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  • IMPOPULARITÉ : MACRON ENTRE DANS LE LIVRE DES RECORDS, ET CE N’EST PAS FINI

    Le baromètre mensuel IFOP-JDD est formel : ce n’est plus un tassement ou une chute, c’est un effondrement qu’accuse la courbe de popularité du président de la République au mois d’août. Après une baisse de 10 points en juillet, il perd 14 points en août, totalisant désormais une majorité de 57 % de mécontents, dont 20 % de « très mécontents ». Du jamais-vu pour un Président au bout de quatre mois. Imaginez : Nicolas Sarkozybénéficiait encore de 69 % d’opinions favorables à la même date, François Hollande de 54 %, et même Chirac n’avait perdu « que » 20 points, et non 24… Voilà pour le record.

    Les raisons ? Évidentes. Les causes conjoncturelles ? Tous les petits rabotages budgétaires. Baisse de l’APL ? Macron perd 14 points chez les 18-24 ans. Hausse de la CSG et cafouillage sur la taxe d’habitation ? -16 chez les retraités. S’il est donc logique que Macron dévisse davantage encore chez les ouvriers pour qui la question du portefeuille est légitimement centrale (-18), il est assez étonnant qu’il fasse un –15 chez les « cadres et les professions intellectuelles supérieures » et un –22 chez les écologistes. Visiblement, M. Villani et M. Hulot ont du mal à assurer le service après-vente de leur produit.

    Et c’est toucher ici la grande fragilité de notre Jupiter : entre lui et nous, aucun intermédiaire, et donc aucun fusible. Sa majorité parlementaire a montré son amateurisme. Son gouvernement est muet, en dehors des numéros comiques de M. Castaner. Quant à M. Philippe, qui brille surtout par une inconsistance qu’il a lui-même théorisée (« Je ne suis pas un super héros »), le Président l’entraîne dans sa chute.

    Mais cet effondrement généralisé, qui touche toutes les tranches d’âge, toutes les catégories sociales et toutes les préférences partisanes (-14 au PS, -15 chez LR) est aussi structurel. C’est la rançon du « et de droite et de gauche ». M. Macron perd sur les deux tableaux, et doublement. Ses mesures d’économie libérales lui aliènent la gauche. Sans pour autant lui rallier la droite, car timides et violemment dirigées contre les ministères régaliens (Armées, Intérieur). Et l’on pourrait faire la même analyse avec la politique migratoire.

    Pour toutes ces raisons (fragilité originelle de l’électorat disparate qui l’a élu et nouvelles mesures de rigueur budgétaire encore à venir), l’effondrement du Président va se poursuivre. Car n’oublions pas qu’il dispose encore de 40 % de satisfaits, lui qui n’avait obtenu que 24 % au premier tour. Quand on se souvient que M. Hollande fit un 28 % et finit cinq ans plus tard à un 10 % d’opinions favorables qui l’empêcha de se représenter, on se dit que M. Macron a encore une bonne marge de régression.

    Et pourtant, ce Président, malgré cette impopularité aussi rapide qui l’a propulsé dans le Livre des records, pourrait un jour y entrer aussi par sa réélection.

    Comment ? Par la même recette qui lui a si bien réussi en 2017 : susciter l’ascension d’un opposant « extrémiste » qui lui assurerait une seconde élection par défaut. De ce point de vue, les débuts de M. Macron sont exemplaires : il s’est choisi l’opposition qu’il fallait, avec la complicité d’une droite sans unité et sans leader. Car, de ce sondage IFOP-JDD, on a moins commenté un autre chiffre révélateur : celui de la personnalité qui « peut le mieux incarner l’opposition à Emmanuel Macron dans les années à venir ». Et c’est M. Mélenchon qui arrive en tête, à 59 %, devant Mme Le Pen, à 51 %. Nul doute que la perspective Mélenchon remobiliserait, derrière M. Macron, les armées d’électeurs retraités qui craignent tant pour leurs portefeuilles, ainsi que les vestiges de la droite libérale et conservatrice.

    Alors, Macron, pire que Hollande ? Une chose est sûre : il n’a pas fini d’aligner les records.

    http://www.bvoltaire.fr/impopularite-macron-entre-livre-records-nest-fini/

  • Première grève patriotique en Finlande (face à la politique de colonisation)

    Pour la première fois en Occident, une grève est organisée par la résistance patriotique contre la politique gouvernementale en ce qui concerne l’accueil des colons.

    L’information est publiée par le quotidien économique finnois Kauppalehti (de tendance droite indépendante) dans son numéro du 21 août  : plus d’une centaine d’entrepreneurs et au moins deux sociétés de construction à Turku vont s’organiser pour arrêter le travail le même jour afin de s’opposer à la politique de collaboration du gouvernement. Jani Väkeväinen, entrepreneur dans la construction a déclaré :

    « Nous devons vivre dans la peur dans notre propre pays appelé la Finlande ». Il écrit que le gouvernement finlandais a échoué dans sa politique d’asile. Nous voulons également respecter les victimes de l’attentat de Turku de notre propre manière et accélérer les efforts du gouvernement finlandais en donnant également une pression économique aux décisions. Nous ne faisons pas notre travail toute la journée, et nous ne faisons pas non plus un paiement d’impôt à l’état finlandais. »

    La manifestation – décidée conjointement avec le personnel de la société – aura lieu le 18 septembre.  Rappelons que le 18 août, Abderrahmane Mechkah, un colon marocain de 18 ans a poignardé de nombreuses personnes, en scandant le cri de guerre des impérialistes musulmans (« Allah akbar »). Deux personnes ont ainsi été assassinées et six autres blessées avant que le tueur ne soit neutralisé par la police qui lui tira dans la jambe. Les deux victimes sont Finlandaises et parmi les blessés figurent un Italien et deux Suédois.

    Notons que le régime a encore eu une fois recours aux fakes news en prétendant que le tueur avait été neutralisés par deux autres colons, l’Afghan Ahmad Hosseini et le Marocain Hassan Zubier. Or, on voit bien que sur les photos, il pose passivement à côté d’une femme poignardée qui reçoit les premiers soins… de la part d’un militant d’extrême droite, reconnaissable par son tee-shirt très prisé des nouveaux nationaux-socialistes allemands…

    Voir ici : http://www.medias-presse.info/lauteur-de-lattaque-au-couteau-en-finlande-est-un-demandeur-dasile-marocain-et-sen-prenait-par-priorite-aux-femmes/78943/

    Voir ici : http://www.medias-presse.info/une-attaque-au-poignard-fait-plusieurs-victimes-en-finlande/78910/

    http://www.medias-presse.info/premiere-greve-patriotique-en-finlande/79323/

  • Samedi prochain, 2 septembre, Riposte laïque fêtera ses 10 ans d'existence

    2219260440.jpgCe samedi 2 septembre, à Rungis, espace Jean-Monnet, Riposte Laïque fêtera ses dix ans de lutte contre l’islamisation de notre pays, de 10 heures à 19 heures. Et le moins qu’on puisse dire est que, quand on étudie l’actualité, cette initiative tombe à pic.

    Depuis quelques jours, se déroulent, sous nos yeux, de véritables actes de guerre quotidiens, que les autorités appellent « attentats », ou même parfois « incidents ». Ils se succèdent avec des modes opératoires assez répétitifs : soit une « voiture folle » ou un « camion fou » (sans doute sans pilote) foncent dans une foule, soit un « déséquilibré » armé d’un couteau se met à poignarder autour de lui tout ce qui n’est pas musulman, et principalement des policiers ou des militaires, soit d’autres « déséquilibrés », toujours armés de couteaux, hurlent « Allah akbar » et menacent de tout faire sauter, pour une raison ou une autre. Sans oublier, bien évidemment, les kalachnikov…

    Naturellement, cette épidémie d’actes de guerre, menés simultanément en France, en Belgique, en Espagne, en Russie, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Finlande et partout où il y a des musulmans (seuls les pays de l’Est de l’Europe sont épargnés) est masquée par l’ensemble des autorités européennes et par les médias, la palme appartenant au Parisien, qui a osé titrer que les fous imitaient les terroristes !

    Et comme les vrais spécialistes de l’islam ne sont jamais invités sur les plateaux, qui se contentent de nous imposer les enfumeurs habituels, il ne se trouve personne pour expliquer que non seulement ces « déséquilibrés » ne sont pas si fous que cela, mais qu’ils se comportent en bons musulmans, qui font la guerre aux non-musulmans quand le rapport de force le leur permet, que cela se passe ainsi depuis 14 siècles et que cela a occasionné 280 millions de morts, victimes d’un dogme assassin, l’islam.

    Nous sommes donc à la fin de la deuxième phase du djihad, appelée « djihad défensif » et nous rentrons dans la troisième phase, appelée « djihad offensif ».

    Depuis 10 ans, nous avons expliqué tout cela, par la publication de 26.000 articles, écrits par près de 2.000 contributeurs. Nous avons édité 17 livres, sur le voile, la takkya, l’alternative Reconquista ou Mort de l’Europe, les mensonges musulmans, etc. Nous avons même expliqué le phénomène des « déséquilibrés », en éditant en français les travaux de la formidable Wafa Sultan. Nous avons démontré le type de guerre que nous mènent les islamistes, grâce à l’ouvrage du Colonel Cerisier. Nous avons livré le témoignage de Ghislaine Dumesnil sur la réalité de l’islamisation de nos entreprises, à travers l’exemple de la RATP, ou celui de Sébastien Jallamion, sur le tabou de l’islam dans la police.

    Nous avons impulsé des pétitions, notamment contre le port de la burqa, organisé l’Apéro saucisson-pinard, les Assises contre l’Islamisation de nos pays. Nous avons monté des manifestations de rue, des rassemblements quand, par exemple, Hervé Cornara a été décapité, ou les deux policiers de Magnanville ont été exécutés devant leur enfant. Nous défendons la liberté d’expression, et le droit de critiquer l’islam, en toutes circonstances. Nous recherchons toutes les alliances possibles, évitant de tomber dans un sectarisme qui est aux antipodes de notre culture. Et nous essayons d’être solidaires quand des amis du camp patriotique sont, eux aussi, victimes de la répression.

    Sans doute n’avons-nous pas été parfaits, probablement avons-nous commis des erreurs, mais nous ne voyons pas, avec ce que sont nos moyens, ce que nous aurions pu faire de plus.

    Naturellement, cela nous vaut l’ostracisme des médias, un harcèlement judiciaire, impulsé au plus haut niveau de l’État (nous avons atteint le 50dossier avec la dernière plainte de Gérald Moussa Darmanin, nouveau ministre de Macron), et bien évidemment des menaces récurrentes dirigées contre nos principaux animateurs.

    C’est dans ce contexte que vont se tenir les dix ans de Riposte Laïque, dans quelques jours. Cette phase de réinformation, depuis 2007, était nécessaire. Il convenait de déconstruire le discours des enfumeurs sur la différence « Islam-islamisme », sur « l’islam religion de paix », sur les « musulmans modérés », voire « patriotes », et sur la possible existence d’un « islam de France » dans notre pays.

    Il fallait informer nos compatriotes que plus il y aurait de musulmans en France, plus il y aurait d’actes de guerre et d’attentats, et plus nous nous dirigerions vers une société islamique.

    Il fallait les convaincre que nous étions dirigés, depuis quarante ans, par des traîtres, qui livraient notre pays à une puissance étrangère, et envoyaient leurs compatriotes à la mort, préparant un Grand Remplacement porteur d’un changement de civilisation.

    Il fallait expliquer aux Français la réalité, ce que nous avons essayé de faire au mieux.

    Il convient, bien évidemment, de poursuivre ce travail, et, grâce à Internet, malgré toutes les volontés de censure de ce régime, de continuer, avec d’autres sites, à mener cette guerre de réinformation, en passant à travers les mailles de la dictature médiatique qu’ils veulent mettre en place.

    Mais cela est-il suffisant, dans un contexte où des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers, des millions de musulmans, en France et dans toute l’Europe, sont prêts à passer à l’action, avec des couteaux, des fusils, des bombes ou des camions, dans les conditions les plus sordides et les plus barbares, contre nous, parce que nous ne sommes pas musulmans, et qu’ils veulent conquérir nos pays, pour y imposer la charia. Bien sûr, nous précisons que tous les musulmans ne sont pas des terroristes, ce que nous pensons, mais qui ne change rien à la problématique de l’islam en France.

    Nous sommes ravis du plateau que nous avons pu mettre sur pied, représentatif de l’Union des Patriotes la plus large que nous appelons de nos vœux. Nous espérons réussir la synthèse entre les témoignages du matin, sur ces dix ans de Riposte Laïque, le côté festif, avec un repas alsacien le midi, et le gâteau anniversaire champagne du soir, et le côté politique, l’après-midi, avec des invités qui, chacun avec sa spécificité, partagent l’essentiel de nos combats.

    Bien sûr, nous attendons de nos intervenants, vu leurs qualités, des propositions d’action, mais nous en ferons, quant à nous, dans notre conclusion.

    Vous pourrez également, outre les livres de Riposte Laïque, vous procurer d’autres ouvrages sur la réalité de l’islam, sur l’immigration et tous les sujets qui préoccupent les Français, puisque nous donnons aux amis la possibilité de diffuser leur matériel sur des tables, situées dans la salle de conférence.

    Vous pourrez surtout faire connaissance de toute la famille Riposte Laïque, ses animateurs, ses dirigeants, français ou suisses, ses contributeurs, ses commentateurs et ses lecteurs…

    Et nos amis de TV-Libertés couvriront l’événement. Et bien sûr, un service de sécurité professionnel assurera la tranquillité des participants, des fois que…

    Il vous reste jusqu’à mardi midi pour vous inscrire, nous vous le conseillons, vous ne perdrez pas votre journée, nous vous le promettons.

    Plus d'infos cliquez ici

    Chèque de 30 euros à l’ordre de Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors

    Venez nous retrouver sur le stand de Synthèse nationale.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • C’EST VRAI, ÇA, ON N’A PAS ENTENDU PARLER D’ATTENTATS À VARSOVIE…

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    Les Polonaises se font moins violer que les Allemandes… On se demande vraiment pourquoi, non ?

    Les Grecs anciens appelaient hybris la démesure inspirée par l’orgueil à certains hommes, ce qui leur valait généralement de terribles punitions de la part des dieux. On pourrait craindre que notre Jupiter national ne s’en approche dangereusement par ses mots à l’encontre du gouvernement de Varsovie : « Le peuple polonais mérite mieux que cela […] »

    Apparemment, ses conseillers ont oublié de lui rappeler que ce même peuple a porté au pouvoir le parti de madame Szydło avec deux fois plus de voix que lui au premier tour de nos présidentielles… Ce langage diplomatique est assez nouveau mais on le sait, désormais, la France fait de la politique autrement. Elle aurait pu toutefois commencer par « Le peuple zimbabwéen mérite mieux que M. Mugabe » (qui incite au massacre des Blancs) ou « Le peuple vénézuélien mérite mieux que M. Maduro », qui a ruiné son pays en cinq sec. Mais non, c’est sur la Pologne que ça tombe. On ne le savait pas mais, selon l’Union européenne, c’est une terrible dictature. Pensez donc, leur ministre de la Justice a le pouvoir de prolonger le mandat des juges ayant atteint l’âge de la retraite ! Pour mémoire, la France a repoussé l’âge de la retraite des médecins hospitaliers à 72 ans. Un qui doit se bidonner dans sa tombe, c’est Paul Vergès, décédé doyen du Sénat à 91 ans… 

    Pis encore, la Pologne entend maintenir des âges différents de départ à la retraite pour les hommes et les femmes… Ils n’ont peut-être pas de pétroleuses féministes là-bas, mais en tout cas, ils ont une femme Premier ministre. Et pas rancunière, avec ça. Elle espère qu’avec le temps, Macron « réussira peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne ».

    C’est vrai, ça, on n’a pas entendu parler d’attentats à Varsovie ! Même que les Polonaises se font moins violer que les Allemandes… On se demande vraiment pourquoi, non ? En réalité, le vrai défaut des Polonais, c’est qu’ils sont catholiques. Mais alors, vraiment très catholiques ! Ils nous ont même donné un pape qui (avec un petit coup de pouce de Reagan) a abattu du même coup le mur de Berlin et les espérances de nos intellectuels médiatiques. Tout le contraire de notre jésuite de pontife actuel, « migrantophile » et fils de migrants, qui contemple nos salafistes comme on contemple les étoiles : de très loin…

    Alors quand on a choisi, comme notre Président, de recevoir les saintes huiles républicaines au pied d’une pyramide, ça fait comme de l’ail sur un vampire ! Les Polonais en ont bavé trop longtemps sous le joug communiste, alors Europe ou pas Europe, ils n’ont pas l’intention de se faire imposer une nouvelle invasion. Et croyez-le ou pas, leurs dirigeants à eux suivent leur avis…

    http://www.bvoltaire.fr/cest-vrai-ca-on-na-entendu-parler-dattentats-a-varsovie/

  • Quand le maire de Marseille inaugure une mosquée appartenant au mouvement tabligh, dont la finalité est la réislamisation des populations, je m'interroge

    Bernard Ravet, ancien principal de collège est en retraite. Il a écrit un livre "Principal de collège ou imam de la République" dans lequel il témoigne de l'islamisation des écoles. Terrifiant :

    Quels sont les signes qui laissent apercevoir une poussée de l'islamisme au collège ?

    Le premier peut être de voir le nombre croissant de gamines arrivant avec un voile sur la tête qu'elles retirent avant de pénétrer dans l'établissement. C'est aussi, en période de ramadan, le nombre d'enfants qui ne mangent plus à la cantine.Et, d'une manière plus générale, tous ces enfants qui refusent de manger parce que la viande n'est pas abattue rituellement.

    Y a-t-il des tensions entre enfants de confessions différentes ?

    Lors d'un reportage de RFI au collège Versailles, les enfants disent qu'il n'y a pas de problème avec les enfants juifs car de toute façon, s'il y en a, ils se cachent. Quant aux enfants issus de familles de culture chrétienne, ils vont dans le privé. Du coup, il n'y a pas de problème de ce type.

    À l'intérieur du collège, les enfants sont-ils influencés par des prosélytes ?

    Mais ce n'est pas qu'au collège ! À Versailles, on l'a vécu avec un petit livre prônant la Charia et interdit en France qui circulait. Et quand on a demandé d'où il venait, on a appris que c'était de la mosquée du surveillant. Aujourd'hui, ce surveillant, qui avait une aura certaine sur les enfants, serait fiché S. [...]

    Concernant les professeurs, sont-ils eux aussi contestés ?

    Ça peut arriver. J'évoque dans mon livre l'exemple d'une professeure issue de l'immigration, non croyante, qui se voit embêtée par les élèves car durant le ramadan, elle continue à manger à la cantine. Rares sont aussi les enseignantes qui ne viennent pas en pantalon pour éviter de choquer certains élèves garçons avec une jupe.

    [...] Je ne veux pas être polémique, mais quand je vois le maire de Marseille participer à l'inauguration d'une mosquée appartenant au mouvement tabligh, dont la finalité est la réislamisation des populations, je m'interroge. Quand la sénatrice Samia Ghali inaugure le collège privé musulman Ibn Khaldoun, je me dis que, ou alors, on est dans le clientélisme ou alors dans une inconscience totale. Il faut donc que les politiques prennent leurs responsabilités, peut-être même en revoyant la loi de 1905, ce qui permettrait de mieux contrôler ce qui se dit dans certaines écoles coraniques. Il y a un devoir de vigilance. On a les pieds et les poings liés par la séparation des Églises de l'État. [...]"

    Extrait du livre, montrant qu'il faut se méfier des musulmans bien intégrés :

    Photo

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Histoire & Actualité • Regards sur les rapports Islam-Europe depuis treize siècles [2]

    On sait que, sous diverses formes et une plus ou moins grande extension, la domination de l’Islam sur l’Espagne a duré presque huit siècles. Jusqu’à ce que la prise de Grenade, en 1492, achève la Reconquista. 

    Publié le 12.06.2009 - Actualisé (extraits) le 27.08.2017

    L'expulsion des Morisques d'Espagne

    Cet article évoque un exemple historique : l'expulsion des Morisques d'Espagne, qui fut promulguée par Philippe III d'Espagne, le 22 septembre 1609. Plus d’un siècle après la chute de Grenade.

    Et l'on verra que, sur deux points tout à fait majeurs, parler de l'Espagne de 1609 revient, sous plusieurs aspects, à parler de la France d’aujourd'hui, tant sont grandes, au point d'en être surprenantes, les ressemblances entre les deux situations*. 

    Les Morisques d'Espagne étaient ces descendants des populations d'origine musulmane converties au Christianisme par le décret des Rois catholiques du 14 février 1502. Parmi eux, il y avait des Arabes, des Berbères, mais également une grande majorité d'Espagnols qui s'étaient convertis depuis des siècles à l'Islam.

    Plus d'un siècle après leur conversion forcée au Christianisme, et bien que devenus, à force de métissage, physiquement indiscernables des « vieux chrétiens », une grande partie des Morisques se maintenait comme un groupe social cloisonné du reste de la société espagnole en dépit de la perte de l'usage de la langue arabe au bénéfice du castillan et de sa connaissance très pauvre des rites de l'Islam, religion que beaucoup continuaient toutefois à pratiquer en secret.   

    En 1568-1571 eut lieu la Rébellion des Alpujarras, menée par les Morisques de Grenade (le dernier territoire à avoir été reconquis par les Espagnols, en 1492, ce qui mit un terme aux presque huit siècles de Reconquista). L'opinion selon laquelle cette minorité religieuse constituait un véritable problème de sécurité nationale gagna alors, régulièrement, du terrain. [Illustration : femme morisque de Grenade]. Les morisques étaient couramment soupçonnés de complicité avec les Turcs, les pirates barbaresques qui pillaient périodiquement le littoral espagnol, ou même avec les Français. Mais surtout l'année 1604 marqua le début d'une récession économique dans la péninsule, conséquence d'une première baisse dans l'arrivée des ressources du Nouveau Monde. La dégradation des conditions de vie des Chrétiens les mena à considérer avec défiance celles des Morisques.

    C’est là un premier élément de ressemblance frappant entre les deux époques et les deux pays : la crise économique .

    La répartition des Morisques à l'intérieur de l'Espagne était assez irrégulière : si leur présence était négligeable en Castille et dans tout le nord/nord-ouest, ainsi qu'en Catalogne, ils représentaient environ le cinquième de la population de l'Aragon, le tiers de la population du royaume de Valence, et plus de 55% dans le royaume de Grenade. Selon les estimations, leur nombre pouvait s'élever - au minimum - à environ 325 000 membres et - au maximum - jusqu'à un million, sur un total d'approximativement 8,5 millions d'habitants. Mais il faut noter que leur taux de croissance démographique était nettement supérieur à celui des Chrétiens.

    Mais voici le deuxième élément de ressemblance frappante entre l'Espagne de 1609 et la France de 2017 : contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'expulsion des Morisques ne faisait pas du tout l'unanimité dans l'opinion publique de l'époque. En clair, il y avait des partisans (et nombreux, et farouches) de la présence de ces populations en Espagne. Et pour quelle(s) raison(s) ? Tout simplement parce que - pour ne parler que d'elles - les noblesses aragonaises et valenciennes profitaient de cet état de fait, particulièrement en termes de main-d'œuvre sur leurs terres. La classe paysanne, cependant, voyait les morisques d'un mauvais œil et les considérait comme des rivaux. Ne retrouve-t-on pas là nos patrons véreux d'aujourd'hui, qui ont fait le choix de compromettre l'avenir économique du pays, dans le but d'augmenter leurs profits immédiats, grâce à une main d'œuvre bon marché (ce que nous traduisons par chair à profit…), plutôt que d'investir dans la Recherche et préparer l'avenir par les investissements ?... Et, parallèlement, le petit peuple qui voit d'un mauvais œil ces concurrents sur un marché du travail qui se rétrécit ? (Voir les récentes manifestations ouvrières en Angleterre pour le travail anglais aux anglais...) 

    Jusqu'en 1608 la politique menée envers les Morisques avait été celle de la conversion, bien qu'il y ait eu quelques tentatives de politiques plus radicales de la part de Charles Ier (c'est-à-dire Charles Quint, le même roi étant Charles Premier d'Espagne et Charles V, empereur d'Allemagne) et de son fils Philippe II, respectivement en 1526 et 1582. Ce n'est cependant qu'à partir de 1608 que le Conseil d'État commença à envisager sérieusement le choix de l'expulsion, pour la recommander au souverain l'année suivante.

    Le déroulement de l'expulsion dans l'ensemble des royaumes espagnols se prolongea jusqu'en 1614. Le nombre de personnes ainsi concernées varie, comme nous l'avons vu plus haut, entre 300 000 (fourchette basse) et 1.000.000 (fourchette haute).          

    Il fut décidé de commencer par Valence (ci-contre), la zone la plus concernée par la mesure. Les préparatifs furent menés dans le plus grand secret. À partir du mois de septembre des régiments d'infanterie, les tercios, venus d'Italie prirent position dans le nord et le sud du royaume de Valence et le 22 du même mois le vice-roi ordonna la publication du décret. (Ceux dont parlera Hugo : « la redoutable infanterie espagnole » - Ci-contre, gravure d'époque de Vicente Carducho, Musée du Prado. On y voit bien la présence des troupes, à droite..) 

    L'aristocratie valencienne se réunit avec des représentants du gouvernement pour protester contre l'expulsion qui supposait une diminution significative de ses revenus, mais l'opposition faiblit avec la promesse de récupérer une part des propriétés terriennes des Morisques. On permit à ces derniers de prendre tout ce qu'ils pouvaient emporter, mais leurs maisons et terrains furent octroyés à leurs seigneurs, sous peine de mort en cas d'incendie ou de destruction avant le transfert des biens.         

    À partir du 30 septembre, ils furent menés aux différents ports du royaume, où on les obligea même à payer le trajet. Les premiers Morisques furent transportés vers Oran et les ports de l'Oranie, où ils furent quelquefois fort mal reçus et parfois même attaqués par les autochtones. Ceci causa de grandes craintes parmi la population morisque n'ayant pas encore été déportée, et le 20 octobre se produisit un soulèvement contre l'expulsion. Les rebelles furent vaincus en novembre et l'expulsion des Morisques valenciens fut menée à terme.

    Au début de 1610 eut lieu l'expulsion des Morisques aragonais, suivie en septembre par celle des catalans....

    On remarquera que nous nous bornons, ici, à rappeler un fait historique, et que notre but n'est pas de porter un jugement de valeur. Nous nous contentons de constater, à travers cet exemple, que si et quand un gouvernement, un Etat, un pays, décide, pour telle ou telle raison, d'expulser, il peut le faire, et que cela s'est vu dans l'histoire.... C'est une question de volonté politique. (A suivre)      

    * Cette comparaison presque absolue que l’on peut faire, sur deux points essentiels, entre la situation de l’Espagne d’alors et celle de la France d’aujourd’hui peut d'ailleurs s'étendre aussi, plus généralement, à l’Europe ; et, plus généralement encore, à l’ensemble du monde blanc...    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/