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Le choc Le Pen/ Macron : rien ne sera jamais plus pareil
Finalement, le Système a réussi son pari : recomposer au centre de la vie politique française sur la base d’un corpus idéologique libéral, mondialiste, européiste et atlantiste. Cette thèse que nous développons depuis des années, dans les colonnes de Polémia notamment, va trouver son aboutissement le dimanche 7 mai avec l’élection programmée d’Emmanuel Macron : le grand favori des sondages et des médias.
L’affaire est-elle pliée pour autant ? Le rapport de forces au soir du deuxième tour, évalué autour des 62/38, était nettement à son avantage, mais la partie n’est pas encore jouée et la Boîte de Pandore de la recomposition une fois ouverte, il est bien difficile de savoir qui la contrôlera. Le Système, bien sûr, va déployer tous ses moyens et ses stratagèmes pour assurer une large victoire à son candidat, mais, de fait, il semblerait bien que quelque chose dans l’air du temps annonce que la bataille sera beaucoup plus rude que prévu.
Tout un chacun peut rencontrer autour de soi nombre d’électeurs de droite qui affirment qu’ils ne voteront jamais Macron ou qu’ils voteront Marine.
En quelques jours de campagne de deuxième tour menée tambour battant, la candidate FN a gagné 2 points à 40%. 10 points à prendre en une semaine apparaît objectivement comme un défi insurmontable, mais nous entrons dans une période où les cadres anciens s’effondrent et où, en conséquence, des masses d’électeurs se cherchent hors des repères traditionnels. Ces nouveaux espaces sont aujourd’hui difficiles à appréhender et laissent la porte ouverte à des scénarios surprises.
De fait, le ralliement à Marine Le Pen de Dupont-Aignan et le refus de Mélenchon de donner une consigne en faveur de Macron sont déjà des bouleversements qui tournent une page de l’histoire politique contemporaine : la première secousse d’un séisme à venir à plus ou moins court terme, alors que, n’en doutons pas, le débat des 2 candidats peut faire bouger les lignes. En attendant le jugement définitif des urnes au soir du 7 mai, plusieurs leçons peuvent être tirées des résultats du premier tour.
La question européenne
Quelle que soit sa légitimité politique, le sujet de l’euro et des institutions européennes n’est pas un sujet prioritaire pour les Français. Pire encore, il fait peur et provoque des réactions de rejet et de blocage. L’électorat français est un électorat globalement âgé et 90% des plus de 70 ans n’ont pas voté pour la candidate du Front National.
La sortie de l’euro et la retraite à 60 ans, sont les deux arguments systématiquement mis en avant par les électeurs de droite pour ne pas voter, ou encore hésiter à voter, pour Marine Le Pen ; suivis par le maintien des 35 heures et la crainte des conséquences de nouvelles barrières douanières pour notre économie. L’économie a ainsi joué un rôle de frein à la hausse auprès d’un public désormais sensible au discours sécuritaire et identitaire du FN.
On peut donc affirmer que l’économique reste le fondement de la légitimité d’une force politique pour accéder au pouvoir. Cette légitimité ne dépend pas que de la pertinence d’une doctrine et d’un programme, mais d’abord de ce que l’état d’esprit collectif peut admettre et comprendre. En clair, l’économique nécessite beaucoup de pragmatisme et de souplesse pour prendre le pouvoir et beaucoup de rigueur et d’opportunisme une fois au pouvoir.
On a pu voir d’ailleurs, en vue du premier tour de la campagne, combien, dès le lendemain de sa victoire aux primaires, François Fillon a rapidement décroché de plusieurs points dans les sondages sur les deux mesures jugées inacceptables de son programme par la conscience collective des Français : l’atteinte au principe sacré de la Sécurité sociale et l’effet « chiffon rouge » des 500.000 fonctionnaires en moins. Qu’il ait eu raison ou tort au strict plan économique n’était plus vraiment le sujet.
Le candidat de la droite a alors commis deux fautes majeures : il n’avait pas prévu l’effet choc de ces mesures sur l’opinion publique et l’exploitation que ses adversaires pouvaient en faire ; déstabilisé, il s’est entêté « droit dans ses bottes », tout en embrouillant son message pour sembler lâcher du lest. De l’art de paraître, à la fois, dur et faible, rigide et indécis.
De la même façon, la proposition fantaisiste de Benoît Hamon sur le revenu universel a globalement décrédibilisé le candidat officiel du PS et n’a convaincu, tant bien que mal, que le noyau dur d’un électorat socialiste déboussolé.
Il faut d’autant plus être souple et pragmatique sur l’économique que l’on est convaincu que l’essentiel du combat politique se joue ailleurs, c’est-à-dire sur le civilisationnel et les valeurs.
C’est dans ce champ politique que le Front National assoit sa plus forte légitimité. Sur les sujets de sécurité et d’immigration, les sondages montrent depuis des années que Marine Le Pen est considérée par les Français, au-delà de sa famille idéologique, comme la personnalité politique la plus crédible. Ce capital de confiance est un atout majeur sur lequel il faut miser sans retenue. Un nouveau sondage confirme que 80% des électeurs du FN votent d’abord en raison des questions liées à l’immigration.
Le discours « europhobe » ciblé par les ennemis de la candidate du Front National a, en quelque sorte, parasité la puissance de l’héritage du FN en termes d’identité et de sécurité. Il n’est pas absurde de penser qu’une campagne moins centrée sur l’euro, tout en dénonçant les tares de la machine bruxelloise, aurait permis à Marine Le Pen de virer en tête au premier tour, avec peut-être même une avance significative sur le candidat du Système.
L’enjeu économique
De la même manière, au plan strictement économique, celui qui concerne la croissance et l’emploi, deux mesures, comme la retraite à 60 ans et le maintien en l’état des 35 heures, ont brouillé, aux yeux de nombreux électeurs de droite et de l’ensemble du monde entrepreneurial, le message également pro-entrepreneuriat de la candidate du Front.
Ces mesures pourtant sont bel et bien présentes dans les 144 propositions : allégement de l’impôt sur les sociétés (IS) et des charges sociales des PME, allégement du seuil social de 50 salariés, mesures en faveur de la fiscalité du capital et de l’investissement, simplification administrative, plus large accès des PME et ETI françaises aux marchés publics.
Toutes ces dispositions forment un bloc cohérent qui n’a pas été bien perçu par le grand public et que, naturellement, les ennemis de la candidate et les médias dans leur ensemble n’ont rien fait pour mettre en avant. Il est nécessaire, pour convaincre un électorat de droite hésitant, de recentrer le discours de campagne sur cette approche économique pro-entreprise.
Les réserves sont à droite
Cette idée renvoie à l’enjeu central du deuxième tour qui pose la question fondamentale de la nature politique du Front National : ses réserves de voix sont-elles surtout à gauche ou à droite ?
Les chiffres à priori parlent d’eux-mêmes : les 25% de voix que représentent les électeurs de Fillon et Dupont-Aignan sont beaucoup plus enclins à voter Marine Le Pen (soit au minimum le 1/3 côté Fillon, selon les études pré-premier tour) que les 25% des électeurs de Mélenchon et Hamon (respectivement 10 et 5%).
Il est logique d’imaginer qu’un vigoureux discours sur les valeurs et l’identité puisse d’autant plus convaincre une large fraction nouvelle de l’électorat conservateur (notamment celui issu de la Manif pour tous qui a sauvé la candidature de Fillon dans l’entre-deux-tours) que ce discours civilisationnel s’appuie, par ailleurs, sur une approche économique entrepreneuriale et offensive.
L’électorat de gauche est beaucoup plus dur à conquérir. Pour une première raison simple et mécanique tout d’abord : plus il se réduit, plus il se concentre sur son noyau idéologique dur. Le discours identitaire du FN ne peut donc que marginalement le toucher dans la mesure où les électeurs traditionnels de la gauche, inquiets par l’immigration de masse et la montée de l’islam intégriste, ont déjà largement pris leur distance avec le PS. Quant aux électeurs « modérés » de la gauche, ceux tentés par le recentrage social libéral, ils ont irrévocablement choisi le camp Macron.
En revanche, l’électorat de Mélenchon est potentiellement sensible à la dimension sociale du programme du FN qui, par plus d’un point, recoupe celui du tribun de gauche. Comment alors séduire les Mélenchonistes, sans heurter la droite conservatrice et libérale, sensible au discours des valeurs ? La question n’est pas simple, mais, depuis toujours, elle est au cœur du jeu démocratique : comment réunir des forces contradictoires pour battre une force tierce ?
L’expérience montre qu’il faut d’abord attaquer les positions de l’adversaire pour souligner ses divergences irréductibles avec ceux que l’on veut convaincre. On ne séduit pas, on se rassemble contre. Pour tout un électorat de gauche, Macron est le représentant d’un capitalisme honni et le maître-d’œuvre de la loi dite El Khomri. Une part significative de cet électorat ne votera probablement pas Macron et certains électeurs voteront contre lui.
Cette perspective existe, mais elle ne peut être mise en équivalence avec le vertige du vote Le Pen qui travaille aujourd’hui l’électorat de droite. Ce phénomène, avec la disparition en cours du PS, marque bien la fin d’une époque.
Didier Beauregard, 29/04/2017
https://www.polemia.com/le-choc-le-pen-macron-rien-ne-sera-jamais-plus-pareil/
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Pourquoi voter Marine le Pen et faire barrage à Macron ?
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Les Brigandes - Le Procès de Rouen
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De Châteaurenard à Bonifacio, les femmes voilées à l'école on n'en veut pas...
Deux saines réactions à signaler, concernant le refus du voile à l'école (en notant toutefois que le refuser à l'école ne suffit pas : on ne doit le voir nulle part !)
Bernard Reynès, maire de Châteaurenard, ne veut pas - il a raison - qu'une mère d'élève accompagne, voilée, la classe de sa fille lors d'une sortie pédagogique. En face de lui se dresse le CCIF (Comité contre l'Islamophobie en France), à qui l'Inspection académique a scandaleusement donné raison.
Mais, question : aurait-elle, cette Inspection académique, autorisé une crèche dans l'école dont il s'agit ? Poser la question c'est, évidemment, y répondre ; et c'est montrer la mauvaise foi, l'hypocrisie, la veulerie et la lâcheté de fonctionnaires douillettement installés dans leurs bureaux ; et qui capitulent devant l'Islam militant, croyant acheter ainsi la paix religieuse et/ou sociale : ce ne sont rien d'autre que des collabos...
Il y a quelques semaines, à Bonifacio, cinq femmes voilées avaient été empêchées d'entrer dans une école maternelle de la ville par des parents - ils avaient raison - qui ne voyaient pas pourquoi - leurs propres enfants n'ayant pas le droit de porter des signes religieux distinctifs - elles pourraient, elles, entrer avec un voile ostensiblement « distinctif ».
Le maire PS de la ville persiste à croire finaud de « dialoguer » avec l'Islam dans sa ville, et affirme être favorable à la construction d'une mosquée, pensant lui aussi, naïvement, que cela va calmer les prosélytes musulmans, et qu'il va « acheter la paix » en ouvrant toutes grandes les portes à une religion et une culture totalitaires de fait.
Les administrés du Maire de Bonifacio sont plus sensés que lui : aux femmes voilées, qui se « regroupaient » - comme elles disent - outrées, les habitants ont déclaré : « Si vous voulez mettre un foulard ou vous habiller long, pourquoi n'allez-vous pas au Maroc ? »
Vox populi...
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Macron, l’héritier du Grand Hollande (? ou !!!)
Bernard Plouvier
S’il faut en croire certains échotiers, Emmanuel Macron serait non seulement le chouchou de la haute finance et de tout ce qui gravite autour de l’économie globale, mais aussi considéré par notre actuel Président comme son héritier, comme le « continuateur de son quinquennat ».
A priori, on devrait considérer cette dernière affirmation comme un bobard lancé par l’équipe concurrente pour mieux torpiller le jeunot, soutenu par la quasi-totalité des media.
Or, renseignement pris de diverses sources, il semble bien que notre génialissime François Hollande considère effectivement le candidat globalo-mondialiste comme son héritier, au point de le surnommer « Macron-Hollande »… l’humour de notre Guide suprême est à l’avenant du personnage et de sa non-politique, soit proche du degré zéro.
Donc, l’on est fondé à croire que le sieur Macron veuille poursuivre et même approfondir l’œuvre du locataire actuel de l’Élysée et qu’il endosse son bilan.
Or celui-ci est grandiose :
- 5,5 millions de chômeurs des trois catégories (chômeurs globaux et chômeurs partiels ou à emploi intermittent), ce qui dans un pays de 67 millions d’habitants (dont 65 en métropole), déjà peuplé de 13 à 13,5 millions de retraités et riche de 6 millions de fonctionnaires hyperactifs et hyperproductifs, n’est pas rien. Outre les jeunes, en principe en cours de formation, les « actifs » réels doivent traîner un boulet de 24 millions de peu ou pas productifs. Il a raison bébé-Macron : En Avant !... comme l’on disait autrefois à l’âne épuisé par son fardeau.
- Un nombre difficilement appréciable d’immigrés d’origine non-européenne, estimé selon les sources entre 10 et 13 millions d’individus, tous hautement productifs nous dit-on… effectivement, il faut beaucoup d’énergie pour défendre contre police, pompiers et professions médicales 2000 cités de non-droit, sans compter le travail épuisant & dangereux exigé par le trafic des stupéfiants.
- Est-ce corrélé au paragraphe précédent ? Le nombre de viols déclarés (et purement hétérosexuels ; on ignore celui des viols homo), en métropole pour l’année 2016, aurait un peu dépassé les 13 800 (cela ne fait rien que 38 / Jour) dont 8184 perpétrés sur des mineures d’âge
- En 2013 et rien qu’en métropole, 403 433 crimes et délits avaient fait l’objet d’une plainte ou d’une intervention des forces de l’ordre… et l’accroissement serait plutôt à l’ordre du jour qu’une baisse, toujours promise (comme pour le chômage)
- Une Dette publique qui avoisine les 100% du Produit Intérieur Brut durant le quinquennat du Génial François (8% de mieux ces quatre dernières années)
On pourrait également évoquer les délocalisations d’entreprises qui se poursuivent toujours et auraient même tendance à croître sur un rythme accéléré (en dépit des promesses contraires, bien sûr).
Grandiose résultat pour le pays qui compte le ratio élu/habitant le plus élevé de la planète : 1 élu pour 120 habitants, si l’on additionne les gros (élus nationaux & européens), les moyens (régionaux et départementaux, maires de grandes villes) et les petits (conseillers municipaux).
Plutôt que de savoir d’où vient le météore Macron (c’est à l’évidence un produit franco-globalo-mondialiste), il faut méditer le bilan qu’il endosse, hérité de tous les guignols qui se sont succédés depuis 1976 - Loi de regroupement familial - et 1981 - entrée de la France dans le monde merveilleux de l’économie globale (avec sa désertification industrielle) et de la mondialisation de la vie politique (avec ses guerres exotiques, sans intérêt pour la Nation française, mais ordonnées par l’Empereur des USA et du « Monde libre »).
Faut-il ou non poursuivre dans la même voie ou enfin s’occuper de la Nation ? Telle est la bonne question.
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Feu vert à l'islam en entreprise
À la mi-mars, la Cour de justice européenne a rendu un arrêt s'imposant - à notre pays - lequel, rappelons-le, n'est plus véritablement indépendant juridiquement depuis sept décennies, les abandons de souveraineté ayant débuté avec le Pacte Charbon-Acier sous la IVe République. L'ingérence des eurocrates s'est étendue à tous les domaines, y compris les plus intimes. Arrêtons-nous à la vie en entreprise, objet de l'arrêt du 14 mars, produit de deux affaires d'ingérence de l'islamisme dans la vie sociale, dans un cas belge, dans l'autre français. Les cours de cassations de ces deux pays s'étaient débarrassées de leurs responsabilités sur Bruxelles. Les conséquences vont peser très lourdement dans un avenir proche sur les rapports entre salariés entre eux, et avec leurs employeurs, car les juristes du mondialisme ont choisi la pire des options. Laquelle a été saluée avec une tranquillité inconsciente par la presse des deux États en cause. En apparence, il s'agit d'un geste de confiance dans la démocratie de base. Pour les exhibitions de signes religieux sur les lieux de travail, ce sera aux employeurs de s'en sortir tout seuls, comme des grands, en organisant une consultation du personnel par un vote sur l'opportunité du port du foulard islamique par des membres du personnel féminin, ou la modification des horaires de travail en fonction du départ de tel ou tel vers une mosquée le vendredi après-midi. Il y a, on s'en doute, une quantité infinie d'autres revendications religieuses de l'Islam possibles, et d'ailleurs pratiquées largement depuis fort longtemps. Ainsi les cantines où le porc est interdit, des lieux avec tapis de prière réservés aux adorateurs d'Allah, etc.
Une victoire sans coup férir
Du coup, les gouvernements sont débarrassés d'un gros problème qu'en fait, ils étaient seuls à pouvoir maîtriser, avec leurs fonctionnaires spécialisés, leurs tribunaux et le cas échéant, leur police. Les cas de figure auxquels les employeurs seront bientôt exposés revêtent une grande simplicité. Ou bien le personnel de religion musulmane se trouve majoritaire dans une société donnée, et le résultat du vote interne ne fait aucun doute. Des originaires du Maghreb, d'Afrique noire islamisée ou du Proche-Orient, ou leurs descendants, sauront automatiquement ce qu'ils auront à faire, à moins d'être candidats au suicide. Et le tour sera joué. Ou bien il se produira, en cas de rejet par une majorité de votants, une cassure ethno-religieuse dans la communauté de travail. On sait qu'il faut beaucoup moins qu'une telle situation pour créer une atmosphère difficile à supporter. Les commentaires des spécialistes sociaux français ont omis de s'intéresser aux acteurs syndicaux, présents pourtant dans de nombreux lieux de travail, des multinationales aux PME/PMI. Pour ne pas perdre d'adhérents, ou du moins d'électeurs aux scrutins du social (prudhommes, etc.), ils hurleront avec les loups de l'islamisme, d'autant plus servilement que des branches professionnelles entières sont islamisées (sécurité, bûcherons de l’O.N.F., nettoyage, etc.). On objectera que la CGT ou FO sont des organisations marxistes ou anarcho-marxistes d'essence. Cela ne changera rien à leur soif de cotisants et d'influence. Ces syndicats n'hésiteront pas à encourager le vote pro-Islam de leurs sympathisants libres penseurs ou chrétiens.
Mais il y a encore, objectera-t-on, un autre acteur : le client, présumé roi, qui pourrait se refuser à solliciter telle vendeuse largement voilée. Des problèmes ont déjà surgi à ce propos. Encore faudra-t-il que, dans de nombreux "quartiers", l'acheteur ait le choix, car le « Grand Remplacement » ne relève pas de la fiction, mais se constate sur des points du territoire de plus en plus nombreux. Et de plus, les entreprises possédées, grandes, moyennes ou petites, par des musulmans, se multiplient. Afin d'éviter une soumission progressive, rapide et générale aux islamistes du monde du travail français, il fallait la puissance de l’État. Celle-ci est aux abonnés absents, et il ne faut pas douter qu'on le savait à Bruxelles avant le rendu d'un arrêt "démocratique". À noter que dans la fameuse loi El Khomri figure un passage autorisant les directions d'entreprise à inscrire un principe de neutralité dans les règlements intérieurs. Voici cette disposition devenue inutile, la responsabilité se trouvant diluée dans le personnel. Au total, un concours de lâcheté, rendu possible par le système européo-mondialiste.
Nicolas TANDLER Rivarol du 30 mars 2017
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