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Les identitaires dans la manifestation pour réclamer la fermeture du centre de déradicalisation de Pontourny
Plus de 150 personnes ont manifesté, ce samedi 11 février, à Beaumont-en-Véron, devant le centre de déradicalisation de Pontourny afin d’exiger sa fermeture immédiate.
Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les slogans suivants : « Cazeneuve, Le Roux, démission ! », « Pontourny, ça suffit ! » ou encore « Jihadiste = danger ».
Catherine Bideau, porte-parole de l’association Radicalement Digne de Pontourny, a déclaré :
Nous demandons la fermeture immédiate du centre. Nous avons eu des profils dangereux, radicalisés. Ce qui est contraire à ce qui avait été annoncé par l’Etat. On ne veut pas de moratoire. Ça ne servira à rien.
Outre des responsables du Front National – dont l’élue Véronique Péan -, des militants identitaires étaient présents ce matin à Pontourny pour soutenir les habitants dans leur lutte contre le pseudo-centre de déradicalisation. Pour rappel, dans un communiqué publié le 7 février dernier, Les Identitaires qualifient ces centres d’escroquerie intellectuelle et financière :
La méthode utilisée dans ce centre, qui vise notamment à promouvoir « des valeurs de citoyenneté, de respect d’autrui, de la règle de droit et des valeurs de la République et de la démocratie », n’aura évidemment pas résisté longtemps au réel, puisqu’un des pensionnaires, Mustapha S., vient d’être interpellé dans le cadre d’une opération antiterroriste. Bien connu des services spécialisés car proche d’un des kamikazes du Bataclan, et auteur de deux tentatives de départ en Syrie, Mustapha n’a visiblement adhéré qu’en surface aux « valeurs de la République ». Financé par nos impôts, et imposé aux riverains, qui ont pourtant clairement manifesté leur désaccord, le centre de Pontourny est une escroquerie intellectuelle et financière qui n’arrêtera en rien le terrorisme islamiste en France.
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Marion Maréchal-Le Pen : "La religion catholique n'est pas concernée par les signes ostensibles religieux"
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Michel Drac : « Plus il y a de gens qui s’attendent à une manipulation, moins les manipulateurs ont intérêt à agir. »
Dès son introduction, Triangulation, repères pour des temps incertains, le dernier livre de Michel Drac est clair : « Jusqu'ici, la littérature dissidente en France s'est bornée à critiquer le système existant Mais critiquer n'est plus suffisant : de plus en plus, il faudra être capable de proposer quelque chose. » Nous loi avons demandé sa vision des temps de troubles que nous traversons. Ses analyses n'engagent évidemment que lui.
RIVAROL : Pourquoi parler de triangulation dans votre dernier livre ?
Michel DRAC : L'ouvrage reprend et complète trois conférences sur la géopolitique, l'économie et la politique intérieure. Soit trois angles, et donc de quoi "trianguler" une position, celle de la France à un certain moment de son histoire.
R. : Les bouleversements géopolitiques, depuis le débat des années 2010, annoncent-ils pour vous la fin de l'hégémonie américaine ?
Michel DRAC : Comparons le poids économique réel des États-Unis avec le poids du dollar dans le monde. Les États-Unis pèsent 5% de la population mondiale et 18 % du PIB mondial. Le dollar pèse 65 % des réserves de change et 85 % des transactions internationales. On voit bien la disproportion. Mais l'Amérique, c'est aussi près de la moitié des dépenses militaires de la planète. Et c'est la Silicon Valley. Suffisant pour garantir la suprématie des États-Unis ? Je ne le pense pas.
La fin peut arriver très vite. Ou pas. Trop de paramètres, trop d'effets de seuil. La situation est dialectique. Beaucoup de choses vont dépendre de la capacité des États-Unis à éloigner la Russie de la Chine. Tout cela n'est pas modélisable a priori.
R. : La crise du capitalisme an niveau mondial traduit-elle le point de rupture du système ? Quelle sera la prochaine étape de la faillite du modèle libéral ?
M. D. : Sur le plan financier, le point de rupture a été dépassé en 2008. Le système est maintenu en respiration artificielle. Comme l'économie réelle pèse environ 1 % des flux financiers internationaux, il est possible de soutenir les actifs en apesanteur indéfiniment. La prochaine étape de la chute viendra donc de l'extérieur de ce système financier autiste.
Peut-être d'une décision politique. Les autorités allemandes envisagent de ne pas sauver la Deutsche Bank. L'Italie peut quitter la zone euro. Presque partout dans le monde, l'insolvabilité est devenue la norme. Tôt ou tard, il faudra bien qu'un maillon saute dans cette incroyable chaîne d'irresponsable collective. Mais qui peut dire lequel ?
R. : Vivons-nous la fin de la mondialisation ?
M D : Dans l'économie matérielle, le modèle de Youtsourcing (externalisation) a trouvé ses limites. Les importation de biens intermédiaires stagnent ou même diminuent, partout dans le monde sauf dans la zone euro. En cause les hausses de salaire dans les pays émergents la très faible productivité des pays encore pauvres, mais aussi, et c’est une bonne nouvelle, la prise de conscience par les multinationales de la vulnérabilité des chaînes logistiques intercontinentales. Cela étant, on n’assiste pas pour l’instant à une implosion du commerce international. Il continue à croître, peut-être un peu plus lentement que le PIB mondial.
Son implosion future reste possible dans deux cas : soit par disparition des tiers de confiance, en cas de crise terminale et soudaine du système financier international ; soit par la propagation du protectionnisme, à partir par exemple d'une rupture de la relation de "compétition", coopération-compétition, qui lie aujourd'hui les États-Unis et la Chine. On n'en est pas là, même si, c'est vrai, on peut y arriver du jour au lendemain. Par opposition, la mondialisation des flux d'information se poursuit. L'époque où les pays constituaient des espaces mentaux collectifs distincts et relativement isolés, c'est terminé. Cet aspect de la mondialisation me paraît vraiment irréversible.
R. : Que pensez-vous de la victoire de Trump et du Brexit ? Retour des peuples ou simple réorganisation du système sur d'autres bases ?
M. D. : Les deux à mon avis. Les oligarchies anglo-saxonnes sont beaucoup plus intelligentes que l'oligarchie européenne. Elles ont compris qu'il fallait changer pour survivre. D'où le Brexit. La City of London a décidé de laisser tomber l'Euroland. Trump, de son côté, a été élu parce que les Etats industriels traditionnellement démocrates ont basculé vers le Parti Républicain, après l'éviction scandaleuse de Bernie Sanders par la catastrophique Hillary Clinton. Mais la candidature Trump n'aurait pas pu réussir sans l'appui d'une fraction de l'establishment américain. Quelle fraction ? Pour aller où ? On ne sait pas tout sur les soutiens de Trump. Mais on devrait être fixé assez vite : Donald Trump va maintenant devoir faire des choix.
R. : La France est-elle le maillon faible de l'Europe ?
M. D. : Ce qu'on appelle "faiblesse", dans l'Euroland, c'est l'incapacité à s'adapter au fonctionnement voulu et imposé par l'Allemagne. Sous cet angle, le maillon faible, c'est l'Italie. Elle a la taille critique pour faire sauter l'euro, et elle glisse lentement, avec plusieurs années de retard, sur la pente tragique déjà dévalée par la Grèce. Soit dit en passant, on n'en parle plus, mais il est important de le savoir : la Grèce crève en ce moment. Ce qui se passe là-bas est terrifiant. Je n'ai pas beaucoup de certitudes, mais j'en ai au moins une : s'il se produit un jour en France la moitié de ce qui arrive en ce moment en Grèce, Paris brûlera.
Par anticipation sur cette catastrophe hélas prévisible, la France fera peut-être sauter l'euro dans les années qui viennent. Notre pays a une grande capacité à changer brutalement d'orientation, du fait de la constitution de la Ve République, et, peut-être, aussi, à cause d'un tempérament national particulier. Les élections de 2017 sont imprévisibles. Un quadripartisme sous la Ve République, ça peut donner à peu près n'importe quoi.
R. : Actuellement, une stratégie de la tension est-elle à l'œuvre dans notre pays ?
M. D. : Historiquement, on peut constater deux choses : d'abord, quand il y a eu une grande vague de terrorisme, on a systématiquement découvert après coup qu'elle avait été manipulée par des centrales de renseignement ; ensuite, on ne le découvre qu'après coup, précisément. La plupart des Italiens n'ont appris l'existence de la loge P2 qu'à la fin des années de plomb. Existe-t-il une loge P2, à la manœuvre en France, en ce moment ? C'est en tout cas possible.
Ce qui rend le décodage des événements complexe, dans la France des années 2010, c'est la multiplicité des schémas explicatifs possibles. Rien ne nous dit d'ailleurs que toutes les violences de ces dernières années ont correspondu au même phénomène profond. On peut très bien imaginer par exemple que les émeutes de novembre 2005 ont été organisées par des centrales de renseignement de la zone OTAN-Israël pour favoriser l'ascension de Nicolas Sarkozy. On peut aussi s'interroger sur les bizarreries des attentats de janvier 2015, en particulier le fait que les frères Kouachi aient pu traverser Paris, après l'attentat de Charlie-Hebdo, sans être interceptés. Les attentats de novembre 2015, en revanche, peuvent très bien correspondre à un schéma tout à fait différent. Dans ce cas, il semble que l'ordre de frapper soit vraiment venu de l'Etat islamique - ou en tout cas d'une partie de cette entité instable, pas forcément dotée de l'unité de la volonté. Bref, on ne sait rien de certain. Mais il faut en tout cas proposer des scénarios, réfléchir, alerter. À savoir : en matière de stratégie de la tension, les prophéties sont autodestructrices. Si vous prévenez qu'une manipulation d'un certain type est possible, vous diminuez la probabilité pour qu'elle soit conduite. Plus il y a de gens qui s'attendent à une manipulation, moins les manipulateurs ont intérêt à agir.
R. : Pensez-vous possible l'arrivée au pouvoir du FN. Pourquoi et comment ?
M. D. : La conjonction de la crise migratoire et de l'austérité économique produit un contexte explosif. Si nous assistons à la concomitance d'une grève type décembre 1995, d'une vague d'émeutes type novembre 2005 et d'une série d'attentats type novembre 2015, la situation sera mûre pour une reprise en main par un pouvoir fort. Dans un tel cas de figure, il est très possible que les propositions du Front National soient mises en oeuvre par lui ou par quelqu'un d'autre.
2017 ? Un peu tôt, je pense. Mais dans un système quadripartite, beaucoup de choses peuvent arriver. À mon humble avis, cette année, le FN doit surtout viser les législatives.
R. : Comment jugez-vous la mouvance dissidente au sens large ?
M. D. : Ce n'est pas à moi de juger qui que ce soit. Je dirais simplement que 90 % de ce qui sort de cette mouvance ne m'intéresse pas, à titre personnel. En revanche, 10 % m'intéresse beaucoup. Ce n'est pas un jugement, c'est un constat.
R. : Vous voulez apporter de vraies propositions alternatives. Quelles seraient vos premières mesures révolutionnaires ?
M. D. : Bon, jouons à « si j'étais Président ». Alors si j'étais Président, je serais populiste sur le fond, et léniniste pour la méthode.
Populiste : je considérerais que la France a besoin d'une révolution, celle du pouvoir populaire contre la technocratie.
Léniniste : pour moi, la révolution, ça consisterait à substituer une machine d’État populaire à la machine d’État technocratique.
Ma première mesure : soumettre au référendum une refonte complète de la Constitution, et même au fond de toute l'organisation de l’État. Une France de 10 grands ministères, 20 provinces, 400 "pays" représentés chacun par un député. Suppression du Sénat. Plus de secrétariats d’État bidon, plus de « hautes autorités » foireuses, plus de comités Théodule. Plus de départements, plus d'arrondissements, plus de cantons, plus de communes, plus d'académies et de rectorats dans l'Education Nationale. Les services publics ? Coulés dans ce nouveau maillage du territoire. Au passage, tout l'encadrement administratif du pays est lancé en l'air, et retombe là où on décide qu'il doit retomber - et non là où il s'était enkysté depuis des décennies. Prévoir de grands placards. Je ne vous fais pas un dessin. Enfin, last but not least, constitution d'une milice populaire, sur le modèle de l'armée suisse.
Si le référendum est perdu, je démissionne aussitôt.
Dans le cas contraire, l'étape suivante, ce sont les élections législatives.
Elles se déroulent dans un climat de grande tension, mais sont sécurisées par la toute nouvelle milice populaire. Je demande à mon "camp" de défendre un programme de rupture : dénonciation des accords de Schengen, sortie de l'euro, dévaluation du franc - facile à organiser, car les marchés anticiperont évidemment la monétisation de la dette publique. Une mesure-choc sur l'identité nationale : à l'ère des migrations tous azimuts, le droit du sol est inadapté. Passage au droit du sang.
Bref, si j'étais Président, je choisirais l'option « ça passe ou ça casse ».
Que faire d'autre, vu l'état du pays ?
Propos recueillis par Monika Berchvok Rivarol du 26 janvier 2017
Michel Drac, Triangulation, repères pour des temps incertains, le Retour aux Sources 264 pages. 19 euros. Disponible sur <http ://www.leretourauxsources.com>.
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Les Conversations de Paul-Marie Couteaux : Alain de Benoist – Chapitre 2
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INFO-WARS - 5 réfugiés pédophiles ne seront pas expulsés car leur pays est trop dangereux (vostFr)
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Le référendum d’initiative populaire pour restreindre l'avortement
Présent revient sur l'émission « Face aux Chrétiens » avec Marion Maréchal-Le Pen, dont nous avons déjà publié quelques extraits (voir ici, là et là). Le quotidien relève notamment, sur le sujet de l'euthanasie, que
"la loi Claeys-Léonetti, relative à la fin de vie, devrait être « réformée en profondeur (…) pour revenir à l’esprit initial de la loi, qui était la première version, et qui devrait être améliorée afin que l’alimentation et le fait de donner à boire ne soient pas considérés comme un soin mais comme un besoin élémentaire ».
Marion Maréchal-Le Pen dénonce ici avec justesse cette confusion relevée par les milieux pro-vie concernant l'assimilation de l'alimentation à un soin médical, alors qu'il s'agit d'un besoin naturel.
Mais surtout, autre aspect intéressant, c'est l'utilisation du 5e engagement de Marine Le Pen, créant un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs, pour faire voter des lois pro-vie.
"Quant à savoir pourquoi Marine Le Pen a ôté de son projet présidentiel la remise en cause des IVG de confort, la députée FN a expliqué que la candidate avait préféré « que ce débat se fasse (…) à travers notamment une mesure fondamentale de notre projet qui est le référendum d’initiative populaire (…). Une solution beaucoup plus saine, selon elle, plutôt que de s’enfermer dans le cadre des présidentielles sur ce sujet, qui va être l’objet de caricatures et va nous empêcher, en parallèle, de développer beaucoup d’autres choses »."
Elle reprend ici une idée proposée par Jean-Marie Le Pen en 2007, à ceci près que le référendum était à l'initiative du gouvernement, alors qu'il est maintenant à notre initiative, charge à nous de trouver 500 000 personnes, ce qui est la moindre des choses si l'on veut gagner ensuite un référendum.
Ce scénario référendaire a le mérite de rappeler qu'il ne s'agit pas pour les pro-vie de "prendre le pouvoir", mais de convaincre leurs compatriotes. Cela montre aussi que les citoyens attachés au respect de la vie ne doivent pas attendre des partis politiques qu'ils soient le moteur du combat pro-vie en France. Cette bataille cruciale ne sera gagnée que si un mouvement pro-vie puissant se développe en-dehors des partis.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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NAPOLÉON BONAPARTE : LA LÉGENDE NOIRE | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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TERRE & PEUPLE Magazine n°70 : Russie et Ukraine
Communiqué de "Terre & Peuple - Wallonie"
TERRE & PEUPLE Magazine n°70: Russie et Ukraine
Le numéro 70 de Terre & Peuple Magazine est centré autour du thème 'Russie et Ukraine, une fracture au coeur de l'Europe'.
Pierre Vial, dans son éditorial, professe que notre mission essentielle est de dire la vérité, la loi du réel. Dans notre monde de tricheurs, dire la vérité rend libre. C'est un acte révolutionnaire de résistance aux lois liberticide, aux tabous imposés au mépris des réalités et du respect des différences, notamment les différences culturelles et raciales entre les peuples. Il est regrettable à ce propos qu'Alain de Benoist recommande : « Evitons de 'racialiser' la victoire de Trump ! »
Pierre Vial recense le dernier livre de Patrick Buisson, consacré, non pas à la présidence de Sarkozy, mais à sa critique fondamentale, afin de mieux illustrer le sujet 'La cause du peuple'. Eminence grise de ce président de la République, c'est à cette cause qu'il s'est inlassablement attaché à le convertir, pour le service du bien commun, à lui faire accepter avec la 'ligne Buisson' l'idée d'une rupture avec la ligne anti-France, celle qui met « à genoux, puis à plat ventre, puis à baiser la babouche : ce n'est jamais suffisant. » Et à lui ouvrir les yeux sur les véritables enjeux de cette guerre, qui met en question le fonds ethno-culturel et racial du peuple français. Quand il croyait l'avoir convaincu, il l'entendait, empressé de se montrer politiquement correct, déclarer au Monde : « Le métissage, c'est la volonté de vivre ensemble. Ce n'est pas la négation des identités ! » Jusqu'à la révolte des identitaires à laquelle appelle aujourd'hui Patrick Buisson : on veut leur peau, celle de leur âme.
Robert Dragan saute sur l'occasion de re-fusiller Jean-Paul Demoule, l'archéologue qui, sans être lui-même linguiste, s'est mêlé de contester, dans son livre 'Mais où sont passés les Indo-Européens ?', la réalité d'une origine commune aux langues européennes vivantes ! Cette occasion est l'exécution en règle de Demoule dans la revue d'études indo-européennes WEKwOS, laquelle l'accuse d'ignorer délibérément les dernières synthèses scientifiques et de s'en tenir à la science du XIXe siècle !
Le même Robert Dragan enchaîne, dans sa tâche de justicier, en tordant le cou à l'accusation de voltairianisme qui, dans les milieux patriotes, est proférée à l'encontre des païens, lesquels fondent pourtant leur identité sur la communauté du peuple avec le peuple. Alors que Voltaire, comme nombre de philosophes des Lumières, affecte pour le peuple un souverain mépris. Le portrait, documenté, qu'il campe de Voltaire est dévastateur. Notamment sa détestation pour Rousseau, contre qui il portera plainte devant des juges suisses, réclamant qu'on le punisse « capitalement » ! Il l'écrit à d'Alembert : « Jean-Jacques sera charmé qu'on le pende, pourvu qu'on mette son nom dans la sentence. »
Pierre Vial salue la réapparition du Crapouillot qui, pour sa résurrection, a choisi de déshabiller les clowns désabusés de EELV (Europe-Ecologie-Les Verts), pour la plupart des arrivistes étrangers à la nature et dont des marchands ont récupéré les bons slogans. Mathilde Gibelin les avertit que la révolution est en marche et qu'ils ont des comptes à lui rendre.
Roberto Fiorini, présentant le dossier Russie-Ukraine, rappelle que son importance pour notre avenir ne doit pas nous faire perdre de vue que nous sommes sans prise sur l'événement et que c'est ici que se mène le combat pour notre survie. La Russie nous procure un modèle dont s'inspirer, voire des opportunités à exploiter, mais elle n'est pas le vecteur de notre salut, lequel ne tient qu'à nous.
Alain Cagnat présente un relevé détaillé de l'histoire de l'Ukraine, depuis les Varègues, colonisateurs Vikings qui, dès le VIe siècle, rejoignent, par les voies d'eau la Mer Baltique à la Mer Noire et fondent Novgorod et Kiev, jusqu'à la guerre civile actuelle fomentée par les ong 'humanitaires' de Soros et autres, en passant par les vagues d'invasions, Tatars, Mongols, Lituaniens, Polonais, Ottomans, et les réactions, les Cosaques et les grands tsars, Pierre Ier et Catherine II. Il conclut : « Que ressort-il de tout ceci ? Que Kiev est le berceau de la Russie. Que Russes et Ukrainiens ne forment en réalité qu'un même peuple. Et que l'Ukraine est, comme tant d'autres pays, instrumentalisée par les Anglo-Saxons dans leur tentative de contrôler le monde. »
Pour Jean-Patrick Arteault, la guerre civile larvée qui ronge depuis près de trois ans l'Ukraine est une guerre régionale, qui oppose la Russie et l'Union européenne, et une guerre mondiale, qui oppose l'occidentalisme américano-centré et le souverainisme eurasiatique. C'est un conflit interne entre deux peuples frères, compliqué par des ingérences externes. Le nom de l'Ukraine, qui signifie marche frontalière, lui a été donné par ses voisins au long d'une histoire fournie en fluctuations territoriales, jusqu'au démembrement de l'URSS, en 1991. La victoire de 1945 lui a procuré des gains territoriaux sur des zones historiquement autrichiennes ou polonaises parlant ukrainien, à côté de zones historiquement russes parlant ukrainien, de zones parlant russe mais à forte majorité d'Ukrainiens et de zones à majorité de Russes. La Crimée, conquise sur les Ottomans par Catherine II est alors peuplée massivement de Russes ethniques. La fragmentation est également culturelle et religieuse. La décision, lors de la pseudo-révolution du Maïdan en 2014, de retirer au russe son statut de langue officielle a mis le feu aux poudres. Aux élections présidentielles de 2010, la pro-occidentale ultra-corrompue Ioulia Tymochenko a été largement battue par le pro-russe Ianoukovitch, contre qui les occidentaux (notamment Bernard-Henry Levy et Georges Soros) ont alors déclenché le coup d'état. Dans ce pays, les facteurs de division ne manquaient pas, notamment la mémoire de l'Holodomor, la famine organisée par les bolcheviques, pour l'essentiel des commissaires politiques juifs, qui fit des millions de morts. Dans la 'Grande Guerre Patriotique' de 1941-1945, les Ukrainiens non-russophones s'en trouvèrent plus motivés à combattre aux côtés des Allemands. La guerre civile dans le Donbass n'a pas été déclenchée à l'initiative de la Russie, mais du nouveau pouvoir de Kiev, qui s'inscrit dans la stratégie de l'Amérique d'empêcher, pour réaliser sa fameuse 'destinée manifeste', l'empire russe d'accéder aux mers libres.
Robert Dragan rappelle que, à l'issue de la première guerre mondiale, la résistance victorieuse de la Pologne à l'armée des soviétiques lui a permis de s'approprier un cinquième de l'Ukraine, le reste de cette région de l'empire des tsars subissant par la suite un sort particulièrement atroce, du fait à la fois de la résistance des paysans ukrainiens à la collectivisation des terres et à la présence dans le pays d'une forte minorités de Juifs (lesquels avaient même constitué jusqu'alors une nationalité à part). Les récoltes sont réquisitionnées (semences comprises), par priorité pour l'exportation, et les récalcitrants sont punis avec une sauvage sévérité (la déportation ou pire). Il s'ensuit une famine épouvantable, qui a fait plus de six millions de morts, dont d'innombrables enfants. L'opération, qualifiée de Holodomor, est attribuée par la population aux Juifs qui, il est vrai, constituent l'essentiel des commissaires et policiers politiques communistes. Les gens se répétaient que les juifs se vengeaient pour « les années Khmelnytski », du nom de l'etman des cosaques zaporogues qui, au XVIIe siècle, a libéré l'Ukraine du joug des Polonais (lesquels avaient jusque là confié aux Juifs la perception des impôts...). Cet héritage historique convaincra de nombreux Ukrainiens à s'engager contre les soviétiques dans la Waffen SS. L'implacable épuration qui s'ensuivit entraînera des centaines de milliers de déportations. On comprend bien que cela obère la relation des Ukrainiens avec les Russes, mais pas que cela les amène à soutenir des oligarques cosmopolites, parmi lesquels de très nombreux juifs !
Pierre Koenig relève que c'est le 25 juillet dernier que Poutine a consacré le Club Stolypine. Animé par son conseiller Sergueï Glaziev, il vise à donner à l'économie russe un modèle de développement qui tranche sur l'idéologie globaliste du libre marché à l'occidentale d'Alexei Koudrine, dans un retour à la conception westphalienne des rapports entre les nations. Pour le même Pierre Koenig, la Perestroïka de Gorbatchev et la Glasnost sont des opération de déstabilisation menées par l'occident, jusqu'au pillage généralisé et à la sécession des pays baltes, de la Biélorussie, de l'Ukraine et des républiques d'Asie centrale. Cela s'inscrit dans une ligne que la thalassocratie anglo-saxonne a amorcée à l'époque élisabéthaine contre l'Espagne et le Portugal, pour empêcher qu'une puissance continentale domine le continent, et qu'elle a poursuivie contre la France jusqu'à Waterloo, pour briser ensuite les empires austro-hongrois et allemand. Et contre la Russie, à la Guerre de Crimée, alors que l'enjeu était nul pour la France. Depuis la fin de l'URSS, cette oligarchie a gagné une guerre idéologique et s'apprête à réduire l'humanité dans un esclavage culturel. Il est vital de promouvoir, contre ce totalitarisme rampant, la liberté des peuples et la pluralité des cultures.
Pour Thierry Thodinor, à la faveur de l'état de choc dans lequel les peuples européens ont été placés, le 'Consensus de Washington' (FMI/Banque Mondiale...) vise à imposer ses réformes, lesquelles seraient rejetées en temps ordinaire. Dans l'Ukraine d'aujourd'hui, livrée aux maladies infectieuses et au pillage par les prédateurs locaux et par ceux qu'on y a importés (tel ce Hunter Biden, propre fils du vice-président US sortant !), la 'Révolution de la Dignité' s'est transformée en de sordides règlements de compte.
Petrus Agricola, correspondant habituel de Rivarol pour le monde agricole, note au sujet des sanctions prises à propos de l'Ukraine à l'encontre de la Russie de Poutine que, depuis l'arrivée de celui-ci au pouvoir, les Russes ont développé de manière spectaculaire leurs productions agricoles. Notamment en mettant en culture des millions d'hectares de 'tchernozioms', les fameuses terres noires. La Russie est ainsi devenue, devant les Etats-Unis, le premier exportateur mondial de blé, son client le plus important étant l'Egyte. Pendant ce temps, les paysans européens paient la facture de leurs élites donneuses de leçons : avec les fournitures qu'ils destinaient aux Russes, ils noient les marchés qui voient les prix s'effondrer, tant pour leurs fruits et légumes que pour leurs porcs. La Russie est incitée à devenir auto-suffisante, ce qu'elle réalisera très prochainement.
Ancien président de l'Association française de l'Agriculture, l'écrivain Alexis Arette, qui avait dans son livre 'Les damnés de la terre' dénoncé le programme agricole des puissances financières et la trahison de la démocratie chrétienne, des Jeunesses Agricoles Catholiques et des syndicats d'agriculteurs, rappelle que le génocide du monde agricole, initié par le Général De Gaulle, a été concomitant à celui des Harkis et a conduit les résistants (dont lui-même) dans les prisons de la République. Mais qu'il en est sorti 'in-converti' ! Opportunistes, « les syndicalistes agricoles mériteraient, dans un bon régime, d'être pendus ». Des six millions trois cent mille paysans français qui vivaient de la terre à la sortie de la guerre, il en subsiste moins d'un million, dont plus de deux cent mille exploitations de « subsistance » de paysans misérables qui s'accrochent par amour de la terre. Avec une productivité énorme de basse qualité, sur des sols stérilisés, avec des économies d'échelle qui ne compensent pas la fragilisation, notamment celle des cheptels, touchés par des pandémies et gavés d'antibiotiques. Dans le même temps, Poutine mise sur la qualité de la production d'une agronomie biologique.
Claude Valsardieu égraine toute une théorie d'images suggestives et de symboles évocateurs, confirmés par des étymologies, certaines fermes comme le roc, d'autres émouvantes et vertigineuses, pour inviter à se réapproprier les mystères de la lumière virginale de l'aurore : le coq, Mithra et Epona, Athéna et l'étoile du matin. Et il rappelle comment, à l'époque romane, l'Eglise a investi la majesté païenne de l'aurore avec la crèche de Noël, avec le Petit-Jésus, symbole de la naissance du soleil, et avec la Sainte Vierge, vêtue de bleu-pâle et de blanc comme la lumière aurorale. Il établit ensuite la coïncidence entre sainte Barbe, la barbare Berbère que Vatican II a éjectée du calendrier, et Danaé, princesse d'Argos qui fut comme Barbe enfermée par son père dans une tour, où Zeus vint la féconder par une pluie d'or, afin qu'elle enfante Persée et que celui-ci puisse tuer la Méduse. Qui donc restituera leur benoîte patronne aux mineurs et aux géologues, aux puisatiers et aux artificiers, aux artilleurs et aux pompiers.
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Amiens, samedi 25 mars, Thomas Joly reçoit Jean-Marie Le Pen