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La critique du Testament de Dieu de Bernard-Henry Lévy (1979)
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La démocratie est devenue le nom qui désigne un système politique où les droits des étrangers doivent l’emporter sur ce que veut le peuple et au détriment de celui-ci.
Le 8 mai 1945, le totalitarisme nazi était vaincu. Le bras de fer entre les démocraties occidentales et le totalitarisme marxiste commençait. En 1989, la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc soviétique avaient soulevé l’espoir d’une victoire définitive des démocraties. Certains imaginaient que la fin de l’Histoire était en marche avec l’avènement d’un monde unipolaire faisant régner, selon le vœu de Kant, une paix perpétuelle au sein d’une humanité vouée aux échanges commerciaux et culturels encadrés par un droit unanimement reconnu. Près de trente ans après, le bilan est désolant. La démocratie comme la paix semblent en panne. Jour après jour, le voile des illusions se déchire. Deux élections viennent de se dérouler, au Liban et en Tunisie.
Les électeurs ne se sont pas bousculés : 49,2 % pour les législatives libanaises, 33,6 % pour les municipales tunisiennes. On peut se consoler en disant qu’au Liban, on élisait des députés après neuf ans de gel des élections en raison de l’insécurité, et qu’en Tunisie, ce sont les premières municipales depuis 2011 et la chute de la dictature. On peut encore se réjouir que ces deux pays, que la France a fortement marqués, soient les moins éloignés d’une démocratie à l’occidentale, et pour la Tunisie le seul à avoir maintenu les acquis politiques du printemps arabe, tempérés par le marasme économique et les actes terroristes. Il s’agit d’une bien mince consolation, lorsqu’on observe que le vainqueur en Tunisie, avec 27,5 % des voix, est Ennahdha, le parti islamiste qui est l’émanation locale des Frères musulmans. Ils offrent, dans ce pays, une vitrine présentable. En Libye ou en Syrie, ils ont le visage de la guerre, en Égypte celui du terrorisme, et la Turquie, sous leur férule, s’éloigne à grands pas de la démocratie et de l’Occident.
Au Liban, ce sont les islamistes chiites du Hezbollah qui l’ont emporté, ce qui n’a rien de rassurant. Néanmoins, à Tunis comme à Beyrouth, il y a une représentation de la diversité. Dans le premier cas, celle-ci passe par la résistance relative du parti présidentiel, avec 22,5 % des voix. Pour les chrétiens alliés pour les uns aux chiites, avec le président Aoun, pour les autres aux sunnites, avec les Forces libanaises, les résultats ont été meilleurs qu’attendu et leur permettront de conserver un rôle essentiel.
Autour de ces deux pays, et à l’exception d’Israël, ni les interventions militaires occidentales, ni les prétendues révolutions arabes n’ont changé un décor qui s’est, au contraire assombri. Les alliés des démocraties occidentales sont des monarchies féodales islamistes dont les valeurs sont aux antipodes des nôtres. Les moyens financiers gigantesques dont elles disposent leur permettent de promouvoir une conception des droits de l’homme paradoxale et d’irriguer la planète par un prosélytisme multiforme qui va de la conversion à la guerre. Cette alliance contre-nature, qui pouvait être justifiée contre le bloc communiste, perdure en soulignant l’imposture des démocraties occidentales. Les courbettes empressées de nos dirigeants convertis en VRP spécialisés dans la vente d’armes et, plus que jamais, grands lécheurs de babouches, leur volonté absurde de faire perdurer la guerre froide contre la Russie, soulèvent des doutes sur l’authenticité de leur posture.
L’Union européenne offre un étonnant spectacle où la sainte-alliance des démocrates se noue contre le populisme en mettant au ban de l’empire du Bien les États qui ont le front de résister à ses décrets. Viktor Orbán vient de gagner les élections législatives hongroises haut la main, mais c’est une commission présidée par l’ex-Premier ministre battu d’un confetti fiscalement paradisiaque qui prétend le rappeler à l’ordre et menacer de lui couper les vivres. La démocratie est devenue, pour les tenants de la pensée unique, le nom qui désigne un système politique où les droits des étrangers doivent l’emporter sur ce que veut le peuple et au détriment de celui-ci. Les défaites les plus inattendues ne s’expliquent le plus souvent que par la trahison. La trahison des élites, dénoncée à juste titre par Christopher Lasch, est la seule explication de l’état lamentable de nos démocraties.
Christian Vanneste
Tribune reprise de Boulevard Voltaire
https://fr.novopress.info/210744/les-elites-trahissent-la-democratie/
La mère Schiappa a voulu faire une escapade « romantique » (avec une escorte de 80 policiers…) dans la ville envahie de Trappes. Face au mœurs étrangères, elle tolère tout. Par contre, face au « patriarcat blanc », elle est féroce. Vu dans le Canard Enchaîné :
Alors que l'Etat se montre (volontairement) impuissant face au blocage des universités, des annulations d'examens, des émeutes en banlieues, ... le ministère de la Justice a trouvé le temps de rédiger une circulaire, adressée à l’ensemble des tribunaux par le directeur des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, Rémy Heitz. Ce texte évoque deux infractions « visant les comportements hostiles à la circulation des migrants ».
La première est « l’immixtion dans une fonction publique ». Ceci est le fait, par toute personne agissant sans titre, de s’immiscer dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant l’un des actes réservés au titulaire de cette fonction.
« Le contrôle du respect des frontières, par la surveillance visuelle ou l’édification d’obstacles, par des personnes hostiles à la circulation des migrants est susceptible de constituer une immixtion intentionnelle dans les fonctions des forces de l’ordre. La reconduite à la frontière des migrants par ces mêmes personnes, y compris sans violence, est également susceptible de caractériser le délit prévu par l’article 433-12 du Code pénal ».
La circulaire explique également que les militants identitaires pourraient enfreindre la loi en exerçant « une activité ou en usant de document créant la confusion avec une fonction publique ».
« L’article 433-13 du code pénal réprime le fait par toute personne d’exercer une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique. Cette infraction est punie d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Faire croire, par son comportement ou par un ensemble de manœuvres, que l’on possède la qualité pour exercer la surveillance et le contrôle des frontières, même sans usurper les signes réservés à l’autorité de police, est susceptible de caractériser l’infraction ».
Trois cents migrants, tous des hommes de moins de 25 ans (c’est à dire 95% de ce qui constitue les arrivants) débarquent en juin à Jouy-en-Josas (78) pour être accueillis dans un centre de formation. Les habitants de la commune ainsi que plusieurs élus sont révoltés par ce projet.
Vont-ils appeler Génération Identitaire à la rescousse ? L’ancienne université Thales à Jouy-en-Josas a été transformée en centre de formation pour migrants de façon à accueillir à terme 300 clandestins pour leur apprendre le français. Des formations de six mois sont prévues pour les neuf prochaines années… Pourquoi seulement neuf ?
Des riverains indignés ont monté une association « La Parole aux Jovaciens », pour se défendre : « Notre premier étonnement est que les gens ont été informés une fois le projet ficelé et pas avant », déclare un membre du collectif. Cet habitant de Jouy-en-Josas « depuis quarante ans » relève qu’au prorata des 1 725 places pour les migrants dans l’ensemble des Yvelines, Jouy-en-Josas compte tenu de sa superficie, « ne devrait accueillir que dix migrants ».
L’association s’inquiète également de la « sécurité » autour d’un centre d’accueil qui, selon elle, « ne va certainement pas participer à l’attractivité de notre ville mais au contraire l’appauvrir ». Mais pourquoi, mais comment donc ? Alors que tout le monde nous explique, l’évêque de Gap en tête, que ces jeunes majeurs africains sont charmants, très mûris par les épreuves et que jamais ô grand jamais il ne leur viendrait à l’idée d’agresser qui que ce soit et sûrement pas une femme. (Voir à ce sujet le petit guide à l’usage des migrants publié en Norvège, en Autriche ou en Allemagne, à la suite des agressions sexuelles massives de Cologne, avec des conseils, des dessins et des cours pour leur expliquer comment se comporter avec les femmes en Europe).
1,5 million d’euros par an
L’association des habitants de Jouy-en-Josas révèle le chiffre de « 1,5 M d’euros de loyer annuel payé au bailleur (NDLR : la société Rana Reo) par l’Etat, donc le contribuable ». Une pétition pour réclamer le retrait du projet, ainsi qu’un référendum sur la question, ont déjà reçu 800 signatures sur le net. Une votation que refuse le maire sans étiquette Jacques Bellier, qui craint un vote populiste qui serait « le fait des extrêmes » ! Parce que sa méthode immigrationniste à marche forcée à lui, n’a rien d’extrême ni de radicale.
Plusieurs élus d’opposition (centristes) du conseil municipal comme Grégoire Ekmekdje, ont rejoint les opposants, dénonçant un « projet totalement surdimensionné et concocté par des personnes qui ne connaissent pas les problèmes relevant de la typologie de Jouy-en-Josas » et surtout « le manque absolu de démocratie locale ».
On savait parfaitement qu’Emmanuel Macron continuerait à organiser la submersion migratoire. Il l’avait clairement dit. Comme le fait judicieusement remarquer un commentateur sur Twitter : Les Jovaciens ont voté à 85,26% au second tour des présidentielles pour Macron … Vous vouliez le mondialisme, l’ultralibéralisme et son « vivre-ensemble », eh bien pensez printemps des migrants maintenant !
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 9 mai 2018
Sylvie Vartan
Par Rémi Hugues
Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.
Généalogie d’une récupération
Dans l’histoire de la « génération 68 », « on peut distinguer trois phases. La première est gauchiste. La seconde est contre-culturelle, mais elle n’oppose pas une génération aînée ʽʽdʼhumeur révolutionnaireʼʼ à une génération cadette dʼʽʽhumeur contre-culturelleʼʼ […] : la "génération de mai 68ʼʼ s’est convertie à la contre-culture qu’elle à la fois importée (des États-Unis) et inventée et qu’elle inculque à de nouvelles générations […]. La troisième phase n’oppose pas une nouvelle génération néo-libérale à des générations aînées contre-culturelles : de même qu’elle s’était convertie du gauchisme à la contre-culture, la génération de mai 68, fidèle à sa vocation prophétique, s’est encore convertie de la contre-culture au néolibéralisme. »[1]
Gérard Mauger avance que le style gauchiste, qui est une vulgate marxiste réduisant la complexité des rapports sociaux à un affrontement entre une « bourgeoisie » et un « prolétariat », « peut être décrit comme un métissage de populisme et d’ascétisme, de dogmatisme et d’anti-intellectualisme, de spontanéisme et de dogmatisme, d’ouvriérisme et d’élitisme, de marxisme-léninisme et d’anticommunisme »[2]. Il est d’essence petite-bourgeoise voire bourgeoise, néanmoins sa vision du monde social est telle qu’il a pour groupe de référence le peuple, qui n’est en réalité pour lui qu’un concept abstrait. Autrement dit il idéalise un peuple qu’il se représente de façon romanesque et théorique. Et ce dans la continuité du marxisme qui assigne un rôle messianique aux masses populaires.
En outre pour Mauger le « style ʽʽcontre-culturelʼʼ, dont la notion de ʽʽmarginalitéʼʼ est le concept-clé », résulte de la « désillusion gauchiste » et correspond à l’ « adaptation de la contre-culture américaine » ainsi qu’à la « vulgarisation de la ʽʽphilosophie du désirʼʼ, dernier cri de l’avant-garde philosophique d’alors. Dans une critique de l’Ant-Œdipe publiée dans Libération en 1972, Robert Linhart écrit : ʽʽces gauchistes vieillissants […] cherchent, en vagues successives, une voie pour s’intégrer dans la société sans paraître, à leurs propres yeux, se renier. Encore contestataires dans la forme, ayant fait leur reddition en leur for intérieur, ils sont pour des maîtres à penser la ʽʽdéculpabilisationʼʼ, la reconnaissance du désir, la ʽʽdéterritorialisationʼʼ, une base sociale et un public tout trouvéʼʼ. »[3]
Mauger précise que la marginalité signifie « aussi bien la sécession, la retraite, le repli, l’isolement, l’autarcie que la contestation, la dissidence, la rébellion, la révolte. La notion est aussi connotée spatialement, temporellement et socialement. Elle s’applique à des pratiques et des dispositions aussi hétéroclites en apparence que la vie communautaire, la consommation de drogues, la route, le mysticisme, la libération sexuelle, le goût du ʽʽnaturelʼʼ et des ʽʽproduits naturelsʼʼ, le zen et le yoga, etc., à des populations aussi diverses que les femmes, les jeunes, les minorités sexuelles, religieuses, ethniques, etc. »[4]. En exaltant la singularité, l’individualité (la fameux « droit à la différence »), la contre-culture se fait le chantre de l’individualisme, et donc d’un libéralisme nouveau. Comme l’ont notamment signalé Luc Ferry et Gilles Lipovetsky, Mai 68, était, dès l’origine, fondamentalement individualiste.
L’hédonisme au service du marché
Ce néo-individualisme issu de la contre-culture des sixties est fondé sur l’hédonisme. Le sociologue Henri Mendras écrivit : « Parmi les thèmes soixante-huitards, ʽʽtout, et tout de suiteʼʼ ne faisait qu’exprimer de façon extrême une progression lente et continue de l’hédonisme. Le fait que plaisir et jouissance, naguère considérés comme mauvais et dangereux, soient aujourd’hui reconnus comme licites et ouvertement désirables, est aussi un changement dans les normes morales plus que dans les comportements. »[5] L’universitaire aurait pu mentionner un autre slogan emblématique de ce tournant hédoniste, le célèbre « jouir sans entraves ». Un an plus tard Serge Gainsbourg qualifie l’année 1969 d’année érotique : la luxure est érigée en vertu cardinale. Au même moment on constate « l’apparition du nu au cinéma, dans les magazines, sur les affiches et enfin sur les plages. »[6] Le chanteur originaire d’Europe de l’Est et issu d’une famille juive chante aussi Sea, sex and sun...
Le sexe sort de la sphère intime, gagne la sphère publique : une révolution s’opère. À partir des sixties, « dans les magazines féminins, le sexe est sans doute le thème le plus abondamment traité »[7].
L’exaltation du désir individuel casse les vieux tabous, ces vieux tabous qui freinent l’extension de la logique marchande à ce qui reste encore du mode de vie traditionnel. La contre-culture est ainsi le moyen par lequel le capitalisme a intégré son antithèse, le gauchisme. Lénine inventa ce terme de « gauchisme » qu’il qualifia de maladie juvénile du communisme n’en n’aurait certainement cru ses yeux en s’apercevant qu’il serait devenu plus tard un remède du sénile capitalisme, au moment de son énième entrée en état de crise. À partir de 1965, indique Sirinelli, « la productivité du capital fixe, en croissance depuis 1946, commence à baisser. »[8] Le sénile capitalisme, par l’intermédiaire du triptyque gauchisme-contre-culture-néolibéralisme, a pu prendre un coup de jeune salvateur. (Dossier à suivre) •
[1] Gérard Mauger, « Gauchisme, contre-culture et néo-libéralisme : pour une histoire de la génération de Mai 68ʼʼ, dans Jacques Chevallier (dir.), Lʼidentité politique, Paris, PUF, 1994, p. 216-217.
[2] Ibid., p. 218-219.
[3] Ibid., p. 222-223.
[4] Ibid., p. 225.
[5] Henri Mendras, La Seconde Révolution française (1965-1984), Paris, Gallimard, 1994, p. 402.
[6] Ibid., p. 410.
[7] Ibid., p. 411.
[8] Ibid., p. 16.
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Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle
Depuis quelques décennies maintenant, les dirigeants de la France, devenus des adeptes de la repentance collective, recherchent dans son passé tous les épisodes susceptibles d’être utilisés pour la culpabiliser. Une telle démarche ne peut qu’altérer notre identité, développer la haine collective de soi et désagréger la communauté nationale. Profondément malsaine, la pratique incessante de la repentance affaiblit le mental de la nation.
Repentance tous azimuts
Tel est bien l’exercice insolite auquel se livrent les responsables du Système en se penchant de façon négative sur différentes périodes de notre histoire nationale. Il y a d’abord les événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels notre pays en est arrivé à se considérer lui-même comme complice de la persécution des juifs. De même, notre nation en est venue à juger la colonisation comme un épisode moralement condamnable, M. Macron allant jusqu’à déclarer pendant sa campagne électorale que des crimes contre l’humanité ont été commis à cette occasion. De plus, notre pays s’est laissé stigmatiser à propos de l’esclavage aussi bien pour le commerce triangulaire que pour la pratique qui en a été faite dans les Antilles. Et, bien sûr, la liste n’est pas close, d’autres sujets donneront certainement de nouveaux motifs de se battre la coulpe et, s’il n’y a plus rien à trouver dans la période récente, il suffira de remonter plus loin dans le passé, jusqu’aux croisades par exemple.
Repentance officielle
Mais le plus consternant dans ce phénomène est qu’il n’a rien de spontané. Il ne vient pas du peuple, il est certes porté par certains groupes et relayé par les médias mais il est surtout pris en charge par l’État. La plupart de ces événements font l’objet d’une reconnaissance officielle : des monuments ont été érigés, des lois ont été votées, des commémorations annuelles instituées, des demandes de pardon ont été formulées, des indemnités versées. La repentance est officielle et assumée par l’État au nom du peuple tout entier.
Les Français pas pires que les autres
Or, cette démarche est profondément malsaine. D’abord, elle stigmatise injustement la France et les Français. Car, les hommes ne sont pas des saints et dans l’histoire de l’humanité tous les peuples ont connu des périodes fastes et des périodes plus sombres. Or, personne ne peut raisonnablement affirmer que les Français et les Européens auraient été moralement plus condamnables que les autres peuples du monde. Sur la question de l’esclavage par exemple, seuls les Européens ont réellement mis fin à cette pratique qui, en revanche n’a pas disparu en Asie et dans les pays musulmans. Pourquoi, dès lors, les nations d’Europe et elles seules s’adonnent-elles à ce curieux exercice d’autoflagellation ?
Nul n’est coupable pour ses parents
Cette manie repose par ailleurs sur une atteinte aux droits fondamentaux des personnes. Nul ne peut en effet être considéré comme responsable des méfaits commis par un parent ou par un ascendant, une notion d’ailleurs propre aux valeurs européennes. Or, la repentance consiste précisément à exiger des générations actuelles qu’elles entrent en contrition pour ce qu’auraient commis les générations précédentes. Dans cet esprit, d’ailleurs, n’est-il pas révoltant que ces exercices de repentance gagnent les écoles où des enseignants culpabilisent nos enfants en déposant sur leurs épaules un fardeau qu’ils n’ont aucune raison de porter ?
La manie de la repentance érode notre identité
Le résultat est que cette culture de la repentance affecte gravement le mental de la nation. D’abord, elle porte atteinte à notre identité. Celle-ci est déjà mise en cause par l’invasion migratoire, l’influence culturelle américaine et les attaques contre nos valeurs de civilisation, mais le processus de repentance ne peut qu’accélérer l’érosion identitaire que connaît notre pays. Comment nos compatriotes pourraient-ils en effet rester attachés à la France, si on leur rappelle sans cesse à quel point elle est coupable ?
« Pour les ethnologues, toutes les civilisations se valent, mais on ne fait durer la sienne qu’en la considérant comme supérieure aux autres », écrivait Claude Lévi-Strauss. Si donc on installe les Français dans l’idée qu’ils sont plus mauvais que les autres peuples, comment pourraient-ils faire durer leur culture et leur civilisation ? La repentance est un acide qui ne peut que corrompre le moral de la nation.
La pratique de la repentance, symptôme d’une pathologie mentale
Elle procède d’ailleurs d’une démarche psychotique. Que dirait-on en effet d’un homme qui se sentirait coupable des crimes commis par un ascendant ? Les thérapeutes diagnostiqueraient une maladie mentale et s’emploieraient à lui expliquer qu’il n’est en rien concerné. On lui prodiguerait le conseil d’invoquer plutôt la mémoire de ses ancêtres les plus prestigieux.
Il n’en va pas différemment d’une nation. Pour la France, tout se passe comme si les responsables et activistes de la repentance étaient atteints d’une pathologique mentale. Et c’est particulièrement vrai pour les dirigeants politiques dont la mission devrait consister au contraire à favoriser la fierté nationale.
L’attitude normale et saine consiste en effet à laisser dans l’ombre ce qui doit y être et à exalter et valoriser les périodes les plus glorieuses de notre passé collectif.
La France n’en manque pas.
Source : Ligne droite
Crédit photo : Strecosa via Pixabay cco
https://www.polemia.com/la-culture-de-la-repentance-affaiblit-le-mental-de-la-nation/
Non contente d’avoir forcé la main, avec succès, à Facebook pour que soit fermée la page de Génération identitaire – après qu’ils ont symboliquement bloqué le col de l’Échelle, un lieu de passage des migrants entre l’Italie et la France –, la Ligue de défense noire africaine (LDNA) réclame maintenant la tête professionnelle de Romain Espino, porte-parole du mouvement patriote, par ailleurs salarié du Crédit agricole.
Une vidéo tourne ainsi sur Internet, montrant l’intrusion du leader de la LDNA, Gucci Ig – rappeur de son état, qui chante notamment « Moi j’préfère le Coran, nique le pape et l’Église », injure caractérisée à l’encontre des catholiques qu’il ne ferait pas bon proférer en inversant les propositions ! – au siège social du Crédit agricole, à Montrouge (Hauts-de-Seine), pour exiger le renvoi de Romain Espino, « un traqueur de migrants », selon l’activiste noir.
« Réclamant en vain un rendez-vous avec un responsable […], les choses auraient apparemment dérapé. Le membre de la LDNA […] estime que “la blanche à l’accueil […] doit aussi faire partie de l’extrême-droite” et qu’elle lui a “mal parlé”. Après que l’accueil du Crédit agricole s’est vidé, le militant s’est retrouvé au contact des agents de sécurité où il a élevé la voix, sur un ton menaçant » (RT France).
La LDNA est coutumière de ces méthodes d’intimidation, comme elle l’a démontré au début de l’année en menaçant les vendeurs d’un magasin H&M, pour protester contre une publicité de l’enseigne qui, « à l’occasion du lancement de sa nouvelle collection pour les jeunes garçons, [avait] mis en ligne, sur son site au Royaume-Uni, la photo d’un petit garçon noir portant une inscription jugée raciste sur son sweat-shirt : “Coolest monkey in the jungle”. Traduction : “Le singe le plus cool de la jungle” » (Le Figaro). Les activistes de la LDNA revendiquaient, sur une vidéo, de « foutre le bordel dans le magasin [pour] leur envoyer un message ».
L’écrivain Blaise Cendrars (1887-1961) est aussi dans la ligne de mire de cette organisation, incriminé pour ses Petits Contes nègres pour les enfants des Blancs, texte qui, loin d’être raciste, témoigne de l’intérêt de l’auteur « pour l’Afrique, quelques années après son Anthologie nègre de 1921. Si ces livres font aujourd’hui polémique, c’est pour l’utilisation du terme “nègre” dans leurs titres, jugée négrophobe » (ActuaLitté).
Il devient évident que la violence de ces groupuscules antiracistes, à l’instar de ceux d’extrême gauche – lesquels ont encore illustré le peu de cas qu’ils faisaient de la démocratie en « chahutant »récemment Robert Ménard en Gironde, comme l’a titré, avec un indéniable sens de l’euphémisme, Le Monde –, fait peser un climat de terreur, telle une police politique autoproclamée. Il serait temps de leur rappeler que force doit rester à la loi.
À noter que LDNA ne s’est pas encore prononcée sur la couleur des pansements !
http://www.bvoltaire.fr/ligue-de-defense-noire-africaine-nouvelle-police-politique/