasser a disparu pour être remplacé par Sadat puis par Moubarak qui sont des alliés très précieux des États-Unis. La Syrie a participé à la curée contre l’Irak, dernière puissance nationale arabe, éliminée en 2003, en dépit de l’éphémère et fragile Axe Paris-Berlin-Moscou. Les crispations fondamentalistes déclarent la guerre à l’Occident sans faire la distinction entre l’Europe asservie et l’hegemon américain, avec son appendice israélien. Les fondamentalismes s’opposent à nos modes de vie traditionnels et cela est proprement inacceptable, comme sont inacceptables tous les prosélytismes de même genre : la notion de jahiliyah [idolâtrie à détruire] est pour tous dangereuse, subversive et inacceptable ; c’est elle que véhiculent ces fondamentalismes, d’abord en l’instrumentalisant contre les États nationaux arabes, contre les résidus de syncrétisme ottoman ou perse puis contre toutes les formes de polities non fondamentalistes, not. contre les institutions des États-hôtes et contre les mœurs traditionnelles des peuples-hôtes au sein des diasporas musulmanes d’Europe occidentale.

    Une alliance avec ces fondamentalismes nous obligerait à nous renier nous-mêmes, exactement comme l’hegemon américain, à l’instar du Big Brother d’Oceana dans le roman 1984 de George Orwell, veut que nous rompions avec les ressorts intimes de notre histoire. Le Prix Nobel de littérature Naipaul a parfaitement décrit et dénoncé cette déviance dans son œuvre, en évoquant principalement les situations qui sévissent en Inde et en Indonésie. Dans cet archipel, l’exemple le plus patent, à ses yeux, est la volonté des intégristes de s’habiller selon la mode saoudienne et d’imiter des coutumes de la péninsule arabique, alors que ces effets vestimentaires et ces coutumes étaient diamétralement différentes de celles de l’archipel, où avaient longtemps régné une synthèse faite de religiosités autochtones et d’hindouisme, comme l’attestent, par ex., les danses de Bali.

    L’idéologie de départ de l’hegemon américain est aussi un puritanisme iconoclaste qui rejette les synthèses et syncrétismes de la « Merry Old England » (1), de l’humanisme d’Érasme, de la Renaissance européenne et des polities traditionnelles d’Europe. En ce sens, il partage bon nombre de dénominateurs communs avec les fondamentalismes islamiques actuels. Les États-Unis, avec l’appui financier des wahabites saoudiens, ont d’ailleurs manipulé ces fondamentalismes contre Nasser en Égypte, contre le Shah d’Iran (coupable de vouloir développer l’énergie nucléaire), contre le pouvoir laïque en Afghanistan ou contre saddam Hussein, tout en ayant probablement tiré quelques ficelles lors de l’assassinat du roi Fayçal, coupable de vouloir augmenter le prix du pétrole et de s’être allié, dans cette optique, au Shah d’Iran, comme l’a brillamment démontré le géopolitologue suédois, William Engdahl, spécialiste de la géopolitique du pétrole.

    Ajoutons au passage que l’actualité la plus récente confirme cette hypothèse : l’attentat contre la garde républicaine islamique iranienne, les troubles survenus dans les provinces iraniennes en vue de déstabiliser le pays, sont le fait d’intégrismes sunnites, manipulés par les États-Unis et l’Arabie saoudite contre l’Iran d’Ahmadinedjad, coupable de reprendre la politique nucléaire du Shah ! L’Iran a riposté en soutenant les rebelles zaïdites/chiites du Yémen, reprenant par là une vieille stratégie perse, antérieure à l’émergence de l’islam !

    Les petits guignols qui se piquent d’être d’authentiques nationaux-révolutionnaires en France ou en Italie et qui se complaisent dans toutes sortes de simagrées pro-fondamentalistes sont en fait des bouffons alignés par Washington pour 2 motifs stratégiques évidents :

    • 1) créer la confusion au sein des mouvements européistes et les faire adhérer aux schémas binaires que répandent les grandes agences médiatiques américaines qui orchestrent partout dans le monde le formidable soft power (2) de Washington ;
    • 2) prouver urbi et orbi que l’alliance euro-islamique (euro-fondamentaliste) est l’option préconisée par de “dangereux marginaux”, par des “terroristes potentiels”, par les “ennemis de la liberté”, par des “populistes fascisants ou crypto-communistes”.

    Dans ce contexte, nous avons aussi les réseaux soi-disant “anti-fascistes” s’agitant contre des phénomènes assimilés à tort ou à raison à une idéologie politique disparue corps et biens depuis 65 ans. Dans le théâtre médiatique, mis en place par le soft power de l’hegemon, nous avons, d’une part, les zozos nationaux-révolutionnaires ou néo-fascistes européens zombifiés, plus ou moins convertis à l’un ou l’autre resucé du wahabisme, et, d’autre part, les anti-fascistes caricaturaux, que l’on finance abondamment à fin de médiatiser les premiers, not. via un député britannique du Parlement européen. Tous y ont leur rôle à jouer : le metteur en scène est le même. Il anime le vaudeville de main de maître. Tout cela donne un spectacle déréalisant, relayé par la grande presse, tout aussi écervelée. Dommage qu’il n’y ait plus un Debord sur la place de Paris pour le dénoncer !

    Pour échapper au piège mortel du “musulmanisme” pré-fabriqué, tout anti-impérialisme européiste conséquent a intérêt à se référer aux modèles ibéro-américains. In fine, il me paraît moins facile de démoniser le pouvoir argentin ou brésilien, et même Chavez ou Morales, comme on démonise avec tant d’aisance le fondamentalisme musulman et ses golems fabriqués, que sont Al-Qaeda ou Ben Laden.

    Alexandre del Valle et Guillaume Faye, que ce musulmanisme insupportait à juste titre, not. celui du chaouch favori du lamentable polygraphe de Benoist (3), cet autre pitoyable graphomane inculte sans formation aucune : j’ai nommé Arnaud Guyot-Jeannin (4). Le site You Tube nous apprend, par le truchement d’un extrait vidéo, que ce dernier s’est récemment produit à une émission de la télévision iranienne, où il a débité un épouvantable laïus de collabo caricatural qui me faisait penser à l’épicier chafouin que menacent les soldats français déguisés en Allemands, pour obtenir du saucisson à l’ail, dans la célèbre comédie cinématographique La 7ème Compagnie… Il y a indubitablement un air de ressemblance…

    Cependant, pour échapper à de tels clowns, Del Valle et Faye se sont plongés dans un discours para-sioniste peu convaincant. Faut-il troquer l’épicier de la 7ème Compagnie pour la tribu de Rabbi Jacob, la célèbre comédie de Louis de Funès ? En effet, force est de constater que le fondamentalisme judéo-sioniste est tout aussi néfaste à l’esprit et au politique que ses pendants islamistes ou américano-puritains. Tous, les uns comme les autres, sont éloingés de l’esprit antique et renaissanciste de l’Europe, d’Aristote, de Tite-Live, de Pic de la Mirandole, d’Érasme ou de Juste Lipse. Devant toutes ces dérives, nous affirmons, haut et clair, un « non possumus » ! Européens, nous le sommes et le resterons, sans nous déguiser en bédouins, en founding fathers ou en sectataires de Gouch Emounim.

    On ne peut qualifier d’antisémite le rejet de ce pseudo-sionisme ultra-conservateur, qui récapitule de manière caricaturale ce que pensent des politiciens en apparence plus policés, qu’ils soient likoudistes ou travaillistes mais qui sont contraints de rejeter les judaïsmes plus féconds pour mieux tenir leur rôle dans le scénario proche- et moyen-oriental imaginé par l’hegemon. Le sionisme, idéologie au départ à facettes multiples, a déchu pour n’être plus que le discours de marionnettes aussi sinistres que les Wahabites. Tout véritable philosémitisme humaniste européen participe, au contraire, d’un plongeon dans des œuvres autrement plus fascinantes : celles de Raymond Aron, Henri Bergson, Ernst Kantorowicz, Hannah Arendt, Simone Weil, Walter Rathenau, pour ne citer qu’une toute petite poignée de penseurs et de philosophes féconds. Rejeter les schémas de dangereux simplificateurs n’est pas de l’antisémitisme, de l’anti-américanisme primaire ou de l’islamophobie. Qu’on le dise une fois pour toutes !

    ► Propos recueillis par Philippe Devos-Clairfontaine (Bruxelles, 7 déc. 2009).

    ◘ notes en sus :

    1 : « Vieille Angleterre joyeuse » : idéal de concorde et de bon-vivre, né à la fin du Moyen-Âge et s'affirmant particulièrement au XVIIe s. après les affres des guerres civiles, basé  sur une réconciliation ville/campagne, barons/roi, art populaire/art savant.

    2 : Hardpower / Softpower : Un État peut défendre sa souveraineté et ses intérêts nationaux de plusieurs façons. Soit par la projection de sa force militaire, comme dans le cas de l’intervention israélienne au Liban-Sud : on parle alors dehardpower ; soit par des processus d’influence économique ou culturelle, le cinéma peut ainsi étendre des “valeurs” ou diffuser des normes de comportements sans passer par la puissance militaire : on parle alors de softpower. La distinction a été proposée par Joseph Nye dans un ouvrage intitulé Bound to Lead : The changing nature of American power (Basic Books, 1990).

    3 : Concernant ce que d'un point de vue externe on peut appeler la “querelle” entre SE & le GRECE, ce dernier étant considéré comme se refusant à toute alternative politique sérieuse par rabbatement sur le seul “culturel” selon la ligne imposée par sa figure principale, nous renvoyons au dossier complet paru dans la revue Vouloir n°146-148 (1999) qui revient sur les “pistes manquées”. L'aspect subjectif du propos est donc à contextualiser car inscrit dans un historique des rapports.

    4 : Auteur dans la lignée de la droite contre-révolutionnaire, défendant une royauté sacrée par recours à la Tradition. L'absence de réalisme historique et par là politique est un des effets d'une posture littéraire “sanctuarisant” son domaine d'études et propice aux intrigues de salon. Ce dernier point explique qu'il soit vertement taxé ici de suivant docile.

    http://www.archiveseroe.eu/recent/32

  • Spiritualité survivaliste : Tolkien et les Centres cachés

    La crise existentielle actuelle nous sensibilise aux plans de survie, aux bunkers de Snyder, aux BAD et aux techniques popularisées par Piero Sangiorgio. On parlera ici des centres cachés. Il faudra donner une dimension spirituelle à nos projets de survie.

    lesalut-tolkien_cov01.noreize-212x300.jpgCe texte reprend le chapitre V de mon livre sur le Salut par Tolkien (disponible chez AVATAR Diffusion).

    On devra Vivre, pas survivre. Peut-être même revivre car on ne vit pas vraiment dans le monde de la démocratie-marché. C’est dans ce sens que j’écris ma bataille des Champs patagoniques. Les chapitres que des milliers de lecteurs lisent sur voxnr.com sont des « essais en vue de mieux », pas une version définitive du roman de survie à paraître.

    Le Seigneur des Anneaux fait souvent allusion à des territoires sacrés, protégés, surprotégés même, mais souvent condamnés. Fondcombe ou la Lorien sont des territoires de ce type, et même la Comté, à un niveau certes modeste. Ce que l’on sait, c’est que les forces obscures progressent sans cesse.

    Catastrophé par notre monde, Tolkien écrit dans une lettre à Amy Ronald le 15 décembre 1956 :

    « En réalité je suis un chrétien, et même un catholique romain ; en ce sens je n’attends pas que l’histoire soit autre chose qu’une longue défaite, quoiqu’elle contienne quelques échantillons ou éclairs de la victoire finale. »

    Les Valar (les entités divines chez Tolkien, à forte connotation païenne tout de même) se barricadent :

    « Les Valar furent pris d’un doute pendant l’attaque contre Tilion, craignant ce que pourraient inventer encore la malveillance et la ruse de Morgoth. S’ils ne voulaient pas le combattre sur les Terres du Milieu ils n’avaient pas oublié la chute d’Almren et décidèrent que Valinor n’aurait pas le même sort. Ils décidèrent alors de fortifier encore plus leur territoire et ils élevèrent pour cela les Pelóri à une hauteur vertigineuse, à l’est, au nord et au sud. Les parois extérieures devinrent comme des murs noirs et glacés, sans prise ni aspérité, qui donnaient sur des précipices aux parois lisses et dures comme du verre et s’élevaient jusqu’à des sommets couronnés de glace.»

    On peut citer Guénon et sa Crise :

    « Il n’en est pas moins vrai que ce mouvement anti-traditionnel peut gagner du terrain, et il faut envisager toutes les éventualités, même les plus défavorables ; déjà, l’esprit traditionnel se replie en quelque sorte sur lui-même, les centres où il se conserve intégralement deviennent de plus en plus fermés et difficilement accessibles

    Valinor redoute les forces qui « gagnent du terrain ». Un passage du Seigneur des Anneaux évoque cet appauvrissement spirituel du monde, qui est la marque de l’univers de Tolkien. On n’a que des échos ou des restes de ces Temps Anciens où abondaient l’Esprit, la Paix, la Beauté. Gandalf s’exprime :

    II règne un air salubre à Houssaye. Il faut qu’un pays soit soumis à beaucoup de mal avant d’oublier entièrement les Elfes quand ils y ont demeuré autrefois.

    Et Legolas ajoute cette note superbe de sensibilité nervalienne :

    – C’est bien vrai, dit Legolas. Mais ceux de cette terre étaient une race différente de nous autres, Elfes des bois, et les arbres et l’herbe ne se souviennent plus d’eux. Mais j’entends les pierres les pleurer: Profondément ils nous ont creusées, bellement ils nous ont travaillées, hautement ils nous ont dressées, mais ils sont partis. Il y a longtemps qu’ils sont partis chercher les Havres».

    On peut citer encore ce beau monologue de Legolas sur la Nimrodel au début du chapitre sur la Lothlorien :

    « Voici la Nimrodel ! Dit Legolas. Sur cette rivière, les Elfes Sylvestres composèrent de nombreuses chansons il y a longtemps… Tout est sombre à présent, et le Pont de la Nimrodel est rompu. Je vais me baigner les pieds, car on dit que l’eau est bienfaisante aux gens fatigués. »

    Retournons au Silmarillion, à ses efforts désespérés. Après la construction de la forteresse Valar, les elfes retiennent la leçon : dans le Silmarillion la maia Melian, future mère de Luthien, mariée au roi elfe Thingol, tente aussi de s’isoler, de se retirer du monde. :

    « Melian était sa reine, plus sage qu’aucune fille des Terres du Milieu, et leur palais secret s’appelait Menegroth, les Mille Cavernes, à Doriath. Melian donna de grands pouvoirs à Thingol, qui était déjà grand parmi les Elfes… Les amours de Thingol et de Melian donnèrent au monde le plus beau des Enfants d’Ilúvatar qui fut ou qui sera jamais ».

    Melian dote son royaume de murs magiques et protecteurs.

    « Melian utilisa son pouvoir pour encercler ce domaine d’un mur invisible et enchanté : l’Anneau de Melian. Nul ne pouvait le franchir contre son gré ou celui de Thingol, s’il n’avait un pouvoir égal ou supérieur au sien, à celui de Melian la Maia. Et ce royaume intérieur fut longtemps appelé Eglador, puis Doriath, la terre protégée, le Pays de l’Anneau. Il y régnait une paix vigilante mais, au-dehors, c’étaient le danger et la peur ».

    Et tout finit mal :

    « Il arriva donc à ce moment que son pouvoir se retira des forêts de Neldoreth et de Region et Esgalduin, la rivière enchantée, parla d’une voix différente. Doriath était ouverte à ses ennemis ».

    Passons au roi elfe Turgon qui fonde une cité dont nous avons toujours rêvé, Gondolin, une cité dont le nom nous évoque certains lieux de Galice et du Portugal. Nous avons trouvé dans ces beaux parages des lieux nommés Gondomar et… Gondar.

    Turgon crée sa cité sacrée sur les conseils du dieu des eaux :

    « Turgon se mit en route et découvrit, avec l’aide d’Ulmo, une vallée cachée dans un cercle de montagnes, Túmladen, où se dressait une colline rocheuse. Il revint à Nevrast sans parler à personne de sa découverte et là, au plus secret de ses conseils, il commença de faire le plan d’une cité qui ressemblerait à Tirion sur Túna, la ville que pleurait son cœur exilé. »

    Cette cité parfaite, image de la cité divine dont a parlé René Guénon dans un texte surpuissant, est donc une cité sur plan, comme celles dont purent rêver de grands urbanistes.

    Mais c’est surtout une cité interdite.

    Cette belle colonie est décrite ainsi par Tolkien. Elle nous évoque aussi l’île mythique de Buyan dans les contes russes :

    « Ils se mirent à croître et à se multiplier derrière le cercle des montagnes et à mettre tous leurs talents dans un labeur incessant, tant et si bien que Gondolin sur Amon Gwareth devint une ville d’une beauté digne d’être comparée avec la cité des Elfes, Tirion d’au-delà des mers. Hautes et blanches étaient ses murailles et ses marches de marbre, haute et puissante était la Tour du Roi… Il y avait le jeu étincelant des fontaines et dans les palais de Turgon se dressaient des images des Arbres d’autrefois, taillées par le Roi lui-même avec le talent des Elfes».

    Turgon Le Roi se renferme de plus en plus, mais cette décision ne le servira pas ; Tolkien écrit avec une certaine dureté sur la non-réceptivité de son personnage aux malheurs du monde :

    « Alors, il fit bloquer l’entrée de la porte cachée qui donnait sous le Cercle des Montagnes et plus personne, désormais, tant que la ville fut debout, ne sortit de Gondolin pour la paix ou pour la guerre… Il interdit aussi à ses sujets de jamais franchir le Cercle des Montagnes. Tuor resta à Gondolin, ensorcelé par sa beauté, le bonheur et la sagesse de ses habitants».

    Enfin le haut-lieu sera trahi et la dernière cité prise par le Maléfique.

    Dans le Seigneur des Anneaux, lorsque les compagnons de l’anneau arrivent à la Lothlorien, lieu protégé par la bonne dame Galadriel, ils entendent les propos suivants :

    « Nous vivons à présent sur une île au milieu de nombreux périls, et nos mains jouent plus souvent de la corde de l’arc que de celles de la harpe. Les rivières nous ont longtemps protégés, mais elles ne sont plus une défense sûre, car l’Ombre s’est glissée vers le nord tout autour de nous. Certains parlent de partir, mais il semble qu’il soit déjà trop tard pour cela. Les montagnes à l’ouest deviennent mauvaises ».

    Les lieux sacrés sont protégés. On doit bander les yeux de Gimli à l’entrée de la Lothlorien. Ce dernier résiste et on propose de bander les yeux de tout le monde :

    « Si Aragorn et Legolas veulent le garder et répondre de lui, il passera, il ne traversera toutefois la Lothlorien que les yeux bandés… Nous aurons tous les yeux bandés, même Legolas. Ce sera mieux, bien que cela ne puisse que ralentir le voyage et le rendre ennuyeux ».

    Les yeux bandés dans une forêt sacrée ?

    «Tacite déjà (La Germanie, XXXIX) parle d’un bois, au pays des Semnones, où l’on ne pouvait pénétrer que lié, c’est-à-dire enchaîné. Cela concerne un rite magique en relation avec les dieux lieurs dont a parlé mon maître et ami Régis Boyer.

    Et tant que nous y sommes, nous citons cet extrait de Tacite :

    « Ils ont une forêt consacrée dès longtemps par les augures de leurs pères et une pieuse terreur… Une autre pratique atteste encore leur vénération pour ce bois. Personne n’y entre sans être attaché par un lien, symbole de sa dépendance et hommage public à la puissance du dieu. S’il arrive que l’on tombe, il n’est pas permis de se relever ; on sort en se roulant par terre. Tout, dans les superstitions dont ce lieu est l’objet, se rapporte à l’idée que c’est le berceau de la nation, que là réside la divinité souveraine, que hors de là tout est subordonné et fait pour obéir».

    Voilà une vraie survie. Elle n’aura de but qu’initiatique cette survie.

    En latin nos passages soulignés donnent ceci :

    Est et alia luco reverentia Nemo nisi vinculo ligatus ingreditur… per humum evolvuntur…

    On voit que chez Tolkien ces centres cachés censés nous protéger du monde ne durent qu’un temps. La longue défaite que voyait ce génie repose sur ces causes : fatigue, lâcheté, accident, insistance surtout de principes de méchanceté en permanence actif.

    Bibliographie

    • Bonnal, Le Salut par Tolkien (AVATAR Editions) – Lien
    • La Chevalerie hyperboréenne et le Graal (Dualpha) – Lien
    • Guénon – Symboles de la science sacrée ; la Crise du monde moderne
    • Tacite – Germania
    • Tolkien – Le Silmarillion ; Le Seigneur des anneaux ; Lettres.

    Le Salut par Tolkien : Eschatologie Occidentale et Ressourcement Littéraire – Nicolas Bonnal – 22,00€ – AVATAR Editions – 15/10/2016

    http://www.voxnr.com/7656/spiritualite-survivaliste-tolkien-et-les-centres-caches

  • Marseille et région : Un 21 janvier avec Louis XVI et Jeanne d'Arc, deux martyrs français. On s'inscrit sans tarder!

    Entrée, apéro, conférence et buffet-dînatoire 20 €

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    ou règlement sur place.
    Le nombre de places étant limité, il est conseillé de s'inscrire au plus tôt.
    A noter qu'il ne sera pas envoyé d'invitations par poste. Pour s'inscrire ou se renseigner, prière d'utiliser téléphone ou courriel.
    A faire suivre, diffuser, transmettre ... Merci.
    maitre-jacques-tremolet-de-villers.jpgJacques Trémolet de Villers, avocat à la Cour et écrivain, signera son livre : Jeanne d'Arc, le procès de Rouen (Les Belles Lettres). 
    Il évoquera ce procès au cours de sa conférence. L'un des procès les plus fascinants et les plus décisifs de l'Histoire. Avec celui de Jésus et celui de Louis XVI.
    L'on sait aussi qu'il fut, en 2016, avec Nicolas et Philippe de Villiers, l'un des trois hommes qui ont permis le retour en France de l'anneau de Jeanne d'Arc. Depuis le 20 mars 2016, cet anneau se trouve justement en Vendée, au Puy du Fou.
    Au jour où, dans la France entière, l'on va commémorer de différentes façons, la mort du roi Louis XVI, lui aussi martyr français, on ne devrait manquer en aucun cas cette évocation de ces si puissants symboles du patriotisme français.  
    Adresse de Notre-Dame du Liban : 5 avenue du Parc Borély - 13008 Marseille (Parking)