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  • Après la guérilla, la reconquête ! par Thierry DUROLLE

    reconquete-300x300.jpgLe contexte global et local étant pour le moins morose, pour ne pas dire alarmant, beaucoup se demandent combien de temps cette engeance ploutocratique que l’on nomme Système va bien pouvoir se maintenir en place. Tout le monde y va de son pronostic, nous ne sommes pas loin du tiercé. Récemment, Laurent Obertone a couché son scénario pour la France sur papier dans un roman d’anticipation nommé Guérilla.

    Ce dernier était plutôt bien écrit, pas déplaisant à lire même si le lecteur restait un petit peu sur sa faim. L’humour acide d’Obertone, nourri de l’absurdité de notre société ethno-masochiste, iréniste et hédoniste camoufle quand même pas mal de questions concernant notre avenir. Pas de réponses dans Guérilla, juste un scénario implacable qui se joue telle une partition tâchée de sang, exempt de quelconque parti pris malgré diverses forces en présence décrites par l’auteur dans son roman (racailles, gauchistes, islamistes, identitaires, oligarques).

    À l’inverse, vient de paraître à la Diffusion du Lore, un court roman d’anticipation qui, lui, prend position. Reconquête d’Alcide Gaston décrit des événements dramatiquement similaires à ce que nous pouvons vivre. Par contre, comme son nom l’indique, la trame de l’action est justement la reprise de ce qui a trop longtemps était perdu et laissé à l’ennemi. Plus proche des Cahiers de Turner que deGuérilla donc, Reconquête affiche ouvertement sa nature politique, que nous pouvons qualifier de Droite radicale.

    L’intrigue tourne autour d’un père de famille, ancien militant nationaliste, qui galère pour faire manger les siens dans une société atteinte d’une lente décrépitude. Mais, un jour, un attentat islamiste d’une envergure sans précédent, suivi d’une répression féroce et délirante contre le camp national, au sens large, contraint notre héros à rentrer en clandestinité pour agir.

    Un style brut de décoffrage, garanti sans langue de bois, et animé par un sentiment d’urgence absolue : voilà comment on se prend Reconquête dans la figure. Le niveau stylistique n’a pas la prétention d’égaler les grands auteurs français il est vrai. Espérer de Reconquête d’avoir la saveur d’un petit roman pour bourgeoise parisienne c’est comme espérer de Jacques Attali qu’il devienne maraîcher bio en Ardèche.

    L’histoire n’est pas très élaboré, et l’on reste un peu sur sa faim une fois le livre terminé. Peut-être aurait-il gagné à être plus développé… À moins qu’une suite soit prévu ? Fait à remarquer, et contrairement à Obertone, Alcide Gaston cite nommément des groupuscules et des personnalités telles Alain Soral qui devient au fil de l’intrigue la nouvelle coqueluche des médiats style BFM WC ! Si vous avez aimé Guérilla et Les Carnets de Turner, la lecture de Reconquête vous replongera sans doute dans cette ambiance bien particulière…

    Thierry Durolle

    • Alcide Gaston, Reconquête, La Diffusion du Lore, 2017, 164 p., 19 €.

  • Zone à déblayer

    6a00d8341c715453ef01b8d2d16065970c-320wi.jpgDepuis plus d'un demi-siècle on avait tout lu, tout entendu, tout écrit sur le projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes. À l'époque, bien lointaine, de sa conception, on y attendait le Concorde. Or, on a fait, en juin 2015, environ 52 ans après le début de l'affaire, se prononcer les habitants de la Loire-Atlantique : à tort ou à raison, ils ont voté à 55 % pour ce projet.

    On se sera moqué de leur avis, on s'est essuyé les pieds sur ce paillasson. On : c'est-à-dire l'État central, le gouvernement d'Édouard Philippe et d'Emmanuel Macron. La démocratie réelle peut donc encore nous surprendre.

    Reconnaissons au bénéfice du gouvernement actuel qu'il avait hérité de ce dossier et qu'il n'avait pas jusqu'ici permis de mesurer son incapacité éventuelle à trancher enfin.

    Nous savons désormais combien il excelle dans les formules chèvre chou. On les appelait dans les congrès radicaux-socialistes d'autrefois les motions nègre blanc, mais la formule est devenue aujourd'hui inconvenante.

    Chèvre le 16 janvier le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb annonçait l'expulsion des occupants les plus radicaux, c'est-à-dire de quelques douzaines de militants d'extrême gauche. Une telle annonce suppose, rappelons-le l'intervention de milliers de représentants des forces de l'ordre.

    Mais chou le 17 janvier après avoir fait durer l'incertitude, le Premier ministre annonçait l'abandon du projet, tout en fixant une date, habilement assez vague, le printemps pour le départ des zadistes.

    Car le problème le plus préoccupant reste celui de l'occupation de la ZAD, signifiant zone d'aménagement différé. Les gauchistes ont transformé sémantiquement celle-ci en ZAD, rebaptisée zone à défendre. Dans cette conception défense signifie amoncellement d'immondices et production de crasse. Dans cette industrie les gauchistes sont demeurés imbattables depuis leurs exploits de 1968, dont on s'apprête à commémorer l'opportun cinquantenaire.

    Tout le monde est en mesure de comprendre ceci : au-delà même de la zone de Notre-Dame-des-Landes et de ses quelques hectares, ne pas la nettoyer revient à ouvrir la bonde à l'agitation autour de la petite cinquantaine de dossiers ce type en France.

    Le danger de contagion ne peut, par conséquent, échapper à personne.

    Retenons bien les déclarations de Gérard Collomb le 16 janvier (1)⇓"Le président,annonçait-il, prendra sa décision, sur le projet d’aéroport, dans les prochaines semaines". En fait la décision était déjà prise et elle allait être rendue publique par le chef du gouvernement 24 heures plus tard.

    Car le même ministre ajoutait "évidemment, nous sommes toujours prêts à maintenir l’ordre républicain""Prêts à" ne signifie pas ici obligatoirement "décidés à". Et ordre "républicain" ne veut pas dire nécessairement grande propreté. Nous nous en doutions. Nous en recevons la confirmation.

    La zone "sera en tout cas évacuée des éléments les plus radicaux" voilà la belle promesse dont les indigènes de la Loire-Atlantique aimeraient désormais recevoir confirmation.

    On mesurera ainsi de quel courage sont capables nos dirigeants. Mais ne l'oublions jamais, dans notre démocratie, ce qui compte ce ne sont pas les manants des territoires, c'est l'État central, ce sont les privilégiés du système. Ces gens ont rendu sinon odieuse au peuple, au moins péjorative, et souvent ridicule, l'appellation d'élite.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Sur France 2

    http://www.insolent.fr/

  • C’était un 19 janvier : mort du philosophe catholique et français Gustave Thibon

    images.jpg« Laudator temporis acti ? Que m’importe donc le passé en tant que passé ? Ne voyez-vous pas que lorsque je pleure sur la rupture d’une tradition, c’est surtout à l’avenir que je pense ? Quand je vois se pourrir une racine, j’ai pitié des fleurs qui demain sécheront , faute de sève. »

    Gustave Thibon (né 2 septembre 1903 à Saint-Marcel-d’Ardèche, mort le 19 janvier 2001 dans la même commune)

    « Penseur [notamment de l’enracinement et du retour à la terre], philosophe, métaphysicien et poète tout à la fois, il a été et il demeure un guide admirable, et cela parce qu’il a toujours été lui-même guidé par l’admiration : une admiration qui n’obscurcit jamais son discernement, ni n’égara point sa capacité de rendre aux œuvres dont il parlait toute leur signification et toute leur portée. » (source et suite biographique)

    Le souci de l’éternel en l’homme, qui est premier chez Gustave Thibon, le conduisit à s’intéresser à l’organisation de la Cité qui doit faire en sorte que les contingences temporelles (de l’économie, de la sociologie, de la politique) contrarient le moins possible la vocation humaine à l’éternel. Pour Thibon, l’homme se condamne lui-même en se coupant à la fois de ses racines naturelles et de ses origines surnaturelles.

    Pour des livres de Gustave Thibon et sur lui, cliquer ici.

     http://www.contre-info.com

  • Le respect (schonen) de la nation

    Heidegger explique dans son extraordinaire livre Essais et conférences ou Recueillement, ce qu'est le respect du quadriparti.
         Le quadriparti est constitué de la terre, du ciel, de la divinité et des hommes. Ménager le quadriparti consiste à "sauver la terre", à sauver les racines au lieu de les exploiter jusqu'à l'épuisement. Ménager le quadriparti, c'est accueillir le ciel comme ciel, donc respecter le déroulement du temps, le mûrissement des choses, ne pas faire de révolution. Ménager le quadriparti, c'est attendre le Divin comme tel et ne pas tomber dans l'adoration des idoles, dans la superstition. Enfin, ménager le quadriparti, c'est conduire les mortels en dehors de la futilité et de la dispersion afin qu'ils existent conformément à leur être propre. Ce quadruple ménagement est ce que Heidegger appelle pratiquer l'habitation. Ménager la nation correspond surtout au premier volet de ce programme, à savoir sauver la terre et les racines d'une exploitation dévastatrice. 
         Ménager la nation, la respecter, est un moyen de lutter contre l'uniformisation et la déshumanisation du monde : cela suppose comme on l'a vu, de conserver le caractère sacré de la famille procréatrice et de l'armée, les deux institutions indispensables à la survie nationale car gérant la naissance et la mort. 
         Cela suppose aussi d'inverser les priorités du Gestell qui règnent aujourd'hui :
         - mettre l'homme avant le sol ;
         - mettre le sens du Sacré avant le droit positif. Car la liberté ne donne de bons fruits que si le sacré est respecté, par exemple, le caractère sacré de la vie humaine. La liberté sans aucun sens du Sacré mène vite au crime ;
         - mettre l'identité (qui rassemble) avant l'égalité (qui disperse) comme le montre Heidegger dans Essais et Conférences : "l'homme habite en poète" : "L'identité écarte tout empressement à résoudre les différences dans l'égal ; l'identité rassemble le différent dans une union originelle. L'égal au contraire disperse dans l'unité fade de l'un simplement uniforme" ;
         - mettre l'histoire avant l'instant. Exister au sein d'une nation suppose la connaissance de son histoire et sa prise en charge affective.
        Il convient donc de réfléchir sur la notion de l'identité nationale et de voir quelles mesures pourraient la conforter.
         La France est soumise au défi de l'intégration de très nombreux immigrés à une période où le sentiment national semble s'être affaissé. On pourrait même avec un peu d'esprit de paradoxe défendre l'idée que l'intégration à la nation n'est pas une exigence qui concerne les seuls immigrés mais aussi les jeunes générations de Français de souche.
         En effet, la France moderne, pour prendre la terminologie du sociologue Tönnies, est plus une société (Gesellschaft) qu'une communauté (Gemeinschaft). La société est fonctionnelle et se compose d'individus reliés par contrats. La communauté est affective et se compose de personnes partageant une communauté de valeurs. 
         C'est cette perte de sens communautaire dans la nation française qui entraîne le "communautarisme" : de nombreux individus déçus par la froideur de la société fonctionnelle se tournent vers la chaleur de leur communauté ethnique ou religieuse. 
         La société moderne dérive vers ce que le philosophe Martin Heidegger a appelé le "Gestell", dispositif où les hommes sont arraisonnés en fonction de leur seule utilité. Les hommes sont alors gérés comme la plus précieuse des matières premières. Dans une telle forme de société, les valeurs dominantes sont les suivantes : la technique, l'argent, l'ego individuel et la masse à imiter. Ce système de valeurs touche notamment les "jeunes de banlieue" mais il s'étend en fait à l'ensemble des jeunes générations, voire à toute la société. Dans ce système, la conscience d'appartenir à une même nation est fortement érodée. 
    Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir

  • Tandis que Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, va présenter sa loi immigration…

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    Par Marc Rousset, économiste et ancien haut dirigeant d’entreprise 

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an.

    Tandis que Gérard Collomb, en ce début année, va présenter son projet de loi Immigration – qui ne sera peut-être encore que de la poudre de perlimpinpin, pour reprendre l’expression du président – et qu’il nous ressort la vieille rengaine usée de la politique de la ville, coûteuse, ruineuse, inefficace et complètement à côté de la plaque, Trump et Poutine, à la tête de deux hyper puissances, agissent concrètement et nous montrent l’exemple.

    Aux États-Unis, la chute d’admission des réfugiés au quatrième trimestre 2017 a été de 79 % : 5.323 au lieu de 25.671 réfugiés au quatrième trimestre 2016 (dont 13 % seulement de musulmans et 60 % de chrétiens). Les États-Unis, mais aussi Israël, la Hongrie, les pays de l’Europe de l’Est et l’Australie nous montrent donc l’exemple.

    Poutine, lui, en ce début d’année 2018, a décidé de faire un cadeau aux jeunes parents russes. Une allocation supplémentaire de 3.700 euros sera accordée dès le premier enfant sur une période de dix-huit mois. La Russie est donc à l’antipode de la politique du socialiste Hollande et du grand-père par alliance sans enfants Macron qui s’attaque au principe de l’universalité des allocations familiales, sachant très bien qu’en faisant cela, c’est à la classe moyenne française qu’il s’attaque.

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an. Ils devraient être limités et combattus par une loi nouvelle revue et corrigée beaucoup plus stricte qui reviendrait à l’esprit de la loi Veil. De Gaulle, devant l’Assemblée constituante en 1945, n’avait-il pas déclaré que « si le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne pourrait plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint ».

    La France et l’Europe doivent donc à la fois arrêter l’immigration et favoriser la natalité, afin de survivre et de garder leur identité. L’Europe, avec son taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, ne fait plus d’enfants et devient le seul endroit au monde qui appartient à tous les immigrés de la terre. Comme a pu le dire Frauke Petry, ancienne responsable de l’AfD en Allemagne : « L’Union européenne ne veut plus des peuples, mais des populations. »

    Le nombre de naissances en France métropolitaine a baissé pour la sixième année consécutive, soit 747.000 naissances seulement en 2016. L’indice de fécondité est passé à 1,89 : en dessous du taux de reproduction minimum des populations à l’identique, qui est de 2,1 enfants par femme et ce, malgré l’apport significatif d’une population immigrée extra-européenne avec un taux de fécondité de 2,6 par femme (selon un ouvrage de l’INSEE publié en 2012) .

    Il faut savoir que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée continuerait d’augmenter en France. La France, selon ses prévisions actuelles, devrait compter 74 millions d’habitants en 2050, dont 30 % de population d’origine immigrée. On n’intègre plus, on assimile encore moins, aujourd’hui dans notre pays. Alors, avec de telles perspectives statistiques, comment ne pas imaginer qu’on pourrait aller droit vers une guerre civile ? 2050, c’est dans 32 ans seulement, soit le temps pour un enfant de devenir un homme !

    L’Allemagne, avec un taux de fécondité toutes origines par femme de 1,39, tout comme l’Italie, perdent 150.000 autochtones par an. L’Allemagne est morte et commence tout juste à le savoir sans avoir encore réagi. Selon Thilo Sarrazin, dans son ouvrage best-seller Deutschland schafft sich ab, si l’Allemagne du 8 mai 1945 avait connu le même taux de natalité que les Palestiniens, il y aurait aujourd’hui 600 millions d’Allemands…

    Marc Rousset 09/01/2018

    Source : Boulevard Voltaire
    https://www.polemia.com/tandis-que-gerard-collomb-ministre-de-linterieur-va-presenter-sa-loi-immigration/

  • LES MÉTROS PARISIENS NE MARQUENT PLUS L’ARRÊT : TROP DE DROGUÉS SUR LES QUAIS !

    À Paris, il y a la clientèle de madame Hidalgo. Celle qui pense voiture électrique et pistes cyclables, qui pique-nique aux beaux jours sur une nappe à carreaux en bord de Seine, flâne aux terrasses des bistrots devant un burger bio et frites de patates douces, celle qui porte ses fringues Claudie Pierlot à la ressourcerie où l’on sirote son thé vert devant un prolo de pacotille et son accordéon musette.

    Et puis il y a les autres. Ceux qui, bien obligés, se tapent les transports en commun et constatent que leur Paris à eux est devenu invivable. Ils ne vivent pas dans le même monde, n’habitent pas les mêmes quartiers, n’ont pas les mêmes horaires et, surtout, ont à subir tout ce que les premiers chassent de leur environnement avec la bénédiction complice des autorités.

    Clochards, drogués, prostituées, vendeurs d’objets volés, de cigarettes ou de faux papiers et immigrés clandestins grouillent au milieu de la crasse et des rats. On les pousse d’un arrondissement à l’autre, mais depuis des décennies que le phénomène gangrène le nord de la capitale, il n’a cessé de croître.

    En 2012, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, inaugurait en grande pompe dans le quartier Barbès-Château Rouge (XVIIIe) la première « zone de sécurité prioritaire (ZSP) parisienne ». En janvier dernier, cinq ans après, donc, la commissaire de police de cet arrondissement déclarait au Parisien : « Depuis huit mois, la délinquance est de plus en plus volatile. Elle a également investi la place de la Chapelle (hors ZSP). Les revendeurs, notamment, sont changés régulièrement par les réseaux, et nous avons perdu les contacts qui nous étaient précieux. Les mineurs, aussi, souvent algériens et tunisiens, ont fait leur apparition en masse. » Des gosses qui vivent dans la rue, sniffent de la colle et détroussent les passants.

    Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, c’est pire encore : le « nettoyage » de surface n’a fait que déplacer le problème, transformant les stations de métro en cour des miracles. Envahies par les fumeurs de crack, elles sont devenues des coupe-gorge, si bien, comme le rapporte Le Parisien de ce vendredi, que les métros, désormais, n’y marquent plus l’arrêt. Mais les belles âmes balayent tout cela d’un revers de main, préférant dénoncer « les mains aux fesses »… Pourtant, « la situation est devenue explosive, au point qu’à l’appel de l’UNSA-RATP, certains conducteurs de trains de la ligne 12 ont récemment décidé de ne plus marquer l’arrêt à certaines stations, lorsque les quais sont envahis de toxicomanes. Une question de sécurité. La leur et celle des usagers. »

    Voilà bientôt trente ans, les fumeurs de crack squattaient le bassin de la Villette. On les a repoussés dans l’arrondissement voisin. Le ballet continue, en sous-sol désormais, sur les lignes 4 et 12 : « Errant inlassablement entre Jules-Joffrin, Marcadet-Poissoniers, Marx-Dormoy, Simplon, Porte-de-la-Chapelle. Chassés de leurs anciens territoires […] par les opérations d’éviction successives. »Ils sortent parfois à l’air libre : « Ils s’éparpillent même au-delà de leur secteur habituel, fréquentant parfois les stations Grands-Boulevards, Bonne-Nouvelle et Strasbourg-Saint-Denis, Stalingrad, Gare-du-Nord et Gare-de-l’Est », écrit Le Parisien.

    J’en témoigne : voulant un jour prendre le RER à la station Havre-Caumartin, je suis tombée dans un véritable campement où des zombies vivotaient dans le noir au milieu de leurs déjections. Faut-il rappeler que cette station dessert les grands magasins qui attirent des milliers de touristes ?

    Que fait la gauche socialiste depuis dix-sept ans qu’elle dirige cette ville ? Pour quels résultats, la salle de shoot installée gare du Nord ? Et les camps de migrants baladés sous le métro aérien ?

    80 % des cadres parisiens veulent fuir la ville. On a compté un million de départs d’Île-de-France en cinq ans. 
Je m’en vais moi aussi et, ce printemps, je vous écrirai depuis le bord de mer…

    http://www.bvoltaire.fr/metros-parisiens-ne-marquent-plus-larret-de-drogues-quais/