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  • La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

    Par Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités, écrivain ♦ TRIBUNE – Pour la philosophe (*), il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

    Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié.

    Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des “cellules de déradicalisation” aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

    Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de “non à l’islamophobie”, comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
    On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

    Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
    Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle “guerre contre l’Ouest”, héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
    Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

    Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
    Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

    On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

    Chantal Delsol 07/09/2017

    (*) Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance (Éditions du Cerf).

    Source : Le Figaro, 7 septembre 2017

    https://www.polemia.com/la-realite-ce-nest-pas-lislamophobie-mais-loccidentophobie/

  • Les migrants : des «envahisseurs musulmans», selon le Premier ministre hongrois

    Connu pour son opposition frontale aux quotas européens de migrants, Viktor Orban s'est livré à de nouvelles déclarations fracassantes. Qualifiant les réfugiés d'«envahisseurs», il estime que des «sociétés parallèles» ont émergé en Europe. 
    Dans un entretien au journal allemand Bild le 7 janvier, Viktor Orban s'est livré sur les raisons du refus de Budapest d'accueillir des réfugiés. «Nous ne considérons pas ces gens [les migrants] comme des réfugiés musulmans», a lancé le Premier ministre hongrois, précisant les voir plutôt comme des «envahisseurs musulmans»
    «Si quelqu'un veut venir dans votre maison, il frappe à votre porte et demande : "Pouvons-nous entrer, pouvons-nous rester ?" Ils [les demandeurs d'asile] ne font pas cela, ils ont franchi la frontière illégalement», a encore déclaré Viktor Orban. 
    «Sociétés parallèles»
    Poursuivant son raisonnement, le Premier ministre hongrois a qualifié le multiculturalisme d'«illusion», jugeant que les sociétés musulmane et chrétienne «ne s'unir[aient] jamais». Quant à l'arrivée d'un grand nombre de musulmans sur le Vieux continent, elle aurait résulté selon lui en l'apparition de «sociétés parallèles»
    Viktor Orban a aussi estimé que les personnes tentant de rejoindre la Hongrie depuis la Syrie ne risquaient «pas leur vie» car elles traversaient des pays relativement stables : la Turquie, la Grèce, la Macédoine et la Serbie. «Ce sont plutôt des migrants économiques en quête d'une vie meilleure», a conclu le Premier ministre. 
    Estimant que le but de la plupart des réfugiés était de s'installer en Allemagne, il a taclé la politique d'accueil des demandeurs d'asile de la chancelière Angela Merkel. «Je n'ai jamais compris comment le chaos, l'anarchie et le franchissement illégal de frontières étaient considérés comme des choses positives dans un pays comme l'Allemagne, que nous considérons comme le meilleur exemple de discipline et de respect de la loi», a lancé Viktor Orban. 
    Critique acerbe de l'immigration et des quotas de répartition de migrants obligatoires prévus par l'Union européenne, Viktor Orban multiplie les sorties fracassantes sur le sujet. Il avait déjà notamment qualifié les demandeurs d'asile de «cheval de Troie pour le terrorisme»
    Le renforcement de la frontière de la Hongrie avec la Croatie et la Serbie, par la construction d'un mur, a valu de nombreuses critiques de pays européens à Budapest. 
    La Hongrie n'infléchit pourtant pas son discours et s'est trouvée des alliés européens refusant eux aussi les quotas, comme la Pologne et la République tchèque, et ce malgré les mises en garde de la Commission européenne.

  • Le SIEL appelle à participer à la 12ème Marche pour la Vie

    6a00d83451619c69e201b7c944e17d970b-250wi.pngDe Brigitte Dussouds, Déléguée régionale SIEL de Ile-de-France, Responsable nationale Famille – Bioéthique :

    "Pour sa 12ème édition, la Marche pour la Vie réaffirmera à nouveau son attachement inconditionnel au respect de la vie, à une époque où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Les défenseurs de la vie humaine entendent ainsi sauvegarder un modèle de société qui refuse le drame de l’avortement, en proposant pour cela une véritable politique de santé visant à diminuer les 220 000 avortements annuels.

    La Marche pour la Vie revendique ainsi :

    • la mise en œuvre d’une politique de santé protégeant réellement les individus de leur conception à leur mort naturelle ;
    • l’application d’une politique visant à diminuer le nombre d'avortements, en proposant des alternatives à l'avortement et une véritable politique familiale, comme c'est déjà largement le cas dans la plupart des pays européens où ce nombre diminue d'année en année ;
    • le maintien de l'interdiction de l'euthanasie, ce qui passe par une volonté véritable d'appliquer enfin les décisions prises en faveur des soins palliatifs : le médecin ne doit pas soigner d'une main et tuer de l'autre ;
    • une reconnaissance de l'embryon humain en qualité de personne et non pas d’objet ou de matériau.

    2018 sera l'année de la révision de la loi de Bioéthique, précédée des ‘’États Généraux de la Bioéthique’’. Autant dire que l'année 2018 sera celle de tous les dangers en ce qui concerne la Vie ! Ces menaces se dissimulent pour l’heure sous couvert d’opérations d'enfumage médiatique : le sondage biaisé du journal ‘’La Croix’’ indiquant qu’une majorité de Français serait favorable à des lois qui iraient contre la vie, sondage où l'on évoque également la GPA « médicalisée » ; les questionnaires préalables aux ‘’États Généraux des agences régionales de biomédecine’’ où l'on demande aux citoyens s'ils sont favorables à la PMA pour les couples d'hommes…

    Il est capital que la manifestation la Marche pour La Vie soit un succès cette année encore, davantage même que les années précédentes ! La Marche pour La Vie sera un interlocuteur incontournable dans les débats à venir et développera un vrai travail de veille au bénéfice de nos concitoyens. Une forte mobilisation sera ainsi un signal puissant en direction du gouvernement qui doit plus que jamais se convaincre de l’existence d’une opposition forte face aux dérives bioéthiques à venir !

    Conscient des enjeux politiques à venir et déterminé à défendre à chaque instant la dignité humaine, le SIEL invite tous ses adhérents et sympathisants à participer nombreux, le dimanche 21 janvier à Paris, à la 12ème édition de la Marche pour La VieUne délégation sera présente autour de notre président Karim Ouchikh qui vous invite personnellement à le retrouver à partir de 13h30, Porte Maillot, devant le « Congrès Maillot » (80 avenue de la Grande Armée, 75016 Paris) pour défiler ensemble, sans drapeau ni bannière."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • SAMUEL LAFONT : « ON PEUT SOULIGNER UN REJET MASSIF, CHEZ LES FRANÇAIS, DU RETOUR DES DJIHADISTES, QU’IL S’AGISSE D’HOMMES OU DE FEMMES »

    Que faut-il faire des djihadistes partis en Irak ou en Syrie qui veulent à présent revenir ? Le débat fait rage en France. Samuel Lafont, à l’origine de la pétition Damoclès, qui rassemble déjà plus de 63.000 signataires, met solennellement en garde contre le danger que représenterait ce retour et relève que l’opinion publique y est massivement opposée.

    http://www.bvoltaire.fr/on-souligner-rejet-massif-chez-francais-retour-djihadistes-quil-sagisse-dhommes-de-femmes/

  • Anvers (Flandre) Filip Dewinter lance une nouvelle campagne :

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    Filip Dewinter, porte-parole de Vlaams belang à Anvers, a lancé une nouvelle campagne sur la capitale flamande : "Les nouveaux arrivants ? Nous les faisons nous-même..."

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    Source Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Remplacement de la taxe d'habitation par un nouvel impôt : Marine Le Pen l'avait prédit

    Suite à l'aveu du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault, annonçant que la taxe d'habitation sera en fait compensé par un nouveau prélèvement, voici ce qu'en disait Marine Le Pen lors du fameux débat du second tour face à Emmanuel Macron :

    Michel Janva

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  • Éric Zemmour : « La politique du droit d'asile est un grand théâtre »

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    Le groupe de Visegrad auquel s'ajoutent la Pologne, l'Autriche et quelques autres pays ... 

    BILLET - Le cap des 100.000 demandeurs d'asile a été franchi en 2017. Pourtant les associations d'aide aux demandeurs d'asile ont rompu les discussions avec un gouvernement qui, selon elles, n'a jamais été aussi répressif.  [RTL 9.01]. En quelques mots brefs et lucides, Zemmour démonte cette légende ou ce bobard. Ici, nous sommes de ceux qui pensent qu'il y a des moyens de contenir la vague migratoire hors de nos frontières. Les pays de Visegrad et quelques autres, avec des moyens bien inférieurs aux nôtres, en montrent l'exemple. Chez nous, malgré les paroles, la volonté n'y est pas. Voilà tout.   LFAR


    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    C'est comme au théâtre. Des portes qui claquent, des bouderies, des éclats de voix, de grandes tirades, des cadavres dans le placard, des accords secrets. Des réconciliations au dernier acte. La politique de l'immigration, en général, et du droit d’asile, en particulier, est un grand théâtre où chacun joue son rôle.

    Les associations et les grandes consciences ont le beau rôle : celui du gentil, du généreux, de l'humaniste, des bras ouverts. D'autant plus ouverts que c'est l'État qui paye, subventionne et rémunère leurs services (...). L'État, c'est-à-dire vous et moi, c'est-à-dire nos impôts. Nous payons avec nos impôts pour accueillir des gens dont nous ne voulons pas. 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Berlusconi et la Mafia : « fake news » du Monde, par Francis Bergeron

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    9028-20180113.jpgNotre grand confrère du soir, longtemps considéré comme le quotidien de référence, mais aujourd’hui plus volontiers qualifié de quotidien de déférence, a commis d’épouvantables « fake news » dont il fait l’aveu, dans une note page 17 (entre la rubrique « votre soirée télé » et « mots croisés – sudoku »). Ceci dans le journal daté du mardi 9 janvier.

    Quelles sont ces « fake news » ? Oh, une bagatelle, vu de sa planète. Dans un dossier du 4 août 2015, le quotidien de gauche avait diffamé le leader de la droite italienne, Berlusconi, sur le thème suivant : « Quand Berlusconi pactise avec la Pieuvre ». Puis le 10 juillet 2017, Le Monde récidivait sous le titre « Quand Berlusconi pactisait avec Cosa Nostra ». Ce dernier article venait à l’appui d’un reportage de FR3 intitulé : « Berlusconi et la Mafia sicilienne – Scandale à l’italienne ». Articles et dossiers repris bien évidemment sur les réseaux sociaux, puisque c’est Le Monde qui le disait.

    Depuis ces deux articles, il ne faisait donc de doute à personne que Berlusconi était comme cul et chemise avec la Mafia. D’autant que ces articles soutenaient que les liens de Berlusconi avec la Mafia « avaient été établis de façon certaine par de nombreux juges chargés d’enquêter sur les affaires de l’ancien président du Conseil italien ».

    Or toutes ces informations étaient fausses. Le Monde lui-même reconnaît aujourd’hui, dans cet erratum, considérable quant au fond, mais pudiquement baptisé : « Précision », que toutes ses informations étaient mensongères, qu’il a donc induit en erreur ses lecteurs, mais aussi, indirectement, l’opinion publique du monde entier.

    Le Monde écrit ce 9 janvier : « (…) Si plusieurs procédures pénales ont été ouvertes en Italie afin de vérifier si M. Berlusconi et son groupe Fininvest n’avaient pas employé de capitaux de provenance mafieuse, ces poursuites ont abouti après des enquêtes poussées analysant notamment les déclarations des repentis et les flux financiers de la Fininvest, à des décisions de non-lieu ou de relaxe. » Précisons qu’il s’agit de décisions judiciaires définitives.

    Le Monde, du fait de son statut de quotidien de référence-déférence, aurait dû bien évidemment mettre en « une » cet aveu de fausse nouvelle colportée. Avec la future loi sur les « fake news », on peut même supposer que Le Monde aurait été sévèrement condamné, voire contraint de cesser de paraître, si on comprend bien ce que nous a expliqué le président Macron lors de ses vœux, même s’il a mis l’accent sur les fausses nouvelles en période d’élections présidentielles.

    De simples « précisions » suffiront

    Rappelons que Le Monde a doté les citoyens d’un outil, le « Décodex », dont le but est d’« aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet et dénicher les rumeurs, exagérations ou déformations ». C’est toujours Internet qui est soupçonné, jamais les médias papier – et surtout pas Le Monde lui-même ! Rien ne dit que l’équipe du Monde ne figurera pas dans quelque structure déontologique destinée à qualifier de « fake news » ou pas les informations diffusées par les médias. Ce qui signifierait alors qu’il y aura deux types de « fake news », celles sanctionnables et celles qui ne le seront jamais, et pour lesquelles de simples « précisions », deux ans après les informations mensongères, suffiront pour se faire pardonner.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • ALLELUIA, 38 OOO « MIGRANTS » ILLEGAUX VONT ETRE EXPULSES….

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le Premier ministre demande aux migrants en situation irrégulière de quitter le pays avant la fin du premier trimestre, en échange d’un billet d’avion et d’un pécule de 3 000 Euros. Ce programme est destiné à imposer à presque quarante mille clandestins de choisir entre l’expulsion « rémunérée » et …la prison ! S’exprimant au début d’une réunion du cabinet ministériel, le chef du gouvernement s’est félicité de la mise en place de ce projet destiné «  à faire partir les migrants entrés Illégalement ». Ceux-ci ont jusqu’à fin mars pour quitter le pays, faute de quoi ils seront incarcérés.

    ….EN ISRAEL !

    Et oui ami lecteur, ce n’est pas dans notre « cher vieux pays » comme aurait dit l’exilé de Colombey les Deux Eglises, que l’on appliquerait une telle mesure de salubrité publique : c’est l’Etat hébreu qui prend le bélier par les cornes si je puis dire, et qui annonce par la voix de Benyamin Netanyahu, son Premier ministre, que les récalcitrants seront envoyés en prison. On imagine, ici, les cris d’orfraies si Emmanuel Macron et Edouard Philippe prenaient une telle mesure. On entend déjà les sanglots des habituels pétitionnaires de la LDH, de la LICRA, du MRAP et de SOS Racisme, sauf ceux du CRIF, tout de même !  Les marcheurs battraient le pavé d’un pas allègre, exceptionnellement en compagnie des « barbudos » du camarade Mélenchon. Mais si l’Etat juif prend, à juste titre et en toute souveraineté, les mesures qui concernent sa sécurité, force est de constater qu’il y a des pays « plus égaux » que d’autres et qui échappent à la vindicte de la doxa dominante. C’est le « deux poids, deux mesures ». Mais est-ce pour nous étonner ?

    EN FRANCE, NOUS NE SOMMES PAS SORTIS DE L’AUBERGE

    Ce beau pays qui est la patrie des droits de l’homme, et aussi, ne l’oublions pas… du camembert et du petit coup de rouge qui l’accompagne, est tellement beau et attirant que l’OFPRA, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides, annonce que la terre des « Gaulois » a enregistré 100 412 demandes d’asile en 2017, soit une augmentation de plus 17 % par rapport à l’année écoulée. Du jamais vu ! Et encore, ces chiffres ne comptabilisent pas les clandestins qui n’ont fait aucune démarche et qui, chaque jour, viennent renforcer les effectifs de ceux qui sont déjà entrés par toutes les portes et fenêtres grandes ouvertes ou presque.

    L’air bravache, le ministre de l’intérieur et ex-maire de Lyon, nous annonce un plan de règlement de la question sous forme d’une loi sur l’immigration qui, à peine esquissée, fait déjà ruer dans les brancards une partie de sa majorité parlementaire, composée, devons-nous le rappeler, de socialistes repentis et de « harkis » de la droite molle venus à LREM chercher leur pitance.

    DE QUELLES CONTREES NOUS VIENNENT-ILS ?

    Avec étonnement, les Syriens que l’on pourrait penser les plus nombreux en raison de la situation dans leur pays qui est un champ de bataille, du moins jusqu’à ces dernières semaines, n’arrivent qu’en dernière position. Bien loin derrière les Albanais et autres Kosovars, alors que la guerre a cessé dans leurs contrées depuis belle lurette. Puis viennent les ressortissants d’Afrique de l’Ouest et de la République « démocratique » du Congo, les Algériens (en hausse de 24 %), les Afghans (+ 6%), les Haïtiens, les Soudanais et autres Guinéens, etc…

    A ces chiffres officiels, s’ajouteront bien sûr, ceux des pseudos « migrants » qui seront aidés par toutes ces bonnes associations de collaborateurs du phénomène de l’immigration./invasion pour constituer leur dossier de demandes d’asile. En attendant, c’est le contribuable qui paye.

    A une portée d’arbalète de mon village, une cinquantaine d’Africains illégitimement entrés en France, - on parle d’Erythréens, de Somaliens, de Sud-Soudanais, tous pays qui n’ont rien à voir avec la colonisation française -, s’entassent, logés, blanchis, nourris, dans l’ancienne gendarmerie que nombre de SDF aimeraient bien avoir comme « casernement ». Mais, souvent, ces sans-abris sont FRANÇAIS, alors….Existerait-il une insensée discrimination ?

    LE « GRAND REMPLACEMENT », UNE VUE DE L’ESPRIT ?

    L’Etat français, à cent mille unités près, est incapables de savoir combien d’étrangers en situation irrégulière sont sur notre sol. A Menton, à peine les patrouilles de la PAF ont-elles contrôlé les trains en provenance d’Italie et ont-elles refoulé les clandestins, que des associations caritatives d’extrême-gauche, prennent en main ces derniers aux débouchés des cols franco-italiens. A Calais, la jungle, doucement mais sûrement, se reconstitue. La ville est, partiellement, sinistrée et, chaque jour, les camionneurs doivent se battre pour se faire respecter et veiller à ce que les tentatives de passage du tunnel ne virent pas au drame. CRS et autres gardiens de l’ordre sont épuisés et à la merci, vidéo oblige, d’une plainte pour « brutalités »…Nous en sommes là.

    Combien sont-ils ? Les instituts officiels spécialisés dans les études démographiques nous mentent. Car les naturalisations pratiquées sans vergogne, - inique droit du sol -, vident chaque année les « stocks » d’étrangers qui se trouvent tout de même renforcés sans cesse, par de nouveaux arrivants. Pas folles les femmes surinamiennes qui viennent accoucher en Guyane, comme d’ailleurs les Comoriennes qui échouent à Mayotte, première maternité de France ! Et le regroupement familial aidant, les naissances de néo-Français font que les populations qualifiées de « de souche » seront, à terme, dans 20 ans, 30 ans, avant la fin du siècle en tout cas, minoritaires chez elles. Même phénomène qu’aux Etats-Unis. C’est le syndrome afrikaner, « la technique du coucou » ! Et, mince consolation, en Europe, les pays du groupe de Višegrad ne sont pas touchés par ce phénomène. Faudra-t-il alors se réfugier du côté du lac Balaton, charmant entre parenthèses, comme nous y invite d’une façon humoristique le Premier ministre hongrois, Viktor Orban ou du côté des Tatras et des Beskides, chez les Slovaques ou les Polonais ?

    NOUS SOMMES ICI CHEZ NOUS

    La France a toujours été, et c’est à son honneur, une terre d’accueil pour tous ceux qui souffraient de persécutions religieuses ou politiques. Mais ce n’est pas non plus une « auberge espagnole » où toutes les ethnies de la terre pourraient s’y essuyer les pieds, comme sur un paillasson. Nous attendons du Chef de l’Etat, le spécialiste breveté du « en même temps », qu’il fasse ce qu’il a annoncé : l’expulsion des déboutés du droit d’asile, et l’accueil de celles et ceux qui le méritent, et seulement eux. J’attends, avec impatience, les premiers A-380 qui ramèneront au pays natal les faux réfugiés. Il y va de la pérennité de notre nation. Et là, nous pourrons sereinement nous occuper des VRAIS demandeurs du droit d’asile.

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  • Taxes : l'imagination au pouvoir

    6a00d83451619c69e201b7c944592d970b-200wi.jpgL'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel propose la création d’un... « impôt Charlie Hebdo » pour soutenir la... «liberté d'expression».

    « La liberté d’expression est la mère de la République. La République doit donc la financer comme elle finance le fonctionnement de notre vie démocratique […]. La liberté d’expression mérite donc bien un impôt supplémentaire : l’impôt Charlie Hebdo ». « Pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes ? » « Il pourrait s’agir d’un impôt sur les bénéfices de la publicité diffusée sur internet​ ou d’un impôt sur les bénéfices des grandes plateformes. En effet les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques ». « On finance un parti politique, pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes qui ont un projet politique anti-démocratique ? […] La presse indépendante, celle qui ne vit pas du soutien d’un actionnaire ou d’un industriel, celle qui ne vit que de ses lecteurs, doit pouvoir continuer à exprimer ce qu’elle a à dire ».

    Et pourquoi pas un impôt Minute ?

    Par ailleurs, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault a annoncé que la taxe d'habitation, dont le gouvernement avait vanté la suppression dans son budget 2018, serait en fait compensé par... un nouveau prélèvement sans donner plus de détails. La taxe d'habitation sera remplacée par un nouvel "impôt plus juste" (?), une mesure de compensation qui devrait "s'emboîter avec la fin de la taxe d'habitation" et pourrait prendre la forme d'un "impôt en lien avec le territoire, c'est-à-dire les citoyens." Une fiscalité supplémentaire dont la définition fait déjà l'objet de "discussions". Voici son intervention :

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