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  • "INTERNATIONALISTES", "ALTERMONDIALISTES", "MONDIALISTES" : LEURS OBJECTIFS SONT LES MÊMES !

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    Aujourd'hui, le choix est simple : soit on accepte le mondialisme avec tout ce que cela représente, à savoir la destruction des nations, des civilisations et des identités... soit on le refuse et on se bat aux côtés des nationalistes et des identitaires.

    Les gauchistes, rebaptisés "black bloc", veulent finalement exactement les mêmes choses que les tenants de la finance apatride puisqu'ils préconisent eux aussi la destruction des nations et le brassage généralisés des populations. Ils ont aussi une particularité, c'est qu'ils sont totalement manipulés puisqu'ils servent benoitement, en se livrant à une violence inconsidérée, les intérêts du pouvoir en place.

    De plus, la grotesque campagne menée depuis quelques jours par les média et certains politicards sur le retour style Mélenchon visant à assimiler les courageux militants identitaires qui ont dénoncé récemment, dans les Hautes-Alpes, l'incapacité (ou le manque de volonté) du gouvernement d'arrêter l'immigration clandestine aux casseurs parisiens, montre la duplicité des valets du Système.

    Il n'y a que les naïfs pour voir en Mélenchon et sa clique les "insoumis" qu'ils prétendent être. Comme toujours ces prétendus révolutionnaires ne sont que les petits serviteurs de la finance. "Casseurs altermondialistes", "insoumis internationalistes" ou "banquiers mondialistes", leurs objectifs sont les mêmes.

    L'un des premiers devoirs de l'Etat nationaliste et populaire que nous voulons édifier sera de dissoudre toutes ces bandes de thuriphéraires de l'anti-France.

    Synthèse nationale

    Tract à imprimer et à diffuser cliquez ici

  • Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent

    caspar-david-friedrich.jpgBruno Gollnisch évoquait dans sa toute récente vidéo d’actualité la censure par le ministère des Armées du site de son ex collègue à l’université de Lyon, le très réputé africaniste Bernard Lugan, les ordinateurs de nos militaires ne pouvant plus accéder à celui-ci. Il est reproché à M. Lugan non pas la mise en ligne de fakes news mais au contraire la véracité de ses analyses. Dans le même ordre d’idée, c’est la page Facebook de Génération Identitaire (GI)  qui vient d’être fermée arbitrairement et sans autre forme de procès, sous les applaudissements des très liberticides commissaires politiques de la Licra… et de Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. Comme l’a relevé le salon beige   le 2 mai, l’action de GI au col de l’Echelle scandalise nos politiques et nos médias… mais  nos  autorités morales  ont été beaucoup plus discrètes, voire aphones,  sur le viol il y a quelques jours  d’une octogénaire à Lyon par  un immigré clandestin maghrébin.

    Dans ce climat de répression des vérités dissidentes à la pensée unique, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement et délégué général de LREM,  Christophe Castaner,  reprend les vieilles recettes bien démagos  du président Giscard d’Estaing pour annoncer qu’il entend s’inviter chez les Français – le casting ne devra bien  sûr rien au hasard.  Il souhaite avec ce coup de com’ dit-il,  « prendre le pouls du pays ». Mais M. Castaner  a avoué au Figaro  qu’il partait pour ses «trois jours d’immersion, à l’écoute des Français » avec déjà la réponse à ses questions : « La situation de la France mi-2017 était celle d’une fracture intégrale. Ces fractures ne sont pas nouvelles, et on ne les a pas radicalisées. Au contraire, notre pays va mieux (…).  Les Français expriment des impatiences, mais cela ne ressemble pas à la violence dont on nous parle », a t-il expliqué. Impatiences ? On a décidément le sens de la litote ou de l’euphémisme chez les macronistes….

    Violente impatience, ou violence  tout court  qu’Emmanuel Macron  a reproché pour le coup aux mélenchonistes depuis l’Australie,  rapporte encore Le Figaro  Le chef de l’Etat réagissait  aux dégradations, incendies  et destructions  qui ont émaillé le défilé syndical parisien du 1er mai : « Je n’ai aucune indulgence pour la grande violence ou les tenants du désordre, a-t-il fustigé, évoquant notamment des  pyromanes indignés.  Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui veulent rejouer la partie démocratique, ils n’ont jamais accepté la défaite (…). Ils aiment la démocratie quand ils gagnent , a-t-il glissé, s’en prenant implicitement à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon(…). Mélenchon dit que ce sont des casseurs d’extrême droite (celui-ci a ensuite confessé son erreur, NDLR): faux. Il ne faut pas travestir la réalité. C’est l’extrême gauche », a noté M Macron.

    Pour être tout à fait honnête, il s’agit tout de même de relever, comme l’ont fait  les spécialistes de l’ultra gauche , que les racailles  Black blocs, héritiers directs des casseurs des années 70-80, et comme eux, aujourd’hui encore plus qu’hier, sans assise populaire,  n’ont aucune sympathie pour LFI et Mélenchon. Hostilité,  animosité qu’ils vouent aussi aux  syndicats pour les mêmes raisons – à l’exception peut-être tout de même de la CNT … - qu’ils accusent de castrer, d’encadrer, de contrôler  pour la rendre impuissante la  contestation radicale du capitalisme. Cette mouvance anarchisante par essence, sans structure bien définie, est composée d’activistes  et non  de militants (terme qu’ils abhorrent du fait de leur détestation  des partis et des embrigadements), et est idéologiquement plus proche de l’internationale  situationniste (auto-dissoute en 1972),   d’un Guy Debord,  que de l’extrême gauche trotskyste ou léniniste classique. 

    Ajoutons que les  critiques à gauche  d’un Mélenchon ou d’un Philippot  sur l’incapacité de ce gouvernement non décisionnaire,  puisque  les réformes qu’ils promulguent (loi travail, réforme de la SNCF…)  sont pilotées, imposées  depuis Bruxelles,  et donc sans marge de manœuvre  pour  négocier avec les syndicats,  sont assez fondées. Comme le sont  aussi les analyses qui font remarquer que le verrouillage de l’Assemblée par une forte majorité de députés godillots LREM, l’absence à gauche (pour l’instant?) d’une opposition forte et dynamique au macronisme,  conduit les plus désespérés et énervés vers les plus enragés, vers la radicalité, la marginalité violente. Phénomène préoccupant qui n’est pas sans  rappeler celui qui a émergé dans l’Italie des années 70, celles  des sombres « années de plomb ».  Vu de (l’extrême) droite  et pour ceux que cela intéresse,   il est loisible de  lire avec intérêt  sur cette période (de grande manipulation)  les  témoignages d’un  Giorgio Freda ou d’un  Gabriele Adinolfi…

    Dans ce climat délétère, la ferme et franche révolution patriotique, mais pacifique et démocratique, prônée par le FN, celle des peuples et des nations d’Europe qui recouvrent la maîtrise  de leur souveraineté, de leurs libertés,  le contrôle de leur destin économique, social, identitaire,  est le seul  moyen de sortir par le haut, de répondre aux crises et aux menaces actuelles.

    Sur le site atlantico l’historien Edouard Husson, s’arrête sur le 1er mai de Marine Le Pen et des partis nationaux européens  à Nice. Il voit dans cette réunion la volonté de la présidente du FN de préparer d’ores et déjà les élections  européennes de 2019, de  «  redonner corps à l’idée qu’elle est la première opposante à Emmanuel Macron. Au moment où Mélenchon est peu audible face aux syndicats et aux manifestations, Marine Le Pen utilise le thème européen pour développer un discours d’opposition politique maximale. Il est très probable que Laurent Wauquiez sera en position de faiblesse, puisqu’il ne sera pas assez européiste pour la gauche des Républicains et pas assez souverainiste pour ceux qui souhaitent l’union des droites dans son camp. Il risque d’être pris en étau entre Macron et Marine Le Pen. Cette dernière a sans doute un seul objectif, implicite, lors des élections européennes, réduire Wauquiez à l’insignifiance. Cela lui faciliterait la préparation de la présidentielle. » Objectif qui est surtout, et de prime abord,  de fédérer, de libérer  toutes les énergies qui à droite, hors des oukases de sa composante macrono-compatible  et/ou mondialiste, entendent  faire alliance avec l’opposition  nationale pour bâtir  une alternative politique gagnante.

    Un mot encore sur un  commentaire  de M. Husson,  pour le moins polémique,  quand il affirme que  « le caractère peu recommandable de certaines composantes du rassemblement (des partis européens alliés au FN, NDLR)  se reflète dans le terme  helléno-chrétien  utilisé par la présidente du Front National ; elle n’ose pas dire  judéo-chrétien  là où se pointent le FPÖ post nazi ou le Vlaams Block compagnon de route de l’occupant durant la Seconde Guerre mondiale » - précisons que le Vlaams Block n’existe plus depuis 2004,  il s’appelle désormais le Vlaams Belang. 

    Ce sont là des fariboles, des raccourcis, des  affirmations qui ne correspondent pas à la réalité. Notre blogue lui même utilise le terme « hélleno-chrétien » non par une quelconque  hostilité envers les  juifs  mais parce que  les racines spirituelles, morales de notre civilisation européenne ne sont pas  uniquement à chercher  dans la Bible. Elles puisent aussi dans l’humus du  monde antique, grec notamment,  où s’est élaboré   une  vision du cosmos, esthétique,  de l’homme, de la cité,  du sacré qui  a également profondément nourri  ce que nous sommes nous , Français et  Européens.

    Dans cet âge de fer, formidablement incertain et lourd de dangers,  le rappel  des qualités et de la force du   génie Hellène  relève aussi d’une saine pédagogie: «  Dans l’ordre de l’esprit comme dans celui des rapports humains, la Grèce archaïque et classique, illustre bien le mot de l’un de nos poètes: ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent. Aux yeux des Grecs en effet, la qualité majeure de l’homme n’est pas l’intelligence, chez eux si répandue, mais le courage dont le nom dans leur langue, arété, comme virtus en latin, a pris le sens général de vertu » (François Chamoux, La civilisation grecque). Alors,  efforçons nous d’être vertueux!

    https://gollnisch.com/2018/05/04/ceux-qui-vivent-ce-sont-ceux-qui-luttent/

  • UN AN APRÈS LE DÉBAT AVEC EMMANUEL MACRON : MARINE LE PEN PEUT-ELLE ENCORE REBONDIR ?

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    24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.pngIl y a tout juste un an, entre les deux tours de l’élection présidentielle, le débat qu’on sait opposait Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Depuis, le paysage politique français a connu un bouleversement inédit, avec la quasi-disparition des écologistes, des communistes et des socialistes. L’opposition de gauche est désormais la chasse gardée de Jean-Luc Mélenchon, tandis qu’une grande partie des électeurs et élus de droite ont rejoint La République en marche, les autres tentant vaille que vaille de faire survivre Les Républicains emmenés par Laurent Wauquiez. Et Marine Le Pen ?

    La présidente du Front national, après avoir léché ses plaies, peine manifestement à remettre de l’ordre au sein d’un mouvement qui devrait être prochainement rebaptisé Rassemblement national. Sur sa gauche, elle doit composer avec le départ de Florian Philippot et, sur sa droite, celui de Marion Maréchal-Le Pen. Après le demi-échec des législatives, les élections partielles ont confirmé la tendance à la baisse. Bref, une dynamique s’est objectivement brisée : Marine Le Pen n’incarne plus le même espoir qu’en 2017. Pour autant, elle est toujours là, et bien là ; dans les sondages, tout au moins.

    Certes, celui de l’institut YouGov, commandé par CNews et Le Huffington Post, la place en avant-dernière position, juste devant Manuel Valls, en queue de peloton des personnalités préférées des Français, avec seulement 15 % d’opinions positives, soit trois points de moins que le mois dernier. Pis : seuls 66 % des sympathisants « d’extrême droite » lui maintiendraient leur confiance. Un pourcentage que vient, néanmoins, nuancer un recul de deux points des opinions négatives, qui retombent à 48 %. Et Le Huffington Post de titrer avec gourmandise : « Marine Le Pen au fond du trou après le débat d’entre-deux-tours ».

    Un autre sondage vient pourtant doucher ce bel enthousiasme, celui de l’IFOP, commandé par Paris Match à la mi-avril dernier et déjà commenté en ces colonnes. Là, il n’est plus question de « popularité », notion politiquement très vague, mais d’intentions de vote en cas d’élection présidentielle. Dans toutes les configurations, avec 23 %, Marine Le Pen concourrait de nouveau au second tour, avec même deux points de plus que l’année dernière. Quant à Laurent Wauquiez, il devrait, lui, se contenter de seulement 8 % des suffrages.

    Ce qui signifie que, malgré les turbulences, le Front – ou Rassemblement ? – national demeure incontournable. Ce qui n’a rien d’étonnant, les problèmes ayant contribué à son ascension n’ayant pas disparu par magie. L’autre élément favorable est la stratégie menée par Laurent Wauquiez. D’un côté, il singe le discours lepéniste, ce qui fait fuir les électeurs « modérés » de l’ancienne UMP dans les bras de LREM. De l’autre, il exclut toute velléité d’alliance avec Marine Le Pen, désespérant ainsi sa frange « réactionnaire ». Face, il perd ; pile, elle gagne…

    Dans le même temps, en refusant de condamner en bloc les actuels mouvements sociaux, Marine Le Pen ne perd pas les voix de gauche que Florian Philippot lui avait apportées. En cherchant des alliances à droite, avec Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi, désormais, avec Thierry Mariani, elle se taille ce nouvel espace qu’elle n’avait pas pu, ou pas su, trouver durant la campagne présidentielle.

    De son côté, Emmanuel Macron, malgré ses appels du pied aux électorats conservateur, rural et catholique, nonobstant quelques réformes de bon sens – retour de la méthode syllabique à l’école – et un style tranchant agréablement avec celui de ses prédécesseurs, n’en demeure pas moins l’homme stigmatisé par Marine Le Pen lors de ce fameux débat : celui d’une France déterritorialisée et considérée comme simple « open space » pour « start-up » nation.

    Alors, si Marine Le Pen a perdu quelques cœurs, elle démontre sa capacité à gagner les cerveaux. Lesquels paraissent être, aujourd’hui, plus nombreux qu’hier, toujours à en croire ces mêmes sondages. Pas mal, pour quelqu’un donné pour être « au fond du trou ».

     Journaliste, écrivain
  • Livraisons de S300 russes à Damas ou la subtile diplomatie de Poutine

    Missiles russes sol-air S300  

    3034693255.pngPar Antoine de Lacoste

    La Russie a annoncé il y a quelques jours la livraison de missiles sol-air S300 à l’armée syrienne.

    Au premier abord cette nouvelle est logique : face à la dernière agression américano-franco-anglaise contre la Syrie, le Kremlin décide de renforcer la défense aérienne de son allié afin de décourager toute nouvelle tentation belliqueuse.

    La défense anti-aérienne de la Syrie n’est certes pas catastrophique comme l’a prouvé la destruction en vol de plus de 70 des missiles américains lancés vers Damas et Homs. De plus, chacun a encore en mémoire la destruction d’un F16 israélien en février dernier à la suite d’un énième raid en Syrie de l’aviation de l’Etat hébreu. C’était la première fois depuis trente ans qu’Israël perdait un avion.

    Depuis, celle-ci ne s’y est d’ailleurs plus risquée et la dernière attaque contre une base syrienne s’est faite depuis le Liban, l’aviation israélienne se gardant bien de s’aventurer à nouveau dans le ciel syrien. On notera à ce propos que ces violations répétées de l’espace aérien de ses voisins par Israël n’émeuvent pas beaucoup les pays occidentaux : il semble aujourd’hui acquis qu’Israël se situe au-dessus du droit international…

    La livraison de ces S300 est en fait une vieille histoire. Voilà plusieurs années que Damas les espère et qu’Israël les redoute. C’est d’ailleurs à la demande de l’Etat hébreu que Poutine a accepté à plusieurs reprises d’en différer la livraison. La diplomatie de Poutine est très différente de celle du monde occidental qui ferait bien parfois de s’en inspirer : pas de leçons de morale et les dirigeants ne sont pas classés en bons et en méchants ; il y a des alliés que l’on ne lâche pas, mais on parle avec tout le monde, même à ceux qui attaquent son allié. Nous sommes loin des postures idéologiques des Américains et des Européens.

    Mais aujourd’hui la donne a changé et cette annonce est une réponse envoyée à la coalition. Que les Occidentaux continuent à prendre pour argent comptant toute provocation d’attaque chimique en Syrie doit engendrer une parade. Il serait d’ailleurs intéressant de savoir qui finance ces fameux casques blancs, toujours présents dans les grands moments de manipulation et parfaitement relayés par les medias occidentaux.

    Cela étant, ce n’est pas Poutine lui-même qui annoncé cette livraison, ce qui signifie qu’un différé est encore envisageable.

    Un autre élément important est à noter : les bases russes de Tartous et Hmeimim sont dotées de missiles S400, extrêmement performants. Il n’a jamais été question que les bases syriennes en soient dotées : les Israéliens en feraient un casus belli et donc les Américains aussi. Avec les S300, nous sommes à la lisière.

    Poutine sait jouer aux échecs mais ne veut mettre personne mat, hormis les islamistes bien sûr.

    C’est grâce à cette subtile diplomatie qu’il est aujourd’hui le seul chef d’Etat qui peut parler avec tous les acteurs du dossier syrien. 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Vichy samedi 5 mai, conférence de François Bert au Cercle Gustave Thibon. A ne pas manquer !

  • Éric Zemmour évoque la “fracture croissante” au sein du catholicisme européen

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    Le très conservateur État régional allemand de Bavière est au cœur d’une polémique après sa décision d’imposer des crucifix dans les halls d’entrée de ses bâtiments publics en signe de “reconnaissance de son identité”.

    Aujourd’hui, quand le ministre-président de la Bavière annonce qu’il va mettre les mêmes crucifix dans tous les lieux publics, c’est l’archevêque de Munich lui-même qui dénonce cette décision.
    Si l’Église ne défend pas le symbole de la religion chrétienne, qui le fera ? Est-ce que les pays musulmans enlèvent le croissant de leurs drapeaux ? Est-ce qu’Israël enlève l’étoile de David du sien ?

    Le paradoxe est que les crucifix dans les lieux publics choquent beaucoup plus les laïques que les musulmans. La plupart d’entre eux considèrent que l’Europe est une terre chrétienne, comme les pays arabes sont une terre musulmane.

  • Ces catholiques qui ont peur du conflit

    6a00d83451619c69e20224df2f9a4a200b-200wi.jpgExtrait de l'éditorial de Philippe Maxence dans l'Homme Nouveau, à propos du discours d'Emmanuel Macron aux Bernardins :

    "[...] Connu comme le pape du ralliement, Léon XIII n’a eu pourtant de cesse (cf. l’encyclique Diuturnum) de dénoncer le « droit nouveau » issu de la modernité et de sa traduction politique qu’est la Révolution française. Parce qu’hégémonique, ce « droit nouveau » a- t-il rendu illégitimes et caduques toute contestation et toute opposition à ce qu’il est et à ce qu’il représente ? À vrai dire, la question n’est même pas posée par les représentants actuels du catholicisme et c’est là tout le problème.

    Alors que l’on se gargarise facilement aujourd’hui de paroles et de gestes considérés comme « prophétiques », pourquoi n’entendons-nous toujours pas cette forte parole du pape Léon XIII : « Les théories modernes sur le pouvoir politique ont déjà causé de grands maux, et il est à craindre que ces maux, dans l’avenir n’aillent jusqu’aux pires extrémités. »

    Nous y sommes et à plus soif ! D’où la simple question : à quand la réévaluation de notre rapport au « droit nouveau » et à ses conséquences ? À bien considérer, il y a là une tâche bien plus urgente que de recevoir le Président de la République, avec le risque de tomber non seulement dans une action de récupération mais plus encore d’intégration-dilution dans la République idéologique.

    Sous prétexte de réalisme, nous ne cessons de redire que nous sommes minoritaires. Et, c’est exact ! Pour autant, ce constat doit-il entraver tout combat en faveur de la vérité ? Et l’idée même de combat ? Croyons-nous encore seulement que la vérité existe et qu’elle n’a rien à voir avec le consensus ? Déjà Péguy pouvait écrire en son temps : « Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel, ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. » Depuis longtemps maintenant, nous sommes en fait des dhimmis de la modernité et de la laïcité. Nous espérons encore ne pas connaître une autre « dhimmitude ». Mais éviter l’une n’empêche nullement de sortir de l’autre."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALEXANDRE LANGLOIS : LES CONSIGNES DONNÉES À NOS COLLÈGUES CRS ONT ÉTÉ - « S’IL Y A DE LA CASSE, LAISSEZ CASSER… »

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    Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?

    Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.

    Paris a été mis à feu et à sang à l’occasion du traditionnel défilé du 1er mai avec la présence d’un millier de militants Black Blocks situés à l’extrême gauche.
    Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Cela a pu se produire parce que les consignes de la Préfecture de police étaient de laisser casser. Ce sont les consignes que nos collègues CRS ont reçues en début de journée : « s’il y a de la casse, laissez casser ».
    Ce ne sont que des suppositions, mais on peut considérer qu’une fois de plus les mêmes techniques que celles employées pour la manifestation de la loi travail ou encore plus intérieurement sur les Manifs pour tous. Il s’agit de discréditer tout mouvement contraire à ce que le gouvernement souhaite faire passer en laissant les casseurs et des idiots utiles faire leur action afin de détourner l’attention. Cela évite ainsi d’avoir un débat de fond.
    Concernant la manifestation d’hier, les services de renseignements avaient été précis. Ils savaient qu’il y aurait plus de personnes de ce type que d’habitude en tête de cortège. Aucune mesure n’a été prise en conséquence pour les intercepter avant qu’elles ne se rassemblent en un groupe de 1200.

    Vous critiquiez encore récemment l’utilisation politique de la Police.
    Est-on encore dans ce cas de figure là ?

    Ici, cette utilisation serait indirecte. Pour la com politique, on n’utilise pas la Police.
    Une fois de plus nos collègues sont contraints de subir des attaques de personnes présentes dans une manifestation illégale. Quant aux manifestants, ils ne peuvent pas faire passer leurs propositions et leurs revendications, car elles sont détournées sur des sujets de violences et des images-chocs.
    Une fois de plus, la police n’est donc pas utilisée pour l’intérêt collectif, mais pour des besoins de communication.

    On a du mal à comprendre comment un rassemblement de 1200 militants connus pour leur violence aurait pu échapper aux renseignements ? Il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de laisser faire…

    Il y a forcément une volonté. On ne peut pas laisser une situation comme celle-là se dérouler. Les services de renseignements avaient très clairement défini qu’ils seraient beaucoup plus nombreux que d’habitude. La note était sur le bureau du préfet de police la veille de la manifestation.
    Comme la plupart des manifestants sont clairement identifiés, on pourrait les interpeller par petits groupes, car ils n’arrivent pas à 1200 en bloc. Cela n’a pas été fait.
    Une fois de plus les consignes sont claires. Elles n’ont pas changé depuis des années. Le président de la République a été formé à l’école de monsieur Valls et de monsieur Hollande qui avaient une sacrée longueur d’avance dans ce détournement des missions.

    Ces Blacks Blocs seraient des groupes d’extrême gauche pour les uns et, pour Jean-Luc Mélenchon, ils seraient plutôt une agitation de gens venus de l’extrême droite.
    D’après vous, qui sont ces militants ?

    C’est très difficile à savoir. C’est un amalgame de plein de choses. Le plus gros bataillon serait des gens du mouvement anarchiste autonome anti-fa. Mais, il y a aussi des jeunes des quartiers défavorisés qui veulent se donner de l’adrénaline. Parfois, on y retrouve des hooligans étrangers, car ils savent qu’en France, il est permis de tout casser alors que ce n’est pas possible dans leur pays.
    De façon générale, ce sont surtout des gens des bords extrêmes de la manifestation en cours. Pour les manifs pour tous, c’était plutôt des personnes des blocs identitaires.
    Malheureusement, à chaque fois, ce sont des idiots utiles qui ne font que servir la soupe au gouvernement, car ils détournent le message que les manifestants veulent faire passer.

    Vous êtes à la tête du syndicat VIGI. À l’issue de cette manifestation quelles sont vos revendications ?

    Mes revendications n’ont pas changé depuis trois ans. Dès qu’il y a un trouble à l’ordre public ou un rassemblement illégal, il faut qu’il soit dispersé immédiatement. Cela permet à la fois d’éviter les coups et blessures sur nos collègues et d’agir dans un espace serein, c’est-à-dire face à des petits groupes plutôt qu’à un bloc complètement constitué. Cela évite les dégradations et permet aux gens de manifester tranquillement. Ce contexte rassure et augmente le taux de participation des manifestations.
    Il faut laisser la Police faire son travail et assurer la liberté d’expression sur l’espace public.

     Secrétaire Général du syndicat de police VIGI
  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)