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  • La déradicalisation les rend pires

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    8798-20170211.jpgLa vaste fumisterie de la déradicalisation vit un de ses nouveaux épisodes glorieux avec le sort du centre pionnier du château de Pontourny dans l’Indre-et-Loire. L’encadrement a noté que les pensionnaires vivaient le programme comme du prosélytisme anti-islam et qu’ils semblaient se radicaliser davantage. Etonnant !

    Plus aucun pensionnaire. Le dernier a quitté le centre mercredi. Et pour cause : ce jeune majeur originaire de l’Ouest de la France a été condamné mercredi pour violences et apologie du terrorisme, à quatre mois de prison avec sursis et des travaux d’intérêt général. Les faits datent d’il y a trois ans, alors qu’il était mineur mais le centre ne peut plus le garder : trop dangereux. D’autant que curieusement, son passage dans le centre n’a rien arrangé. Il a même eu l’effet exactement inverse de celui recherché.

    Le jeune islamiste supportait très mal la « désintoxication » qui ne faisait que le radicaliser davantage contre les kouffars et les infidèles. Sa haine de la France tendait à s’amplifier de jour en jour ! C’est méconnaître totalement l’idéologie religieuse islamiste que de penser qu’il pouvait en être autrement.

    Le « mal-déradicalisé » ne peut plus rester dans le centre mais il ne peut pas non plus rentrer chez lui car les violences pour lesquelles il vient d’être condamné concernent les membres de sa famille. C’est dans cet état d’esprit rassurant, la machette entre les dents, que le centre l’a fait sortir. Il va passer quelques jours à l’hôtel, à nos frais, toujours suivi par les services de l’Etat qui vont chercher une « solution », une « structure d’accueil ». Laquelle ?

    Un autre pensionnaire de Pontourny, décidément centre miracle (avec ateliers slam, art martial, équithérapie, jardinage et pratique de la religion musulmane autorisée), a été arrêté mi-janvier dans le Bas-Rhin pendant une permission, soupçonné d’avoir voulu se rendre en Syrie…

    Un autre était un braqueur et n’a pas été autorisé à rester, un autre un fiché S.

    La fable des gentils radicaux volontaires en a pris un sale coup.

    Malgré ces échecs patents, le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, ne veut pas entendre parler de la fermeture du centre, indiquant qu’il faut « encore continuer à travailler ». Jusqu’à ce qu’il y ait des morts ?

    Il a fallu la tentative d’égorgement à Osny dans l’Oise (vitrine du programme de déradicalisation) et plusieurs tentatives d’agressions liées à la concentration de djihadistes dans la même prison pour que le gouvernement se décide à arrêter les frais et à fermer les cinq unités de déradicalisation carcérale.

    Caroline Parmentier

    Texte et dessin de Chard parus dans Présent daté du 11 février 2017

    http://fr.novopress.info/203428/la-deradicalisation-les-rend-pires/

  • Marion Maréchal-Le Pen : "Le droit d'asile est devenu une filière d'immigration clandestine supplémentaire"


    Marion Maréchal-Le Pen - La question des... by KTOTV

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/02/marion-mar%C3%A9chal-le-pen-r%C3%A9tablit-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s-.html

  • Du Trump bashing à la Réalité ! & si les Démocrates creusaient là leur propre tombe ? [1]

    Un à un, les Commissions sénatoriales valident les hommes & femmes choisis par le 45ème président des États-Unis, Donald J. Trump. Foulant aux pieds tous les usages de la Grande république étudiée par Tocqueville, les Démocrates multiplient les obstacles, alors que Intel, sentant le vent qui balaye l’America First lui chatouiller les oreilles, vient d’annoncer 7 Md$US d’investissements aux USA. À ce petit jeu du mauvais perdant, c’est à se demande si le parti des Clinton, Obama & Sanders n’est pas en train de creuser de ses propres mains sa tombe politique. 1ère Partie.

    « Les Démocrates ne représentent plus l’opposition mais l’obstruction. Ils vont bloquer le Sénat pendant 24 heures pour retarder la nomination de la Ministre de l’Éducation choisie par Trump. Ils auront été de bout en bout, non seulement de mauvais perdants, mais aussi des obstrucitonnistes qui ne veulent pas laisser le président actuel gouverner quitte à faire du mal au pays. Quelle différence avec les Républicains qui avaient voté pour la nomination de tous les Ministres d’Obama même les plus radicaux, pour jouer leur rôle, qui est celui prôné par la Constitution, « d’opposition loyale » ! Ils auront montré le véritable côté fascisant de la gauche pathétique dans toute sa splendeur ! »
    Eber Addad.

    Comment analysez-vous le fait que les Démocrates s’offusquent de la présence d’anciens de la Finance, et notamment de Goldman Sachs, dans l’équipe de Trump ! ?

    Jacques Borde. (Éclat de rire). Ça leur va bien ! Vous me rappelez le nom du bonhomme nommé par William J. Clinton au poste de US Secretary of the Treasury de 1995 à 1998 ? Robert Edward Bob Rubin. Cet ancien de… Goldman Sachs se retrouvera à la tête du Council on Foreign Relations (CFR). Depuis, ses (nombreux) détracteurs l’accusent de porter une responsabilité écrasante dans la quasi-faillite de la banque Citigroup. Un homme honorable, comme disait Marc-Antoine à propos des assassins de César, probablement…

    Pour vous la plupart des allégation formulées contre Trump sont des médiamensonges, c’est cela ?

    Jacques Borde. Oui. Et je vais vous donner un exemple.

    Selon un rapport – sorti d’où ne sait où, dont personnage ne connaît pas l’origine et dont le contenu n’a pas été vérifié mais qui, en revanche, a été communiqué par les Renseignements US, à la fois à Donald J. Trump et Barack H. Obama – l’avocat de Donald Trump, Me. Michael Cohen, aurait (sic) rencontré un envoyé de l’administration Poutine à Prague à la fin de l’été 2016. Toujours selon ce rapport, le Kremlin aurait alors « alimenté l’équipe de Trump de renseignements sur ses opposants, notamment la candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton ».

    Là où le bat blesse c’est que Michael Cohen n’est jamais allé de sa vie à Prague ! Ce qu’ont confirmé des informations (de presse, notamment) jamais contredites à ce jour.

    À Prague, le magazine Respekt admettra même n’avoir trouvé aucune trace du passage de Me. Cohen durant cette période. « Nous avons essayé de retrouver des preuves de sa venue depuis le mois de décembre. Mais rien, aucun élément. Il n’est en tout cas pas passé par l’aéroport », expliquait Ondrej Kundra, l’auteur de l’article.

    Et cette pluie d’accusations, même celles à connotation sexuelle, n’ont affecté ni Trump ni ses électeurs ?

    Jacques Borde. Non, le soufflé n’a tout simplement pas pris. Mais pourquoi cela aurait dû être le cas, lorsque même Leon E. Panetta, qui fut chef de cabinet de Bill Clinton(1994-1997), directeur de la CIA (2009-2013) puis US Secretary of Defense (2011-2013) dans l’administration Obama, faisait part de ses très sérieux doutes quant à la véracité des allégations en question ?

    Allégations, émanent, la plupart du temps de groupies d’HiLIARy R. Clinton qui n’ont jamais réussir à retenir l’attention d’une seule cour de justice.

    Vous parlez, là, de médiamensonge, mais comment cela se monte un médiamensonge ?

    Jacques Borde. Je vais vous faire une réponse d’historien, puisque je suis licencié de la chose (Sorbonne Paris IV). J’ai gardé en mémoire, ces paroles de Dumézil à propos de l’Histoire romaine de Tite-Live, dont il disait, en substance, qu’elle était « un mélange de faux, de faits et de fables ». En fait, le médiamensonge c’est un peu ça !

    Un exemple, cette ouverture d’un sujet sur la Syrie, par des confrères britanniques :

    « Bataille d’Alep : selon l’ONU, 82 civils ont été abattus sur place.Les forces pro-gouvernementales syriennes ont pénétré dans des maisons d’Alep-Est et ont tué ceux qui étaient à l’intérieur, y compris des femmes et des enfants, selon l’ONU. Le bureau des droits de l’Homme de l’ONU a affirmé avoir des preuves fiables que dans quatre zones 82 civils avaient été abattus à vue ».

    Fin de la citation. Qu’en est-il réellement ?

    1- il n’y a tout simplement pas de Bureau des droits de l’Homme de l’ONU. Existe bien en revanche un Bureau du Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l’Homme (HCDH). Son commissaire, SAR Zeid Ra’ad al-Hussein, est même parent du roi de Jordanie, Abdallâh II.

    2- le bureau qui n’existe pas n’a pas « dit » que « 82 civils avaient été abattus ». Il a simplement fait était « sources » qui ont « rapporté » que cela se serait (sic) produit.

    Voilà un extrait du texte du HCDH : « Selon de nombreuses sources, des dizaines de civils ont été abattus hier place al-Ahrar, dans le quartier d’Al-Kallaseh, ainsi qu’à Bustan al-Qasr, par les forces gouvernementales et leurs alliés, dont le groupe irakien al-Nujabaa ».

    Donc, en ne mentionnant pas le HCDH, qui pourrait démentir ou ne pas confirmer, mais un bureau plus virtuel que réel, les auteurs de la brève ne prennent pas de risque. Concrètement, par ce biais, c’est l’ONU elle- même qui devient l’origine de l’information (sic) et non des sources peu ou pas identifiables !

    À propos de déontologie, justement, que pensez-vous du débat qui a opposé la direction du FBI au camp républicain, au sujet des e-mails de Mme. Clinton ?

    Jacques Borde. C’est assez étrange, en fait. Par ses propos – Cf. « Nous avons revu toutes les communications qui venaient d’Hillary Clinton ou lui avaient été envoyées lorsqu’elle était Secrétaire d’état, et après cet examen, nous n’avons pas changé nos conclusions annoncées en juillet concernant Mme. Clinton » – le alors encore directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI), James B. Comey, espérait visiblement faire glisser le dossier des Junk mails de Clinton sous le tapis du salon. Dans le genre : « on a regardé, mais y a rien, chef » !

    Tout le problème est que Comey est bien le seul à croire ce qu’il disait ! Et, au-delà, le tout sera de savoir combien de temps le muret qu’il a dressé autour du clan Clinton tiendra avec la nouvelle administration.

    Le FBI pourrait donc encore changer d’avis…

    Jacques Borde. Le FBI obéira aux ordres, c’est aussi simple que ça ! Et le dossier de ce pauvre Comey fait peine à voir ! Le Bureau [le FBI] est un machine plutôt lourde à mettre en branle et, ensuite, à manœuvrer. Là, engoncé dans le corset électoral, James B. Comey avait annoncé que tout avait été tiré au clair en à peine plus d’une semaine ! Un peu court jeune homme, avait-on envie de lui dire en plagiant Edmond Rostand1. Car, oui : l’affaire a plus d’ampleur qu’il n’y paraît.

    C’est d’ailleurs ce que nous avait affirmé, à sa manière Donald J. Trump candidat qui, estimant que l’affaire du serveur privé d’Hillary R. Clinton est le « pire scandale politique » américain depuis le Watergate, s’étonnait : « On ne peut pas analyser 650.000 courriels en huit jours. Ce n’est pas possible. Hillary Clinton est coupable. Elle le sait, le FBI le sait et le peuple le sait, il est donc temps de rétablir la justice en se rendant aux urnes le 8 novembre ».

    C’est désormais chose faite !

    Quid de James Comey lui-même ?

    Jacques Borde. Peu de choses à en dire. Sauf ceci : la seule chose qui semble finie, à court terme, c’est la carrière de James B. Comey à la tête du Bureau ! Aucune des deux possibles administration n’avait l’intention de le maintenir à son poste, de toute façon. Il en a soit trop fait ou pas assez. Dans les deux cas c’est un Lame duck2.

    À ce sujet, on notera l’avis de l’ancien Speaker de la House of Representatives, Newt L. Gingrich, qui soulignait à l’époque des faits que « Comey doit subir une pression politique énorme pour flancher comme cela ». On ne garde un type comme ça à un tel poste.

    Notes

    1 La tirade du nez, Cyrano de Bergerac, « Ah ! Non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh ! Dieu !… Bien des choses en somme. En variant le ton, -par exemple, tenez : Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez Il faudrait sur-le-champ que je l’amputasse ! »Descriptif : « C’est un roc!… C’est un pic !… C’est un cap !…Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! » » ; Etc.
    2 Littéralement canard boiteux, désigne, dans le monde anglo-saxon, un personnage public dont le mandat arrive à terme, d’une manière ou d’une autre.

    http://www.voxnr.com/8076/du-trump-bashing-a-la-realite-si-les-democrates-creusaient-la-leur-propre-tombe-1

  • 10 février 1977, 10 février 2017 : souvenez-vous d'Alain Ecoffier

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    Le vendredi 10 février1977, une manifestation devant l’Aéroflot sur les Champs-Élysées à Paris, lieu symbolique de la recherche de respectabilité due l'URSS en France, était organisée par les Groupes d'action solidaristes. En présence d’un important service d’ordre de la Préfecture de police, quelques centaines de militants se rassemblèrent dans le calme, peu avant 15 heures.

    Tout à coup, au milieu des slogans hostiles à l’URSS et au communisme en général, un homme jeune, en veste et cravate, se détacha de la foule. Il portait à la main deux jerricans en plastique. Profitant de l’inattention de la police, il entra dans le hall de l’agence soviétique, eut juste le temps de s’asperger de l’essence contenue dans les jerricans, lança un dernier « communistes assassins », puis s’enflamma.

    Aussitôt, quelques employés russes de l’Aéroflot tentèrent de le secourir en utilisant un extincteur à poudre, en vain. Gravement brûlé, il fut transporté d’urgence à l’hôpital Foch de Suresnes, où il décéda de ses blessures.

    Ce geste, peut être discutable, visait à attirer l'attention des Français sur les crimes communistes dans le monde. 12 ans plus tard, en novembre 1989, le Mur de Berlin s'écroulait.

    Ce geste fatal eut un retentissement dans toute l'Europe. A l'instar de celui de Yann Pallach à Prague en 1968, il marqua toute une génération de militants nationalistes. Une chanson a même été composée quelques jours plus tard par des militants du MSI à la gloire d'Alain Escoffier.

     

  • RT-FRANCE - Présidentielle 2017 - Fillon, Macron ou Le Pen - L’analyse de Jacques Sapir

  • Les liens troubles de François Fillon avec la banque d’assurance Axa

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
    Selon les informations de BFM Business, entre mi-2012 et mi-2014, le candidat de la droite et du centre aurait touché 200 000 € de la banque d’assurance Axa, via sa société 2F Conseil. Lors de sa conférence de presse de lundi dernier, Fillon a reconnu avoir travaillé pour Axa, parmi d’autres sociétés. Contrairement à l’affaire Penelope, ce n’est pas le travail effectué par François Fillon qui semble poser problème : « Il a vraiment bossé ! Il y a eu bon nombre de réunions avec lui, il a fourni un vrai travail », a ainsi insisté un haut dirigeant de la société.

    En revanche la rémunération laisse les observateurs perplexes, puisqu’elle correspondrait au double de ce qui se pratique dans les sociétés du secteur pour des prestations du même type.

    Henri de Castries (photo), pdg d’Axa jusqu’en août 2016, a par ailleurs abondé la récente campagne interne de François Fillon pour près de 3 millions d’euros. Ce dernier a un temps songé, s’il était élu président, à prendre l’homme d’affaires comme Premier ministre.

    Rappelons qu’Henri de Castries est depuis 2012 président du comité de direction du groupe Bilderberg. La dernière lettre confidentielle Faits&Documents lui consacre un passionnant portrait, particulièrement bien documenté.

    http://fr.novopress.info/

  • Du Trump bashing à la Réalité ! & si les Démocrates creusaient là leur propre tombe ? [2]

    Un à un, les Commissions sénatoriales valident les hommes & femmes choisis par le 45ème président des États-Unis, Donald J. Trump. Foulant aux pieds tous les usages de la Grande république étudiée par Tocqueville, les Démocrates multiplient les obstacles, alors que Intel, sentant le vent qui balaye l’America First lui chatouiller les oreilles, vient d’annoncer 7 Md$US d’investissements aux USA. À ce petit jeu du mauvais perdant, c’est à se demande si le parti des Clinton, Obama & Sanders n’est pas en train de creuser de ses propres mains sa tombe politique. 2ème Partie.

    « Il est de tradition de ne prendre aucune décision stratégique la dernière année d’un deuxième mandat, encore moins le dernier et absolument rien la dernière semaine. On n’engage pas une politique qu’on ne ne peut plus suivre. Si le nouveau président a une stratégie différente il ne peut plus l’exercer. Il complique la tâche de son successeur à qui  il a ouvert plusieurs chantiers ces dernières semaines tant sur le plan intérieur qu’international. Jamais arrivé avant ».
    Eber Addad

    Les enquêtes autour des Clinton peuvent-elle redémarrer ?

    Jacques Borde. Oui, tout à fait. D’ailleurs, la directrice de la campagne présidentielle de Donald Trump, Kellyanne Conway, interrogée sur le sujet, n’avait pas exclu que Trump puisse, à un moment donné, désigner un procureur spécial pour enquêter sur le cloaca maxima des Clinton. Histoire de tirer ça au clair une fois pour toute.

    « Si je gagne, je vais donner l’ordre à mon ministre de la Justice de nommer un procureur spécial pour faire la lumière sur votre situation, parce qu’il n’y a jamais eu autant de mensonges, autant de choses cachées », avait d’ailleurs affirmé le candidat républicain lors du deuxième débat présidentiel.

    Le fera-t-il ? Est-ce même utile ? Ne suffit-il pas de laisser la machine judiciaire avancer motu proprio ? Les fameux « spectres d’Hillary » évoqués par Jacques Sapir lors de la campagne des présidentielles US.

    En tout cas, désormais le clan Clinton va devoir vivre avec une sacrée épée de Damoclès au-dessus de la tête. Juste retour des choses, car avec cette famille, les turpitudes, il y en a toujours une de plus qui vient s’ajouter aux précédentes, pavent leur vie politique…

    Et, à quoi pensez-vous au juste ?

    Jacques Borde. Oh, après la moiteur golfique, le frimas bernois, si je puis dire. C’est au tour du Schweiz am Sonntag de nous avoir rafraîchi lamémoire en rapportant comment la Direction du développement & de la coopération (DDC), soit l’organe du Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) en charge de la coopération internationale, a versé en 2011 près de 500.000 francs suisse à la Fondation Clinton du temps, évidemment, où  Hillary R. Clinton était US Secretary of State.

    Or, toujours selon ce confrère suisse, Hillary R. Clinton était une partenaire des négociations autour différend fiscal opposant Suisse et États-Unis. Si tout ça ne relève pas du conflit d’intérêt, voir plus, cela y ressemble beaucoup. Un peu comme le débat qui agite Paris quant aux relations de François Fillon et le groupe AXA, même si comparaison n’est pas raison.

    Au-delà, je ne suis pas assez calé en droit pour vous dire comment les choses vont se passer. Mais comme l’avait écrit Jacques Sapir, « les spectres d’Hillary » existent bien et pourraient fort venir la hanter.

    Ces spectres, cela fait deux fois que vous les évoquez. Quels sont-ils au juste ?

    Jacques Borde. Ce, ou plutôt ceux dont nous avons déjà parlé :

    1- on pourrait tout à fait assister à « une procédure portant cette fois sur la Fondation Clinton sur la base du statut RICO, autrement dit le Racketeer Influenced & Corrupt Organizations Act un statut qui fut créé spécifiquement pour lutter contre le crime organisé »1. Les atermoiements de l’ex-directeur du FBI, James B. Comey, n’étant, en l’espèce, qu’un élément du dossier.

    2- Par ailleurs la machine judiciaire est déjà en marche sur d’autres affaires. Et sur ce point, la victoire de Trump ne fera probablement que permettre à la justice de passer plus vite. Jacques Sapir, s’interrogeant avant le 8 novembre 2016, avait noté qu’« Hillary Clinton devra répondre aux enquêteurs ou risquer une procédure, certes lourdes et très complexe, d’Impeachment . Elle sera donc nécessairement affaiblie durant au moins les deux premières années de sa présidence »2.

    Plus généralement, notait alors Jacques Sapir, « Si elle devait trébucher, et laisser la victoire à Donald Trump, elle ne le devrait qu’aux erreurs répétées qu’elle a commise depuis ces dernières semaines. Même si elle est élue, il se pourrait bien qu’elle se pose comme Lady Macbeth le question du sang, à la fois réel et métaphorique, qu’elle a sur les mains… »3. Fort heureusement le peuple américain en a décidé autrement.

    Laissons, sur ce point, le mort de la fin à Jacques Sapir qui conclut son propos en soulignant combien ce qui sortira de cette élection « …ne sera pas sans conséquences sur les relations internationales. L’émergence d’un polycentrisme mondial, ce que l’on appelle le  »monde multipolaire » est plus que jamais à l’ordre du jour »4.

    Donc pour vous c’est un manque de déontologie, à la fois judiciaire et médiatique ?

    Jacques Borde. Oui, criant même. Mais il y a d’autres manières de présenter les choses qui posent problème…

    Comment cela ?

    Jacques Borde. Comme lorsque le Figaro posait cette question, d’une lâcheté ahurissante, se savoir si « Après l’attentat de Berlin, faut-il interdire les marchés de Noël en France ? ». On reste sans voit devant cette veulerie ordinaire.

    Eber Addad, lui, soulignait à raison que « Supprimer ce qui est agressé, c’est ça que vous prônez au Figaro ? Se soumettre et se démettre, tout en même temps ! L’objectif des agresseurs et de terroriser pour détruire et faire abandonner ses valeurs à la société ! C’est ça que vous êtes prêts à accepter, bande de lâches et de traîtres ! Question ignoble et d’une révoltante lâcheté. Pourquoi ne pas proposer l’interdiction des camions aussi ? Déconcertants de conneries! ».

    Là encore, j’ai l’impression de remonter dans le temps. Munich et Daladier et son explication benoîte de l’infâme. Se coucher encore et toujours. on croirait lire Gringoire et quelques titres de ces temps de honte et de trahison !

    Autre élément : doit-on être si surpris que ça par un tueur infiltré ainsi dans la police turque ?

    Jacques Borde. Non, bien sûr. Ankara paye évidemment là l’ampleur de la pagaille causée par les purges incessantes de l’administration Erdoğan au sein de ses structures de force, comme disaient les Soviétiques. Entendez : la Défense, l’Intérieur, la Justice, etc. !

    Tout se paye un jour ou l’autre…

    Mais, là, l’Occident paye aussi pour ses décennies de laxisme, d’incompétence et de décadence. Y compris dans les rangs de police européennes et leurs supposément si efficaces groupes d’intervention dont le Bataclan et l’Hyper-Casher ne nous ont que trop montré les limites. Lisez à ce sujet ce qu’en a écrit Michel Goya.

    Vous n’êtes pas tendre ?

    Jacques Borde. Faut-il l’être ? À force de nous tresser des lauriers, nous avons régressé. Mais, surtout, c’est la gouvernance politique qui porte la responsabilité de ces choses. Comme dit le proverbe chinois : Le poisson pourrit toujours par la tête. Là nous approchons de la queue, j’en ai peur !

    Vous n’exagérez pas un peu ?

    Jacques Borde. Non, pas le moins. Un simple exemple :

    Tim Steffen, édile en charge de la Justice de Hambourg – membre des Grünen (Verts) – aurait retardé de plusieurs heures l’avis de recherche du terroriste tunisien de Berlin à diffuser sur les réseaux sociaux, handicapant la traque. Motif : ne pas déclencher le déchaînement de commentaires « haineux et racistes ».

    L’incompétence et la bassesse à de tels seuils, ça ne s’invente pas ! Les victimes apprécieront…

    Comme l’a souligné Slobodan Despot, dans un constat plus général, « La Russie intervient en Syrie à la demande du gouvernement légal. Les autres ingérences (USA, Turquie, OTAN) sont illégales. L’assassinat d’un ambassadeur américain ou turc lié à leurs opérations de flibuste n’en serait pas moins condamnable. Et je passe sur l’effarante disproportion entre les dégâts que peuvent commettre 70 avions russes depuis octobre 2015 en Syrie et ceux des armadas occidentales qui sévissent depuis les années 1990 au Moyen-Orient sans y avoir été invitées par personne. Mais l’essentiel est ailleurs. Nous connaissons, en particulier depuis la Bosnie ou l’affaire Merah-Squarcini, les relations très particulières entre les services spéciaux occidentaux et le milieu terroriste islamique. L’imprégnation de la police turque par les terroristes est-elle un avertissement pour d’autres pays ? ».

    Mais, ne rêvons pas : dans nos ploutocraties gangrenées jusqu’à l’os, ce ne sont pas les Munichois perfusés à l’or wahhabî qui vont remettre les choses à plats.

    Dernier exemple du merdier, excusez le terme mais, à ce stade, je n’en vois pas d’autre, Yves Chandelon, haut fonctionnaire de l’OTAN – rien de moins que l’auditeur général de l’OTAN – qui s’occupait des questions liées à la lutte contre le financement du terrorisme, a été retrouvé mort dans la ville d’Andenne en Belgique. Comme il l’avait évoqué à son entourage, il pensait avoir été suivi et avait reçu des appels « étranges ».

    Du coup, il se serait étrangement suicidé. Avec une arme ne lui appartenant pas, alors qu’il en possédait… quatre !

    L’enquête sur cette mort bien étrange est en cours. À savoir que la famille de Chandelon nie toute possibilité de suicide.

    Dans tout ce paysage de désolation géostratégique, seules deux administrations empruntent une voie plus assurée : la russe et l’étasunienne. La seconde suivie de près par le Royaume-Uni et l’Australie. Back to Basics !

    Notes

    1 Jacques Sapir.
    2 Jacques Sapir.
    3 Jacques Sapir.
    4 Jacques Sapir.

    RICO, DDC, OTAN, FBI, James B. Comey, Clinton

    http://www.voxnr.com/8078/du-trump-bashing-a-la-realite-si-les-democrates-creusaient-la-leur-propre-tombe-2

  • L’Europe centrale s’unit pour mettre fin à l’immigration illégale

    Autriche, Vienne – Des ministres de 15 pays se sont réunis à Vienne le mercredi 8 février pour s’accorder sur les mesures à prendre pour mettre un terme à l’immigration clandestine dans les Balkans et en Europe centrale.

    Des représentants de l’Autriche, de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Tchéquie, de la Croatie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie, de l’Albanie, de la Bosnie, du Monténégro, de la Macédoine, de la Serbie, du Kosovo et de la Grèce étaient présents à la réunion.

    Les pays le long de la route des Balkans ont convenu mercredi de sceller les frontières déjà fermement contrôlées et d’empêcher une nouvelle augmentation possible du nombre de personnes essayant d’atteindre les pays riches de l’UE par cette voie. Depuis que les pays des Balkans ont déjà sécurisé leurs frontières il y a un an, le nombre d’immigrants clandestins a considérablement diminué, mais des centaines de migrants tentent encore chaque mois de prendre cette route.

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  • Duel entre Marine Le Pen et Najat Vallaud-Belkacem au sujet de l’éducation

    Élections présidentielles : Marine Le Pen était l’invitée de L’émission politique de France 2. Elle a affronté Najat Vallaud-Belkacem sur le thème de l’Éducation.

    Passe d’armes entre deux conceptions de l’Éducation, de la transmission des savoirs, de l’école et de l’enseignement. Tradition contre idéologie !

    Si Marine Le Pen a une vision de l’enseignement qui est traditionnelle, apprentissage des fondamentaux, respect des professeurs, revalorisation de l’apprentissage par exemple, et soutient la liberté scolaire et les écoles hors-contrat, l’actuel ministre franco-marocain de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a défendu une conception idéologique de l’école, a montré sa haine de l’éducation classique et témoigné d’un orgueil incommensurable pour sa réforme détestable, contestée pourtant même dans son camp, et le système scolaire socialiste, les deux générant des incultes et des analphabètes. Véritable faillite éducative que la passionaria socialiste conteste âprement. Pour parodier Molière : « Couvrez cette réalité,que je ne saurais voir. »

    Échec également par rapport à l’intégration des populations immigrées : Najat Vallaud-Belkacem prétend que l’école doit faire aimer la République à tous les enfants :

    « Quand on l’aime, on l’enseigne (la République). Vous, vous êtes opposées à l’enseignement civique que nous avons mis en place »,

    ce à quoi Marine Le Pen lui rétorque fort justement :

    « Nous ce que l’on veut faire, c’est des petits Français qui parlent le français. Nous refusons l’apprentissage de la culture d’origine ». 

    Quant à la bataille de Najat Vallaud-Belkacem  contre les écoles hors-contrat, Marine Le Pen a bien démontré que quand il s’agit de fermer des écoles islamistes, cela relève de l’impossible :

    « Vous avez tellement peu d’autorité que l’école islamiste que vous vouliez fermer est toujours ouverte »,

    a pointé Marine Le Pen,en évoquant la non fermeture de l’école privée musulmane Al-Badr, à Toulouse, malgré une décision de justice. La lutte acharnée contre le hors-contrat de la Franco-marocaine, qui se définit elle-même comme une « croyante, musulmane par héritage en quelque sorte, c’est une histoire de culture, de traditions, de racines »,  vise en effet bien plus les écoles catholiques ou favorisant un enseignement classique que les écoles coraniques !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/duel-entre-marine-le-pen-et-najat-vallaud-belkacem-au-sujet-de-leducation/69151/