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  • L’énigme alawite

    3153323507.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Dans le monde arabo-musulman, le terme « alaouite » désigne l’actuelle dynastie royale marocaine en référence à son fondateur, descendant de Mahomet, venu sur la demande des tribus locales, d’où son titre de « Commandeur des croyants », ce qui lui permet de contenir les poussées islamistes.

    Le mot mentionne ensuite une communauté ethno-religieuse surtout présente en Syrie et au Liban. Abdallah Naaman étudie ce groupe peu connu pour lequel il remplace les lettres o et u par un w : Les Alawites. Histoire mouvementée d’une communauté mystérieuse (Éditions Érick Bonnier, coll. « Encre d’Orient », 359 p., 20 €). L’ouvrage se compose de deux parties inégales. L’une revient longuement sur le déclenchement de la guerre civile syrienne. Démocrate et laïque, l’auteur récuse les supposés rebelles et vrais terroristes islamistes sans pour autant soutenir le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad. Très critique envers Israël et l’Arabie Saoudite, il n’hésite pas à qualifier Nicolas Sarkozy de « burlesque », Laurent Fabius de « mouche du coche (p. 200) » et à dénoncer le philosophe botulien Bernard-Henri Lévy qu’il considère comme un « affabulateur (p. 201) » et un « malhonnête homme à la chemise blanche immaculée que d’aucuns traitent d’imposteur intellectuel de la nouvelle philosophie (p. 201) ». Cependant, hors de ces quelques vérités très incorrectes, l’autre partie s’attache à découvrir un peuple mystérieux.

    Dissidence religieuse qui mêlent rites animistes, musulmans, chrétiens et zoroastriens d’où la célébration des fêtes de Noël et du Nouvel An solaire perse, les Alawites vivent surtout confinés dans les montagnes abruptes du littoral méditerranéen. Toujours méprisée et en conflit permanent avec leurs voisins chiites ismaéliens qui croient en sept imams à la différence des Iraniens, imamites, qui en vénèrent douze, la communauté alawite « longtemps tenue dans une dépendance étroite, sut conserver une vie religieuse, discrète, sinon active. Face à tous les conquérants, les Alawites sont restés immuablement attachés à leur sol, labourant leurs champs, cultivant leur tabac, leurs vignes et leurs oliviers, et gardant au fond d’eux-mêmes l’empreinte et les souvenirs des vieux cultes (p. 330) ».

    Après 1918, la France, devenue puissance mandataire au Levant, tente un éphémère État alawite avant de le fondre dans un État syrien à majorité sunnite, soit les oppresseurs habituels. Les jeunes Alawites s’engagent alors en nombre dès cette époque dans l’armée ainsi que dans deux partis politiques rivaux qui proposent un projet laïque intégrateur : le Parti nationaliste social syrienfavorable à une Grande Syrie pré-arabe, et le Baas panarabe. Dans les années 1960, les militants baasistes s’emparent du pouvoir à Damas. Puis, après de féroces luttes intestines, en 1970, l’Alawite baasiste Hafez al-Assad devient l’homme fort de la Syrie. Ce baasiste qui a épousé une ancienne militante du Parti nationaliste social syrien donne aux Alawites la direction du pays tout en s’ouvrant aux autres minorités religieuses chrétiennes, druzes et chiites et en s’entendant avec une large partie de la population sunnite.

    Les Alawites demeurent une énigme spirituelle, ethnologique et culturelle. Hostiles au prosélytisme, ils gardent secrète leur foi qui baigne dans un ésotérisme complexe mâtiné de croyances autour de la réincarnation de l’âme. Oscillant depuis des siècles entre certaines écoles sunnites modérées et des tendances chiites imamites, les Alawites souhaitent principalement se protéger des multiples menaces qui les entourent. Avec raison, car cette communauté très particulière incarne une part de cette diversité humaine que le monde ultra-moderne entend éradiquer. Voilà pourquoi il faut défendre les Alawites.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 46, diffusée sur Radio-Libertés, le 29 septembre 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alba Ventura sur Danièle Obono : « On est entre l’idéologie, la provocation et la bêtise »

    04/10/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Ce matin sur RTL, Alba Ventura, d’ordinaire mesurée, s’est livrée à une charge violente contre Danièle Obono, ce député de la France insoumise qui a expliqué qu’un chauffeur de bus qui refuse de prendre le volant derrière une collègue féminine, ce n’est pas de la radicalisation, c’est « seulement du sexisme » :

    « Bien sûr ! Désolé madame Obono, mais le sexisme c’est considérer qu’une femme n’est pas à sa place. L’intégrisme c’est considérer que Dieu vous interdit de toucher une femme, de lui serrer la main ou de vous asseoir là où elle s’est assise, parce que la femme est jugée impure. Dans le cas du chauffeur de bus, il s’agit bien d’un signe évident de radicalisation. Appelons un chat un chat !

    « On a affaire à une spécialiste, a enchaîné AlbaVentura. C’est la même madame Obono qui n’admet pas qu’on lui demande si dire “Vive la France” c’est plus gênant que de dire “Nique la France”. Tenir de tels propos, c’est atterrant, qui plus est de la part d’une députée. On est entre l’idéologie, la provocation et la bêtise. À la France insoumise, ils sont impayables en la matière.

    « Prenez les jeunes députés Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis qui parlent de “démocrature” dans le cadre de la loi antiterroriste, autrement dit d’un glissement de la démocratie vers la dictature. Savent-ils ce que c’est une dictature ? On peut désirer très fort que la rue gouverne, sauf que ce n’est pas le cas en démocratie. Là encore que de bêtises. »

    « Aussi haut que Raquel Garrido. La porte-parole du parti de Jean-Luc Mélenchon, devenue chroniqueuse télé, se trouvait samedi 30 septembre au Parc des Prince, sans doute en bonne compagnie, peut-être même invitée par sa chaîne, lorsqu’une tribune s’est effondrée à Amiens. Raquel Garrido a tweeté ceci : “J’ai assisté ce soir au match du PSG, événement qui coûte des millions, tandis qu’à Amiens une tribune s’effondre. Cherchez l’erreur”, écrit-elle. Elle fait donc un parallèle alors qu’elle n’y connait rien. Elle parle sans savoir, en oubliant un peu vite que la chaîne pour laquelle elle travaille, qui a longtemps été la chaîne du foot, brasse aussi des millions. Chez les Insoumis, c’est un sacré défilé d’indignité. » !

    « Ils devraient se tenir oui. Jean-Luc Mélenchon dit des énormités. Il lui arrive de déraper dans l’agressivité. Mais lui, à la différence de ceux sus-cités, a de la densité politique. Il place la République à un autre niveau que ces gens-là. Il ne va pas essayer de trouver des excuses aux intégristes. Nous ne sommes pas sûr qu’il soit toujours en phase avec ses jeunes troupes. »

    « Mais attention. Ils ont parfaitement le droit de penser que le monde est injuste, qu’il faut plus d’impôts pour les riches, que les lois Travail ne sont pas bonnes, qu’il faut nationaliser les banques et qu’il faut une VIe République. C’est ça la démocratie. C’est la fameuse formule de Voltaire : “Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”. Seulement il y a une différence entre dire ce que l’on pense et dire n’importe quoi. »

    https://fr.novopress.info/207711/alba-ventura-sur-daniele-obono-on-est-entre-lideologie-la-provocation-et-la-betise/

  • LA 11e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE EN IMAGES (3)

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    Hugues Bouchu, animateur des Amis franciliens de Synthèse nationale

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    Patrick Gaufman dédicace à tour de bras

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    Même pendant les tables-rondes, les stands ne désemplissent pas

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    ni le restaurant

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    Gabriele Adinolfi très apprécié

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    Steven Bissuel (Bastion social) et Richard Roudier

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    Dr Merlin enchante son public

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    Serge Ayoub qu'un certain Valls voulait faire taire

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • LE VIVRE ENSEMBLE PEUT AUSSI S’AVÉRER MORTEL

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    À Rome, on ne peut plus vivre comme les Romains !

    Chez nous, il y a les drames exceptionnels – quoique de moins en moins –, liés à une certaine diversité culturelle hégémonique, que sont les attentats, mais il y a aussi les drames anonymes, qui ne bénéficient pas de l’attention médiatique et adviennent dans le silence d’une société de plus en plus amorale, sans paraître émouvoir outre mesure ceux qui sont censés protéger les citoyens en danger. Heureusement, il existe Internet, qui peut parfois offrir le meilleur.

    Ainsi une mère de famille a-t-elle appelé au secours sur la Toile, vivant, avec ses quatre filles, « cloîtrées depuis plusieurs jours dans leur appartement des HLM Vernet-Salanque, et terrorisées par une famille de voisins dont quatre frères d’une vingtaine d’années. Derrière leurs volets fermés, la porte d’entrée bloquée par une chaise, elles supplient, en pleurs, que quelqu’un leur vienne en aide et mette un terme à ce quotidien de recluses »(source : Midi libre).

    Comment pareille situation s’est-elle produite et, surtout, pourquoi perdure-t-elle ?

    La réponse à la première question est la suivante : « Tout aurait ainsi débuté en juillet, pour un motif qui reste encore bien flou. Elles auraient subi une première agression physique et auraient déposé plainte » (op. cit.). Quant à la seconde question, elle s’explique par le fait que leurs assaillants – car c’est bien ce qu’ils sont – traitent ces femmes de putes lorsqu’elles sortent en jupe, détruisent leurs voitures, assènent qu’elles n’ont rien à faire dans les parages, que c’est la loi du quartier qui prime, etc. Inutile d’insulter l’intelligence des lecteurs, ils auront compris ! 

    Bien entendu, les conciliantes autorités, lorsqu’il s’agit d’ouailles de cette engeance, ont été alertées mais n’ont pas donné suite. Cette famille en danger a été hébergée un temps dans un foyer mais n’a pu y demeurer car elle ne remplissait pas les conditions, à l’heure où l’État se plie en quatre pour assurer le gîte et le couvert aux migrants. Ou quand à l’amour allogène répond la haine de soi. Résultat de cette honteuse indifférence au sort de ces proies, puisque c’est ainsi qu’on les traite : la fille aînée a tenté de mettre fin à ses jours.

    Le pire, c’est que si cette mère, son frère – habitant à proximité et logé à la même enseigne – ou l’une de ses filles commettaient le grave péché d’autodéfense, un juge complaisant se dresserait sûrement, tel le Commandeur de Don Juan, et prononcerait une sentence implacable. Car à la terreur infligée par une bande de terroristes du quotidien s’ajoute la tyrannie du vivre ensemble, qui s’accommode même des menaces de mort proférées à l’encontre de ces femmes et de coups de feu tirés devant leur domicile. Il sera toujours temps de déplorer officiellement un « incident » au cas, probable, où l’un des harceleurs passerait à l’acte !

    Voilà où nous mènent des années de justifications oiseuses du pire : à Rome, on ne peut plus vivre comme les Romains !

    http://www.bvoltaire.fr/vivre-ensemble-saverer-mortel/

     

  • Le discours d'un roi

    En l'occurrence celui du Roi Felipe VI d'Espagne, au sujet des velléités catalanes d'indépendance.

    un discours de fermeté pour garantir l'unité du Royaume, face à des menées séparatistes dont il n'est hélas pas précisé qu'elles sont favorisées par l'idéologie européiste, notamment dénoncée par Pierre Hillard dans "Minorités et régionalismes dans l'Europe fédérale des régions".

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html