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  • QUAND MAMOUDOU LE HÉROS SE MOQUE DE NOUS !

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    Une information est passée inaperçue, aussi m’empressé-je de vous la livrer brut de pomme, comme le veut l’expression populaire. Brut de sa brutalité, tellement elle paraît énorme !

    Le retour de notre héros national – enfin, celui de la grande presse et de tous ceux qui acclament l’épopée de l’Aquarius. Celui d’un rescapé de la Méditerranée qui a englouti tant de ses semblables.

    Je veux parler de Mamoudou Gassama, le migrant araignée.

    Samedi, après un voyage sans histoire dans le ciel méditerranéen de quelques heures, il est arrivé à Bamako – qu’il avait pourtant fui, aurait-il pu dire au Président Macron, car son pays était en guerre et qu’il y risquait sa vie tous les jours dans son petit village de Yanguiné .

    Brandie par une dizaine de groupies, entourées d’une petite centaine de jeunes, une immense toile fêtait le retour de « notre héros Mamoudou Gassama » sur l’aéroport Modibo-Keïta-Senou. La journaliste de TV5 Monde y allait, elle aussi, de ses éloges, y voyant une foule immense attendant son paladin qui n’avait pu, faute de papiers, dit-elle, revenir dans son pays depuis 2013.

    C’est donc avec de tout récents papiers français que le héros est revenu au pays. Un billet payé par qui, d’ailleurs ? Fier comme on peut l’imaginer, star d’un pays en guerre, jeune homme qui a refusé de porter l’uniforme pour défendre son pays contre les djihadistes qui tuent tous les jours ses compatriotes. Et dont, d’ailleurs, on se demande s’il ne revêtira jamais l’uniforme des sapeurs-pompiers de Paris à qui il avait rendu une visite de courtoisie sur invitation du Président Macron, et dont il avait pourtant appliqué à la lettre la devise « courage et dévouement ».

    N’y a-t-il pas indécence à avoir regagné sa terre natale aussi vite, et en star du pays ? Indécence par rapport aux 22 soldats français tombés au Mali qui sont morts pour que des Mamoudou puissent vivre, libres, dans leur pays ? Indécence par rapport au président de la République française qui doit regretter – on l’espère – à cette heure d’avoir aussi vite reçu ce migrant si empressé à regagner son pays et qui, en somme, s’est bien moqué de lui et de la France ?

    Comme tous ces Maliens venus accueillir leur héros d’un jour et pour lesquels la France envoie ses soldats affronter le terrorisme islamiste. Ne feraient-ils pas mieux d’ovationner nos soldats plutôt que de faire la fête à ce jeune migrant devenu immigré répondant, debout dans une voiture découverte, à leurs acclamations ?

    Sur le site de PressAfrik.com, un certain Moussa commente son arrivée ou son retour au pays avec ces mots crus et cruels : « C’est un connard, il rentre chez lui et apparemment il est en sécurité alors qu’il est venu demander l’asile en France donc à cause de lui on va dire que les autres aussi peuvent rentrer chez eux sans problème pour leur sécurité ! Un pauvre con africain, sans intelligence ! »

    Combien étaient réellement en danger chez eux parmi ceux qui sont sur l’Aquarius ?

    http://www.bvoltaire.fr/mamoudou-heros-se-moque-de/

  • Guerre et médiamensonges, “ainsi nos gouvernements ont manipulé les attentats”

    Republicans guards stand beside a wreath of flowers placed by Paris' mayor and the French president at the foot of the Statue of Marianne during a remembrance rally attended by the President of France at Place de la Republique (Republic square) on January 10, 2016 to mark a year since 1.6 million people thronged the French capital in a show of unity after attacks on the Charlie Hebdo newspaper and a Jewish supermarket. Just as it was last year, the vast Place de la Republique will be the focus of the gathering as people reiterate their support for freedom of expression and remember the other victims of what would become a year of jihadist outrages in France, culminating in the November 13 coordinated shootings and suicide bombings that killed 130 people and were claimed by the Islamic State (IS) group. / AFP / POOL / YOAN VALAT

    “Une guerre d’agression ne peut qu’être fondée que sur des mensonges (Irak, Syrie, ndlr), l’objectif principal des gouvernements est de provoquer la désinformation pour obtenir ce consensus qui autrement n’existerait pas dans l’opinion publique”, affirme Michel Collon à Il Manifesto. Cette interview porte sur le livre “Je suis ou je ne suis pas Charlie?” traduit en italien avec le titre “Effetto boomerang (éditeur Zambon)”

     Que pensez-vous de la liberté d’information en Europe et en France aujourd’hui, on a eu des changements après l’attaque de Charlie Hebdo en 2015?

    Pour ce que je connais bien, à savoir la France et la Belgique, je pense que les attentats de janvier (Charlie) et novembre (Bataclan) ont malheureusement été récupérés et manipulés par les élites. Il aurait fallu lancer un grand débat pour comprendre les causes profondes. Analyser la responsabilité des Etats-Unis, de la France et de leurs alliés dans l’explosion de ce terrorisme, par exemple avec le livre Jihad made in USA de mon jeune collègue d’Investig’Action Grégoire Lalieu ou avec mon Je suis ou je ne suis pas Charlie ? d’avril 2015. Au lieu de cela, les élites ont préféré cacher leurs responsabilités en intimidant la population, en la désinformant pour qu’elle soutienne la guerre en Libye et en Syrie, en interdisant les débats à la télé (des émissions critiques ont été purement et simplement supprimées), en sommant les musulmans de « désavouer » les attentats comme si c’étaient eux les responsables, et pas Washington et Paris.

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  • Aquarius : de la crise politique aux contre-feux de l’Union européenne.

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    Jean-François Touzé (Parti de la France cliquez ici)

    La décision du nouveau ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Lega, d'interdire l’entrée sur le sol italien de six cent trente migrants embarqués sur le chalutier Aquarius, comme de tous ceux qui suivront la même route, présente deux mérites.

    Celui d’épargner à l'Italie un surplus de population étrangère.

    Celui de mettre en évidence les contradictions et l’incohérence des positions de l’Union européenne, incapable de faire face à l’ampleur du phénomène migratoire. Une Union crépusculaire en voie de décomposition avancée pétrifiée face au réveil de ses peuples qu'elle croyait avoir définitivement placés en état de narcose.

    Il serait pourtant hâtif et périlleux de se réjouir trop tôt.

    La mise en place d'une ligne de force Rome/Vienne/Munich (que le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer, ministre fédéral allemand de l'Intérieur, vient d'appeler de ses vœux à l'unisson avec son collègue Salvini, fragilisant ainsi un peu plus la Chancelière Merkel empêtrée dans sa coalition), ajoutée à la fermeté de la Hongrie, de la Slovénie et de la Pologne pour n'évoquer que ces trois nations courageuses, va bien sûr dans le bon sens et porte en elle-même des signes d’espérance.

    Autre lueur dans le ciel enténébré de notre vieux continent, la perspective de la Présidence du Conseil européen par l'Autriche à partir du 1er juillet prochain. Le chancelier Sébastian Kurz, allié de la droite nationale autrichienne FPÖ, a annoncé sa volonté de placer la lutte contre l’immigration au centre de sa présidence et d'en faire le thème majeur de son exercice.

    Mais le Système, même fragilisé, sait développer ses propres défenses immunitaires.

    Saisis dans un premier temps de panique devant la transgression italienne, les dirigeants européens « conformes » se sont vite repris et ont allumé les contre-feux en temporisant et en tentant d’enfoncer les premiers coins dans les interstices de la très hétéroclite coalition italienne.

    Plusieurs éléments montrent le relatif succès de ces manœuvres :

    • La non-annulation de la visite en France du Président du Conseil italien Guiseppe Conte, malgré les déclarations insultantes faites par le Président de la République avant que celui-ci ne rétrograde sur le fond et sur la forme. Certes, lors de la conférence de presse commune des deux dirigeants, la tension était palpable. Mais le tutoiement de rigueur, les effleurements tactiles, les sourires de connivence et la recherche évidente de consensus montraient que Guiseppe Conte était bel et bien en stage d’intégration accélérée au sein de la grande famille de l’Établissement européen.
    • L’arrivée discrète dans le port de Catane en Sicile d'un navire de la marine italienne, le Diciotto avec 930 migrants à bord, pour la plupart érythréens, récupérés au large des côtes italiennes le lendemain du jour où le gouvernement refusait d'accueillir l’Aquarius dessine les limites du volontarisme populiste lorsqu'il ne s’appuie pas sur une pensée et une vision homogènes… Ce qui, sans surinterpréter les faits, pourrait laisser penser que, au-delà des symboles et des mouvements de bras, la « bisounours politique » n'a rien perdu de sa puissance et qu’une partie de la coalition italienne "anti Système" au pouvoir sait adresser a qui de droit les signaux de bon vouloir qu’elle croit nécessaire à sa survie.
    • Le caractère hétéroclite de l’alliance gouvernementale italienne qui porte en germes les conditions de son éclatement, commence à être exacerbé par les instances européennes afin de mettre un terme le plus rapidement possible à ce que l’union considère comme une anomalie. Les propos méprisants de Macron à l’encontre de Salvini (« je ne discute pas avec un ministre de l’intérieur. Seulement avec les Présidents de la République ou du conseil ») sont un avant-goût de la tactique de déstabilisation dont vont user les gouvernants dans les prochains mois, en particulier lors du Conseil européen qui se tiendra à la fin du mois de juin. Conte, pourquoi pas ? Di Maio (M5S), peut être. Salvini, jamais !

    À l’ordre du jour de ce Conseil en plus du renforcement mille fois annoncé de l'agence fantôme Frontex censée veiller au contrôle des frontières extérieures de l'Europe, la refonte (mot passe-partout fort prisé par le Président de la République qui l'avait déjà utilisé, ces dernières semaines, à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et de l’Organisation Mondiale du Commerce) des accords de Dublin. Ces accords interdisent en principe à un migrant débouté du droit d'asile dans le pays de première arrivée de faire une nouvelle demande dans un autre pays où, par la magie de Schengen, il a tout loisir de se rendre. Rappelons que si l’Italie à du recueillir plus de 500 000 migrants sur ses côtes méditerranéennes, beaucoup d'entre eux ne sont pas restés et ont choisi d'autres États pour destination finale. Ce sera le cas pour une grande partie des passagers de L’Aquarius que La France a d’ores et déjà décidé d'accueillir sur son sol après leur débarquement à Valence en Espagne où les autorités locales avaient déployé une banderole "Bienvenue chez vous".

    La France, grâce à sa réputation de générosité sociale et administrative est la première des destinations, avec 262 000 titres de séjour accordés en 2017 (l’équivalent de la population de Bordeaux), 40 000 statuts de réfugiés consentis la même année par l'Office de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), sans parler des clandestins et des bénéficiaires du regroupement familial. Le tout-venant s’ajouter à des décennies d'immigration massive conduisant mécaniquement par les biais conjugués de la naturalisation et surtout de l'agrégation démographique servie par un code de la nationalité aberrant à ce grand remplacement que les tartuffes ne sauraient voir.

    La réforme de Dublin d’ores et déjà demandée à cor et à cri par Emmanuel Macron, en étendant à l'infini, la possibilité de demande d'asile aux Pays de deuxième, troisième, quatrième destination aura pour conséquence, tout en diluant les effets – ce qui est le but recherché afin de permettre à l’Italie de souffler et de revenir sur le juste chemin de l’alignement – de faire peser la pression migratoire d'un poids encore plus lourd sur les autres nations européennes.

    Rien, en revanche, ce qui n'étonnera, à vrai dire personne, au programme de ce sommet sur un début de commencement d'entame d'une action, si nécessaire militarisée, contre les passeurs, et judiciaire contre les ONG qui s’en font les complices. Rien non plus sur le raccompagnement immédiat et automatique des rescapés de la noyade vers le pays de départ, mesures que le bon sens et la simple compréhension des intérêts vitaux de notre continent devraient suffire à imposer si l'aveuglement et l’idéologie dominante n'en interdisaient pas l'usage.

    La force du Système réside dans son aptitude à organiser, dans et par l'unité de ses composantes, sa propre survie. Tant que les droites nationales ne lui opposeront pas une unité plus forte et plus volontaire, l’Union saura se défendre et se pérenniser.

    Face à la déferlante migratoire, la solution ne peut être pourtant qu’européenne.

    Un devoir nous est exigé. Celui d'organiser à partir de nos Nations libres et souveraines l'unité politique européenne. Cette unité ne se fera que dans la clarté des projets, la volonté de résistance et le choix de la rupture des chaînes qui entravent les peuples de notre espace continental. Elle échouera tant qu’elle cherchera la base de sa réalisation dans la recherche de coalitions hétérogènes et contradictoires. Elle réussira par la victoire des droites nationales portées par une même vision de l’histoire et de notre appartenance civilisationnelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Migrants : Le Sénat en dernier rempart ?, par Etienne Defay

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    Le projet de loi « asile et immigration » va-t-il être un ralentisseur ou un facilitateur ? La majorité des sénateurs semble en effet déterminée à durcir un peu plus le texte et restreindre la distribution (déjà généreuse) de visas et de régularisations. C’est en tout cas ce qui s’est produit en commission des lois. Avec pas moins de 565 amendements déposés (débattus en trois jours d’après le calendrier parlementaire), la tendance est plutôt à la rebuffade et le gouvernement aura du mal à défendre l’intégralité de son projet qu’il souhaitait conserver en l’état. « Les sénateurs LR proposent par exemple de restreindre le rapprochement familial pour les mineurs étrangers isolés ou encore de rétablir le délit de solidarité envers les migrants », révèle à France Info le journaliste Julien Gasparutto.

    Las, Gérard Collomb aura du pain sur la planche entre les sénateurs LR qui souhaitent un durcissement des mesures d’accueil, et l’aile gauche qui défend l’inverse. Avec en toile de fond le destin médiatique de l’Aquarius : « D’un coté on verse des larmes sur le sort de l’Aquarius et de l’autre on provoque la création de nouveaux Aquarius », s’agace pour sa part le sénateur communiste Pierre Laurent. On sent bien les limites de la stratégie de l’en même temps chère à notre président. Sur un tel projet de loi, on en voit bien vite les limites tant les idéologies divergent que ce soit sur le fond ou sur la forme. Le gouvernement, habitué à gouverner en eau calme, s’adresse en ce moment à une chambre où il ne possède pas de majorité et où l’illusion de trouver un consensus n’a pas cours.

    Les associations d’aide aux migrants (récemment accusées d’agir comme des passeurs illégaux) ne s’y sont pas trompées en déversant devant le Palais du Luxembourg 348 gilets de sauvetage. Une fois n’est pas coutume, tous les regards sont désormais tournés vers le Sénat et nos chers édiles ont l’occasion unique d’attirer sur eux la lumière des projecteurs.

    Un durcissement aux allures de posture

    Que le lecteur de Présent se rassure, les sénateurs n’ont pas profité de l’occasion pour justifier leur train de vie ou leur utilité. Les modifications tiennent avant tout sur la forme davantage que sur le fond. Par exemple, quand un mineur obtient l’asile en France, il peut faire venir ses parents au titre du regroupement familial. Nos sénateurs refusent simplement qu’il puisse aussi faire venir ses frères et sœurs majeurs. Non, nous n’assisterons pas à la fin du regroupement familial. Et on ne peut que déplorer qu’à la guerre de communication entamée par le gouvernement (la marque de fabrique de l’ère Macron), nos sénateurs ne répondent que par de la communication. « Le Sénat durcit la loi d’asile avec modération » titre La Tribune de Genève. On ne saurait mieux dire.

    Il est vrai que selon un sondage récent, une majorité des Français (56%) approuvent la décision de ne pas accueillir l’Aquarius. Les élus ont bien compris que leurs électeurs étaient demandeurs de fermeté. Cette leçon vaut bien une posture sans doute.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 20 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Alexandre Del Valle. Le géopolitiste qui bat en brèche l’islamiquement correct depuis 25 ans [2]

    Alexandre Del Valle sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau 

    ... En deux occasions, je fournis au jeune homme sur sa requête, des textes mettant en valeur ses découvertes factuelles car ma ligne de conduite professionnelle a toujours été: des faits, des faits, rien que des faits. 

    LES PREMICES DE L’ISLAMO-GAUCHISME 

    Ces faits gênants, que justement des militants tiers-mondialistes comme feu Bruno Etienne, avaient tout fait pour enjoliver voire dissimuler, à propos des méfaits islamistes, en Algérie et en France notamment. J’avais pu observer le travail désinformatif d’Etienne quand, vers 1965-1970, nous étions tous deux coopérants en Algérie, après l’indépendance, survenue en 1962. Quoique marié à une pied-noir lucide et franche, Etienne, travailleur, actif, érudit mais rongé par cette idéologie pernicieuse qu’on appellerait plus tard « islamo-gauchisme », ne pouvait tolérer, comme ses pareils, de voir sa folle propagande déguisée par lui en science politique, bloquée par le grain de sable D’Anna - Del Valle. Bruno Etienne, revenu d’Algérie est mort beaucoup plus tard - que Dieu ait son âme bien que celle-ci se soit réclamée surtout de la maçonnerie, du laïcisme, voire du protestantisme !… 

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    Ont succédé au défunt des idéologues en chambre, tous peu ou prou imprégnés de marxisme et parmi lesquels, soulignons-le, les musulmans de souche (oui, ça existe, comme les Français de souche) ont toujours été rarissimes, à de brillantes exceptions près comme les frères égyptiens, de nationalité helvétique, Tarik et Hani Ramadan ; il y a eu également des militants nouveaux, plus jeunes, plus redoutables, plus radicaux, comme certains Verts immigrationnistes, plus culottés, plus retors, mieux organisés et qui ont remplacé les étiennistes comme adversaires inlassables de Del Valle mais celui-ci, toujours calme, poli et concret, quoique ferme, leur a tenu jusqu’ici la dragée haute, ainsi sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon. 

    « LES IDIOTS UTILES »

    Del Valle, bien sûr, a toujours eu à subir aussi le harcèlement des éternels «idiots utiles», hier agents soviétiques sans le savoir ou «porteurs de valise» des tueurs nationalistes algériens. Le géopolitiste, avec pugnacité et argumentation n’a jamais cessé de tenir tête à l’immense troupeau « politiquement correct » de ceux qui voudraient nous faire croire aujourd’hui que le plus grand danger est la soi-disant «islamophobie» des Français et également que notre «vieille amitié» avec les Américains est une garantie de loyauté de ces derniers dans notre lutte contre les djihadistes. En réalité, les dirigeants qui se succèdent à Washington depuis Nixon non compris, se fichent comme de Colin-Tampon des ravages de l’islamisme en Europe, Russie comprise, comptant sur un djihad endémique chez nous pour faire du Vieux Continent un vaste Liban, un continent à la puissance paralysée par un méli-mélo de guerres de religion, de terrorisme, de migrations invasives, le tout sous l’invocation du Coran , parole d’Allah transmise à Mahomet et réputée être, pour ses fidèles, d’une « fraîcheur éternelle »… 

    Les musulmans ont la chance d’avoir conservé la foi et des gens comme Del Valle ou moi-même, comme Rémi Brague ou Anaïs Laurent, comme le couple orientaliste Urvoy, comme l’intrépide écrivain algérien d’Algérie Boualem Sansal, n’ont pas, n’ont jamais eu l’idée de séparer les mahométans de leurs certitudes mais ils réclament simplement, par précaution, que les djihadistes soient renvoyés dans leurs terres d’origine.  Chacun chez soi et les dangers qui pèsent sur nos têtes en ce moment, iront en diminuant, Inchallah, si Dieu veut… •  (A suivre ...)

    Illustration ci-dessus : Tarik et Hani Ramadan

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bilderberg : des cartels de prédateurs réunis à Turin

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    theorie-des-hybrides-1-179x300.pngDu 7 au 10 juin, à Turin, sous le titre de groupe Bilderberg, divers cartels de prédateurs se sont réunis.

    Nous devons à Adam Smith, dit “le père de l’économie politique” (tout ne doit-il pas naître de quelques sublimes cerveaux  anglo-saxons?) d’avoir reconnu que toute réunion d’hommes d’affaires est un complot contre le public. Au Bilderberg, un pas de plus a été franchi : le public n’existe plus, il ne reste que des marchandises à exploiter.

    On y trouva quatre groupes de trafiquants, tels que définis par J.F.Gayraud dans son dernier ouvrage sur l’hybridation (Jean-François GAYRAUD : Théorie des hybrides. CNRS, 2017) :

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