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  • Le Samedi Politique : Industrie, énergie et scandales, 40 ans dans les coulisses du pouvoir avec Loïk Le Floch-Prigent

    Edition Spéciale du Samedi Politique : Après 40 ans dans les coulisses de la République, Loïk Le Floch-Prigent a dirigé quelques unes des plus grandes entreprises françaises telles que Elf et la SNCF. Pris dans un des plus célèbres scandales français, il connaît les rouages les plus secrets du fonctionnement de l’Etat profond. Avec nous, il revient sur l’évolution catastrophique de l’industrie française, et sur son parcours unique, du jeune breton marqué à jamais par son identité régionale rythmée par les marées à son ascension fulgurante jusqu’à la tour Elf.
    Avec son dernier ouvrage, En finir avec les idées reçues, il dresse un constat accablant de la gestion de l’industrie et livre sa vision : une vision pragmatique, scientifique et empirique.

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/23/23734/samedi-politique-industrie-energie-scandales-40-ans-coulisses-pouvoir-loik-floch-prigent-2

  • Macron veut des sanctions financières pour les pays qui refusent d’accueillir des migrants

    Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, Emmanuel Macron s’en est pris aux pays “qui revendiquent massivement leur égoïsme national”.

    Le président français Emmanuel Macron s’est prononcé samedi en faveur de sanctions financières envers les pays de l’Union européenne qui refuseraient d’accueillir des migrants.

    Au cours d’une conférence de presse avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, il a affirmé qu'”on ne peut avoir des pays qui bénéficient massivement de la solidarité de l’UE et qui revendiquent massivement leur égoïsme national quand il s’agit de sujets migratoires”.

    “Je suis favorable à ce qu’il y ait des sanctions qui existent en cas de non solidarité (…), à ce que des conditions sur ce sujet soient mises au financement d’aides structurelles”, a-t-il précisé. “Je suis résolument favorable à ce qu’il y aient des mécanismes qui prennent en compte cela. C’est un débat qui viendra en temps voulu.”

    France et Espagne veulent des centres fermés sur le sol européen. La France et l’Espagne ont également proposé la mise en place de “centres fermés sur le sol européen dès le débarquement” des migrants, Emmanuel Macron, prônant une “solution différente et complémentaire” à une crise qui divise l’Europe.

    “Une fois débarqués sur le sol européen, nous sommes favorables à mettre en place des centres fermés conformément au HCR, avec des moyens européens qui permettent (…) une solidarité financière immédiate, une instruction rapide des dossiers, une solidarité européenne pour que chaque pays prenne de manière organisée les personnes qui ont droit à l’asile”, a souligné le chef de l’État.

    “Nous devons tenir nos principes”. Pour les migrants qui n’ont pas droit à l’asile, Emmanuel Macron a souligné la nécessité d’avoir “une solidarité européenne et une efficacité pour raccompagner” ces personnes “vers leur pays d’origine” et “en aucun cas vers des pays de transit”. “C’est une solution qui est coopérative et respectueuse du droit. Nous devons tenir nos principes et ne pas nous laisser bousculer par les extrêmes”, a-t-il ajouté à la veille d’un mini-sommet européen sur la question.

    Source Europe1

    https://www.patriote.info/actualite/union-europeenne-actualite/macron-veut-des-sanctions-financieres-pour-les-pays-qui-refusent-daccueillir-des-migrants/

  • LES FAKE NEWS, QUAND C’EST CONTRE LES POPULISTES, C’EST PAS GRAVE

    MATTEO-SALVINI-650x325.jpg

    « L’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous », a écrit Salvini sur sa page Facebook. « En père » ? Une pièce de plus à verser au dossier chargé du président de la Ligue. Le mâle blanc hétérosexuel a encore frappé !

    Alors, ça y est, du coup, c’est lancé : il fallait un successeur à Poutine qui, comme l’écrit Hélène Carrère d’Encausse, se détourne d’une Europe hostile et glisse doucement vers l’Asie. Un successeur dans le rôle du méchant. Dans la société orwellienne, le bouc émissaire reste essentiel. Ce sera donc Matteo. Matteo Salvini, qui en est à son troisième refus d’accueillir ces bateaux venus des côtes libyennes. Les Lifeline et Seefuchs, deux bateaux d’ONG allemandes, ont en effet été placés sous séquestre par le ministre des Transports 5 étoiles du nouveau gouvernement italien pour non-conformité au droit international. Les vies ont été sauvées, a déclaré le ministre. Mais ça, on ne le dira pas…

    Emmanuel Macron, jeudi en Bretagne, a nommé la maladie : « Le populisme, c’est la lèpre », a-t-il dit. Alors, on entendra tinter la crécelle de tout un pays, puisque 80 % de son peuple est d’accord avec Salvini !

    « La paix, c’est la guerre », susurre le novlangue. Fermer ses ports à des bateaux de clandestins parmi lesquels se trouvent potentiellement des guerriers du califat, c’est donc faire la guerre.

    Contre Salvini, du coup, tout est permis. Surtout la réductio ad Hitlerum. Ainsi, L’Important a tweeté cette semaine : « Salvini veut une épuration massive. » Mais la vidéo qui illustrait le propos – et où était employé le verbe « nettoyer » (pulire) et non « épurer » – date de… février 2017 !

    Car la campagne des élections européennes est lancée, et elle reposera, comme celle de la présidentielle, sur le « pas ça, pas ça, pas ça ! », variante de « le fascisme ne passera pas ».

    Et Big Brother traquera, sur les réseaux sociaux et dans la presse, les présumées « fake news » de ces nouveaux lépreux, ces populistes, présumés anti-européens.

    Mais, bien sûr, pas celle d’un quotidien en ligne qui accuse Salvini d’« épuration »…

    http://www.bvoltaire.fr/fake-news-cest-contre-populistes-cest-grave/

  • Travailler pour le roi de Turquie... [2]

    Le siège de Vienne en 1683 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Le géant turc n'aura, si le présent engrenage n'est pas enrayé au nom de notre survie, qu'à signer quelques papiers à Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg pour réaliser le gran­diose, le noble projet de ses valeureux ancêtres Osmanlis — et je le dis sans ironie, avec une réelle admiration pour la geste islamo-turque, à cela près que je ne suis pas turc et n'ai pas envie de le devenir, reprenant à mon compte, avec tous ceux des miens ayant la même réaction, la devise officielle du Grand-Duché de Luxembourg : « Nous voulons rester ce que nous sommes ! »

    Le pape Jean-Paul II, paraît-il, aime à rappeler à certains de ses visiteurs de confiance que, sans l'aide militaire polo­naise, Vienne, en 1683, serait tombé aux mains des Turcs comme Byzance en 1453. Non sans un grain de malice et à la fureur, semble-t-il, des islamistes, le même pontife, arrêté par certains catholiques espagnols islamomanes dans son désir de mettre sur les autels Isabelle la Catholique, libéra­trice de Grenade en 1492, s'est rattrapé, en 2003, en béati­fiant la figure oubliée en Chrétienté (mais non point en Islam) d'un capucin italien, Marc d'Aviano, inventeur du cappuccino... et qui surtout joua, en 1683, un rôle capital en galvanisant Vienne face à l'envahisseur mahométan, en uni­fiant un moment catholiques et protestants devant le danger panislamique. Il faudrait aujourd'hui beaucoup de d'Aviano dans les bureaux bruxellois...

    Naturellement, à l'instar d'Alexandre Del Valle, il ne faut pas être le moins du monde dupe de tous les maquillages démocratiques et « droitdelhommistes » que s'imposent actuellement les « islamistes modérés » au pouvoir à Ankara, afin d'endormir l'opinion publique européenne et lui faire accroire que la Turquie serait, pour l'UE, une recrue aussi bénigne que la Lituanie ou la Slovaquie... Notons au passage que l'aveuglement (ou la duplicité) des dirigeants européens, leur couardise morale pour les uns, leur compromission poli­tique pour les autres, ont adopté l'expression aberrante d'« islamistes modérés » pour l'équipe Erdogan-Gül, alors qu'au départ le terme « islamiste » (lancé vers 1980 par des orientalistes et des journalistes, au sein desquels votre servi­teur) fut choisi comme euphémisme pour désigner les extré­mistes musulmans, vexés, les pauvres chéris, d'être appelés « intégristes » ou « fondamentalistes », parce que ces mots s'étaient surtout jusque-là appliqués à des chrétiens... Parler d'« islamistes modérés » est donc aussi insensé que d'évoquer des « extrémistes modérés »...

    Ce qui est sûr également, c'est que si l'Europe-Unie accueille les Turcs, les Européens de demain, déjà sous la pression intra-muros de la dynamique natalité afro-arabe, seront, comme cela a été le cas de toute éternité islamique, Empire turc compris, des dhimmides sous-citoyens, giaours, comme disent les Anatoliens, gaouri ainsi que nous appellent les Maghrébins, bref des « mécréants », des « impurs »...

    Afin d'éviter cette funèbre perspective, il faudrait que le travail de guetteur, de sonneur de cor d'Alexandre Del Valle soit relayé à l'échelon politique. La très tardive prise de conscience de l'ex-président Giscard d'Estaing, les mises en garde de quelques élus audacieux mais moins fameux, tel Philippe de Villiers, sont loin d'être suffisantes pour secouer les consciences européennes. Bienheureux Marc d'Aviano, venez donc nous réveiller, comme vous le fîtes jadis pour les Viennois !

    Saint-Louis (Antilles françaises), octobre 2003.  •  Fin de cette série

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/23/travailler-pour-le-roi-de-turquie-1-6061667.html

  • Les Républicains : l’union des droites par la jeunesse ? – JT TVL 22 juin 2018

    1)  Politique / Les Républicains : l’union des droites par la jeunesse ?

    Journal du Vendredi 22 Juin 2018 from TV Libertés on Vimeo.

    Alors que l’union des droites est un thème récurrent de la vie politique française depuis l’avènement d’Emmanuel Macron, c’est du côté de la jeunesse que les rapprochements pourraient se faire. Un candidat à la présidence des jeunes républicains en appelle ouvertement à la rupture du cordon sanitaire

    2) International / terrorisme : saisie de captagon le nerf de la guerre

    Une saisie de 300 000 comprimés de captagon en Syrie… cette drogue qui permet à la fois de financer le terrorisme et de doper les djihadistes de Daech est devenu un enjeu majeur pour la survie de l’organisation terroriste.

    3) Ecologie / Nucléaire : un projet d’enfouissement

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/22/23708/republicains-lunion-droites-jeunesse-jt-tvl-22-juin-2018

  • Grand Président, il a raison

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    Bernard Plouvier

    Passant par la Bretagne, Grand Président, qui semble succomber à la magie de la musique noire, a évoqué la « lèpre populiste ». Et comme à son habitude, Grand Président se moque de la Nation.

    Il est exact que dans le continent d’un Vivaldi, d’un Mozart, d’un Brahms ou d’un Wagner, nous avons besoin de recevoir des leçons de joueurs de tam-tam. Il en faut pour tous les goûts, même pour le mauvais.

    Grand Président n’aime pas les populistes. Il oublie qu’on peut être populiste sans être raciste (mais pour un môssieur sorti de l’ENA, Antonio Salazar ou Juan Péron doivent être des inconnus).

    De fait, nos merveilleux immigrationnistes oublient qu’en favorisant l’afflux d’une délirante quantité d’individus provenant d’autres continents, ils importent du racisme antiblancs, celui là même que les citadins Français de souche doivent affronter quotidiennement depuis les années 1980… qui a passé sa jeunesse à Roubaix, puis exercé à Lille et à Douai en connait un rayon en matière de racisme antiblancs. Mais Grand Président et sa suite ne sont jamais qu’au contact de « gentils z’immigrés », qui brossent les puissants dans le sens du poil.

    Car Grand Président, s’il se penchait trois minutes sur les réalités triviales de la vie quotidienne des Blancs de la région parisienne, ou de la région de Marseille, de la Lyonnaise, ou du triangle Lille-Roubaix-Tourcoing, saurait que le « Bon Peuple » est quelque peu excédé.

    Si Grand Président a peur de la lèpre (il a tort : dans une société comme la nôtre, c’est une maladie qui se diagnostique tôt et se traite bien ; la lèpre mutilante, ça n’existe plus que chez les sous-évolués, les populations à la traîne), la Nation française, elle, ne veut pas mourir du cancer aux noms multiples : substitution de population (rappelez-vous ce que les Britanniques ont fait en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande), métissage universel, islam djihadiste, violences urbaines quotidiennes.

    La vie en France, dans les années qui ont précédé le décret de regroupement familial des Giscard et Chirac, n’était peut-être pas idyllique – dans ce que les théologiens juifs et chrétiens nomment une « vallée de larmes », on aimerait savoir où et quand la vie a été une idylle entre doux humains et bonne nature -, mais nous étions chez nous et entre nous.

    Pour changer de statut, c’est-à-dire pour passer d’un pays d’Europe occidentale à un gourbi africain ou proche-oriental, il faut au moins consulter le bon peuple. Il est possible qu’une majorité de Français veuillent vivre dans un État régi par la Charî’a et se fondre dans une espèce de race globale, mais il faut au moins, Grand Président, leur demander leur avis. C’est cela que l’on nomme démocratie.

    Et il est probable que le bon peuple de France ne puisse connaitre de démocratie que grâce au Populisme.

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  • Enfants séparés aux USA : fake news officielle à la une du Time

    6a00d83451619c69e2022ad37b8549200d-300wi.jpgScandaleuse manipulation :

    "«Bienvenue en Amérique.» En pleurs, Yanela Varela, 2 ans, fait la couverture de Time de cette semaine. Dans un photomontage sur fonds rouge, un président des États-Unis mesurant trois fois sa taille toise la jeune hondurienne apeurée. La photo de la fillette a été prise le 12 juin dans la ville de McAllen, au Texas, par John Moore, un photographe qui a obtenu le prix Pulitzer et travaille pour l'agence Getty Images. Elle est vite devenue sur les réseaux sociaux une icône, symbole de la douleur provoquée par la séparation des familles. L'image a même contribué à déclencher des donations d'un total de plus de 18 millions de dollars à une association texane d'aide aux migrants appelée RAICES.

    Sauf que la jeune Yanela Varela n'a jamais été séparée de sa mère, contrairement à ce qu'affirmaient plusieurs articles. Au Honduras, la responsable de la Direction de protection des migrants au ministère des Affaires étrangères, Lisa Medrano, est formelle. «La fillette, qui va avoir deux ans, n'a pas été séparée», explique-t-elle à l'AFP. Le père de l'enfant, Denis Varela, a aussi confirmé au Washington Post que sa femme Sandra Sanchez, 32 ans, n'avait pas été séparée de Yanela et que les deux étaient actuellement retenues dans un centre pour migrants de McAllen, au Texas. «La petite fille n'a pas été emmenée en larmes par des agents de la police frontalière des États-Unis, sa mère est venue la chercher et elles ont été emmenées ensemble», a été contraint de reconnaître le Time".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Travailler pour le roi de Turquie... [1]

    Le dernier sultan, Mehmed VI 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Le siècle dit des Lumières nous a légué l'expression popu­laire « Travailler pour le roi de Prusse », à la suite d'une bataille livrée en 1757 par la France, à Rossbach (Saxe), au seul bénéfice, tout compte fait, du souverain prussien, Frédé­ric le Grand.

    Le XXIe siècle, que nous entamons et qui se voudrait la cen­turie de la « démocratie universelle », pourrait bien, d'un point de vue européen, laisser un jour derrière lui la formule « Travailler pour les Turcs » (sinon pour le « roi de Turquie », qu'Atatürk, hélas ! supprima). Si du moins aboutit le projet, ce qui pour l'heure est à craindre, mis au point hors de tout contrôle direct des peuples, à Washington, Bruxelles et Ankara, de faire entrer la Turquie et ses bientôt quatre-vingts millions de ressortissants dans l'Europe-Unie...

    En ce nouveau livre, Alexandre Del Valle, derechef, ne se paie pas de mots, va droit au but, appelle un chat un chat et une forfaiture une forfaiture, tout en accumulant les preuves concrètes de sa démonstration ; le jeune politiste international démonte une par une les caractéristiques historiquement, civilisationnellement, politiquement, religieusement absurdes d'un tel projet.

    Plus que tout, démographiquement, ce plan est — consciemment ou non, peu importe, le résultat serait iden­tique — criminel, à moins de considérer que l'Europe euro­péenne, gréco-latino-chrétienne, ainsi que de Gaulle, entre autres, la définissait, a fait son temps et qu'elle n'a plus qu'à s'effacer, sans même laisser s'exprimer son instinct vital. En l'exerçant spontanément, lui, au nom d'un continent dont l'intelligentsia n'est plus occupée que de meaculpisme (et effec­tivement, de Staline à Castro, de Ben Bella à Pol Pot, de Mao à N'Krumah, elle s'est trompée sur tout depuis plus d'un demi-siècle, comme elle se trompe maintenant sur l'Islam), Alexandre Del Valle s'exposera à l'opprobre, aux calomnies, aux médisances, aux porteurs de pancartes et d'idées reçues ; on lui jettera à la figure la trilogie « racisme-fascisme-xéno­phobie », à la façon de ce qui s'est passé lors de ses précédents ouvrages, notamment, en 1997, l'extraordinairement clair­voyant et documenté Islamisme et États-Unisque j'eus le plaisir, avec le général Gallois, de présenter, inventant pour l'occasion le néologisme Islamérique qui, depuis lors, a fait son chemin...

    Je récidive donc pour ce La Turquie dans l'Europe ! D'au­tant plus volontiers qu'en 2003, m'étant rendu en reportage à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, nation turque indépen­dante, issue de l'ancien Caucase soviétique, quelle n'a pas été ma surprise de constater que les huit millions d'Azéris, certai­nement encouragés par une décision géopolitiquement aber­rante en soi — l'admission de l'« Azéristan » parmi les États membres du Conseil de l'Europe —, voyaient déjà leur pays partie intégrante de l'Union européenne... « Dès que la Tur­quie sera à Bruxelles, elle nous y fera venir », déclarait tout à trac un responsable azéri à un diplomate autrichien en poste sur les bords de la mer Caspienne. Celui-ci, l'un des rares Occidentaux séjournant à Bakou à faire preuve d'un peu de lucidité et de jugeote, me confiait ensuite : « Pourquoi les quatre autres États islamo-turcophones de la région n'emboî­teraient-ils pas ensuite le pas à la Turquie et à l'Azerbaïdjan ? » En effet, sans oublier bien-sûr la minorité turco-ouïgoure deChine, forte déjà, dit-on, de quinze millions d'âmes et qu'il serait vraiment cruel de séparer des autres Turcs... L'Europe pourrait alors se livrer à un immense mamamouchi — sans Molière, hélas ! pour se moquer de ces Européens pressés de se turquifier...

    Une telle perspective trouve naturellement de chauds parti­sans à Ankara — où le rêve de domination ottomane de l'Europe, fracassé sous les murs de Vienne, pour la dernière fois en 1683, se réaliserait alors sans effort sur un plateau —, mais aussi à Washington et chez les obligés des États-Unis à Bruxelles. Même le « libéral et progressiste » président Clinton vint un jour en Anatolie mettre en demeure ces fri­leux d'Européens de s'ouvrir aux braves Turcs, bons alliés de l'Amérique et d'Israël. Les WASP (White Anglo-Saxon Protes­tantencore au pouvoir sur les bords du Potomac ne redou­tent vraiment qu'une chose : l'émergence d'une hyperpuissance paneuropéenne, seule capable de tenir la dragée haute à la quasi planétaire hégémonie états-unienne. Ils ont calculé que si l'Europe occidentale, outre le vieillissement de ses indi­gènes, se trouvait aux prises en permanence avec des troubles ethno-confessionnels type Liban, Yougoslavie ou « djihad de proximité » de nos banlieues, notre continent s'épuiserait à résister aux désordres socioculturels inévitablement liés à l'is­lamisation de vieilles terres chrétiennes. Déjà désorientés par la forte immigration afro-arabo-islamique non désirée, les Européens n'auraient sans doute pas assez de force (en plus, on ne manquerait pas de les démoraliser en les accusant de racisme, exclusion, etc.) pour contenir un islam conquérant, dès lors renforcé sur notre sol par le consistant apport humain du jeune colosse turc...

    Et il ne faudrait pas compter, comme certains « prévisionnistes » professionnels le font déjà, sur une opposition entre Turcs et Arabes ! Il est exact que les premiers méprisent les seconds et leur en veulent d'avoir, durant la Première Guerre mondiale, abandonné le sultan-calife ottoman de Constantinople-Stamboul, pour une alliance impie avec les « infidèles » de Londres et Paris.

    Cependant, ce dédain, ce reproche ne tiendraient pas face à la solidarité interislamique, neuf fois sur dix au rendez-vous quand il s'agit de contrer, voire de détruire des non-mahométans. Sans remonter jusqu'aux massacres d'Arméniens, Syriaques et Assyriens, entre 1894 et 1922, dans l'Empire ottoman, ordonnés par des Turcs et générale­ment exécutés — et ils ne se firent pas prier — par leurs enne­mis héréditaires kurdes mais coreligionnaires, il n'y a qu'à voir ce qui se passe de nos jours, sous nos yeux (fermés, il est vrai) en Anatolie, où militaires turcs et maquisards kurdes conti­nuent à se combattre, à s'entretuer mais — ainsi que je l'avais personnellement constaté sur place dès 1986 à Mardine, à Mydiat et dans le Tour-Abdine — se serrent extemporané­ment les coudes, se couvrent les uns les autres dès qu'il s'agit de dépouiller les derniers paysans chrétiens de ces régions, parfois de les égorger, ou encore d'enlever leurs filles nubiles ou leur bétail...     (A suivre ...)

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/21/travailler-pour-le-roi-de-turquie-1-6061413.html