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  • Fausses nouvelles : les médias dominants gonflent leurs chiffres de fréquentation grâce à des bots chinois

    La semaine dernière, le New York Times, journal en perdition, a publié un article qui attribuait à Donald Trump et à l’élection présidentielle controversée le gain de « plus d’abonnés en trois mois que sur toute l’année 2015 », revendiquant 276 000 clients supplémentaires pour la « version numérique uniquement ».

    La publication, propriété du milliardaire mexicain Carlos Slim, cernée de toutes parts, se porte tellement bien qu’elle abandonne huit étages de son quartier-général new-yorkais pour « générer des revenus locatifs significatifs », et qu’elle publie de pathétiques publicités sur Twitter proposant 40 % de réduction sur les abonnements, avec des slogans tels que « La vérité. C’est vital pour la démocratie » et « Le meilleur du journalisme indépendant ».

    Alors que le nombre d’abonnés pourrait certes avoir augmenté, le trafic sur le site n’a véritablement commencé à décoller qu’à partir de la première semaine de décembre.

    Le Washington Post et le Guardian ont connu des évolutions de trafic similaires durant cette période, en contraste flagrant avec leurs autres confrères.

    Une rapide comparaison avant/après illustre l’énorme augmentation du nombre de visiteurs :

    Classements au début du mois de décembre 2016 :

    Classements au 8 février 2017 :

    Le trafic commence à augmenter de manière significative vers la mi-décembre pour les trois sites. Voici une comparaison des variations de la fréquentation de ces trois sites, comparée à celle d’autres sites d’information :

    Voilà qui est étrange. Voyons à présent la fréquentation du site du New York Times par pays d’origine, qui montre une augmentation significative du nombre de visiteurs en provenance de Chine, passant en deux mois de 5,1 % à 49,2 % de l’ensemble du trafic sur le site :

    Ce qui est encore plus intéressant est le fait que le New York Times a été complètement bloqué en Chine depuis 2012, et que le mois dernier Apple a reçu l’ordre de retirer deux applications du NYT de son App Store, bien que les utilisateurs n’avaient de toute façon pas la possibilité d’accéder au contenu depuis l’interdiction de 2012. Le New York Times a lui-même déclaré :

    Lorsque le gouvernement chinois a commencé à bloquer les sites internet du Times en 2012, il a aussi empêché les utilisateurs de Times app de télécharger du contenu nouveau.

    Les personnes cherchant à contourner les filtres internet utilisent habituellement des VPN (Virtual Private Networks – Réseaux Privés Virtuels) qui tentent de se frayer un chemin à travers les murs de protection hautement restrictifs utilisés par la Chine, qui a cependant réprimé l’usage de VPN depuis plusieurs années.

    À présent, jetons un œil au Washington Post et au Guardian, qui ne sont pas bloqués en Chine – un pays qui est passé pour les deux sites d’un trafic quasi-nul au 1er décembre 2016, à une fréquentation globale respective de 58,9 % et 57 %.


    Ces importantes augmentations de trafic ont permis aux deux sites de voir leur classement de fréquentation sur Alexa augmenter jusqu’à 38 %, une donnée essentielle pour estimer la valeur marchande d’un site internet. On notera que le site BBC.com a connu une augmentation similaire, et c’est peut-être le cas pour d’autres. [Ndt : les sites Lefigaro.fr, Lemonde.fr et Liberation.fr ont par exemple tous connu une forte hausse de leur classement sur Alexa à partir de juillet 2016, après avoir été en chute libre dans ce classement]

    Il est évident que, considérant la restriction de l’URL du New York Times en Chine, on pourrait conclure que cette augmentation massive, qui représente désormais près de la moitié de la fréquentation totale du site, provient d’un type de serveur automatisé générant un trafic élevé qui ne serait pas entravé par le mur de protection restrictif mis en place par la Chine, ce qui permettrait d’augmenter artificiellement le décompte des visiteurs sur ces sites.

    Les trois organes de presse ont passé la majeure partie de l’année 2016 à tenter d’influencer l’élection américaine en faveur d’Hillary Clinton, avec une couverture biaisée et en publiant régulièrement des articles à charge contre Donald Trump. Depuis sa victoire électorale, le président Trump a déclaré la guerre à la plupart des médias dominants – les qualifiant de « parti d’opposition », tout en restant la cible d’attaques biaisées. La Chine n’est pas non plus un soutien de Trump ; entre la menace sur l’augmentation des tarifs douaniers et le mépris de Trump pour la politique traditionnelle américaine de préférence pour la « Chine Unique » plutôt que pour la reconnaissance de Taïwan, la Chine a à la fois des raisons politiques et économiques de tenter de faire pression sur le discours offensif du président américain.

    De plus, la société d’état chinoise JAC Motor et le fabricant automobile mexicain Giant Motors, co-détenu par le propriétaire du New York Times Carlos Slim, investissent conjointement plus de 200 millions de dollars pour fabriquer des véhicules à Hidalgo, au Mexique, suite aux querelles continuelles entre le président Trump et le Mexique au sujet de la proposition de mur à la frontière, et des taxes douanières exorbitantes qui sont censées en payer la construction. Amazon, qui a un actionnaire en commun avec le Washington Post, a récemment été autorisé par la Chine à transporter par cargo des marchandises chinoises vers ses entrepôts américains, ainsi qu’à lancer Amazon Web Services dans ce pays fortement restrictif.

    Bien qu’on ne sache pas grand-chose de plus jusqu’à présent, la liste des entités capables de représenter la moitié du trafic sur plusieurs sites internets majeurs à partir de domaines chinois est sans doute relativement réduite.

    Traduction de l’article Fake Newsflow: Are The NY Times, Guardian, And WaPo Buying Clicks? China Jumps From Trickle To Half Of All Traffic In Two Months

    Source

    http://www.voxnr.com/8120/fausses-nouvelles-les-medias-dominants-gonflent-leurs-chiffres-de-frequentation-grace-a-des-bots-chinois

  • Basse propagande

    Les journaux n’ont pas manqué de commenter cette information et de s’en indigner, le patron de canal +,  Vincent Bolloré,  a décidé d’arrêter les frais avec la disparition de « l’émission mythique » (sic) de la chaîne depuis 2004, Le Grand Journal,  dont les audiences n’ont cessé de décroître avec aujourd’hui moins de 100 000 téléspectateurs. Un Grand journal qui n’était peut-être pas plus dégoulinant de moraline, de politiquement correct, de lieux communs, que d’autres émissions du même acabit diffusées sur les chaînes concurrentes mais dont le passage à la trappe est un prétexte pour taper sur M. Bolloré. Un homme décrit comme un affreux « catho intégriste » par François Hollande (voir le livre  Conversations privées avec le président signé par les journalistes Karim Rissouli  et Antonin André), dénoncé qui plus est pour avoir nommé un autre catho à la tête de l’information du groupe canal + et I télé en la personne de Guillaume Zeller.

    Les belles âmes laïcardes de gauche s’inquiètent de la capacité de résilience d’une  France catholique de droite  décrite comme moribonde  il y a encore dix ans mais ne s’affligent pas plus que cela de l’encouragement donné à l’envahissement-abrutissement consumériste  par la Commission européenne. Celle-ci entend « offrir du  temps de cerveaux disponible » supplémentaire en permettant aux chaînes d’afficher plus de pages de pub aux heures de grandes audiences. La commission qui dévoile ici une nouvelle fois  le niveau de ses priorités précise qu’il s’agirait de rattraper notre retard sur les chaînes américaines, qui gavent leurs téléspectateurs en leur infligeant  jusqu’à 20 minutes de publicité par heure. Le meilleur des mondes…

    Le taux de publicité  par heure contre le FN, sa candidate et son programme est également en forte hausse ces dernières semaines, de manière plus ou moins indirecte. La semaine dernière, c’était Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, lors d’une conférence de presse à Bruxelles,qui exhortait les dirigeants européistes à mépriser les aspirations populistes.  Il a donc menacé de sanctions dès le  mois prochain  les pays récalcitrants à honorer leurs engagements en matière d’accueil des centaines de milliers d’ immigrés économiques, clandestins baptisés migrants ou réfugiés.

    Dans la foulée d’un article récent peu ou prou similaire du Monde, Les Echos,  nous explique,  dans une autre pub implicite pour les candidats euromondialistes, que Marine est « une menace  pour la zone euro » qui, comme de juste «  va mieux » (sic). Mais cette embellie serait menacée, par les  vilains patriotes, les  sans-dents  populo-souverainistes, des nationaux aux relents méphitiques.

    « Pour la troisième fois consécutive affirme le quotidien économiste européiste,  depuis la crise de 2008, tous les pays qui la composent sont en croissance selon la Commission. Celle-ci devait atteindre 1,6 % cette année et accélérer pour atteindre 1,8 % l’an prochain. MAIS... car il y a un gros mais. Tout dépendra des diverses élections importantes: les législatives en Allemagne mais aussi et surtout la présidentielle française. Chez nous, la campagne est entrée dans un tel chaos que l’hypothèse d’une victoire de Marine Le Pen est désormais intégrée dans les scénarios économiques. Si elle gagne, c’est le retour au franc soit 30 milliards de coût additionnel par an pour le service de la dette française selon la Banque de France. Notre économie n’y résisterai pas et c’est bien ce qui affole Bruxelles . » Nous sommes là dans la basse propagande la plus crasse; quant aux arguments développés par le FN  au sujet de l’euro,  ils sont toujours consultables ici.

    Le député du Finistère, le  socialiste (défroqué?)  Richard Ferrand,  rallié à Emmanuel Macron  et devenu  secrétaire général d’’En Marche !‘, crie  pour sa part au complot russe dans une tribune du Monde , sur twitter,  sur France 2. Le Kremlin réitérerait la guerre numérique qui aurait été menée contre  Hillary Clinton (dont les macronistes reprennent les éléments d de langage) et dirigerait désormais ses feux, propageant folles rumeurs et  multipliant les attaques de son site,  sur M. Macron. Pour étayer sa thèse, M. Ferrand affirme que son champion  « veut une Europe forte, une Europe qui pèse lourd, y compris face à la Russie, là où d’autres (comprendre Marine Le Pen, François Fillon, NDLR )  sont plus familiers, plus amicaux du régime russe ».  

    M. Ferrand est en effet audible quand il affirme en s’abritant  derrière des formules rassurantes que M. Macron est certainement le plus euromondialiste  de tous les candidats en lice, mais cet euromondialisme là n’est pas la garantie d’une Europe forte affirme Bruno Gollnisch, il en est même l’exacte antithèse. L’ex ministre de l’Economie de François Hollande  n’est pas l’ami de l’Europe des patries enracinées,  de la libre coopération que Marine souhaite d’ailleurs étendre à un partenaire naturel,  incontournable comme la Russie. Non,  Emmanuel Macron  est le candidat de la finance vagabonde, de l’ internationalisme libéral-libertaire , du travestissement du génie européen.

    https://gollnisch.com/2017/02/14/basse-propagande/

  • Proudhon vu par les royalistes (partie 1) : La question de la propriété.

    Sur l’un des sites du Groupe d’Action Royaliste qui propose un texte sur Proudhon tiré d’un livre de Pierre Bécat, historien qui ne cachait pas ses opinions monarchistes, un contradicteur nous a fait part de sa réaction, dont je reproduis ici quelques extraits, suivis de la réponse que je lui ai faite, en toute courtoisie. Cette réponse, ici présentée en deux parties pour en faciliter la lecture, est évidemment trop courte et incomplète, et il y faudrait même plus de références et de commentaires, mais elle me semble apporter quelques éclaircissements sur l’intérêt que la pensée de P.-J. Proudhon peut avoir pour la réflexion politique des royalistes, au-delà des raccourcis et des préjugés…

    Le commentaire du contradicteur :

    « Vous voir dévoyer à ce point là pensée de Proudhon me ferait éclater de rire si je n'étais pas trop impressionné par l'aplomb avec lequel vous le faites ; encore un petit effort et vous arriverez à nous faire croire que la terre est ronde. "La propriété c'est le vol" : la monarchie s'accompagnerait donc d'une abolition de la propriété ? Dans "De la justice dans la révolution et dans l'église", il s'oppose radicalement à cette dernière. Je cite encore Proudhon "L'anarchie c'est l'ordre sans le pouvoir" comment pouvez vous prétendre concilier la monarchie avec cela, là où un roi est placé au dessus du commun des pauvres mortels que nous sommes (c'est d'ailleurs ce qui fait de lui un roi).

    « De plus les "corporations" auquel votre document renvoie nous parleraient de la pensée fédéraliste de Proudhon qui ne peut en aucun cas, encore une fois, aller de pair avec le système monarchique auquel la hiérarchie est inhérente et qui reste donc incompatible avec L'anarchie. 

    « Comble de l'offense, vous citez pour clore, "Lettre à Blanqui", ce dernier était un communard et un révolutionnaire, il s'est opposé toute sa vie à la monarchie contre Charles X puis Louis Philippe, il a créé "Ni dieu ni maitre" (tout est dans le titre), il a lutté jusqu'à la fin de sa vie pour l'amnistie de ses camarades retenus par le gouvernement Thiers. Ce dernier est un monarchiste et il a déclaré à propos de la commune "qu'on la fusille" ; cette dernière se battait pourtant pour l'égalité sociale réelle et encore un fois vous tirez sur le peuple. J'aurais sans doute encore beaucoup de choses à vous dire mais au fond de moi je pense que vous êtes de ceux incapables de changer d'avis même si mon côté positif se dit que vous pourriez reconnaître qu'effectivement citer Proudhon n'était pas très pertinent pas plus qu'une référence Blanqui à la fin. La quasi totalité de votre travail est basé sur les interprétations très objectives (ironie) de Pierre Bécat un idéologue, oh quel hasard, à tendance royaliste/extrême droite réactionnaire.

    « P.S: J'ai pris le temps de lire votre propagande et de taper ce pavé incomplet, j'espère très naïvement que vous renoncerez à nous faire croire que Proudhon était royaliste car c'est une imposture intellectuelle parmi tant d'autres… »

    Ma réponse :

    Bonjour et merci de votre commentaire qui va nous permettre de préciser quelques points :

    Tout d'abord, et si vous nous lisez attentivement, vous pourrez constater qu'il n'est pas dans notre intention ni dans celle de Pierre Bécat de faire de Proudhon un royaliste mais de traiter de ce qu'il a écrit et pensé, et des liens forts que cette pensée, vaste et complexe, peut avoir avec les réflexions faites par les royalistes, au-delà, donc, des seuls positionnements ou étiquettes politiques. Il se trouve que Proudhon défend des valeurs familiales, des traditions professionnelles et les libertés provinciales qui sont, il me semble difficile de le nier, indissociables des valeurs traditionnelles de l'ancienne Monarchie et de celles défendues aujourd'hui par les royalistes... D'autant plus au regard des évolutions d'une société de consommation individualiste qui a tendance à morceler les sociétés et à détruire tous les fondements de ce qui fait société dans notre vieux pays, évolutions qui ne plairaient guère à Proudhon s'il vivait encore. 

    « La propriété c'est le vol » n'est pas une formule de la Monarchie, bien évidemment, mais ne faîtes pas dire à Proudhon ce qu'il n'a pas dit, sur ce sujet comme sur d'autres : le relire dans le texte est souvent le meilleur moyen de dépasser la seule surprise et le « scandale » que cette citation pourrait, aujourd'hui plus qu'hier, provoquer. De plus, dans l'ouvrage de référence « Histoire des idées sociales en France » (tome 2, « De Babeuf à Tocqueville »), de Maxime Leroy, celui-ci précise : « Ce n'est pas la propriété en soi que rejette Proudhon ; c'est la propriété en tant qu'elle représente un revenu sans travail. » (page 470). « Proudhon admet un mode de propriété, qu'il appelle possession, une propriété justifiée vraiment par le travail. (…) Une propriété accotée au travail ; une propriété qui, pour parler comme Proudhon, a cessé d'être une « somme d'abus ». (…) Proudhon eût voulu que des droits de propriété fussent accordés à tous les producteurs, c'est-à-dire des moyens sur quoi appuyer leur liberté, et la faire durer. » (pp. 421-422).

    Si la Monarchie n'est pas « proudhonienne », cela n'empêche pas celle-ci de s'intéresser à cette forme de propriété fondée sur le travail que met en avant Proudhon, mais en ne la limitant pas, loin de là, à cette conception : il s'agit surtout, pour les royalistes et au-delà de Proudhon, de dénoncer ou de prévenir les dangers d'une « appropriation » illimitée, qu'elle soit le fait de l’État (collectivisme communiste, que rejette absolument Proudhon) ou de particuliers (libéralisme sans bornes, des féodalités nouvelles comme des « individus individualistes »). On peut aussi reconnaître là cette lutte contre « l’hubris » (la démesure) qui est l’une des caractéristiques du combat royaliste et, plus généralement, de la pratique de la Monarchie en France, anti- et post-féodaliste, et soucieuse de diminuer la force des « trop-puissants » : le roi Louis XIV le démontrera largement et publiquement en faisant emprisonner l’homme le plus riche du royaume, Nicolas Fouquet, tout en invitant à la table royale celui qui moquait les prétentieux et les « bourgeois gentilshommes », et, parfois, dont il tenait (ou inspirait) même parfois la plume, Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière…

    De plus, la Monarchie ne remettra pas globalement en cause toute forme de propriété d’usage (pourtant dénoncée par une bourgeoisie urbaine et « progressiste » comme une « perte économique scandaleuse »), forme de propriété qui se confond parfois avec la fameuse « vaine pâture » qui permettait aux plus pauvres des paysans d’aller faire paître leur bétail sur ces terres communes à tous au village, ou ouvertes à tous après les moissons, et que le mouvement de « privatisation des terres » accélérée et surtout légalisée par la Révolution française, si peu sociale et si oublieuse des intérêts des plus faibles, finira par sérieusement compromettre au nom de la « propriété privée », cette dernière inscrite sous le seul vocable synthétique de « propriété » dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen d’août 1789.

    D’ailleurs, n’est-ce pas cette « propriété privée abusive » que condamne, d’abord, Proudhon, ne serait-ce que parce qu’elle prive les travailleurs de la terre de cette possibilité d’exploiter ces espaces productifs agricoles que, pourtant, ils contribuent à entretenir et à faire fructifier, y compris, comme un juste retour des choses, à leur propre bénéfice, même si celui-ci reste bien minime ? Dans cette affaire, Proudhon est plus proche des droits et revendications des paysans rappelés par les cahiers de doléances de 1789 et garantis par la Monarchie d’Ancien régime que de la Révolution française qui les met à bas au profit de ceux qui détiennent l’argent et les moyens pour s’acheter des terres désormais clôturées au nom de la « propriété privée »…

    Jean-Philippe Chauvin

    (à suivre)

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1384:proudhon-vu-par-les-royalistes-partie-1-la-question-de-la-propriete&catid=51:2017&Itemid=62

  • Marion Maréchal-Le Pen invitée du Grand Jury (1/02/2017), dénonce l’islamo-gauchisme et le tribunal médiatique qui travaille pour le mondialiste Emmanuel Macron

    Marion Méréchal-Le Pen était l’invitée du Grand Jury RTL/LCI/LE FIGARO ce dimanche 12 février 2017. Selon elle, la prise d’intérêt de François Fillon avec AXA est beaucoup plus grave qu’une affaire d’enrichissement personnel qui monopolise le Système médiatico-politique, puisque c’est l’intérêt de la France qui est en jeu et non plus seulement une hypothétique question d’enrichissement personnel. La présidente du groupe FN en PACA dénonce le tribunal médiatique en recentrant les problèmes du bien commun de la France et des Français au centre des « affaires ». Elle explique en quoi le bien commun est un acte de charité chrétienne, qui contredit la préférence étrangère en matière d’immigration. « Il ne faut pas confondre la charité individuelle et la charité politique ».

    « Macron libéral-libertaire des plus dangereux ».

    « François Fillon n’a rien d’un souverainiste ».

    Marion dénonce le ridicule des féministes et revient sur son « accident » de naissance. Elle dénonce les « chuintements » des émeutiers face aux caméras mais qui détruisent les biens des « Français qui se saignent aux quatre veines pour payer leurs impôts qui financent les biens urbains détruits par les casseurs » des manifestations en faveur de Théo.  « Il y a un sentiment d’impunité de ces hommes ». « Il n’y a pas de casseurs-payeurs en France, il faudrait priver d’aide sociale les casseurs ou leurs parents. »

    La jeune-fille s’élève contre la politique de la paix sociale qui permet aux trafiquants de gagner « 3000€/par mois en roulant dans de belles mercédes. »

    « Il y a autant de différence entre la Droite et la Gauche qu’entre un escalier et un ascenseur, l’un est plus rapide que l’autre, mais les deux arrivent au même point. »

    Marion revient aussi sur les engagements présidentiels de Marine Le Pen, notamment sur l’IVG. Mais aussi sur le projet économique de la candidate frontiste.

    Olivier Mazerolle qui interroge Marion, révèle qu’une majorité de Français soutient la position de Donald Trump qui interdit l’accès aux USA des ressortissants de certains pays musulmans en raison des risques terroristes.

  • Krach financier et bancaire en vue ! L’Europe passive et impuissante

    L’Autorité bancaire européenne vient de reconnaître officiellement le risque très grave que représentent les créances douteuses dans les bilans des banques.

    Mais cet aveu de l’ABE n’est, en fait, que l’arbre qui cache la forêt d’un krach bancaire en vue, suivi d’un krach financier, nonobstant l’inéluctable remontée à venir des taux d’intérêt qui peut déclencher, à terme, un krach obligataire et boursier suffisant, à lui seul, pour mettre aussi au tapis toutes les banques européennes !

    Les raisons d’un krach bancaire sont multiples : montant faramineux des créances bancaires douteuses, des capitaux propres bancaires insuffisants pour faire face aux véritables risques des actifs financiers niés par les médias, la folie et l’importance démesurée des marchés des produits dérivés, la quasi-faillite de nombreuses banques avec la Deutsche Bank en tête de liste. Quant à la politique monétaire laxiste de création monétaire européenne par la BCE au rythme de 80 milliards d’euros par mois, pour faire baisser l’euro et les taux d’intérêt, elle ne pourra pas être poursuivie indéfiniment.

    Il faut, aussi, savoir que les États et l’Union européenne ont mis en place des fonds « bidon » ridicules et notoirement insuffisants pour sauver les dépôts des entreprises et des particuliers en cas de faillites bancaires. Ces fonds, de plus, ont des capitaux propres insuffisants ; leurs ressources reposent essentiellement sur des emprunts.

    On voit donc toute la fragilité du système car, in fine, ces emprunts devront aussi être remboursés par des contribuables. L’Europe fera face, un jour ou l’autre, au problème des créances douteuses dans les bilans des banques européennes, soit 47 % en Grèce, 47 % à Chypre, 20 % au Portugal, de l’ordre de 10 % dans les pays de l’Est européen, et surtout de 16 % en Italie !

    L’Irlande, que l’on pourrait croire sauvée selon les cocoricos médiatiques, en pratiquant le vol fiscal et la concurrence fiscale déloyale avec les pays du continent européen, ne l’est pas puisque son ratio de créances bancaires douteuses est de 14 %.

    Le montant des créances douteuses, en Italie, est de 360 milliards d’euros. L’État italien vient de sauver deux de ses banques les plus connues avec maintes difficultés. Il ne semble pas en mesure de sauver toutes les banques si une déflagration se produit. Le talon d’Achille de la zone euro, c’est l’Italie, avec des conséquences directes sur les créances détenues par les banques françaises !

    Seuls les contribuables nationaux seront en mesure de combler, théoriquement, les créances douteuses des banques européennes. L’Italie n’a pas respecté les règles européennes consistant à faire payer les déposants lors des derniers sauvetages bancaires car c’était, tout simplement, politiquement et moralement impossible, sous peine de voir Beppe Grillo arriver au pouvoir.

    Si l’Histoire est imprévisible, les krachs financiers et bancaires sont, eux, prévisibles, mais le Système est malin, vicieux, rusé et sait se défendre en manipulant les cours de l’or par les prêts en or des banques centrales aux banques, en utilisant tous les artifices comptables et de l’endettement public ou privé tous azimuts. Et n’oublions pas, enfin, qu’au-delà de la Grèce et de l’Europe du Sud, des États comme la France et même les États-Unis et le Japon, c’est-à-dire les derniers payeurs, le dernier recours après un krach bancaire, sont déjà en quasi-faillite ! Ce monstrueux château de carte conduira inéluctablement à une catastrophe européenne et mondiale qui sera pire qu’en 1929.

    Marc Rousset 6/02/2017

    Source : Metamag.fr

    Voir aussi : « Adieu l’argent-roi », un livre de Marc Rousset, une analyse de Pierre Le Vigan

    http://www.polemia.com/krach-financier-et-bancaire-en-vue-leurope-passive-et-impuissante/

  • L’Europe en héritage

    Richard Dessens

    Un monde nouveau ne peut s’accommoder d’une nostalgie passée. La nostalgie relève de la sphère privée, personnelle, comme la religion et les souvenirs d’enfance. La vie des sociétés et la politique qui est censée la structurer, sont en perpétuelle mouvance que rien ne peut arrêter. Nous sommes entrés dans un monde nouveau informel et imposé, né de la mondialisation financière et des droits de l’Homme, monde nouveau qu’il est urgent de réorganiser sur des fondements nouveaux avalisés par les peuples. Un monde nouveau à l’initiative des peuples doit succéder à un monde nouveau subi.

    La « table rase » chère à nos révolutionnaires du 4 août 1789 et reprise par Eugène Pottier en 1871 dans l’Internationale, s’impose aujourd’hui. Les références partisanes, les luttes passées, les clivages gauche/droite, « le bon vieux temps » ou les « lendemains qui chantent », sont totalement dépassés et ne correspondent plus aux aspirations du « pays réel » dans les territoires de l’Europe.

    Nietzsche, dans sa « Seconde considération intempestive », affirme que l’Histoire n’est nécessaire que dans la mesure où elle sert à engendrer l’avenir. C’est cela aussi faire table rase du passé en n’en conservant que son utilité pour façonner un monde nouveau. Vision utilitariste de l’Histoire qui la dépouille de tous ses aspects nostalgiques, pathologiques ou mémoriels. C’est cette vision qui permet de penser autrement et de surpasser tous les vieux clivages stériles.

    Au fond, seule la civilisation européenne est fondamentale pour l’avenir. Les peuples européens possèdent l’Europe en héritage et ont le devoir d’en préserver les valeurs. Les partis politiques issus du XIXe siècle, avec le principe des États-Nations, sont moribonds ; leurs références d’un autre temps.

    Les nouvelles problématiques sont majoritairement transversales que ce soit au plan des questions de société ou politiques.

    Que signifie « gauche » ou « droite » aujourd’hui ? « Extrême gauche » ou « extrême droite » ? Les transfuges sont millions, l’électorat d’une volatilité sans précédent. Les nouveaux points de rupture se situent entre une « guerre de civilisations » et un « dialogue des cultures », même si le débat peut avoir lieu sur ces deux positions ; entre ceux qui défendent la mondialisation comme objectif de vérité et de paix, et ceux qui s’accrochent à la souveraineté des États-Nations. Mais on peut aussi contester la mondialisation et défendre une autre idée d’une Europe des nations régionales unies.

    Le spectacle que donne l’Europe montre les ambiguïtés, l’hypocrisie et le mal-être de sa construction, fondée sur les vieux impératifs de l’Après-Guerre. Qu’on en juge : la Hongrie et ses relations souterraines avec la Russie, l’Ukraine à nouveau en guerre civile entre l’est et l’ouest de son territoire, dont le gouvernement corrompu n’est intéressé que par d’éventuelles mannes européennes et une souveraineté de circonstance. La Pologne et l’Autriche qui résistent à la pression de l’Europe. La Grèce, à nouveau sur le départ de la zone euro. Seule l’Allemagne, du fait de sa puissance économique et financière, semble encore à l’écart des soubresauts de toute l’Europe. Quand Madame Merkel va-t-elle se décider à comprendre que l’Allemagne ne peut se contenter d’être la puissance dominante européenne sans en assumer les servitudes ? Il faut s’attendre là aussi à des craquements dans les années qui viennent pour cette Allemagne qui n’assure aucune dépense militaire par exemple – conséquence devenue commode de 1945 –, qui maintient un euro à son seul avantage, qui joue les candides en toutes circonstances. L’Allemagne se moquerait-elle de l’Europe dans une superbe victoire sur son écrasement de 1945 ?

    Faisons table rase de tous les passés pour pouvoir construire une Europe fondée sur des critères débarrassés des miasmes passéistes.

    Source EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/02/12/l-europe-en-heritage-5910227.html

  • Sécurité/ Bobigny: la violence n’en finit plus - Journal du lundi 13 février 2017

  • Violences à Bobigny : Aux cris de «Allah Akbar»

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    8799-20170214.jpgRassemblés samedi devant le Palais de justice de Bobigny pour protester contre les prétendues « violences policières » et crier leur soutien à Théo L., interpellé le 2 février à Aulnay-sous-Bois, « manifestants » et voyous ethniques s’en sont très rapidement pris aux forces de l’ordre et ont saccagé la ville des heures durant. Des incidents graves, qui font craindre à la police une flambée de violence similaire à celle de 2005 et dont l’Etat, qui a autorisé cette manifestation alors que la France vit depuis des mois sous l’Etat d’urgence, porte l’entière responsabilité.

    Le spectre de Zyed et Bouna

    Il n’était pourtant pas nécessaire d’être grand clerc pour prévoir que les bandes ethniques présentes, après avoir repris les slogans anti-flics ou à la mémoire de Zyed et Bouna, ces deux « jeunes » morts dans un transformateur électrique en 2005, allaient rapidement passer à l’acte. Aussi est-ce sans surprise que l’on a appris que, moins d’une heure après le début de cette manif, « plusieurs centaines d’individus violents et très mobiles » dont certains munis de barre de fer ont commencé à caillasser les policiers présents, à briser les vitres des immeubles et à saccager le mobilier urbain. Très vite, de nombreux véhicules ont été incendiés, certains mêmes avec leurs passagers à bord…

    Même les journalistes, pourtant si prompts à relayer le discours anti-police des banlieues, n’ont pas été épargnés : une camionnette siglée RTL a ainsi brûlé tandis qu’un camion d’Europe 1 a fait l’objet d’un caillassage en règle.

    Des violences qui, en dépit des interventions répétées des forces de l’ordre, se sont poursuivies jusque tard dans la soirée, débordant même sur les villes voisines, avec notamment des commerces dégradés à Drancy, Noisy-le-Sec ou encore Bondy. Au total, un policier aura été blessé et 37 individus interpellés.

    S’insurgeant dimanche contre cette rapide dégradation de la situation dans le 93 dans un communiqué intitulé « Emeutes aux cris de “Allah Akbar” : le fantôme de 2005 plane à nouveau sur la France », Jordan Bardella, conseiller régional FN d’Ile-de-France, a noté très justement qu’« aucune leçon n’a été tirée des émeutes urbaines de 2005 ». En effet, ajoutait-il, « entré dans une culture de l’évitement et de la soumission, l’Etat a laissé se constituer partout sur le territoire des zones de non-droit où la criminalité, la haine de la France et nos valeurs se sont installées ». Avant d’ajouter : « La responsabilité de ceux qui continuent à nier l’évidence ou à jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre est entière. »

    Franck Delétraz

    Texte paru dans Présent daté du 14 février 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Le FN crée son Cercle Fraternité (pro-famille) à Montpellier

    Gérard Prato, Gilles Ardinat et Agnès Marion (présidente du Cercle Fraternité) présentent le Cercle Fraternité, un collectif du Front National qui s'oppose à la PMA, à la GPA, au "Mariage Pour Tous", à la Théorie du Genre, et plus généralement aux revendications LGBT.

    Gilles Ardinat :

    «Gérard Prato et moi avons voulu donner de la visibilité à la Famille. Le Cercle Fraternité, lié au Front National, l'alimente en propositions, observations, sur toutes les questions liées à la Famille, à la Filiation et aux questions bioéthiques. Ca me paraissait important d'être président à Montpellier sur ces thèmes là puisque, vous le savez, cette ville est devenue le terrain de certains lobbys qui se nomment les lobbys LGBT qui ont une place très importante sur le plan médiatique et sur le plan politique, et qui ont organisé il y a quelques mois une "grande conférence mondiale" où il y a eu très très peu de public. On veut porter face à ses lobbys qui sont très très peu représentatifs une autre vision et une autre philosophie.

    Le Cercle Fraternité va donner une visibilité à ces questions, sachant que la la Famille est une valeur fondatrice et fondamentale du Front National bien avant la création du Cercle Fraternité.

    Nous pensons que les utérus ne sont pas des objets à louer. Nous pensons que les enfants ne doivent pas être des marchandises, pas plus que les gamètes ou autres délires liés à la PMA, à la GPA, et à toutes ces évolutions. Notre Cercle va être force de discussion et de propositions pour démontrer que toutes les évolutions comme celle de la Loi Taubira (Mariage Gay) et les revendications LGBT ou Théorie du Genre par exemple sont des choses philosophiquement aberrantes. Il n'y a aucune haine, aucune hostilité, c'est un combat d'idées, un combat philosophique.»

    Par ailleurs, on apprend que le lobby LGBT n'est jamais satisfait. Le 1er "couple marié" sous la loi Taubira est de Montpellier. Mais il garde une rancœur contre Hollande, qui n’a pas tenu ses promesses de campagne, en refusant la PMA aux femmes lesbiennes. Bruno :

    "C’est de la traîtrise, car il s’était engagé. Quel manque de respect !"

    Vincent :

    "Pourquoi devrait-on croire aujourd’hui les candidats de la Belle Alliance populaire ? Ils ont eu l’occasion d’appliquer leur programme et ne l’ont pas fait. Manuel Valls lui-même s’était dit 'favorable' à la GPA en 2011, avant de changer d’avis".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html