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  • Journal du jeudi 12 janvier 2017 - International / Le retour du Maroc sur la scène africaine

  • Journée de la fierté parisienne : entretien avec Pierre Larti

    8777-p3-paris-fierte-248x350.jpgLes bénévoles de Paris Fierté organisent comme chaque année depuis 12 ans maintenant la journée de la fierté parisienne. Pierre Larti, un de leurs responsables, nous donne rendez-vous ce samedi à partir de 15 heures, journée qui se terminera par la traditionnelle marche aux flambeaux dans les rues de Paris.

    — Pouvez-vous présenter le programme de la journée ?

    — Cette nouvelle édition de la journée de la fierté parisienne prend un sens très particulier cette année. Nous avons décidé de l’articuler autour du mot d’ordre « Défendons Paris ! » Comme chacun sait, notre continent européen – à Paris, Nice ou Berlin – est attaqué avec férocité. Nous pensons qu’il est temps que les peuples européens prennent conscience de leur héritage, l’affirment et le défendent, d’où cet appel. Nous accueillerons donc le public sur une péniche repensée en bistrot-guinguette à la parisienne, au niveau du Pont des Arts (métro Saint-Germain-des-Prés ou Pont Neuf) entre 15 heures et 17 h 30. Nous invitons tous les lecteurs de Présent à nous rejoindre pour un moment convivial et familial, propice aux discussions, aux danses et aux dégustations de produits exclusivement franciliens. Il y en aura pour tous les goûts ! Salé, sucré, solide ou liquide, il nous appartient de redécouvrir notre patrimoine parisien.

    8777-20170113.jpgA 18 heures, nous donnons rendez-vous à tous les Parisiens, jeunes et moins jeunes, au Pont de la Tournelle (métro Pont Marie ou Maubert Mutualité) pour une grande manifestation en l’honneur de sainte Geneviève, patronne de Paris et modèle pour notre cité. Notre cortège, bruyant, festif, jeune et familial, arpente les rues de la Montagne Sainte-Geneviève pour finir devant l’église Saint-Etienne du Mont, où repose notre patronne. Nous étions près de 800 l’année dernière et nous sommes certains que nous serons encore plus nombreux cette année !

    — Vous placez votre journée sous le patronage de sainte Geneviève. En quoi son image est-elle d’actualité ?

    — Je voudrais vous raconter une histoire : c’est celle d’une grande ville paisible, où les habitants sont heureux, construisant des bâtiments grandioses, développant son économie et vivant selon une identité forte. Mais cette ville fait des envieux et des combattants de contrées lointaines – dont les chefs sont des barbares sans foi ni loi – se mettent en route pour prendre la ville et tuer ou soumettre son peuple. Cette histoire – toute ressemblance avec des événements actuels est purement fortuite –, c’est celle de Paris au temps de sainte Geneviève. Sainte Geneviève qui, devant les craintes et le découragement des Parisiens, a fait preuve d’une force morale et combative extraordinaire, motivant et rassemblant les habitants, ce qui a eu pour effet d’effrayer suffisamment Attila et les Huns pour ne pas attaquer Paris.

    C’est l’esprit de Geneviève que nous voulons perpétuer : celui de la force morale, de la droiture, du courage et de la prise en main de son destin.

    Propos recueillis par Louis Lorphelin

    Entretien paru dans Présent daté du 13 janvier 2017

  • Boris Le Lay : J’ai besoin de votre aide !

    11755637_444251825756468_1951378767649089694_n.jpgMise à jour : Grâce à de nombreux soutiens, j’ai pu remplir mon objectif en seulement deux heures. Je les remercie pour leur fidélité. Je suspends donc la donation en ligne que l’on trouvait en bas de l’article ci-dessous.

    Voici deux ans que je réalise des vidéos et nombreux sont ceux qui m’ont souvent fait remarquer que la qualité de l’image laissait à désirer. Ce dont j’étais conscient.

    Je n’ai pas remédié au problème car je travaillais sur un PC en Azerty (français) et mes options se limitaient à en acquérir un nouveau (anglais) ou investir dans une caméra. Dans les deux cas les frais m’ont poussé à continuer avec mon ordinateur portable originel.

    La situation vient de se clarifier : mon valeureux compagnon – un Easynote de Packard Bell – est tombé au champs d’honneur après trois années de service intensif. Je suis toujours étonné de voir, avec le peu de moyens dont je dispose, le nombre de gens que je parviens à toucher chaque semaine (des millions).

    Seulement voilà, mon PC a fini par cramer. Je travaille maintenant sur un ibook G4 Macintosh, non sans difficulté (clavier anglais, navigation laborieuse sur l’internet, etc.). Cette bécane fonctionne cependant suffisamment correctement pour me permettre de continuer à publier. Mais j’ai été “cloué au sol” pendant 48 heures cette semaine.

    Outre mes vidéos et mes activités d’information via site internet et réseaux sociaux, j’ai lancé un nouveau podcast  collaboratif qui progresse bien (les afficionados savent duquel je parle). Hélas, il est momentanément stoppé suite à cet ordinateur en rideau.

    Je n’ai jamais opté pour des dons récurrents car le principe me gène – caractère de mendicité assez déplaisant -, à la différence d’autres personnes. J’y ai eu recours dans le passé pour mes frais d’avocat, c’est-à-dire par réelle nécessité.

    Si vous désirez me soutenir et me permettre d’acheter le matériel dont j’ai besoin – un PC portable avec un disque dur SSD, un autre externe et quelques autres choses – vous pouvez me faire un don ci-dessous. J’estime le budget nécessaire à environ 1000 euros au total.

    Outre ma gratitude éternelle, vous permettrez à notre communauté de continuer à rendre les coups.

    http://borislelay.com/

  • Immigration : des écrivains sonnent le tocsin

    En 1973, le succès presque immédiat et bientôt international du Camp des saints de Jean Raspail éclipsa l’autre grand roman d’anticipation sur l’immigration paru quelques années plus tôt, L’Occident (éditions Robert Desroches, 1969), publié en anglais sous le titre The Walled City : redoutant d’être attaqués, les provinciaux fuient leur campagne et affluent vers la ville, mais les remparts de la cité ne les protégent pas car l’omniprésent et protéiforme ennemi est déjà à l’intérieur.

    Qualifié de « grand livre hallucinatoire » par le critique Robert Poulet, qui n’hésitait pas à comparer à Céline le libraire Marcel Clouzot (frère du célèbre cinéaste Henri-Georges),

    L’Occident devait marquer durablement l’imaginaire de la droite dure, inspirant par exemple ses célèbres « rats noirs » à Jack Marchal, le dessinateur du Groupe Union Droit qui faisait alors trembler les gauchistes.

    Depuis Clouzot et Raspail, la veine ne s’est jamais tarie, au contraire, à mesure que montaient les flux migratoires. Qu’on pense à La Toussaint blanche de Philippe Gautier (éd. Les 5 Léopards, 1993), à La Mosquée Notre-Dame de Paris 2048 de la romancière russe Elena Tchoudinova (éd. Tatamis 2009), la date de 2048 étant un clin d’œil au 1984 d’Orwell, aux Chiens enragés de Marc Charuel (Albin Michel 2014, http/::www.polemia.com:chiens-enrages-de-marc-charuel:) et à maints autres.

    Tout récemment : Le Grand Rembarquement d’Emmanuel Albach, qui se déroule en 2019, et L’Edit de Mantes de Modeste Lakrite (1), situé en 2027. Autrement dit demain.

    Par leurs prémisses, les deux romans se ressemblent. A partir des banlieues et de certains centres villes dont les auteurs connaissent visiblement la triste réalité quotidienne, avec leur population indigène déjà tombée en dhimmitude et la si prospère économie parallèle qui finance les réseaux djihadistes (2), la France est grignotée, puis largement occupée et violentée par ses immigrés.

    Autochtones impuissants et souvent terrorisés, pouvoirs publics dépassés et d’ailleurs noyautés par une kyrielle de politiciens issus de l’immigration et habiles au double jeu, armée malade de la « diversité » laïque et obligatoire, cette déliquescence totale au sommet se double d’une panique générale à la base. Inévitablement on pense à la terrible lettre prémonitoire adressée par Albert Camus à son ami Jean Grenier en 1957, année où l’écrivain reçut le prix Nobel de littérature : « A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n’ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l’Europe ne croit à rien. »

    Pourtant, des résistances s’organisent.

    L’Edit de Mantes

    Dans le livre de Lakrite, la Ligue des Vieux Habitants réveillée par Geneviève Nisat (un anagramme ?), ainsi prénommée sans doute en hommage à la sainte patronne de Paris qu’elle défendit contre les Huns, puis contre les Francs païens de Childéric, et sorte de pasionaria de Riposte laïque revue par la Manif pour tous, fait front et le commissaire Lelièvre (car le roman d’anticipation se double d’un roman policier) ne s’en laisse pas conter. Une partie du territoire sera sauvée, mais à quel prix ! L’Edit de Mantes, réédition de l’Edit de Nantes par lequel Henri IV avait garanti les droits des protestants, est un concordat avec les musulmans mais il conduit à la partition. Quelle humiliation pour la « fille aînée de l’Eglise » !

    Le Grand Rembarquement

    Le titre en témoigne, Le Grand Rembarquement se veut plus optimiste. Si les Shabeb, clones hexagonaux des Shebab ayant instauré par la terreur la Charia en Somalie, ont imposé leur loi au gouvernement, des citoyens se lèvent. Considérant qu’en ne les protégeant pas la République a violé l’antique Traité de Saint-Clair-sur-Epte, la Normandie s’insurge, bientôt suivie par d’autres provinces. Les cadres d’entreprise mettent à profit leurs capacités pour organiser l’opposition aux allogènes ; la notion de salut public renaît.

    Finalement convaincus d’évacuer la France, où la présidente Marie Lapotre a succédé au président Noël Servi, les Shabeb s’éloignent, avec l’assurance que femmes et enfants les rejoindront très vite. Ainsi « de nouveau, dans les campagnes, et en ville aussi, comme jadis, on peut laisser sa maison et sa voiture ouvertes sans risquer le vol ou le pillage. En outre, comme les insurrections locales ont été l’occasion d’arracher et de détruire tous les radars du réseau routier, l’ombre menaçante de la tracasserie étatique a aussi disparu, détendant sérieusement l’atmosphère. Pour tout dire, les Français se retrouvent libres, et savourent pleinement cette liberté retrouvée, bien décidés par ailleurs à ne plus jamais laisser l’Etat s’ériger en persécuteur permanent, ni en créature “bruxellisée” ».

    Trop beau pour être vrai, que ce retour au meilleur des mondes ? « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », disait, avant Pierre de Coubertin, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, auquel cette devise ne réussit pas si mal puisqu’il se retrouva Stathouder de Hollande (avant, il est vrai, d’être assassiné). Quand, et surtout comment, va-t-on entreprendre la reconquête tant qu’il en est encore temps pour éviter les années vraiment les plus sombres de notre histoire ?

    Camille Galic 8/01/2017

    Modeste Lakrite, L’Edit de Mantes, Ed. Diffusia, novembre 2016, 496 pages.

    Emmanuel Albach, Le Grand Rembarquement, Ed. Dualpha, juillet 2016, 331 pages.

    Notes :
    (1) Cet étrange pseudonyme a été choisi en référence aux akrites, soldats-paysans grecs chargés par Byzance de protéger ses frontières anatoliennes des incursions de la cavalerie turque, comme les Habsbourg devaient ensuite mobiliser les Uskoks et autres Haïdouks slaves du sud contre l’envahisseur ottoman menaçant l’Autriche.

    (2) Sur L’islamo business, de Jean-Paul Gourévitch, lire http://www.polemia.com/un-peu-dislamologie-pour-2017/

    http://www.polemia.com/immigration-des-ecrivains-sonnent-le-tocsin/

  • IMPORTANT : LE BANQUET AMICAL POUR LE 70e ANNIVERSAIRE DU MSI AURA LIEU LE SAMEDI 25 FÉVRIER A 20 H A PARIS

    INFORMATION IMPORTANTE :

    3196187594.jpgLe banquet amical devant marquer le 70e anniversaire de la fondation du Mouvement social italien, initialement prévu pour le samedi 28 janvier à 20 h, est reporté au samedi 25 février (même lieu, même heure, même menu).

    Notre ami Massimo Magliaro, ancien adjoint du fondateur du MSI Gieorgio Almirante, ayant eu un accident le 2 janvier, il est retenu quelques semaines à Rome. Rassurez-vous, je me suis entretenu avec lui au téléphone et tout laisse à penser qu'il retrouvera vite sa forme de jeune homme. Cependant, nous avons estimé qu'il était plus prudent de reporter notre réunion du 28 janvier au 25 février.

    Déjà, de nombreux amis et camarades avaient retenu leur place. Ils seront tous individuellement informés d'ici la fin de la semaine de ce changement de date. Nous espérons que cela ne leur posera pas trop de problème pour venir le 25 février. Il est évident que ceux qui ne pourront pas être là seront remboursés.

    Nous vous remercions pour votre compréhension et espérons vous retrouver encore plus nombreux le samedi 25 février à Paris pour ce 70e anniversaire du MSI.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    BULLETIN DE RÉSERVATION CLIQUEZ ICI

  • La République, vraiment "une et indivisible" ?

    Le député UDI Philippe Folliot et l'écrivain Irène Frain, dénoncent dans Le Figarovox le démantèlement de l'espace maritime français :

    6a00d83451619c69e201b8d250849a970c-250wi.jpgPar un vote qui aura lieu le 18 janvier à l'Assemblée nationale, la France s'apprête à céder de fait, et sans contrepartie, une part de notre territoire national, l'île de Tromelin et son considérable domaine maritime. En apparence, il s'agit d'un territoire minuscule perdu dans l'immensité de l'Océan Indien, à 450 km à l'Est de Madagascar et à 535 km au Nord de l'île de la Réunion, qui se borne à abriter trois agents des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Il n'est seulement connu du grand public que par l'aventure humaine exceptionnelle qui s'y déroula du temps de la traite négrière. Mais dans les faits, il génère un potentiel économique exceptionnel, 280 000 km² de Zone Economique Exclusive. Presqu'autant que les 345 000 km² de la France hexagonale, Corse comprise. Un patrimoine considérable pour un Etat puisqu'en droit de la mer, une Zone Economique Exclusive est un espace maritime sur lequel un Etat exerce ses droits souverains en matière d'exploration et d'exploitation des ressources économiques, environnementales, biologiques.

    C'est ce patrimoine qu'un traité dit «de cogestion» signé de façon très discrète le 1er juin 2010 cédera à l'Île Maurice sans contrepartie aucune si l'Assemblée nationale le ratifie le 18 janvier prochain, approuvant ainsi sans réflexion l'aveuglement de nos diplomates et la lâcheté de certains politiques."

    Il faut noter que l'assemblée se prononcera sur un projet de loi élaboré par Alain Juppé, sous le gouvernement de François Fillon.

    Selon Marine Le Pen :

    "Ce projet de loi est anticonstitutionnel : Tromelin appartient depuis la loi du 21 février 2007 aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Or, celles-ci sont régies par l’article 72-3 de la Constitution. Faute de population à pouvoir consulter, seule une réforme de la Constitution peut donc permettre une cession. Depuis 1722, la France a toujours assuré sa souveraineté sur Tromelin. Si par le traité de Paris du 30 mai 1814, elle a cédé l’Île de France, devenue Maurice, et ses dépendances à la Grande-Bretagne, cette dernière ne l’a jamais revendiquée.

    Je demande solennellement au Président de la République et au Premier Ministre de retirer ce projet de ratification de l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Les quelques semaines de vie qui restent à l’actuel gouvernement ne l’autorisent pas à brader une parcelle du territoire national. L’économie de la Mer nécessite d’être bien davantage mise en valeur, et non abandonnée.

    La ratification de ce traité peut légitimer les revendications d'autres pays sur les autres îles françaises... 

    En 2013, une mobilisation parlementaire avait fait échouer une première tentative de ratification.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une affaire qui nous concerne

    Aux Etats-Unis les gros médias suscitent au moins autant qu’en France la défiance, les critiques, voire l’animosité d’une très large partie de la population qui doute (très souvent) légitimement de leur partialité, de leur honnêteté, de leur indépendance. Donald Trump le sait bien sûr, lui qui a eu contre lui au cours de sa campagne la quasi totalité du quatrième pouvoir...ce qui n’a pas manqué d’ailleurs d’asseoir sa légitimité auprès de très nombreux électeurs. Hier, à moins de  dix jours de sa cérémonie d’investiture, pour sa première conférence de presse depuis son élection à la présidence, il  n’a pas ménagé les journalistes  assimilés dans l’esprit des Américains à unSystème dont Obama est un pur produit. Même les opposants les plus radicaux à Trump l’admettent. Dans le journal britannique The Guardian, l’essayiste et militant  afro-américain d’extrême gauche  Cornel West,   affirmait que dans une Amérique ou les fractures, les  écarts entre riches et pauvres n’ont jamais été aussi importants, ou les inégalités se sont  creusées,  Obama a préféré « Wall Street »  aux citoyens de base; « le règne d’Obama n’a pas produit ce cauchemar de Donald Trump, mais il y a contribué ».

    Ces deniers temps, Barack Obama et son administration n’ont pas ménagé leurs efforts pour savonner la planche au futur  président des Etats-Unis notamment en avivant  les tensions avec la Russie de Vladimir Poutine, avec laquelle M. Trump entend nouer des relations plus apaisées. Sur son blogue, Jacques Borde note d’ailleurs que  « des voix de plus en plus nombreuses, et non des moindres surtout, se font entendre pour reprocher à Obama sa conduite aux limites du supportable. L’ex-maire de New York, Rudolph Giuliani a affirmé que  Ce que fait Barack Obama, je le trouve sans précédent (…). Je n’ai jamais vu de président au pouvoir créer tant d’obstacles pour le futur. Le très francophone et très écouté Charles Krauthammer, célèbre pour ses chroniques politiques dans le Washington Post, Time Magazine et Fox News, a écrit un édito cinglant où il s’interroge sur la possibilité qu’Obama ait un jour des comptes à rendre à la justice sur ses deux mandats successifs. »

    Washington  Post  qui est au nombre des médias que Donald Trump a sévèrement étrillé hier  pour avoir relaté,  relayé sans recul estime-t-il,  ce qu’il appelle des mensonges, à savoir ses liens présumés depuis des années avec la Russie. Il  a même  été affirmé  dans un dossier publié notamment  par  CNN, le  New York Times, Buzzfeed, que  le gouvernement russe le ferait chanter ayant  en sa possession  une  vidéo  d « actes sexuels pervers organisés / supervisés par le FSB (les services secrets russes, NDLR)»  entre lui et  une prostituée  russe en 2013 à Moscou.

    Selon le site d’information  russe francophone sputnik,  «Le hic, c’est que toute cette histoire, incroyablement détaillée et sensationnelle, n’est en fait qu’un… canular et un immense fake ! Selon le forum anonyme anglophone 4Chan (…) ces documents  (mis en forme de manière à faire croire qu’elles émanent des services secrets, NDLR), ont été créés par un utilisateur et envoyés à Rick Wilson, que CNN décrit comme  le plus hardcore des haters (ennemis, NDLR) de Trump (…). Et les médias libéraux, dont CNN, BuzzFeed, Cosmopolitan, sont tombés dans le panneau !»

    Sur Dreuz info, Magali Marc souligne que «le  site d’information BuzzFeed a mis en ligne un faux dossier de 35 pages de notes rédigées par un  ancien officier du renseignement britannique  (Christopher Steele), sur commande d’opposants politiques de Donald TrumpBuzzfeed a décidé de publier la totalité du rapport tout en reconnaissant tout à la fin que les allégations qu’il contient n’ont fait l’objet d’aucune enquête.» Et de citer (traduire) un  texte publié le 10 janvier dans le New York Post, du célèbre  journaliste néo-con, John Podhoretz, ex soutien de George W. Bush, favorable  à la guerre en Irak, hostile à toute politique de restriction de  immigration,  et  qui tient à préciser qu’il «(ne fait)  aucunement partie des partisans de Trump.»

    M. Podhoretz n’en note pas moins avec honnêteté constate Bruno Gollnisch,  que « le caractère diffamatoire et calomnieux de ce que Buzzfeed a publié est tellement au-delà des limites de ce qui pourrait être considéré comme étant un tant soit peu acceptable, que même ceux qui sont les plus offensés par les excès politiques de Trump n’ont pas le choix que de se porter à sa défense et à la défense de quelques autres personnes mentionnées dans les journaux et dont les noms sont également traînés dans la boue. Il n’y a véritablement aucune preuve offerte dans ces notes ou de la part de BuzzFeed à l’effet qu’une seule phrase contenue dans ces documents soit factuelle ou vraie. De plus, nous savons que la plupart des principales organisations d’information américaines ont vu ces notes et qu’en dépit de leur hostilité foncière bien connue envers Trump, ont choisi de ne pas les publier ou même d’y faire référence après avoir échoué dans leurs efforts visant à authentifier ces accusations.»

    Bref, une ultime manipulation qui pourrait peut-être aussi se lire à l’aune des propos du  journaliste iconoclaste  Mario Dinucci , une des plumes du quotidien communiste italien Il Manifesto: «Les stratèges néo-cons, artisans de la campagne (anti-Trump, NDLR), essaient de cette façon d’empêcher un changement de cap dans les relations des États-Unis avec la Russie, que l’administration Obama a ramenées à un niveau de guerre froide. Trump est un  trader qui, en continuant à fonder la politique étasunienne sur la force militaire, entend ouvrir une négociation avec la Russie, possiblement aussi pour affaiblir l’alliance de Moscou avec Pékin. En Europe ceux qui craignent un relâchement de la tension avec la Russie sont avant tout les dirigeants de l’OTAN, qui ont acquis de l’importance avec l’escalade militaire de la nouvelle guerre froide, et les groupes de pouvoir des pays de l’Est – en particulier Ukraine, Pologne et pays baltes – qui misent sur l’hostilité envers la Russie pour avoir un soutien militaire et économique croissant de la part de l’OTAN et de l’UE.» Une affaire, on l’aura compris,  qui nous concerne au premier chef.

    https://gollnisch.com/2017/01/12/une-affaire-qui-nous-concerne/