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La religion musulmane pose de plus en plus de problèmes au travail
Encore marginal, il convient de le dire, les appartenances religieuses ne sont pas sans poser des problèmes dans les entreprises. Toute religion entraine des règles à suivre. Et donc les préceptes des religions entrainent parfois que les croyants soient obligés de ne pas suivre les directives de leur patron pour respecter leur religion.
Si depuis toujours on voit que des personnes refusent telles ou telles activités pour des raisons éthiques, l’arrivée de l’islam en France présente tout un nouveau type de contrainte.
On voit désormais des refus de travailler dans la même pièce qu’une femme, de pousser un chariot chargé d’alcool…
Ces « cas conflictuels » qui ne représentaient que 6,7 % en 2016 constituent aujourd’hui 7,5 % de l’ensemble des faits recensés. Si les entreprises peuvent toujours licencier les récalcitrants ou encore se protéger via la « loi travail » ou la Cour de justice européenne, il n’est pas sûr que cela aide leur croissance.
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Angela Merkel : la grande désunificatrice
Coup de tonnerre aux élections législatives allemandes : percée de l’AfD identitaire, chute des partis traditionnels, coalition impossible à constituer.
Dans cette lettre d’Allemagne notre correspondant François Stecher fait le point pour Polémia.
PolémiaLundi 25 septembre, vers 08h00 du matin, lendemain d‘élection à Hambourg, gueule de bois pour les journalistes des médias dominants, quelques larges sourires – en public très vraisemblablement d’électeurs libéraux (FDP), en privé potentiellement d’un discret « Wutbürger » (citoyen en colère) – et surtout les mines atterrées des politiciens et sympathisants des « Volksparteien ».
Les médias allemands en pleine désinformation…
Toute en modération, la journaliste de NDR Info interroge Leif-Erik Holm, chef de la fraction AfD au Landtag de Mecklenburg-Vorpommern :
— Que pensez-vous des récents propos d’Alexander Gauland, qui a déclaré qu’il y avait eu des éléments positifs dans le comportement d’Adolf Hitler pendant la guerre ?
— Je ne m’en souviens pas, et, le connaissant bien, je puis affirmer qu’il ne peut avoir tenu de tels propos.
— Je vous affirme, moi, qu’il les a tenus. Qu’en pensez-vous ?
— Pardonnez-moi d’insister, je suis tout à fait certain qu’il ne peut avoir dit une telle chose.
— Et moi tout aussi certaine, voire plus, qu’il l’a dit.
— Si vous faites allusion à son propos sur le comportement des soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale…
— Oui, peut-être, vous me pardonnerez de ne pouvoir restituer la citation exacte… »
…et les médias français en pleine désinformation
Affolement, colère et sidération : il s’est bien passé quelque chose en Allemagne ce dimanche. Le décalage entre la situation réelle et la perception des médias français était, dans les heures qui ont suivi la proclamation des résultats, proprement ahurissant. Exemple emblématique, l’intervention de l’incontournable Marion van Renterghem, auteur de Angela Merkel, l’OVNI politique, sur la tout aussi nécessaire BFM TV dimanche soir : « Pour avoir bien étudié le visage d’Angela Merkel dans différentes situations, je peux vous dire qu’elle n’était pas du tout déstabilisée. »
C’est pourtant bien le contraire qu’il faut affirmer : la chancelière, bête politique, savait parfaitement, à cette heure-là, que son avenir politique était en jeu. Elle a pu, à cet instant, mesurer le chemin parcouru, depuis ce fabuleux printemps 2015, lorsque les instituts de sondage laissaient peu à peu entrevoir la perspective d’une majorité absolue pour la seule CDU/CSU, cette majorité absolue manquée de si peu en 2013 : quel triomphe cela eût été, pour cette quatrième législature… Ecraser le Grand Homme, Kohl le Réunificateur… Elle en avait rêvé. Et les « migrants » ont brisé son rêve.
Les « migrants » ont brisé le rêve de Merkel
Elle savait déjà, à cet instant, que le montage de sa coalition de gouvernement serait un cauchemar – les spécialistes interrogés sur les ondes évoquent Noël, sans trop y croire ; les hypothèses les plus crédibles évoquent un délai de cinq mois… Les options qui s’offrent à elle sont connues :
- Reconduction de la «Grosse Koalition » avec la SPD ; c’est en réalité déjà un ménage à trois, avec un partenaire difficile – tout au moins pour la galerie, jusqu’à aujourd’hui – en la personne de Horst Seehofer, patron de la CSU bavaroise ;
- Coalition «Jamaïque » CDU/CSU alliée aux libéraux du FDP et aux écologistes (Grüne) ;
- Un gouvernement minoritaire, avec des majorités de projet ; bien que ceci soit absolument contraire aux souhaits des Allemands, une telle configuration a pu être envisagée une fois au niveau fédéral : en 2013, précisément lorsque CSU et CDU totalisaient ensemble 311 mandats au Bundestag et qu’il en fallait 316 pour détenir la majorité absolue.
Monter une coalition : un cauchemar
La première option (CDU/CSU/SPD) souffre d’une faiblesse majeure : le partenaire principal envisagé, la SPD, a fait clairement connaître, par la voix de sa tête de liste malheureuse, Martin Schulz, sa volonté d’entrer dans l’opposition. Ce choix, qui trouve un très large soutien au sein du parti lui-même – approuvé par près de 60% des électeurs – et à sa gauche – Sarah Wagenknecht (Die Linke) a salué ce retour de la SPD dans l’opposition – est justifié par le fait incontestable que l’alliance avec Angela Merkel s’apparente pour le parti au « baiser de la mort » : la chancelière a employé tout son temps et ses efforts à piller le programme de son allié, voire ceux des autres formations de gauche – on se souviendra de la décision de sortie du nucléaire, qui a anéanti les Verts en pleine ascension, les vidant de leur substance. Il faut à la SPD une cure d’opposition pour se refaire une santé, c’est une certitude ; qu’elle parvienne à regagner le terrain perdu sera une autre affaire. Angela aura toutes les peines du monde à convaincre Martin de décrocher son téléphone. A moins que Martin ne passe la main…
La deuxième option (CDU/CSU/FDP/Verts) présente quelques attraits : elle a déjà été testée au niveau de plusieurs Länder – la Hesse, la Sarre et le Schleswig-Holstein – on peut s’y réjouir de cette diversité intrinsèquement bonne, où l’on s’enrichit de ses différences. Voire… Comment concilier les positions européistes à tout crin des Verts et les positions très eurosceptiques des Libéraux et de la CSU ? Comment faire tenir à bord de la galère gouvernementale des Verts immigrationnistes par essence, des Libéraux qui ne veulent garder que les réfugiés de guerre et chassent clairement sur ce sujet sur le terrain de l’AfD, et une CSU qui veut imposer une limite annuelle au nombre maximale de réfugiés admis sur le sol allemand ? Bien pire : en octobre de l’année prochaine auront lieu les élections au Landtag de Bavière. Horst Seehofer, dont le numéro de Gnafron ne convainc plus personne, a absolument besoin d’obtenir ce signe concret de son influence à Berlin, au risque de voir s’accélérer la fuite des électeurs de la CSU vers l’AfD. Avec 38,8% des suffrages, son plus mauvais résultat depuis 1949, la CSU a largement outrepassé vers le bas ce que l’on considère comme le « seuil de douleur » au sein de cette formation, c’est-à-dire 45%. Il en va de sa crédibilité personnelle. A moins que Horst ne passe la main…
La troisième option (gouvernement minoritaire) doit être mentionnée par souci de couvrir tout le champ des possibles. Un gouvernement minoritaire n’a encore jamais vu le jour dans l’Allemagne d’après-guerre à la suite d’une élection. Il a pu, comme nous l’avons vu plus haut, être pensé, envisagé en 2013, dans un contexte très particulier, avec un nombre de députés très proche de la majorité absolue. La seule configuration qui permettrait d’approcher ce résultat serait une coalition « Jamaïque » sans la CSU (347 pour 355)… Impensable, en réalité, à moins de vouloir favoriser l’indépendance de l’Etat libre de Bavière.
Vers une dissolution ?
Une quatrième option doit encore être mentionnée : celle de la dissolution, et de nouvelles élections générales. Elle pourrait apparaître, d’ici quelques semaines, comme la seule praticable.
Pour Angela, les semaines qui viennent vont être passionnantes. Elle a, en deux ans, achevé d’établir solidement sa réputation de duplicité. Son dernier « coup » en date, le vote par le Bundestag de la loi sur le mariage homosexuel, a mis la touche finale à cette fresque immense : présenter un projet de loi qui était au programme de la SPD pour la législature suivante, lui coupant ainsi l’herbe sous les pieds, avec une AfD mal placée pour se manifester sur ce sujet, compte tenu de la personnalité de sa co-tête de liste, tout en se déclarant hostile à la loi à titre personnel, chapeau l’artiste ! Jean de La Fontaine en aurait rêvé pour incarner Raminagrobis. Elle qui voulait surpasser Kohl, elle a obtenu ce résultat formidable : aucun Allemand n’est capable de citer une seule réalisation importante accomplie sous ses gouvernements. Ce que retiennent ses compatriotes, c’est la crise des réfugiés, et le « Wir schaffen das ». Grâce à elle, l’Allemagne est divisée en deux blocs à peu près égaux et résolument hostiles : elle restera dans l’Histoire comme la Grande Désunificatrice.
Tout cela pour convoquer les électeurs aux urnes en janvier prochain, sans même finir ce quatrième mandat si ardemment désiré ?
François Stecher 27/09/2017
https://www.polemia.com/angela-merkel-la-grande-desunificatrice/
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°483
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Reportage – Camp d’été France Jeunesse Civitas, promotion « Saint Michel »
Deux jours durant, des militants catholiques et nationalistes venus des quatre coins de France ont participé au 1er camp de cohésion organisé par France Jeunesse Civitas.
En ce rude mois de septembre, les jeunes hommes ont pu se former l’âme et le corps, bien encadrés par Monsieur l’abbé Xavier BEAUVAIS, le Père Laurent des moines capucins de Morgon, Alain ESCADA, Pierre STUDER et Alexandre GABRIAC. Dans une démarche « Catholiques et Français toujours », ce camp s’est articulé autour de la messe quotidienne, des conférences de formation doctrinale et politique et des activités physiques et de cohésion.
Le samedi matin, après une courte nuit entrecoupée par les tours de garde nécessaire pour veiller les uns sur les autres suivie du décrassage réglementaire, nous avons eu la joie de pouvoir assister à la messe célébrée par le Père Laurent sur le lieu du camp.
A la suite du petit-déjeuner autour du feu, l’heure du travail pour remercier le propriétaire des lieux sonnait : déplacement de lourdes pierres et divers travaux d’entretien au programme !
Une toute petite pause, puis c’est au tour du Père Laurent, qui fait partie des aumôniers de CIVITAS, de donner une très intéressante conférence sur la chevalerie et la féodalité.
Suivra un déjeuner bien mérité, où les militants énonceront chacun à leur tour leur cheminement spirituel et politique, permettant ainsi aux nouveaux de faire connaissance avec les plus aguerris.
Point de sieste pour les militants de la cause nationale ! La formation au service d’ordre prit le relais, avec les exercices pratiques de protection de personnalité, collage, encadrement de manifestation, action coup-de-poing… les militants se mettant tour à tour dans la peau du service d’ordre, de la police, mais aussi des contre-manifestants ! Ces derniers apprenant d’ailleurs à reconnaître le goût des différentes sortes de gaz lacrymogène…
Après l’entrainement des corps, l’entrainement des âmes : conférence de Monsieur l’abbé Beauvais sur Donoso Cortès, exemple pour les jeunes catholiques, soucieux de faire régner le christianisme social pour le bien de la nation.
Une randonné dans la nature environnante permit ensuite aux volontaires de réciter le chapelet, toujours accompagnés et encouragés par les religieux présents au camp.
Après le dîner, nous entamions la veillée, où nos chants d’Europe et la verve de notre président Alain ESCADA firent oublier la fatigue et la pluie aux militants, chez qui la cohésion s’était déjà installée.
Dernière épreuve de cette très longue journée : la marche de nuit, durant laquelle les jeunes et moins jeunes ont pu apprécier une courte marche à la seule lueur de la lune, parsemée de quelques embûches…
Après un bref repos, c’est déjà le dernier jour du camp. La sainte messe comme toujours pour démarrer, et comme scéance de sport pour la matinée avant de replier les tentes un peu de boxe !
La conclusion par les organisateurs et invités sur leur ressenti du camp se fit autour d’un apéritif servi par notre hôte, où les participants et encadrants ont pu échanger sur le déroulement du camp, et leurs espoirs de pouvoir former une communauté enracinée solidement dans les principes, inaccessible au découragement et prête à sortir gagnante des épreuves qui nous attendent.
On profita ensuite pleinement du dernier repas passé ensemble, loin du monde moderne et de sa folie, entre bons Français et catholiques non-reniés, et on promit déjà de se retrouver dès la prochaine activité, plus nombreux encore !
Claquez bannières de chrétienté
Contre révolution.
Notre honneur est fidélité,
Gardons la tradition.
Chez nous Dieu premier servi,
La France est aux Français.
Travail, Famille, Patrie,
Nos devises sont fixées.
Dehors escrocs libéraux,
Valets des communistes,
Complices des bourreaux,
Compères des socialistes.
Nos alliés ils ont trahi,
Sali même le sacré,
Livré nos colonies,
Les enfants massacrés.
(Source : www.francejeunessecivitas.com)
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Pourquoi le CRAN ne demande-t-il pas de débaptiser les écoles, collèges, lycées et rues Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon Blum et Edouard Herriot ?
Bernard Lugan
Le journal Le Monde nous apprend que le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France) organisation ultra confidentielle mais percevant des subventions prélevées sur les impôts des Français, fait actuellement circuler une singulière pétition ayant pour cible le grand ministre que fut Colbert. Parmi les signataires de cette pétition, on relève les noms de Lilian Thuram (footballeur), Harry Roselmack (journaliste) et Rokhaya Diallo (journaliste-documentaliste).
Egalement celui d’une certaine Mireille Fanon-Mendès-France qui se présente comme « ancienne présidente du groupe d’experts de l’ONU sur les personnes d’ascendance africaine » (???). Ce titre ronflant fait d’elle, et en toute modestie, la porte-parole auto-proclamée de plus d’un milliard d’hommes et de femmes, ce qui n’est pas rien… Il pousse également à poser la question de savoir qui est l’actuel(le) président(e) de cet organisme et quels émoluments il (elle) perçoit du « machin » auquel la France, 5° contributeur à son budget ordinaire, verse annuellement 122,6 millions de dollars US prélevés, là encore, sur les impôts des Français.
La pétition du CRAN demande rien de moins que de débaptiser les collèges et les lycées portant le nom de Jean-Baptiste Colbert et de déboulonner ses statues au motif qu’il « fonda la Compagnie des Indes occidentales, compagnie négrière de sinistre mémoire ».
Mais pourquoi donc le CRAN s’en tient-il à Colbert ? Au nom du « vivre ensemble » et de l’antiracisme, n’est-il en effet pas nécessaire et plus urgent, de débaptiser les édifices publics portant les noms de Victor Hugo, Jean Jaurès, Léon Blum et Edouard Herriot… pour commencer. La liste est en effet longue de ces personnalités constituant le panthéon de nos gloires républicaines et laïques, de ces figures montrées en exemple de la défense des droits de l’homme, de la tolérance, de la fraternité universelle et qui, en réalité, seraient d’horribles racistes-colonialistes dont les propos abjects font penser aux plus sombres heures de notre passé colonial-esclavagiste. Que l’on en juge :
Victor Hugo, qui a donné son nom à 2555 rues et avenues de France, juste derrière Louis Pasteur, ce chantre de la liberté, n’hésita pas à afficher un détestable mépris à l’égard des Africains auxquels il alla jusqu‘à contester l’appartenance au genre humain : « L’Asie a son histoire, l’Amérique a son histoire, l’Australie même a son histoire qui date de son commencement dans la mémoire humaine, l’Afrique n’a pas d’histoire ; une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe.(…) Le Blanc a fait du Noir un homme (…) Emparez-vous de cette terre. Prenez-là. A qui ? à personne. »
Concernant la conquête coloniale, cette forme moderne de l’esclavage selon le CRAN, Jean Jaurès dont 2215 voies, rues, boulevards ou avenues portent le nom considérait que : « La France a d’autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale que (…) la civilisation qu’elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l’état présent du régime marocain »
Léon Blum et Edouard Herriot ne sont pas dans le « top 10 » des noms de rues et voies, ce qui est heureux, même si des centaines d’écoles, collèges, lycées, maisons de la culture, portent encore leurs noms. Leurs cas sont en effet encore plus graves que ceux de Victor Hugo et de Jean Jaurès. Celui de Léon Blum est même emblématique. Cet internationaliste aux mains pures, ce défenseur de Dreyfus, cet indéfectible soutien des « républicains » espagnols devenu éminente personnalité du Front populaire, compterait en effet, aux côtés d’Arthur de Gobineau, de Vachet de la Pouge et même du taxinomiste racial George Montandon, parmi les théoriciens (horresco referens !) de l’inégalité des races puisque, cause aggravante, ce fut devant les députés qu’il osa déclarer, l’hémicycle en frémit encore, que : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture ».
Toujours devant les députés, Edouard Herriot, cette icône de la fraternité laïque, ce chantre de la tolérance républicaine si chère aux Lyonnais, ce frère de tous les humains, ce croisé du suffrage universel, n’a, quant à lui, pas craint d’oser dire que : « Si nous donnions le droit de vote aux peuples de l’Empire, la France deviendrait la colonie de ses colonies ».
Alors, oui, amplifions le grand mouvement de nettoyage de l’histoire de France lancé par le CRAN, qui n’en manque décidement pas, et établissons au plus vite des listes de personnalités qui ne méritent plus d’être respectées. Au nom de l’antiracisme et de l’amour du genre humain, épurons ! Epurons ! Epurons ! Et que revienne le temps béni des Fouquier Tinville, Carrier ou Collot d’Herbois…
Source cliquez ici
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Les Sentinelles ont rendez-vous le 4 octobre place Vendôme
Communiqué des Sentinelles :
"Le pays a changé de tête et en même temps rien n’a changé. Des élections volées par une justice tout sauf impartiale et des médias univoques, des apparatchiks qui font semblant d’envahir les palais nationaux, mais qui y étaient déjà, et des idées prétendument nouvelles qui étaient déjà dans l’air du temps, apostillées par la bien-pensance officielle. La famille, l’enfant, la dignité de l’homme et la justice ont peu à attendre de ces nouvelles têtes au pouvoir plus soumises à la doxa des marchés qu’au souci du bien public. Les doutes les plus sérieux sont permis quand à sa feuille de route « sociétale » qui commence à se dévoiler.
Il convient d’être vigilant. Les racines des mots nous confortent : vigile, veille, vigilance. Nous ne savons de quelle menace nous devons le plus nous méfier, nous n’avons pas confiance, et nous souhaitons nous tenir prêt. Et parce que c’est la rentrée pour tous, nous souhaitons veiller ensemble, pour dire silencieusement à ce pouvoir que nous observons ses faits et gestes. Que notre détermination reste intacte. Que nous poursuivons notre lutte pacifique contre cette destruction anthropologique.
Nous avons prévu de veiller le mercredi 4 octobre place Vendôme à Paris à partir de 20:00. Chaque personne, y compris vous, peut se joindre à nous et porter ses propres raisons de veiller. Le mode opératoire n’a pas changé depuis 2013 : se tenir debout, face à ce lieu de pouvoir, rester silencieux, respecter un espace décent avec les autres sentinelles, respecter l’ordre public et témoigner de bienveillance. La durée de votre veille est celle que vous voulez et pouvez lui consacrer. S’inscrire sur l’événement facebook en bout de lien est facultatif. Vous êtes les bienvenus !"
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I-média#169 : AfD au Bundestag : le retour de l’Allemagne nazie ?
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Jean-Luc Mélenchon et Edouard Philippe : le duel annoncé fut un duo
Normalement, c’est la personnalité dont le statut politique est le plus important qui, dans un débat, sert de faire-valoir à un politicien de moindre calibre, c’est pour ce dernier une occasion prestigieuse d’accroître sa notoriété. On l’a bien vu naguère lors du débat autour du référendum de Maastricht quand le président Mitterrand choisit Philippe Séguin comme interlocuteur qui en rougit d’émotion et dont le fleuret en fut moucheté. Or, voilà qu’on nous change ça aussi ! Jeudi soir, lors du débat de L’émission politique, c’est Mélenchon, simple député, qui tint le rôle de faire-valoir du Premier ministre lui-même.
Demandez à un quidam qui est Edouard Philippe, rares sont ceux qui vous répondront qu’il est le chef du gouvernement. D’ailleurs, la question la plus fréquente posée par les téléspectateurs au cours de l’émission fut : « Qui est Edouard Philippe ? » Même avec deux prénoms, il peine à se faire un nom, même avec sa grande taille on ne peut le voir de loin puisqu’on ne le voit pas du tout. Il n’existe que comme l’ombre portée de son mentor, Emmanuel Macron, sans qui il serait resté l’obscur maire juppéiste du Havre. On n’a pas souvenir non plus qu’il ait prononcé une parole forte, tenu un discours qui ait marqué les esprits, à défaut des cœurs, ou qu’une expression inspirée ait franchi ses lèvres.
Or, il fallait pour le premier numéro de la nouvelle saison de L’émission politique inviter le Premier ministre au lendemain de la présentation du budget 2018, l’agenda politico-médiatique l’imposait. Mais Léa Salamé, qui passe les plats, a forcément un œil sur l’actualité politique et un autre sur l’Audimat et en ayant Philippe comme invité principal ce strabisme divergent l’assurait qu’avec lui ce serait le « bide », comme disent les artistes. Qui, sauf devoir professionnel, tel le pauvre journaliste, va distraire quelques heures de son précieux sommeil pour entendre un certain Edouard Philippe dont on essaie de nous convaincre qu’il gouverne la France ?
Edouard Mélenchon !
Pour éviter la catastrophe industrielle, il fallait donc lui opposer un « bon client », plus connu et plus dynamique dont on pouvait espérer quelque esclandre, ce fut Mélenchon. Avec la justification que les médias l’ont désigné leader de l’opposition, Léa Salamé prétendant même que ce sont les Français qui l’ont sacré « opposant n° 1 » !
Même si l’individu est pugnace, voire agressif, avec un tel « opposant », Philippe était tranquille. Il le fut. Ils font partie du même établissement, ce sont des rouages du même système et qui sacrifient pareillement au politiquement correct. Avec lui, pas de questions qui fâchent sur l’immigration galopante, l’islamisation accélérée de notre pays, la politique de la ville ouverte face aux « migrants ». On l’a bien vu lors de cette soirée, pas un mot sur ces drames qui préoccupent et dont souffrent les Français, il est vrai qu’ils sont tombés d’accord pour exprimer leur commune hostilité à Marine Le Pen.
On comprend le lapsus révélateur de la journaliste qui a présenté le leader de la France insoumise comme… Edouard Mélenchon. On nous annonçait un duel, ce fut un duo.
Guy Rouvrais
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 30 septembre 2017
https://fr.novopress.info/207549/jean-luc-melenchon-et-edouard-philippe-le-duel-annonce-fut-un-duo/
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Lettre ouverte à Florian Philippot
Par Pierre de Meuse
Vous voilà maintenant hors du front National. Ce n’est pas, en soi, un drame Mais si les développements de la crise qui vous a amené à en démissionner ont été regardés de l’extérieur en ce qui nous concerne, une analyse de notre part s’impose car le FN a dominé pendant 40 ans les choix des Français attachés au sort de leur patrie.
La question principale s’énonce ainsi : pourquoi avez-vous tant d’ennemis dans ce parti ?
Résumons votre profil politique. Vous êtes antilibéral et patriote, et, répétez-vous, gaulliste. Pourquoi pas ? Vous auriez pu trouver au Front National de nombreux antilibéraux patriotes, pas tous gaullistes il est vrai. Mais il aurait fallu jeter le regard sur une frange de la droite intellectuelle que vous n’aimez pas tellement : les contre-révolutionnaires, les identitaires et les catholiques sociaux. Ceux-là, croyez-le, ne portent pas dans leur cœur la finance mondialisée, les multinationales et la trilatérale chère à Macron. Il est vrai qu’ils sont minoritaires, mais après tout, vous aussi. Vous auriez pu dialoguer et vos propositions auraient pu être discutées, de façon amicalement critique. Or, vous avez considéré que ces familles politiques ne méritaient même pas un regard. Lorsque vous avez été interrogé par un animateur de télévision, dans un type de dialogue où vous excellez, sur le sort à réserver au mariage prétendument « pour tous » si le Front gagnait les élections, vous avez répondu en rangeant cette préoccupation avec la « culture des bonzaï ». C’était une grave erreur, d’une part parce que la présidente s’était prononcée clairement sur le sujet, mais surtout parce que ceux qui avaient manifesté contre la loi Taubira et bravé les lacrymogènes pour cela vous ont classé au niveau de leur pire ennemi.
Vous avez également pris une position fort audacieuse sur la monnaie européenne, soutenant comme une bonne part des économistes que l’euro n’était pas conforme aux intérêts français. Techniquement, votre analyse était juste, mais elle n’a pas été appréciée par les électeurs, et c’est l’une des raisons pour laquelle le FN n’a pu atteindre le niveau de 40% auquel il pouvait prétendre. Faut-il admettre que les français sont toujours enthousiasmés par le fédéralisme européen ? Certainement pas, mais votre argumentaire n’attaquait pas l’Europe dans sa conception ni dans ses méthodes, mais seulement son monétarisme. En bref, vous estimiez, comme Jacques Sapir, que la position de moindre productivité de la France exigeait des ajustements monétaires afin de conserver les emplois en France. Il aurait donc fallu dévaluer régulièrement afin d’ajuster la monnaie au marché. Vous proposiez donc implicitement de revenir à la politique de dévaluations qui a marqué la France de 1921 à la fin du XX° siècle. Vous comprendrez cependant que la perspective de voir l’épargne et les revenus fixes fondre chaque jour un peu plus pouvait ne pas plaire à ceux de vos électeurs qui ont quelques Économies. Surtout que dans le même temps le FN militait pour le retour de « la retraite à 60 ans ».
Dans le même temps, vous recommandiez de mettre une sourdine à la dénonciation de l’immigration, dont vous estimiez qu’elle était « anxiogène ». Les premières semaines de campagne de Marine Le Pen ont été menées selon vos directives. Or les sondages firent apparaître un déclin constant des intentions de vote en faveur de la candidate. Il fallut donc redresser la barre pendant les quinze jours précédant le premier tour, faute de quoi elle aurait été éliminée.
Cette stratégie était en effet absurde pour plusieurs raisons évidentes :
D’abord elle visait à atteindre un électorat de gauche, grosso modo celui de Mélenchon, avec lequel vous désiriez nouer des contacts, repoussés d’ailleurs de manière blessante par les dirigeants de « La France Insoumise ». Tentative sans espoir parce que l’électorat de Mélenchon, en grande partie composé d’immigrés de la seconde génération, ne pouvait que rester étanche au FN, même « repenti ».
Ensuite parce qu’elle ébranlait le pilier principal du FN, qui n’existerait plus depuis trente ans s’il n’avait pas su être et demeurer le seul parti politique s’opposant de face à l’immigration de masse.
Enfin parce qu’au lieu de s’attaquer à la politique de soumission de l’Union européenne à l’égard de ces flux incontrôlés de population, source véritable du brexit, vous vous attaquiez à une question monétaire, sur laquelle les effets d’une rupture n’étaient guère prévisibles. Or cette politique d’ouverture systématique des frontières prônée par Bruxelles avait son origine, de manière très profonde, dans les principes fondateurs des institutions en question, et à l’influence des grands décideurs du capitalisme mondialisé. C’était donc à ces postulats qu’il fallait s’attaquer.
Mais surtout elle était insensée parce que comme le dit très justement JY Le Gallou, le point nodal qui entraîne la « diabolisation » du FN est justement l’opposition à l’immigration. Et sur ce point, il ne suffit pas de nuancer dans les mots ou dans l’inflexion des phrases. Pour désarmer le parti-pris médiatique. Le système considérera le FN comme fréquentable seulement le jour où il se sera totalement soumis à la société indifférenciée. Autant dire le jour où il se sera suicidé sans retour. A quoi servirait une souveraineté de notre pays, d’ailleurs, si celui-ci n’existe plus ? Cette évolution était comprise par tous ceux qui, à l’intérieur ou à l’extérieur du FN, vous écoutaient et vous lisaient avec inquiétude, mais non par vous-même qui continuiez à incriminer les « rageux », animés par l’envie et la rancune.
Le Gallou estime que la scission de Mégret n’est pas à comparer avec celle que vous auriez pu faire…si vous aviez eu plus de monde derrière vous. Je pense tout de même qu’il y a une similitude : ni Mégret ni vous ne savaient à quel genre de public ils avaient affaire. Ni sur les tempéraments, ni sur les idées, vous n’étiez averti de la mentalité et de l’héritage intellectuel des hommes dont vous sollicitiez le dévouement et le vote. Pire encore, vous les méprisiez ouvertement, reprenant à leur égard les mots dépréciatifs que les médias du système utilisent quotidiennement. Dès lors, votre sort lors du prochain congrès ne faisait pas de doute, et c’est pour éviter un investissement trop lourd en adrénaline que Louis Alliot et Marine Le Pen ont brusqué la décision en vous acculant à la démission.
C’est dommage car beaucoup d’efforts ont été perdus. Le choix « ni gauche ni droite » n’était pas nécessairement une impasse, à la condition bien sûr de ne pas céder sur la pensée, y compris et surtout quand elle était frontalement en opposition avec la vulgate construite depuis 1945, et même bien avant. Il est évident en revanche que le modèle que vous cherchiez à imposer n’était qu’une illusion. Il n’y a plus de place en France pour un républicanisme sociétalement individualiste, politiquement étatiste et redistributeur, mais national. Ce rêve de technocrate keynésien avait 50 ans de retard. Philippe Séguin pouvait faire entendre sa voix dans les années 60 ; en 2017, il a atteint depuis longtemps la date de péremption.