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Les Conversations de Paul-Marie Couteaux : Renaud Camus - 1ère partie
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L’échec du nouveau Vélib d’Hidalgo - Journal du jeudi 11 janvier 2018
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Apprenons à réserver nos flèches à l'adversaire et à travailler avec des personnes avec qui nous ne partageons pas tout
Entretien avec Barbara Mazières, à propos de la table ronde de vendredi sur la filiation.
Barbara Mazières, vous organisez avec l’association « Cercle Anjou Conférences » une table ronde sur le thème « Théorie du genre, PMA, GPA, 2018 une année décisive » à Segré. Est-ce le rôle de votre association ?
Oui, car notre association a pour but d’informer et de former sur tous les sujets de sociétés : Histoire, culture, religion, bioéthique, politique… Nous avons d’ailleurs récemment participé au colloque des catholiques en action organisé par Ichtus et les AFC 49 à Angers. Si nous ne sommes pas une œuvre d’Eglise, nous sommes des catholiques engagés dans la vie de la cité. Et comme le rappelait justement le concile Vatican II, les laïcs ont un rôle importants à jouer – spécialement dans le domaine politique.
Les problèmes de bioéthique nous touchent particulièrement, car il en va de l’avenir de l’humanité. 2018 sera une année décisive. Le risque est grand que, si les catholiques de France ne bougent pas, le parlement légifère non seulement sur la PMA pour les femmes célibataires ou les lesbiennes (c'est-à-dire la création d'un enfant délibérément privé de père par l'arbitraire du législateur, empressé de satisfaire des lobbies électoraux puissants), mais encore la création d'embryon avec plusieurs "parents" (l'embryon à 3 ADN), de nouvelles dérives en matière de recherche sur l'embryon - et donc de destruction des plus faibles d'entre nous -, les mères porteuses (plusieurs sénateurs UMP considèrent déjà que Macron "ne va pas assez loin" en ce domaine…), et l'euthanasie. Autrement dit, la révision des lois de bioéthique peut fort bien être l'occasion de dérives totalitaires gravissimes, selon lesquels la vie d'un être humain sera purement et simplement commercialisable.
Nous devons agir et réveiller les consciences - car il est certain que la plupart de nos concitoyens ne soutiennent ces dérives que parce qu'ils en ignorent les conséquences. Le cercle Anjou Conférences organise des conférences: nous agissons donc dans le domaine de nos compétences en organisant cette table ronde.
Vous réunissez à la même table Virginie Tellenne (Alias Frigide Barjot, de l’Avenir Pour Tous), Guillaume de Thieulloy (du Salon beige), Gaëtan de la Rousserie (Responsable LMPT 49), le Père Emmanuel d’Andigné (Curé de Segré). N’est-ce pas un peu risqué compte tenu des divergences de vues de chacun ?
Qu'il y ait un débat pendant une table ronde me semble assez logique. Et, surtout, face à l'ampleur des enjeux, nous ne pouvons pas faire la fine bouche: toute personne qui veut s'opposer à la marchandisation du corps humain est bienvenue sur notre barricade! Même si, par ailleurs, nous ne sommes pas d'accord sur tout. Apprenons donc à réserver nos flèches à l'adversaire et à travailler avec des personnes avec qui nous ne partageons pas tout! J'ajoute que les libertaires n'ont besoin que d'une chose pour l'emporter: soit notre silence, soit notre division. Montrons-lui que nous savons nous unir lorsque le combat l'exige.
Comment participer à cette conférence?
Cette table ronde aura lieu le 12 janvier à 20H au centre pastoral de la Renaissance à Segré. J’espère que d’autres réunions de ce type (en élargissant encore le spectre des intervenants) seront organisés en France. Il faut se mobiliser pour montrer notre détermination à refuser le mise aux enchères de notre humanité. Voici 40 ans, c'est l'inaction des catholiques, et spécialement des évêques, qui a permis le vote de la loi Veil. En sens inverse, la mobilisation de la Manif pour tous a jusqu'à présent empêché de nouvelles dérives libertaires. Alors, surtout, e lâchons rien!
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Julien Sanchez : « On a l’impression d’avoir un Grand Remplacement du porc dans les cantines »
À partir de cette année, les repas de substitution – c’est-à-dire sans porc – sont supprimés dans les cantines des écoles publiques de Beaucaire (Gard). Julien Sanchez, maire Front national de cette ville, explique les raisons de cette décision au micro de Boulevard Voltaire.
Julien Sanchez, vous êtes maire de Beaucaire. Depuis le premier janvier 2018, les enfants des cantines de Beaucaire n’ont plus de menus de substitution, c’est-à-dire des menus sans porc.
Pourquoi avoir pris cette décision ?« Tout simplement, car les communes sont soumises à la règle de la commande publique. Dès que l’on dépasse 25 000 euros de dépenses par an, on est tenu de mettre en concurrence les entreprises.
Nous avions un marché de denrées alimentaires qui est arrivé à échéance. Nous l’avons reconduit pour quatre ans. Cette échéance a été l’occasion de se questionner sur ce qui était servi dans les écoles. Nous avons abordé la question des repas de substitution. Depuis le mandat du maire précédent, un repas de substitution était servi uniquement les jours où il y avait du porc.
Cela m’a interpellé et j’ai donc souhaité mettre un terme à tout cela. Je considère que c’est uniquement basé sur le fait religieux. »
Y a-t-il des raisons économiques qui justifient ce choix ?« Bien sûr, il y a les deux. J’ai pu constater que depuis 10 ans, c’est-à-dire depuis l’instauration de ce système, les enfants musulmans mangeaient sur des tables à part. C’était sans doute par commodité, car il ne fallait pas risquer de confondre ceux qui mangeaient tel plat et ceux qui n’en mangeaient pas. C’était sans doute pratique pour le personnel de cantine, mais j’ai trouvé que ce procédé était anormal.
Pour mettre fin à cela, il aurait fallu mettre en place des self-services. Ainsi les enfants auraient pu aller se servir eux-mêmes. Le coût de l’installation des self-services était de plusieurs centaines de milliers d’euros. Il fallait également installer des bandes réfrigérées dans cinq cantines.
Or, nous devons trouver 200 000 euros pour dédoubler les classes de CP et de CE1, car le gouvernement a pondu cette réforme sans nous donner les moyens de financer ce changement. De plus, nous avons une baisse des dotations par l’État. Je crois donc que cette dépense supplémentaire n’est pas souhaitable. »Comprenez-vous que ce genre de décisions crée des polémiques ?
« Je me retrouverais sans doute une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel, mais ce n’est pas grave. Je crois qu’aujourd’hui il est particulièrement important de défendre les valeurs de la République et l’école républicaine. L’école républicaine, c’est Liberté, Égalité et Fraternité.
L’Egalité, c’est chacun mange la même chose. Un seul repas doit être servi.
La Fraternité, c’est la fraternité avec tous, y compris avec les éleveurs de porcs qui sont en difficulté en ce moment et notre agriculture française qu’il faut sauvegarder.
Et la Liberté, c’est la liberté d’aller manger ailleurs si on n’est pas content.
Voilà ce que je dirais tout simplement.
Encore une fois, le porc n’est pas un aliment particulièrement allergène. La seule prescription qui l’interdit, c’est la religion.
Si demain on me trouve un écrit d’un prophète qui interdit le bœuf, alors il faudrait que je fasse des repas de substitution sans bœuf. On n’en finit plus. »Qu’allez-vous mettre en place pour que ces enfants puissent se nourrir ?
« Chaque lundi, il y aura du porc au menu. Le fait de fixer un jour dans la semaine permettra aux parents de s’organiser.
Je trouve assez inadmissible que d’année en année, il y avait de moins en moins de porc servi dans les cantines scolaires, et pas seulement à Beaucaire. Nous avons l’impression d’avoir un grand remplacement du porc dans les cantines tout simplement parce que c’est un aliment qui déplaît à certains. On mangeait du sanglier au temps d’Astérix.
Les cantines sont des espaces publics. Si y manger déplaît à certains parce qu’il y a du porc, alors qu’ils aillent manger chez eux. L’école est un sanctuaire. »Texte daté du 9 janvier et repris du site Boulevard Voltaire
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POURQUOI M. PHILIPPE N’EST-IL PAS AUSSI RÉPRESSIF AVEC LES DÉLINQUANTS QU’AVEC LES AUTOMOBILISTES ET LES CONTRIBUABLES ?
Comme on aurait aimé qu’à l’occasion des annonces gouvernementales pour lutter contre la délinquance, Édouard Philippe se montre aussi ferme et déterminé que lorsqu’il a annoncé son plan pour la sécurité routière. Hélas, autant les premières sont restées floues, sans ambition et sans vision globale, et feront le jeu des criminels de tous poils, autant les secondes, par le choix du tout répressif, promettent aux automobilistes des lendemains qui déchantent. Car dans ce plan « pour sauver des vies », dont la mesure emblématique est l’abaissement de la vitesse maximale sur le réseau routier secondaire à 80 km/h, c’est bien le bâton qui a été choisi en guise de méthode pédagogique.
Ainsi, après l’acharnement sur le contribuable, qui fait de la France le deuxième pays le plus imposé d’Europe, après l’acharnement sur le consommateur, qui fait figurer les Français parmi les Européens les plus taxés, après l’acharnement sur les citoyens qui fait peser sur leurs épaules une masse de textes législatifs et réglementaires toujours plus importante et contraignante, voici que s’accomplit un acharnement sans précédent sur les automobilistes.
Et tout y passe. Augmentation des taxes sur les produits pétroliers, qui alourdit de façon injuste et inconsidérée la facture carburant des ménages. Augmentation des contraventions au stationnement dans de nombreuses villes, qui pénalisera surtout ceux dont l’usage du véhicule est indispensable pour travailler. Augmentation des tarifs d’autoroute, qui alourdira un peu plus les conditions de déplacement, lors des vacances notamment. Bref, tout est devenu bon pour taper sur les Français qui doivent désormais avoir en permanence la main sur le portefeuille.
Mais non content de pénaliser des familles dont le pouvoir d’achat, depuis plusieurs années maintenant, fond comme neige au soleil, c’est dans le cercle vicieux d’une répression aveugle que le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé de nous emmener.
Car enfin, soyons clairs. Il ne s’agit pas de contester pour contester. Il s’agit simplement de s’élever contre une méthode de gouvernement qui choisit la facilité en s’en prenant aux bons citoyens, et en évitant soigneusement, par ailleurs, de contrarier certains pans de la population dont on redoute les réactions. En effet, il y a peu de chance que les automobilistes mettent leurs quartiers à feu et à sang. Et il y a peu de chance, également, pour qu’ils s’en prennent physiquement aux forces de l’ordre. Face à eux, il est facile, pour un Premier ministre, de jouer les gros bras et d’assumer une impopularité qui n’aura aucune conséquence sur la suite de sa carrière. À combattre sans péril on triomphe sans gloire, dit l’adage. Il a rarement été aussi bien illustré.Sur le fond, qu’il faille prendre des mesures pour rendre nos routes plus sûres, c’est incontestable. Ainsi la tolérance zéro doit-elle être de mise pour la consommation d’alcool et de stupéfiants. De même pour l’usage du téléphone au volant, qui contribue grandement à une perte de concentration incompatible avec la conduite automobile. Mais il ne peut y avoir de répression efficace sans prévention assumée. Et, dans ce domaine, les annonces brillent par leur absence.
Tout cela ne peut qu’inciter à penser qu’il n’y a pas, chez nos gouvernants, de réelle politique en matière de sécurité routière. Qu’elle se limite à quelques mesures de circonstance qui ne reposent sur que sur des données parcellaires, habilement déduites de rapports tronqués. Est-ce vraiment ainsi qu’on diminuera le nombre des tués sur nos routes ?
http://www.bvoltaire.fr/m-philippe-nest-repressif-delinquants-quavec-automobilistes-contribuables/
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Le sacre des rois de France en la cathédrale de Reims | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Immigré clandestin et déséquilibré : le réseau validé par le ministère
Lu dans Minute :
"[...] Norbert Nabet, le directeur-adjoint de l’Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur, signant « pour le directeur général et par délégation », a adressé le 7 dé- cembre à sept établissements psychiatriques des Bouches-du-Rhône [une] missive [...] Or, souligne le texte, « parmi les personnes prises en charge par vos services [...], quelques patients se trouvent en situation irrégulière et ont vocation à quitter le territoire national » dès lors qu’est levée leur hospitalisation « sous contrainte » (ce qu’on appelle communément l’internement d’office).
En conséquence de quoi, le directeur de l’ARS de Paca demandait aux responsables des établissements psychiatriques de notifier aux étrangers sans papiers qu’ils hébergent que le préfet, en application de la loi, avait décidé de les expulser : « Dans la mesure où ces patients sont pris en charge par vos équipes, je vous informe que mes services vous communiqueront [...] la décision d’obligation de quitter le territoire français, ainsi qu’une notification à faire signer par le patient », plutôt que de continuer à lui délivrer des soins – aux frais de qui, au fait ? – une fois qu’il serait sorti de l’hôpital. [...]
[P]endant des années, l’autorité préfectorale, après l’avis autorisé du corps médical, a offert l’asile psychiatrique à des sans-papiers et des migrants pourtant jugés cinglés et dangereux, alors qu’il aurait été urgent de les expulser sur-le-champ, de les renvoyer illico aux maisons mères responsables de leurs vices de fabrication.
Qu’aujourd’hui les autorités comprennent enfin la nécessité d’éloigner ces nuisibles aurait pu constituer une bonne nouvelle en ce début d’année. Mais cela restera un vœu pieux ! Car le courrier du directeur-adjoint de l’ARS-Paca a soulevé une incroyable polémique. Les bonnes âmes se sont indignées que l’on puisse demander au monde hospitalier d’apporter son concours à une opération pourtant de salubrité publique. Rapidement interpellée, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a plié. Elle a fait savoir que cette circulaire était une « initiative malheureuse » et qu’elle était nulle et non avenue. [...]
Deux dirigeants d’associations à « vocation humanitaire » proposaient à des « sans papiers » venus d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb de rester en France en obtenant le statut d’« étranger malade » par le biais de faux certificats médicaux, facturés 5 000 euros pièce ! Tous les dossiers montés pour tromper les services de l’immigration faisaient état de... « pathologies mentales » ! Pour fournir ces faux certificats, le réseau s’appuyait sur une bande de cinq médecins dont trois psychiatres. [...]"
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Haro sur la liberté d’expression en France ?
Le mercredi 3 janvier 2018, le président Macron annonçait sa volonté de lutter contre les « fake news » par la loi, en particulier en « périodes électorales ». Autrement dit, de contrôler la liberté d’expression dans les moments « démocratiques » stratégiques. Cette annonce suit de peu la mise en œuvre par Twitter de ses nouvelles conditions générales d’utilisation, lesquelles s’apparentent plutôt à de la censure qu’à une réglementation. Une sorte de soft-censure en marche.
Avant l’annonce du président Macron, les restrictions de la liberté d’expression étaient déjà en cours sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en particulier. Restrictions de la liberté d’expression en France ? On dira, halte à la paranoïa… et pourtant ?
Le président Macron veut-il contrôler la liberté d’expression ?Dès la campagne présidentielle, le candidat Macron montrait une surprenante conception de la liberté de la presse et des médias, en n’autorisant par exemple que sa propre équipe de journalistes à le suivre et en donnant ensuite aux médias des images sous contrôle. Ce fut le cas lors de la visite à l’usine Whirlpool d’Amiens. En cette période où il convenait d’aider le candidat Macron à gagner, les médias officiels ne se sont offusqués de rien. Un peu plus quand le président a fait appel à Bruno Roger-Petit à l’Élysée. Dans l’ensemble, la convergence idéologique entre politiques et médias sociaux libéraux autorisait ces petits arrangements entre amis. Personne n’avait tiqué quand par exemple le candidat Macron avait accusé en mode rumeur les médias russes de s’immiscer dans la campagne électorale. En mode rumeur ? C’est-à-dire « fake news ». Qu’est-ce qu’une « fake news » ? Une nouvelle fausse diffusée volontairement. Ainsi, lancer une rumeur, jamais vérifiée depuis, sur l’implication de médias russes dans un processus électoral ou bien nier en direct à la télévision, lors du débat présidentiel, que l’on va baisser les APL une fois élu, cela peut être considéré comme la diffusion volontaire d’une fausse nouvelle. Du coup, la question se pose : qui va définir ce qu’est ou non une « fake news » ? Au fond, la « fake news » devient : simplement tout mode de pensée contestant le mode de pensée idéologique dominant, d’où ce sentiment d’une soft-censure en marche. Une forme de contrôle et de censure, non plus des médias officiels (ils sont déjà amplement contrôlés par le fait des subventions et par une communauté évidente d’idéologie) mais des médias alternatifs. C’est cela, l’objectif du président Macron quand il demande « des règles », un contrôle des « contenus » et qu’il affirme que « toutes les paroles ne se valent pas ». Il est du reste fort étonnant qu’une telle formule, en France, n’ait pas hérissé les cheveux des habituels défenseurs des droits de l’Homme. Il est vrai qu’à voir l’accueil réservé à un média différent tel que RT France, l’observateur comprend mieux l’absence de levée de bouclier contre la volonté présidentielle de contraindre l’opinion à une expression plus contrôlée. Comme Alain Juppé durant la primaire de la droite, Emmanuel Macron trouve que certains médias sont trop peu contrôlés, des médias comme RT France mais aussi les réseaux sociaux.
Des réseaux sociaux de moins en moins sociaux ?
La liberté d’expression semble menacée sur les réseaux sociaux. À l’instar des médias alternatifs, ils seraient le lieu de propagation de « fake news ». Ces « fake news » ne sont jamais, dans l’esprit des élites politico-médiatiques, le fait de médias officiels. Aucun média officiel, à les en croire, ne diffuserait jamais volontairement de fausse nouvelle. Qui peut aujourd’hui penser une chose pareille ? La preuve que les médias officiels diffusent de fausses nouvelles, volontairement, et sont très souvent amenés à défendre l’idéologie des élites au pouvoir, réside dans l’existence même des médias alternatifs : ils n’auraient aucune raison d’exister et d’être « alternatifs », si l’expression était libre et équitable au pays des prétendus droits de l’Homme. Alors, des réseaux sociaux mis sous contrôle ? Plus sûrement, des réseaux sociaux qui appartiennent au même courant idéologique, social libéral ou libéral libertaire, que les élites politico-médiatiques au pouvoir et qui, de ce fait, combattent insidieusement contre les modes de pensée autres. Il en va ainsi de Facebook, qui aurait fermé des comptes jugés défavorables au candidat Macron, durant les dernières présidentielles, souvent des profils d’individus reliés d’une manière ou d’une autre à des groupes anti-Macron. Les témoignages sont nombreux, le bulletin non conformiste Monarque 3.0 a ainsi vu sa page être fermée sans préavis, ainsi que les profils de ses animateurs, entre les deux tours. Cas isolé ? Impossible à vérifier, en termes de quantité. Cependant, certains médias alternatifs évoquent le nombre de 70 000 comptes Facebook fermés pour ne pas entraver l’En Marche du futur président. Et l’information selon laquelle la « modération » de Facebook confinerait de plus en plus à une forme de censure ne provient plus seulement des médias alternatifs. Libération s’en est par exemple fait l’écho en novembre 2017.
Avec Twitter, il va falloir twitter droitDepuis mi-décembre 2018, Twitter est à l’avant-garde de la limitation de la liberté d’expression, appliquant de « nouvelles conditions d’utilisation », autrement dit de nouvelles règles du jeu. C’est ainsi que des dizaines de comptes ont été arbitrairement fermés à l’approche des fêtes de la fin de l’année 2017. À y regarder de plus près, ces comptes ont pour la majeure partie d’entre eux la particularité d’être classés à la droite de la droite, comptes de personnalités ou d’individus patriotes, souverainistes ou de la droite dite « hors les murs ». Autrement dit, c’est l’adversaire droitier de l’idéologie dominante qui est pourchassé. Après la suppression de celui de Génération Identitaire, l’exemple de « Pont d’Arcole » a fait un peu de bruit sur le net, d’autant que son animateur est vite réapparu, ayant prévu un « compte de secours ». La majeure partie des comptes visés par Twitter sont des comptes ayant un nombre d’abonnés à 5 chiffres. La presse s’en est très peu fait l’écho, sauf L’Obs, lequel défend le bien fondé de ces fermetures de comptes dits « d’extrême droite », de son point de vue. L’Obs a cependant bien du mal à justifier la fermeture de « Pont d’Arcole » : pour l’auteur de l’article, c’est un tweet de « Pont d’Arcole » proposant de dissoudre ou non les Femen qui aurait conduit à la suppression de son compte. On ne voit pas bien en quoi cette proposition de sondage aurait porté atteinte à la dignité humaine. Il est surprenant qu’aucun média officiel ne le relève : les comptes Twitter, mais aussi Facebook, fermés le sont sans avertissement, et surtout sans qu’à aucun moment leurs détenteurs aient été, d’une façon ou d’une autre, condamnés par la justice. C’est donc bien de délit d’opinion dont il s’agit : ces comptes sont fermés au mépris de l’État de droit, uniquement car leurs détenteurs défendent des opinions politiques ou sociétales qui ne correspondent pas à la doxa dominante, celle exprimée par le président de la République lors de ses vœux à la presse.
Comment ne pas voir dans ce faisceau d’actions une sorte de volonté commune de limiter la liberté d’expression de qui ne pense pas « comme il faut » ? La situation est d’autant plus choquante qu’Emmanuel Macron, comme le patron de Twitter France, se targuent de défendre la liberté d’expression et de presse. N’est-ce pas ce patron de Twitter, celui qui ferme les comptes supposément droitiers, dont le propre compte porte en exergue la fameuse proposition de Voltaire…
Sachant que les fermetures procèdent des délations d’autres détenteurs de compte, de gauche et organisés pour faire fermer les comptes, que dire d’un système de contrôle et de règles qui sont fondés, finalement, sur une délation à laquelle celle des heures pétainistes de la France n’a rien à envier ? Quand les militants de la tolérance pratiquent l’intolérance et la délation… avec le soutien indirect des élus de la Nation, ou celui direct des patrons des réseaux sociaux. Damien Viel a ainsi épinglé ce tweet, sous un large bandeau affirmant que « tweeter n’est pas un crime » : « Depuis le 18/12, pour continuer à mieux garantir un usage sûr et à chacun d’exercer son droit à s’exprimer librement, Twitter a mis en œuvre de nouvelles règles contre les conduites haineuses et les comportements abusifs. Chacun peut contribuer à leur mise en œuvre par des signalements ». Bienvenue en 1984, non ?
Texte daté du 8 janvier et repris du site OJIM
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IMMIGRATION & DIVERSITÉ : TANDIS QUE GÉRARD COLLOMB VA PRÉSENTER SA LOI IMMIGRATION…
Marc Rousset
Tandis que Gérard Collomb, en ce début année, va présenter son projet de loi Immigration – qui ne sera peut-être encore que de la poudre de perlimpinpin, pour reprendre l’expression du Président – et qu’il nous ressort la vieille rengaine usée de la politique de la ville, coûteuse, ruineuse, inefficace et complètement à côté de la plaque, Trump et Poutine, à la tête de deux hyperpuissances, agissent concrètement et nous montrent l’exemple.
Aux États-Unis, la chute d’admission des réfugiés au quatrième trimestre 2017 a été de 79 % : 5.323 au lieu de 25.671 réfugiés au quatrième trimestre 2016 (dont 13 % seulement de musulmans et 60 % de chrétiens). Les États-Unis, mais aussi Israël, la Hongrie, les pays de l’Europe de l’Est et l’Australie nous montrent donc l’exemple.
Poutine, lui, en ce début d’année 2018, a décidé de faire un cadeau aux jeunes parents russes. Une allocation supplémentaire de 3.700 euros sera accordée dès le premier enfant sur une période de dix-huit mois. La Russie est donc à l’antipode de la politique du socialiste Hollande et du grand-père par alliance sans enfants Macron qui s’attaque au principe de l’universalité des allocations familiales, sachant très bien qu’en faisant cela, c’est à la classe moyenne française qu’il s’attaque.
Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an. Ils devraient être limités et combattus par une loi nouvelle revue et corrigée beaucoup plus stricte qui reviendrait à l’esprit de la loi Veil. De Gaulle, devant l’Assemblée constituante en 1945, n’avait-il pas déclaré que « si le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne pourrait plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint ».
La France et l’Europe doivent donc à la fois arrêter l’immigration et favoriser la natalité, afin de survivre et de garder leur identité. L’Europe, avec son taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, ne fait plus d’enfants et devient le seul endroit au monde qui appartient à tous les immigrés de la terre. Comme a pu le dire Frauke Petry, ancienne responsable de l’AfD en Allemagne : « L’Union européenne ne veut plus des peuples, mais des populations. »Le nombre de naissances en France métropolitaine a baissé pour la sixième année consécutive, soit 747.000 naissances seulement en 2016. L’indice de fécondité est passé à 1,89 : en dessous du taux de reproduction minimum des populations à l’identique, qui est de 2,1 enfants par femme et ce, malgré l’apport significatif d’une population immigrée extra-européenne avec un taux de fécondité de 2,6 par femme (selon un ouvrage de l’INSEE publié en 2012) .Il faut savoir que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée continuerait d’augmenter en France. La France, selon ses prévisions actuelles, devrait compter 74 millions d’habitants en 2050, dont 30 % de population d’origine immigrée. On n’intègre plus, on assimile encore moins, aujourd’hui dans notre pays. Alors, avec de telles perspectives statistiques, comment ne pas imaginer qu’on pourrait aller droit vers une guerre civile ? 2050, c’est dans 32 ans seulement, soit le temps pour un enfant de devenir un homme !
L’Allemagne, avec un taux de fécondité toutes origines par femme de 1,39, tout comme l’Italie, perdent 150.000 autochtones par an. L’Allemagne est morte et commence tout juste à le savoir sans avoir encore réagi. Selon Thilo Sarrazin, dans son ouvrage best-seller Deutschland schafft sich ab, si l’Allemagne du 8 mai 1945 avait connu le même taux de natalité que les Palestiniens, il y aurait aujourd’hui 600 millions d’Allemands…