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  • Samedi soir, le banquet de Rivarol a fait le plein...

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    Malgré quelques difficultés de dernières minutes, en particulier le changement de bateau dû au désistement du propriétaire de celui qui était initialement prévu, et l'absence (bien involontaire) pour les raisons médicales que l'on sait de Jean-Marie Le Pen, le dîner-croisière sur la Seine organisé samedi soir par Rivarol a été une belle réussite.

    En fait, Jean-Marie Le Pen n'était pas totalement absent puisque les 400 convives purent l'écouter en direct lors d'un bref entretien avec son conseiller, Lorrain de Saint-Affrique, que les moyens modernes de communications ont permis de réaliser. Ensuite, tout au long de la soirée, plusieurs intervenants se sont succédés parmi lesquels Pierre Sidos, fondateur de l'œuvre française, Yvan Benedetti, animateur du site Jeune Nation, l'écrivain Hervé Ryssen, le Président du Club de l'Horloge Henri de Lesquen, et bien sûr, Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol. Bruno Gollnische, retenu en province, avait adressé un message de sympathie au journal.

    Cette sympathique soirée s'est déroulée dans la bonne humeur et s'est terminée à 1 heure du matin sans qu'aucun incident ne soit à signaler.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/06/17/samedi-soir-le-banquet-de-rivarol-a-fait-le-plein.html

  • Histoire & Mémoire • Leçon d'histoire du XXe siècle par Bernard Pascaud parlant de Maurras l'homme de la paix

    De Jaurès à juin 40 ...

    Voici un remarquable retour sur l'histoire du XXe siècle présentée et analysée par Bernard Pascaud, dans le cadre de notre colloque Maurras, l'homme de la politique, tenu à Marseille, samedi 21 avril dernier. Titre de cette intervention : Maurras, l'homme de la paix

    Bernard Pascaud, est président de la Restauration Nationale. Bonne écoute !  LFAR  

    Réalisation de la vidéo : Paul Léonetti  

    Colloque Maurras - l'homme de la paix from Lafautearousseau on Vimeo. (40 minutes)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’arnaque des immigrés qui fuient la faim et la guerre

    6a00d83451619c69e2022ad3544abe200c-320wi.pngLa presse ne se rend pas compte de ce qu'elle publie :

    Il n'a pas l'air si mal au Mali, notre immigré clandestin naturalisé ?

    "l’arnaque sur les « Réfugiés qui fuient la faim et la guerre » de s’effondrer, arnaque qui sert de justificatif moral aux militants de l’ONG SOS Méditerranée pour justifier d’aller chercher des réfugiés au large des côtes africaines pour les amener en Europe comme encore dernière avec l’Aquarius.

    6a00d83451619c69e2022ad39a1fb8200b-320wi.pngCar Mamoudou Gassama est le symbole de cette jeunesse africaine qui ne fuit ni la guerre, ni la faim, et qui n’était nullement menacé dans son pays (sinon il ne serait pas revenu samedi accueilli comme un Prince) mais qui entend simplement «tenter l’aventure européenne » comme si chaque être humain était libre de se rendre partout dans le monde, comme si les frontières et les peuples n’existaient plus.

    « Il y a cinq ans, le jeune homme de 22 ans a quitté son Mali natal pour tenter l’aventure européenne. Une aventure démarrée en cascade avec un périlleux voyage en Libye, puis sur la Méditerranée, et une vie de galère dans les camps de migrants en Italie avant de débarquer en France en septembre 2017.»,explique Afrika News.

    A noter qu’il a fallu plusieurs jours pour que les principaux médias mainstream en France ne reprennent l’information, signe que ce retour au pays pour faire la fête doit sérieusement ennuyer ceux qui n’ont que l’argument humanitaire pour justifier l’arrivée de millions d’Africains en Europe."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA MANIPULATION MÉDIATIQUE SUR "LA CRISE DES MIGRANTS"

  • Endettement : la France mauvais élève de l’année 2017

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    Après une flambée générale lors années de crises aux alentours de 2008, les 28 pays de l’Union Européenne ont vu pour la quasi-totalité d’entre eux le taux d’endettement par rapport au PIB baisser. 22 pays ont en effet un endettement en baisse, 1 stable et 5 en hausse. Sur les 5 en hausse, la France est le seul qui dépasse les 2 % de points de PIB depuis 2014, passant de 94,4 % à 97. La moyenne de l’Europe des 28 est une baisse de 4,9 % et celle de la zone euro d’une baisse de 5,2 %.

    • Plus de 2 % d’augmentation en 3 ans : France (+2,6 %).
    • Moins de 2 % d’augmentation : Finlande (+ 1,2 %), Luxembourg (+ 0,3 %), Pologne (+ 0,3 %), Royaume-Uni (+ 0,3 %).
    • Pas d’évolution : Italie
    • Moins de 2 % de diminution : Estonie (-1,7 %), Bulgarie (-1,6 %), Lettonie (-0,8 %), Lituanie (-0,8 %), Grèce (-0,3 %).
    • Moins de 5 % de diminution : Suède (-4,9 %), Portugal (-4,9 %), Roumanie (-4,1 %), Belgique (-3,9 %), Hongrie (- 3 %), Slovaquie (-2,9 %), Espagne (-2,1 %).
    • Moins de 10 % de diminution : Danemark (-7,9 %), Tchéquie (-7,6 %), Croatie (-6 %), Autriche (-5,6 %), Slovénie (-6,7 %),
    • Plus de 10 % de diminution : Irlande (-36,5 %), Malte (-13 %), Pays-Bas (-11,3 %), Allemagne (-10,6 %), Chypre (-10 %).

    Lorsqu’on regarde l’évolution de l’endettement des 28 pays de l’Union depuis 2006, on s’aperçoit qu’il a explosé depuis, notamment aux alentours des années 2008-2010, répercussion de la crise des subprimes. Le petit tableau ci-dessous permet d’avoir une idée de la dégradation des économies européennes.

    Pays 2006 2017 +/- Maxima Minima
    Allemagne 36.5 64.1 +27.6 2010 (80.9) 2006
    Autriche 67.3 78.4 +11.1 2015 (84.6) 2007 (65)
    Belgique 91.1 103.1 +12 2014 (107) 2007 (87)
    Bulgarie 21.0 25.4 +4.4 2016 (29) 2008 (13)
    Chypre 58.7 97.5 +38.8 2015 (107.5) 2008 (45.1)
    Croatie 38.6 78 +31.4 2014 (84) 2006
    Danemark 31.5 36.4 +5.9 2011 (46.1) 2007 (27.3)
    Espagne 38.9 98.3 +59.4 2014 (100.4) 2007 (35.6)
    Estonie 4.4 9 +4.6 2014 (10.7) 2007 (3.7)
    Finlande 38.2 61.4 +23.2 2015 (63.5) 2008 (32.7)
    France 64.6 97 +32.4 2017 2007 (64.5)
    Grèce 103.6 178.6 +75 2016 (180.8) 2007 (103.1)
    Hongrie 64.5 73.6 +9.1 2011 (80.5) 2006
    Irlande 23.6 68 +44.4 2012 (119.1) 2006
    Italie 102.6 131.8 +29.2 2016 (132) 2007 (99.8)
    Lettonie 9.6 40.1 +30.5 2010 (44.8) 2007 (8)
    Lituanie 17.2 39.7 +22.5 2015 (42.6) 2008 (14.6)
    Luxembourg 7.8 23 +15.2 2013 (23.7) 2007 (7.7)
    Malte 64.5 50.8 -13.7 2011 (70.1) 2017
    Pays-Bas 44.7 56.7 +12 2014 (68) 2007 (42.7)
    Pologne 46.9 50.6 +3.7 2013 (55.7) 2007 (44.2)
    Portugal 69.2 125.7 +56.5 2014 (130.6) 2007 (68.4)
    Roumanie 12.3 35 +22.7 2014 (39.1) 207 (11.9)
    Royaume-Uni 40.8 87.7 +46.9 2016 (88.2) 2006
    Slovaquie 31 50.9 +19.9 2008 (54.7) 2008 (28.5)
    Slovénie 26 73.6 +47.6 2014 (82.6) 208 (21.8)
    Suède 44 40.6 -3.4 2014 (45.5) 2008 (37.8)
    Tchéquie 27.7 34.6 +6.9 2013 (64.9) 2007 (27.5)
    Moyenne 28 60.1 86.7 +26.6 2014 (86.5) 2007 (57.5)
    Moyenne € 67.4 81.6 +24.2 2014 (91.9) 2007 (65))

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/endettement-la-france-mauvais-eleve-de-lannee-2017/93063/

  • L’Aquarius : terre d’accueil en vue - Journal du Lundi 18 Juin 2018

  • Niches fiscales, mensonges et vieux slogans

    6a00d8341c715453ef022ad398a4cd200b-320wi.jpgLe vieux slogan de la chasse aux niches fiscales revient ces derniers temps. À l'ordre du jour, la communication officielle focalise sur la remise en cause des taux réduits de TVA. Dans un tel registre, le 7 juin, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, n'a fait qu'en évoquer l'hypothèse. À l'entendre le gouvernement pourrait, pure éventualité par conséquent, revenir sur les taux de TVA réduits, et ceci seulement dans le cadre du plan Action publique 2022.

    Entendons-nous bien : cette campagne, purement démagogique parce que dirigée contre de prétendus privilèges, tend à détourner contre des indépendants, contre des artisans, contre des restaurateurs mais aussi contre des familles, l'impopularité qui s'attache aux catégories privilégiées.

    Nos technocrates font régulièrement remonter non seulement ce genre de problèmes mais aussi la questionnement par lequel ils les abordent. Cela revient donc périodiquement comme la marée, sans fatigue ni démenti.

    Les journaux qui se veulent informés aiment à citer à ce sujet des chiffres très précis. Trop précis, peut-on estimer.

    Depuis 2003, les institutions non élues qui régentent l'impôt en France dénombreraient plus de 400 exceptions. Chiffre énorme évidemment.

    En 2005, une autre manière d'évaluer le sujet apparaît. Elle s'exprime au gré d'une affirmation du SNUI, Syndicat national unifié des impôts. Celui-ci prétend que l'addition de ces mêmes exonérations, détaxations, etc. coûterait à l'État 50 milliards d'euros. On va jusqu'à parler d'un manque à gagner.

    On ne s'interroge pas, dès lors, sur l'homogénéité de ce que l'on agrège pêle-mêle. On y trouve : l'abattement spécial sur les plus-values réalisées lors de la cession d'un cheval de course ou de sport, comme l'exonération des prix littéraires, artistiques et scientifiques, ou d'autres détaxations concernant le cinéma ou la pêche. S'y ajoutent aussi, par exemple, telles déductions qui permettent de contourner la propension des particuliers à recourir au travail noir : ainsi des charges sociales afférentes à l'emploi du personnel domestique. Il en va de même pour les taux réduits de TVA, etc.

    On parle de dépense fiscale. Or, là aussi, l'expression se révèle trompeuse : à une dépense fiscale ne correspond pas une dépense effective. Elle ne se traduit par aucun débours du trésor public ou des caisses sociales. Sa suppression alimente les hausses d'impôts et ne réduit nullement la dépense publique. Elle ne fait que rogner, éventuellement, le déficit.

    Quelques années plus tard, en 2008, Christine Lagarde, alors ministre des Finances du gouvernement Fillon relance le sujet. La nomination de cette juriste, aujourd'hui directrice du FMI, ne devait rien au choix des électeurs. À son tour elle évalue la portée de ces exonérations et parle de plus de 359 niches fiscales.

    Une évaluation de l'Assemblée nationale parle, elle aussi avec beaucoup de précision, de 486 dispositifs.

    Outre de telles oscillations quantitatives, on peut s'interroger quant à la légitimité de l'intervention dans le débat fiscal des organismes purement administratifs. Aussi compétents et minutieux se révèlent-ils dans leurs études, ils ne devraient être tenus que pour des instances purement consultatives, avec la réserve fondamentale qu'ils sont composés exclusivement de hauts fonctionnaires.

    Dans une démocratie, le principe fondamental devrait demeurer qu'aucune taxation ne peut être établie sans représentation du contribuable. Ce principe existait déjà sous l'Ancien régime dont la constitution historique imposait la convocation des États généraux pour adopter des impôts nouveaux. Confier au seul parti ministériel, c'est-à-dire aux héritiers politiques du brillant Calonne[1], le soin d'établir et d'évaluer le Code général des impôts reviendrait à reconnaître que le régime républicain du XXIe siècle fonctionne d'une manière moins démocratique que la monarchie absolue du XVIIIe siècle…

    Pour un bonheur rare offert à l'intelligence, face à ce qui se dessinait dans les bureaux du ministère de Mme Lagarde, sis à Bercy, Pascal Salin éclairait une fois pour toutes le sujet dans Les Échos[2].

    À l'époque, c’est-à-dire il y a dix ans, on bénéficiait d'une plus grande liberté d'expression et de critique. A la lecture de cet écrit critiquant les doctrines du parti ministériel, on comprenait qu'il fallait ou bien abolir toutes les exceptions, ou n'en abolir aucune.

    Dans un cas comme dans l'autre, la logique, aujourd'hui encore, imposerait de diminuer à due proportion les taux d’impositions eux-mêmes. On se situerait alors dans un pouvoir rationnel.

    Mais, dirait Kipling, ceci serait une autre histoire.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Ce brillant personnage devint contrôleur général des Finances en 1785 et cessa ses fonctions en 1787.

    [2] cf. Faut-il supprimer les niches fiscales ? par Pascal Salin in Les Échos du 11 juillet 2008.

    Pour recevoir régulièrement les liens de L'Insolentil suffit de le demander à son rédacteur en cliquant sur ce lien.

    http://www.insolent.fr/

  • 80 KM/HEURE : C’EST FAIT. TOI, ÉDOUARD PHILIPPE, ON PEUT DIRE, TU ES UN VRAI CHEF !

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    C’est fait. Le décret est paru au Journal de la République française : la vitesse sera donc limitée à 80 kilomètres/heure sur 400.000 kilomètres – excusez du peu – de routes secondaires à partir du 1er juillet. À titre de comparaison, le réseau autoroutier avoisine les 12.000 kilomètres. C’est bien, le 1er juillet. Ça tombe un dimanche, cette année, et même si l’école ne sera pas finie, il y aura du monde, beaucoup de monde, sur la route. Impeccable pour mettre d’emblée dans l’ambiance. Les radars en frémissent par avance de bonheur. Espérons que ça ne bouchonnera pas trop au centre de traitement des procès verbaux.

    Pompidou, qui adorait la bagnole – c’était la mode, à l’époque, pour un politique -, comme la cigarette – tout aussi à la mode à la même époque -, du fond de son tombeau fermé, peut bien s’exclamer « Arrêtez d’emmerder les Français », Édouard Philippe, pourtant issu d’une formation politique très lointaine héritière du vieux parti gaulliste, n’en a eu cure. Je le veux, je l’ordonne, je l’exige : les Françaises et Français rouleront à 80 km/h. Point barre. Un homme d’autorité, cet Édouard Philippe. C’est un peu le Raoul Volfoni des Tontons flingueurs qui aurait fait l’ENA. Celui qui en impose et qui impressionne pas qu’un peu son monde. La France, cette Madame Mado un peu défraîchie, ne s’y est d’ailleurs pas trompée.
    « Toi, Raoul, on peut dire que tu en es un.
    – Un quoi ?
    – Un vrai chef. »

    C’est vrai, ça, imposer une mesure si impopulaire en si peu de temps, faut le faire. Regardez, par exemple, toute cette kyrielle de Premiers ministres qui se sont succédé durant et sous les lustres de Matignon : incapables d’endiguer la délinquance et la criminalité dans ce pays, de réduire les zones de non-droit qui se développent plus rapidement que les grandes surfaces dans une ville gérée par la gauche. Des bras cassés, vous dis-je. Eh bien, lui, Édouard Philippe, il l’a fait. Du moins sur les routes. Car il a compris un truc, Édouard Philippe : la loi est faite pour ceux qui obéissent à la loi. Il fallait y penser.

    Hier encore, comme chante Aznavour, les Français – à part Médine et les Havrais, pour faire court – ne connaissaient pas Édouard Philippe. Il en était bien conscient, Édouard Philippe. Alors, un matin, il a montré les muscles. C’est vrai qu’il fait de la boxe, Édouard Philippe. Et il a déclaré, tout de go, paraphrasant ce cher Raoul Volfoni : « Mais, ils connaissent pas Édouard, ces mecs. Ils vont avoir un réveil pénible… Je vais les travailler en férocité. Les faire marcher à coups de latte. » Effectivement, pour beaucoup, un an après, et pas qu’avec le 80 kilomètres/heure, le réveil est pénible. Modulons quand même nos propos : disons qu’Édouard Philippe a le travail en férocité sélectif et ses coups de latte ne vont pas forcément là où l’on souhaiterait qu’ils aillent. Mais bon, c’est Raoul. Pas Monsieur Fernand, cet homme de la pampa, parfois rude mais néanmoins toujours courtois.

    Il paraît que cette mesure devrait permettre de réduire le nombre de morts sur la route. Parfait. On espère la même rigueur pour réduire les risques de croiser sur notre route des terroristes islamistes.

    http://www.bvoltaire.fr/80-km-heure-cest-toi-edouard-philippe-on-dire-es-vrai-chef/

  • Hervé Le Pouriel, élu de Montfermeil (93), était jeudi l'invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés

    1865909731.jpgEcoutez l'émission

    cliquez ici 

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    Roland Hélie interrogeant Hervé Le Pouriel

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    Hervé Le Pouriel, Arnaud Menu (directeur de Radio Libertés), Roland Hélie et Philippe Randa

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Affaire Médine : l’acte de décès du « en même temps » d’Emmanuel Macron ? – Jérôme Barbet (Les Identitaires)

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    Une nouvelle fois, les identitaires ont joué leur rôle de lanceurs d’alerte.

    Au début du mois de juin, des militants ont révélé sur les réseaux sociaux que le rappeur islamiste « Médine » doit se produire les 19 et 20 octobre prochains au Bataclan, cette fameuse salle de concert du XIème arrondissement parisien où 90 personnes ont été froidement abattues par un commando djihadiste le 13 novembre 2015.

    Rapidement, de nombreux acteurs politiques de droite – du Front National à Laurent Wauquiez – ont protesté contre la tenue de ce concert. Ils ont été suivis par certaines associations de victimes qui ont réclamé à leur tour l’annulation du spectacle, et même par certains députés LREM.

    L’objet de la polémique est évident. Le rappeur Médine Zaouiche, qui porte le prénom d’une des villes saintes de l’islam où fut enterré Mahomet, a longtemps affiché une barbe imposante, à l’instar des compagnons du prophète.

    Le titre de son premier album évoque les attentats du 11 septembre 2001 qui avaient fait plus de 3 000 morts. Le deuxième album, sorti en 2005 et sobrement intitulé « Jihad », joue avec tous les codes de l’islam guerrier. La pochette est notamment barrée d’un imposant sabre vertical constituant le « J » de « Jihad ». On frissonne à l’idée de l’imaginer prononcer les paroles de sa chanson « Grand Médine » où il se compare à un combattant de l’Etat Islamique : « J’arrive sur tous les sites comme un djihadiste de Daesh ».

    Dans ce contexte, la programmation d’un spectacle de Médine sur une scène ensanglantée par des terroristes islamistes constitue une provocation inacceptable.

    Face à la controverse qui a pris une ampleur nationale, le gouvernement d’Emmanuel Macron se retrouve dans une posture délicate. Comme souvent dès que l’on aborde les thématiques identitaires, le pouvoir macroniste est très ennuyé. Il y a une limite à la conciliation des contraires. S’agissant du rappeur islamiste Médine et de son concert au Bataclan, il ne peut y avoir de « en même temps ».

    Ou bien ce spectacle est autorisé, ou bien il est interdit. Il faut prendre parti et trancher radicalement.

    Impossible de biaiser, de réconcilier les parties adverses, de ménager les uns et les autres.

    Mais le dilemme est sérieux.

    Faut-il interdire à Médine de se produire au Bataclan et donner raison à la « fachosphère », ou laisser faire et donner le sentiment de céder face à l’islamisme ?

    Différents signaux nous indiquent d’ores et déjà l’option privilégiée par l’exécutif.

    Sur Cnews, le porte-parole du gouvernement a adopté une position de principe : « La liberté de l’artiste est totale. » Avec ce relativisme irresponsable, le gouvernement accepterait donc que le « Djihad » soit revendiqué sur les lieux de l’attentat islamiste le plus meurtrier de l’Histoire de France.

    Ce serait profaner la mémoire des victimes et humilier notre pays au nom de « droits » extensibles à l’infini.

    Le Premier ministre Edouard Philippe, quant à lui, « assume pleinement » la subvention de la ville du Havre (attribuée lorsqu’il en était maire) au club de boxe de Médine.

    On comprend dès lors de quel côté penchent le Président et ses ministres.

    Cette fois il n’y aura pas de « en même temps ». Ou plutôt si. Avec Macron, nous aurons l’islamisation et en même temps, la soumission.

    Jérôme Barbet

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/