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Terres de Mission #89 : Ces musulmans qui se convertissent
Dans ce nouveau numéro de Terres de Mission, Guillaume de Thieulloy présente, en compagnie de Daniel Hamiche, les chiffres de la Christianophobie sur les six premiers mois de 2018. Ces données dessinent une situation qui se dégrade et qui devient de plus en plus préoccupante. L’animateur du magazine religieux de TVLibertés reçoit aussi Mohammed Christophe Bilek pour évoquer la conversion de musulmans au christianisme. Un entretien qui permet aussi d’aborder les difficultés du dialogue entre l’Islam et le monde chrétien.
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Le nouvel exploit de Marlene Schiappa - 25 juillet 2018 - France Info
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Comment arriva la Crise Agricole de 1920-1921
En 1914, le taux [d’escompte] de la FED était passé de 6% à 4%, puis tombé à 3% en 1916, où il resta à ce niveau jusqu’en 1920. Si les taux d’intérêt étaient si faibles, c’est parce qu’il fallait introduire en bourse les Liberty Loans, les « Emprunts de la liberté ». Au début de chaque campagne d’introduction, le Board plaçait cent millions de dollars sur le marché monétaire par l’intermédiaire de ses opérations sur le « marché ouvert », afin d’apporter un afflux de liquidités et faciliter l’introduction en bourse. Le rôle principal de ces obligations était d’éponger l’augmentation de la masse monétaire qui avait été provoquée par la grande quantité d’argent et de crédit émis durant la guerre. Les ouvriers agricoles touchaient des salaires élevés et les agriculteurs recevaient les meilleurs prix qu’on leur avait jamais versés pour leurs productions. Ces deux groupes sociaux accumulèrent des millions de dollars en liquide qu’ils ne placèrent pas dans les Obligations de la liberté. Cet argent échappait effectivement au groupe de Wall Street qui contrôlait la monnaie et le crédit des États-Unis. Ils voulaient le récupérer et c’est pourquoi les États-Unis ont eu la Crise Agricole de 1920-1921.Une grande partie de cet argent était déposé dans les petites banques provinciales du Middle-Ouest et de l’Ouest, qui avaient catégoriquement refusé de prendre part au Système de la Réserve Fédérale, les agriculteurs et les éleveurs de ces régions ne voyant aucune bonne raison de remettre à un groupe de financiers internationaux sous le contrôle de leur argent. Le boulot principal de la FED fut de casser ces petites banques provinciales et de récupérer l’argent qui avait été versé aux agriculteurs durant la guerre – en fait, de les ruiner. Et c’est ce qu’elle entreprit. Tout d’abord, un Conseil Fédéral aux Prêts Agricoles fut créé. Il encouragea les agriculteurs à investir dans des terres l’argent qu’ils avaient amassé – ce que les agriculteurs étaient désireux de faire – au moyen de prêts à long terme. Ensuite, on fit en sorte que l’inflation prenne son envol, en 1919 et en 1920, aux États-Unis et en Europe. L’objectif de l’inflation en Europe était d’effacer une grande partie de dettes de guerre que les Alliés devaient au peuple américain, et son objectif aux États-Unis était d’aspirer les sommes excessives qui avaient été distribuées aux travailleurs sous la forme de salaires élevés et de primes à la production. Au fur et à mesure que les prix montaient, l’argent des ouvriers perdait de sa valeur, infligeant aux classes laborieuses une hémorragie injuste, tandis que les classes possédantes s’enrichissaient par l’inflation grâce à l’augmentation très importante de la valeur des terres et des biens manufacturés. Les travailleurs furent ainsi efficacement appauvris, mais les agriculteurs, qui constituent une classe plus économe et qui étaient plus autosuffisants, devaient être pris en main plus durement.G.W. Norris a déclaré dans le « Collier’s Magazine » du 20 mars 1920 : « Une rumeur court selon laquelle deux membres du Board ont eu une discussion directe, en décembre 1919, avec quelques-uns des banquiers et des financiers de New York. Immédiatement après les transactions à la bourse ont connu une chute notable et les créations d’entreprises se sont arrêtées. On pense qu’une action générale dans la même direction a déjà été prise pour d’autres secteurs du pays, comme le prouve l’encouragement apparemment abusif du Système de la Réserve Fédérale à spéculer sur les terres [agricoles] et sur les matières premières. »En 1939, le Sénateur Robert L. Owen, Président de la Commission bancaire et monétaire du Sénat, qui apportait son témoignage aux Auditions Monétaires du Sénat, déclarait :« Au début de l’année 1920, les agriculteurs étaient extrêmement prospères. Ils remboursaient leurs emprunts fonciers, achetaient beaucoup de nouvelles terres à la demande du gouvernement – ils avaient emprunté l’argent pour le faire – et ils ont ensuite été mis en faillite par une contraction brutale du crédit et de la monnaie au cours de cette même année. Ce qui s’est produit en 1920 était exactement l’inverse de ce qui aurait dû se produire. Au lieu de liquider sur plusieurs années les excès de crédits créés par la guerre, le Conseil des Gouverneurs de la Réserve Fédérale s’est réuni à huis clos. Ils sont réunis le 18 mai 1920, et c’était une réunion secrète. Leurs discussions ont duré toute la journée : les minutes de cette réunion ont été imprimées sur soixante pages et apparaissent dans le document sénatorial n°310 du 19 février 1923. Les directeurs de Classe A – les membres du Board – étaient présents, mais les directeurs de classe B, qui représentaient les entreprises, les commerces et les agriculteurs n’y figuraient pas. Les directeurs de Classe C, représentant le peuple des États-Unis, n’étaient pas présents et n’avaient pas été invités à se présenter.Seuls les gros banquiers étaient là et leur travail ce jour-là eut pour conséquence une contraction du crédit, laquelle eut pour effet, l’année suivante, de réduire le revenu national de quinze milliards de dollars, jetant des millions de personnes au chômage et réduisant de vingt milliards de dollars la valeur des terres et des ranchs. »Carter Glass, membre du Board depuis 1920 en tant que Secrétaire au Trésor, a écrit dans son autobiographie, publiée en 1928, « Adventure in Constructive Finance » : « Les journalistes n’étaient bien sûr pas présents, ainsi qu’ils ne devaient pas l’être et ainsi qu’ils ne le sont jamais dans aucune réunion de conseil d’administration dans le monde. »Carter Glass avait protesté contre un amendement à la Loi de Réserve Fédérale de 1913 qui avait été suggéré par le Sénateur LaFollette. En effet, si cet amendement avait été voté, il aurait empêché tout membre du Board d’être également directeur, fonctionnaire ou actionnaire de quelque banque, société fiduciaire ou compagnie d’assurance que ce soit. Pour Carter Glass, un tel amendement aurait conduit, in fine, à ce que le Board soit constitué de mécaniciens et d’ouvriers agricoles. Les mécaniciens et les ouvriers agricoles n’auraient certainement pas pu causer plus de dégâts aux États-Unis que ne le firent Glass, Strauss et Warburg, lors de la réunion secrète du Conseil des Gouverneurs.Le Sénateur Brookhart de l’Iowa attesta que lors d’une réunion secrète, Paul Warburg, également président du Comité Consultatif Fédéral, avait obtenu le vote d’une résolution afin d’envoyer un comité de cinq personnes à la Commission au Commerce Inter-Etats pour demander une augmentation des tarifs de chemin de fer. En tant que patron de Kuhn, Loeb & Co, qui possédait la plupart des voies ferrées aux Etats-Unis, il était déjà nostalgique des énormes profits que les Etats-Unis lui avaient versés durant la guerre et il voulait infliger de nouvelles augmentations de prix au peuple américain.Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve Fédérale -
Pour que le Président prête serment et puisse être destitué en cas de reniement, signez la pétition !
Le papier de Guillemette Pâris « Affaire Benalla : ce que vaut un serment » démonte la valeur d’une telle caution, à l’évidence, pour tous les observateurs attentifs aux prestations contradictoires, voire mensongères, lors des comparutions successives et répétées des acteurs de ce triste feuilleton républicain. J’ai moi-même relevé ces reniements qui apportent honte et nullité à la promesse prononcée, la main droite hâtivement relevée dans un geste un tantinet retenu, comme par manque de conviction…
Sans doute des serments sont bafoués sans que l’opinion ou la Justice en fasse grief à leurs auteurs. C’est probablement à porter au « crédit » de ce monde balbutiant où l’honneur outragé n’est plus, depuis belle lurette, lavé sur le pré…
Cependant, la réforme de la Constitution voulue et engagée par le Président cherche à saper le faible rempart protégeant encore la nation de toute forfaiture de son premier magistrat, ainsi d’ailleurs que de ses ministres. Il veut la suppression de la Haute Cour de justice qui fait l’objet de l’article 68 de la Constitution
Le président Macron n’en veut plus dans son nouveau monde !
Soit ! Mais qu’il accepte alors d’être autrement soumis à la vigilance du peuple, avec une épée de Damoclès juridique plus pertinente suspendue au-dessus de son mandat.
Je propose donc une prestation de serment lors de son investiture, qui conduirait à une procédure de destitution automatique en cas de reniement. J’ai déjà interpellé un parti de droite dont je m’étonne qu’il n’ait pas manifesté de proposition dans ce sens …
À cette fin, j’ai lancé une pétition destinée au président du Sénat, que j’invite à diffuser et partager ici.
Henri Gizardin
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Grand texte XXXIX : L'Avenir du nationalisme français
Le tome II des Œuvres capitales de Charles Maurras, sous-titré Essais politiques, s’achève par un texte court au titre prometteur : L’Avenir du nationalisme français. En exergue, on y lit la mention suivante : Ces pages forment la conclusion du mémorial publié sous le titre POUR UN JEUNE FRANÇAIS chez Amiot Dumont, Paris, 1949.
Maurras y démontre comment « le nationalisme français se reverra, par la force des choses…» Force des choses qui, aujoud'hui, semble bien s'exercer sur la France avec intensité, avec caractère de gravité, de divers ordres, intérieurs et extérieurs. Et justifier la permanence ou le retour d'un nationalisme français, tel que Maurras l'illustre et le redéfinit ici. Par quoi ce très beau texte trouve toute son actualité. Lafautearousseau
Rien n'est fait aujourd'hui, tout sera fait demain. 1.
Il ne reste donc plus au Français conscient qu'à agir pour que sa volonté soit faite et non une autre : non celle de l'Oligarchie, non celle de l'Étranger. 2
Reste le rude effort d'action pratique et réelle, celui qui a voulu maintenir en fait une France, lui garder son bien, la sauver de son mal, résoudre au passage ses crises. C'est un service trop ancien et trop fier de lui-même pour que l'œuvre amorcée en soit interrompue ni ralentie. Ceux qui sont de l'âge où l'on meurt savent qu'elle dépend d'amis en qui l'on peut avoir confiance, car, depuis plus de quarante ans, ils répètent avec nous : par tous les moyens, même légaux. Ayant travaillé ainsi « pour 1950 », ils travailleront de même pour l'an 2000, car ils ont dit dès le début : pour que la France vive, vive le Roi !
L'espérance ne se soutiendrait pas si le sens national n'en était pas soutenu en première ligne. Mais là aussi je suis tranquille.
Il est beaucoup question d'abandonner en tout ou en partie la souveraineté nationale. Ce sont des mots. Laissons-les aux professeurs de Droit. Ces messieurs ont si bien fait respecter leur rubrique, intus et in cute 3, ces dernières années, qu'on peut compter sur eux pour ajouter du nouveau à tous les plus glorieux gâchis de l'intelligence 4. Les trésors du réel et ses évidences sont plus forts qu'eux. Ce qu'ils déclarent périmé, ce qu'ils affectent de jeter par-dessus bord ne subira pas plutôt l'effleurement d'une égratignure ou d'une menace un peu concrète, vous verrez l'éclat de la réaction ! Preuve que rien ne vit comme le sens de la nation dans le monde présent. Ceux qui voudront en abandonner une part ne feront rien gagner à Cosmopolis : ils engraisseront de notre héritage des nationalités déjà monstrueuses. Les plus grands faits dont nous soyons contemporains sont des faits nationaux : la prodigieuse persévérance de l'Angleterre dans l'être anglais aux années 1940-1945, l'évolution panslaviste ou plutôt panrusse des Soviets, la résistance que la Russie rencontre chez les nations qu'elle a cru s'annexer sous un double vocable de race et de secte, l'éclosion de la vaste conscience américaine, le retour à la vie du nazisme allemand, sont tous des cas de nationalisme suraigu. Tous ne sont pas recommandables. Nous aurions été fous de les imiter ou de les désirer tous. Nous serions plus insensés de ne pas les voir, qui déposent de la tendance universelle. En France, le patriotisme en avait vu de toutes les couleurs après la victoire de Foch : que d'hostilité et que de disgrâces ! De grands partis caractérisés par leurs « masses profondes », étaient lassés ou dégoûtés du vocabulaire français, il n'y en avait plus que pour le charabia marxiste. À peine l'Allemand a-t-il été campé chez nous, toutes ses offres de bon constructeur d'Europe ont été repoussées et le Français, bourgeois, paysan, ouvrier ou noble n'a connu à très peu d'exemples près, que le sale boche ; l'esprit national s'est refait en un clin d'œil. La patrie a dû avaliser la souillure de beaucoup d'hypocrisies politiciennes. L'usage universel de ce noble déguisement est une preuve de plus de sa valeur et de sa nécessité, qui est flagrante : on va le voir.
Le nationalisme de mes amis et le mien confessent une passion et une doctrine. Une passion pieuse, une doctrine motivée par des nécessités humaines qui vont grandissant. La plupart de nos concitoyens y voient une vertu dont le culte est parfois pénible, toujours plein d'honneur. Mais, parmi les autres Français, surtout ceux du pays légal, distribués entre des partis, on est déjà et l'on sera de plus en plus acculé au nationalisme comme au plus indispensable des compromis. Plus leurs divisions intéressées se multiplient et s'approfondissent, plus il leur faut, de temps à autre, subir le rappel et l'ascendant plus qu'impérieux du seul moyen qu'ils aient de prolonger leur propre pouvoir. Ce moyen s'appelle la France.
Comment l'éviter quand tout le reste les sépare ? Sur quel argument, sur quel honnête commun dénominateur discuter hors de là ? Il n'y a plus de mesure entre l'économie bourgeoise et l'économie ouvrière. Ouvrier et bourgeois sont des noms de secte. Le nom du pays est français. C'est bien à celui-là qu'il faut se référer. Qu'est-ce qui est avantageux au pays ? Si l'on adopte ce critère du pays, outre qu'il est sous-entendu un certain degré d'abjuration des erreurs partisanes, son essentiel contient toute notre dialectique, celle qui pose, traite, résout les problèmes politiques pendants du point de vue de l'intérêt national : il faut choisir et rejeter ce que rejette et choisit cet arbitre ainsi avoué.
Il n'y a certes là qu'un impératif limité. Les partis en lutte feront toujours tout pour s'adjuger le maximum en toute propriété. Mais leur consortium n'est rien s'il ne feint tout au moins des références osant aller plus loin que la partialité collective. S'y refuse-t-il ? Son refus peut donner l'éveil au corps et à l'esprit de la nation réelle, et le point de vue électoral lui-même en peut souffrir. Si ces diviseurs nés font au contraire semblant de croire à l'unité du compromis nationaliste, tout spectateur de bonne foi et de moyenne intelligence en sera satisfait.
Donc, avec douceur, avec violence, avec lenteur ou rapidité, tous ces partis alimentaires, également ruineux, ou périront de leur excès, ou, comme partis, ils devront, dans une certaine mesure, céder à l'impératif ou tout au moins au constat du nationalisme. L'exercice le renforcera. La fonction, sans pouvoir créer l'organe, l'assouplira et le fortifiera. Les doctrines des partis se verront ramenées, peu à peu, plus ou moins, à leurs éléments de Nuées et de Fumées auxquelles leur insuccès infligera un ridicule croissant. Leur foi ne sera bientôt plus qu'un souvenir sans vertu d'efficacité, trace matérielle tendant à s'effacer, car on rira de plus en plus de ces antiquailles, aux faux principes qui voulaient se faire préférer aux colonies et aux métropoles et qui mènent leur propre deuil.
Alors pourra être repris quelque chose de très intéressant : le grand espoir de la nation pour déclasser et fusionner ses partis.
Un mouvement de nationalisme français ne sera complet que par le retour du roi. En l'attendant, les partis se seront relâchés de leur primatie et, par l'effet de leurs abus, les mœurs auront repris tendance à devenir françaises, l'instinct et l'intérêt français auront reparu à leur rang.
Il ne faut pas se récrier à ce mot d'intérêt. Fût-il disgracieux, c'est le mot juste. Ce mot est plein de force pour nous épargner une grave erreur qui peut tout ruiner.
Si au lieu d'apaiser les oppositions et de les composer sur ce principe d'intérêt, on a honte, on hésite et qu'on se mette à rechercher des critères plus nobles, dans la sphère des principes moraux et sacrés propres aux Morales et aux Religions, il arrivera ceci : comme en matière sociale et politique les antagonismes réels de la conscience moderne sont nombreux et profonds, comme les faux dogmes individualistes sur l'essentiel, famille, mariage, association contredisent à angle droit les bonnes coutumes et les bonnes traditions des peuples prospères qui sont aussi les dogmes moraux du catholicisme, il deviendra particulièrement difficile, il sera impossible de faire de l'unité ou même de l'union dans cet ordre et sur ce plan-là. Ou si on l'entreprend, on essuiera une contradiction dans les termes dont l'expérience peut déjà témoigner.
Ces principes contraires peuvent adhérer, eux, à un arrangement, mais non le tirer de leur fond, non le faire, ni se changer, eux divisés, eux diviseurs, en principes d'arrangement.
Ces principes de conciliation ne sont pas nombreux. Je n'en connais même qu'un.
Quand, sur le divorce, la famille, l'association, vous aurez épuisé tous les arguments intrinsèques pour ou contre tirés de la raison et de la morale, sans avoir découvert l'ombre d'un accord, il vous restera un seul thème neutre à examiner, celui de savoir ce que vaut tout cela au point de vue pratique de l'intérêt public. Je ne dis pas que cet examen soit facile, limpide ou qu'il ne laisse aucune incertitude. Il pourra apporter un facteur de lumière et de paix. Mais si, venu à ce point-là, vous diffamez la notion d'intérêt public, si vous désavouez, humiliez, rejetez ce vulgaire compromis de salut public, vous perdez la précieuse union positive qui peut en naître et, vous vous en étant ainsi privés, vous vous retrouvez de nouveau en présence de toutes les aigreurs qui naîtront du retour aux violentes disputes que l'intérêt de la paix sociale aurait amorties.
On a beau accuser l'intérêt national et civique de tendre sournoisement à éliminer ce que l'on appelle, non sans hypocrisie, le Spirituel : ce n'est pas vrai. La vérité est autre. Nous avons appelé et salué au premier rang des Lois et des Idées protectrices toutes les formes de la Spiritualité, en particulier catholique, en leur ouvrant la Cité, en les priant de la pénétrer, de la purifier, de la pacifier, de l'exalter et de la bénir. En demandant ainsi les prières de chacune, en honorant et saluant leurs bienfaits, nous avons rendu grâces à tous les actes précieux d'émulation sociale et internationale que ces Esprits pouvaient provoquer. Si, en plus, nous ne leur avons pas demandé de nous donner eux-mêmes l'accord désirable et désiré, c'est qu'ils ne le possèdent pas, étant opposés entre eux : le Spirituel, à moins d'être réduit à un minimum verbal, est un article de discussion. Le dieu de Robespierre et de Jean-Jacques n'est pas le Dieu de Clotilde et de saint Rémy. Le moral et le social romains ne sont pas ceux de Londres et de Moscou. Vouloir les fondre, en masquant ce qu'ils ont de contraire, commence par les mutiler et finit par les supprimer. Dès que l'unité de conscience a disparu comme de chez nous, la seule façon de respecter le Spirituel est celle qui en accueille toutes les manifestations nobles, sous leurs noms vrais, leurs formes pures, dans leurs larges divergences, sans altérer le sens des mots, sans adopter de faux accords en paroles. Un Spirituel qui ne serait ni catholique ni protestant ni juif n'aurait ni saveur ni vertu. Mais il doit être l'un ou l'autre. Ainsi seront sauvés la fécondité des féconds et le bienfait des bons ; ainsi le vrai cœur des grandes choses humaines et surhumaines. Il existe une Religion et une Morale naturelles. C'est un fait. Mais c'est un autre fait que leurs principes cardinaux, tels qu'ils sont définis par le catholicisme, ne sont pas avoués par d'autres confessions. Je n'y puis rien. Je ne peux pas faire que la morale réformée ne soit pas individualiste ou que les calvinistes aient une idée juste de la congrégation religieuse. On peut bien refuser de voir ce qui est, mais ce qui est, dans l'ordre social, met en présence d'options tranchées que l'on n'évite pas.
De l'abondance, de la variété et de la contrariété des idées morales en présence, on peut tout attendre, excepté la production de leur contraire. Il ne sera donc pas possible à chacun, catholique, juif, huguenot, franc-maçon, d'imposer son mètre distinct pour mesure commune de la Cité. Ce mètre est distinct alors que la mesure doit être la même pour tous. Voilà les citoyens contraints de chercher pour cet office quelque chose d'autre, identique chez tous et capable de faire entre eux de l'union. Quelle chose ? L'on n'en voit toujours qu'une : celle qui les fait vivre en commun avec ses exigences, ses urgences, ses simples convenances.
En d'autres termes, il faudra, là encore, quitter la dispute du Vrai et du Beau pour la connaissance de l'humble Bien positif. Car ce Bien ne sera point l'absolu, mais celui du peuple français, sur ce degré de Politique où se traite ce que Platon appelle l'Art royal, abstraction faite de toute école, église ou secte, le divorce, par exemple, étant considéré non plus par rapport à tel droit ou telle obligation, à telle permission ou prohibition divine, mais relativement à l'intérêt civil de la famille et au bien de la Cité. Tant mieux pour eux si tels ou tels, comme les catholiques, sont d'avance d'accord avec ce bien-là. Ils seront sages de n'en point parler trop dédaigneusement. Car enfin nous n'offrons pas au travail de la pensée et de l'action une matière trop inférieure ou trop indigne d'eux quand nous rappelons que la paix est une belle chose ; la prospérité sociale d'une nation, l'intérêt matériel et moral de sa conservation touche et adhère aux sphères hautes d'une activité fière et belle. La « tranquillité de l'ordre » 5 est un bel objet. Qui l'étudie et la médite ne quitte pas un plan humain positif et néanmoins supérieur. Sortir de l'Éthique n'est pas déroger si l'on avance dans la Politique vraie. On ne se diminue pas lorsque, jeune conscrit de la vertu patriotique, on élève son cœur à la France éternelle ou, vieux légiste d'un royaume qu'un pape du VIe siècle mettait déjà au-dessus de tous les royaumes, on professe que le roi de France ne meurt pas. Tout cela est une partie de notre trésor, qui joint où elle doit les sommets élevés de l'Être.
La nouvelle génération peut se sentir un peu étrangère à ces chaudes maximes, parce qu'elle a été témoin de trop de glissements et de trop de culbutes. Elle a peine à se représenter ce qui tient ou ce qui revient ; c'est qu'on ne lui a pas fait voir sous la raison de ces constantes, le pourquoi de tant d'instabilités et de ruines. Il ne faudrait pas croire celles-ci plus définitives qu'elles ne sont. L'accident vient presque tout entier des érosions classiques d'un mal, fort bien connu depuis que les hommes raisonnent sur l'état de société, autrement dit depuis la grande expérience athénienne continuée d'âge en âge depuis plus de deux mille ans, soit quand les royaumes wisigoths de l'Espagne furent livrés aux Sarrasins ou les républiques italiennes à leurs convulsions, par le commun effet de leur anarchie. La vérification polonaise précéda de peu nos épreuves les plus cruelles, et nos cent cinquante dernières années parlent un langage instructif.
Le mal est grave, il peut guérir assez vite. On en vient d'autant mieux à bout qu'on a bien soin de ne point le parer d'autres noms que le sien. Si l'on dit : école dirigeante au lieu d'école révolutionnaire, on ne dit rien, car rien n'est désigné. Si l'on dit démagogie au lieu de démocratie, le coup tombe à côté. On prend pour abus ou excès ce qui est effet essentiel. C'est pourquoi nous nous sommes tant appliqués au vocabulaire le plus exact. Une saine politique ayant le caractère d'une langue bien faite peut seule se tirer de Babel. C'est ainsi que nous en sommes sortis, quant à nous. C'est ainsi que la France en sortira, et que le nationalisme français se reverra, par la force des choses. Rien n'est fini. Et si tout passe, tout revient 6.
En sus de l'espérance il existe, au surplus, des assurances et des confiances qui, sans tenir à la foi religieuse, y ressemblent sur le modeste plan de nos certitudes terrestres. Je ne cesserai pas de répéter que les Français ont deux devoirs naturels : compter sur le Patriotisme de leur pays, et se fier à son Intelligence. Ils seront sauvés par l'un et par l'autre, celle-ci étant pénétrée, de plus en plus, par celui-là : il sera beaucoup plus difficile à ces deux grandes choses françaises de se détruire que de durer ou de revivre. Leur disparition simultanée leur coûterait plus d'efforts que la plus âpre des persévérances dans l'être et que les plus pénibles maïeutiques du renouveau.
Charles Maurras-
André Chénier, Épîtres, II, Ami, chez nos Français…
Les notes sont imputables aux éditeurs. [Retour]
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L'Avenir du nationalisme français est le titre du chapitre dix (sur douze) de l'ouvrage Pour un jeune Français, écrit par Maurras en 1949, en sa prison de Clairvaux. Un extrait en a été repris dans les Œuvres capitales en 1954 ; c'est le texte que nous publions ici. Il y a eu une réduction significative de taille entre le texte de 1949 et celui, posthume, de 1954. Les coupures portent sur des incidentes diverses concernant l'histoire de l'Action française, dont une longue explication sur l'antisémitisme, ainsi que sur tous les passages polémiques ou évoquant des polémiques passées. L'édition des Œuvres capitales ne mentionne pas l'existence de ces coupures et ne comporte que très peu d'ajouts destinés à en faciliter la lecture, ce qui rend parfois celle-ci malaisée, certains paragraphes encadrant les coupures se succédant sans transition évidente. Nous avons pour notre part choisi de signaler les emplacements des coupures par des […], mais sans donner davantage d'indications sur leur longueur ou leur contenu. Enfin, ce premier paragraphe de transition n'en est pas ; il est emprunté à la dernière page du chapitre neuf. [Retour]
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Littéralement, en dedans et dans la peau. Ces mots sont tirés d'un vers du poète latin Aulus Persius Flaccus (Satires, III, 30), « Te intus et in cute novi », que Félix Gaffiot traduit par « Je te connais profondément et intimement. » Ainsi les deux termes ne doivent-ils pas être vus comme des contraires (à l'intérieur et en surface) réunis pour la circonstance, mais comme deux caractères se renforçant. À laquelle de ces deux interprétations pensait Jean-Jacques Rousseau en plaçant ces quatre petits mots en épigraphe de ses Confessions ? Les explications de texte penchent généralement pour la première ; mais Maurras pensait sans doute ici à la seconde, la même que celle du Gaffiot. [Retour]
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Ce passage polémique vise sans doute et principalement François de Menthon, professeur de Droit et contempteur acharné de la souveraineté nationale, que Charles Maurras poursuivait d'une haine farouche. Mais comme la cible n'est pas nommée, la phrase a été conservée. [Retour]
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« D'après saint Augustin » : explication ajoutée par Maurras dans les Œuvres capitales, mais qui ne figure pas dans Pour un jeune Français. [Retour]
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C'est la seule phrase du texte des Œuvres capitales qui ait été refaite pour la circonstance. Elle résume les deux paragraphes suivants qui font partie du texte coupé :
Elle se reverra par la force des choses. Notre façon de les combattre sera reprise, par le simple effet de la volonté intéressée de la France, de la nôtre, qui durera en elle et qui sera précisément ce qu'ils ne veulent pas.
Nous avons failli leur ôter de la bouche leur sale gagne-pain, le sale butin qu'ils en tirent. Or, si tout passe, tout revient. Leurs précautions ont beau être serrées comme des chaînes. L'espérance est la reine de toute politique ; le désespoir y reste « la sottise absolue ».
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Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [2]
L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire. Épisode 2
« Les passeurs, comme les membres de la mafia, font partie de la même merde. Je les combattrai de toutes mes forces parce qu’ils organisent ce trafic d’êtres humains ».
Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.| Q. Dites-moi : le calme a du mal à revenir à Nantes ?
Jacques Borde. Vous avez noté ! Mais, pourquoi reviendrait-il ?
Je vous livre quelques éléments, brut de fonderie, remontés par mes sources sur l’Affaire de Nantes. Tout ceci, bien sûr, avec les réserves d’usage.
« Le SAMU est arrivé, Fofana intubé, puis il a foncé au CHU, mais le véhicule du SAMU a été poursuivi par une horde de ‘jeunes’ en scooter et en voiture, quand le véhicule du SAMU est arrivé à l’hôpital, les ‘jeunes’ se sont jetés sur la civière, ont arraché les tubes, ils voulaient emmener leur copain avec eux, tu imagine la scène (…). Dimanche après-midi, Des ‘jeunes’ ont découpé à la disqueuse les poteaux soutenant les caméras de surveillance.
« Routine, il y a eu des menaces de mort contre les CRS par diverses voies et à la CRS 42 de Nantes des véhicules ont été disposés en chicanes devant les portes pour éviter une voiture bélier, des ‘jeunes’ rodent devant la caserne.
« Tous les CRS circulent armés en permanence, le cuistot au boulot à le flingue passé dans le ceinturon, les flics rentrent chez eux armés.
« C’est la police qui a peur… ».Tableau peu reluisant et certainement (pour partie) exagéré. Mais, au fait, de quoi nous parlait Rioufol ? Libanisation de Nantes ? Nous y sommes. À moins que ce soit une Alepisation.
Qui peut croire encore que nous nous en sortirons par une politique de Bisounours ?
| Q. Diriez-vous, alors, qu’il y a deux Europe au sein de l’Union ?
Jacques Borde. Ça commence effectivement à y ressembler furieusement. Le tout serait, alors, de savoir lesquelles !
Or, si vous prenez les extrémités les plus éloignés du prisme : d’un côté, nous avons le Magyarország miniszterelnöke1, Viktor Orbán, affirmant, en désignant Bruxelles et lecloaca maxima mondialiste, « Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois ni nos modes de vie, qui veulent remplacer les nôtres par les leurs (…) Bruxelles ne défend pas l’Europe (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer George Soros et ses réseaux. Nous lui demandons de retourner en Amérique ».
De l’autre, à l’autre bout, nous avons le président français, Emmanuel Macron, avec ces propos sur la « déportation » des… clandestins. Difficile de citer des propos du satrape européiste Juncker sur ces sujets : il tient à peine debout et sa logorrhée approximative est trop alambiquée (sic) – dans tous les sens du mot, vous vous en doutez – pour être prise en compte.
Comme quoi, avoir du mal à maîtriser son discours est un travers assez également réparti…
| Q. Quels discours exactement ?
Jacques Borde. Ceux d’Emmanuel Macron d’abord. Notamment devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.
Cf. « Jamais la France n’acceptera des déportations » de migrants « à travers l’Europe », et « Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à organiser des déportations, à travers l’Europe, pour aller mettre dans je ne sais quel camp, à ses frontières ou en son sein ou ailleurs, les étrangers » non admis en France.
| Q. Bigre ! Cela a dû provoquer quelques réactions ?
Jacques Borde. Comme vous dites. Oui, j’en retiendrais une : celle du député LR, Brigitte Kuster, qui a relevé que « Quand le président de la République parle de déportation et de camps sur le sujet douloureux et Ô combien sensible de la politique d’immigration, c’est perdre le sens de l’Histoire. Les mots ont un sens et ceux là plus que d’autres ».
Je ne peux que m’associer à cet émoi, sur ce qui ressemble à un dérapage difficilement admissible pour nos compatriotes juifs.
On a clairement vu (et tant mieux pour eux) des clandestins dansant et faisant la fête sur le pont de l’Aquarius. De mémoire, pour parler de ce que je connais : Jamais mon grand-oncle déporté pour fait de Résistance n’a raconté à sa famille, du temps où il était parmi nous, des scènes de liesse de ce type, lorsqu’il rentra, ombre vivante jusqu’à sa mort, de ses années de déportation.
Désolé de le dire, mais les dérapages à répétition du chef de l’État sont de plus en plus glaçants…
| Q. Dites donc, Orbán, n’a pas, non plus, la langue dans sa poche ?
Jacques Borde. Oui, comme l’a souligné, Ivan Rioufol, suite à ces attaques répétés contre Soros, « Au prétexte que Soros est Juif, le procès en antisémitisme est ouvert contre Orbán par ceux qui ne veulent surtout pas l’entendre »2.
Or, la question est plus que partagée.
| Q. Que voulez-vous dire ?
Jacques Borde. D’un côté, nous avons toute la bien-pensance munichoise et droit-de-l’hommiste qui accuse Orbán d’à peu près tout et son contraire. Y compris, donc, d’être un odieux… antisémite. C’est la bonne vieille tactique de la reductio ad hitlerum que tentent les ennemis d’Orbán. Quant aux preuves…
De l’autre, il est à noter qu’Orbán bénéficie du soutien appuyé du Premier ministre israélien, Binyamin Nétanyahu3. Certes non sans défauts mais qu’on ne peut guère, sauf à se couvrir de ridicule, soupçonner d’antisémitisme !
Par ailleurs, Orbán avait, en avril dernier, clarifié la position de son pays sur le sujet, affirmant que « La Hongrie fera preuve de tolérance zéro contre l’antisémitisme (…) La Hongrie a commis un crime durant la seconde guerre mondiale en échouant à protéger les Juifs, mais cela n’arrivera plus »4.
| Q. Sinon, comment expliquez-vous les propos, souvent hors-sol, d’Emmanuel Macron ?
Jacques Borde. J’avoue avoir du mal à comprendre. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup dans les contre-allées de l’administration Macron, parlent d’un surcroît de travail, voire de burn-out des personnels. Vrai, faux ? Aucune idée.
Ce qui est avéré ce sont des erreurs factuelles qui auraient pu être facilement évitées.
| Q. Comme ?
Jacques Borde. Un exemple : « Il est nulle part écrit dans l’article 6 (de l’accord) que les centres d’accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire », avait, sans trop de difficultés, rappelé Giuseppe Conte revenant sur des propos du président français.
Or, effectivement, l’article 6 de l’accord des 28, spécifie bien que :
« Sur le territoire de l’UE, les personnes secourues conformément au droit international, devraient être prises en charge sur la base d’un effort partagé, par un transfert dans des centres établis dans des États membres, uniquement sur une base volontaire, où un traitement rapide et sûr permettrait, avec le soutien total de l’UE, de distinguer les migrants en situation irrégulière, qui feront l’objet d’un retour, des personnes ayant besoin d’une protection internationale, auxquelles le principe de solidarité s’appliquerait ».
Comment Emmanuel Macron, a-t-il pu se tromper autant sur un sujet aussi controversé ? Après tous ces dérapages à répétitions, entre Européens, j’ai tendance à trouver une certaine clarté dans les admonestations quelque peu brutales que nous adresse, à l’OTAN et ailleurs, le président américain, Donald J. Teflon Trump !…
Notes
1 Premier ministre hongrois.
2 Le Figaro.
3 Commence véritablement sa carrière politique en chapeautant le Yonathan Institute for the Study of Terrorism, portant le nom de son frère, le seul mort israélien du raid d’Entebbe, et qui avait pour but de sensibiliser l’opinion publique sur les questions de sécurité qui touchent Israël.
4 Le Figaro .https://voxnr.com/49581/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-2
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Le maire de Mantes-la-Ville condamné à 3.000 euros d’amende pour avoir refusé une mosquée
Après 4 longues années de procédure, la justice vient de trancher dans l’affaire qui opposait le maire de Mantes-la-Ville (Yvelines) (RN), Cyril Nauth, à l’Association des Musulmans de Mantes-Sud (AMMS).
Le maire de Mantes-la-Ville a été condamné à payer une amende de 3 000 € par le tribunal administratif de Versailles pour avoir refusé à l’association musulmane le permis de construire de la mosquée des Merisiers.
Ce permis devra à présent être délivré sous un mois, sans quoi le maire de Mantes-la-Ville devra s’acquitter d’une amende de 150€ par jour de retard.
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Samedi 1er et dimanche 2 septembre : Fête annuelle de la Ligue du Midi en Petite Camargue (30)