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  • Europe : Orbán répond à la vision mondialiste de Macron

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    L’affaire Benalla, quelle qu’en soit l’issue, a au moins un mérite : celui de confirmer les pratiques de notre Président dans l’exercice de pouvoir – son sentiment de toute-puissance et d’impunité, le phénomène de cour qu’il encourage – et de montrer que le locataire de l’Élysée est loin d’être digne d’une confiance aveugle. Cette défiance risque fort de le rattraper dans les prochains débats, comme les questions éthiques (PMA et fin de vie), la réforme des retraites et sa politique européenne.

    Alors que le couple franco-allemand est profondément divisé, Emmanuel Macron a entamé ses premières consultations, en se rendant en Espagne et au Portugal pour rallier leurs gouvernements à sa vision de l’Europe. Vendredi, devant un public acquis, composé de Français expatriés et de Portugais francophiles et pro-européens, notre Président s’est présenté comme le promoteur d’une Europe nouvelle.

    Il a notamment évoqué une Europe en trois « cercles », autre appellation d’une Europe à trois vitesses. Le cercle le plus large consisterait en « une union de valeurs, de principes démocratiques et de libertés économiques », qui pourrait s’étendre à la Russie et à la Turquie, pour peu que ces deux pays se rapprochent des standards démocratiques. Le second cercle consisterait en « un marché unique fort », garantissant « une vraie liberté de circulation en son sein ». Le troisième cercle serait « le cœur du réacteur » avec « un marché du travail beaucoup plus intégré »« une convergence sociale », voire « une assurance chômage commune ».

    On retrouve, dans ces propositions, les grands principes de la philosophie macronienne : action privilégiée des « premiers de cordée », contournement des adversaires (en l’occurrence les souverainistes et les eurosceptiques), vision de l’Europe et du monde à travers le seul prisme des intérêts économiques. Si L’Espagne et le Portugal semblent d’accord sur ces orientations, on ne voit pas comment un tel projet pourrait se réaliser sans la participation de l’Italie, d’autant plus que l’Angleterre s’apprête à quitter l’Union européenne.

    Comme en réponse, le président hongrois Viktor Orbán s’en est pris, samedi, à l’Union européenne, la qualifiant de « non démocratique », s’attaquant à ses institutions qu’il juge inefficaces et dominées par un libéralisme débridé, soulignant son incapacité à lutter contre l’immigration et l’islam. Il a donné sa propre définition de la « démocratie chrétienne » : « anti-migrant »« anti-multiculturelle » et « pour le modèle de la famille chrétienne ». Tout le contraire de celle de Macron.

    On voit se dessiner, à l’approche des élections européennes, deux courants de pensée : une ligne résolument libérale et mondialiste, que notre Président voudrait tracer, une ligne civilisationnelle et souverainiste, qui est partagée par de nombreux pays européens et, en France, par les souverainistes, partisans d’une Europe des nations.

    Pour les déconsidérer, Macron a fustigé la montée des « extrêmes » et des « nationalismes » en Europe. Mais il n’est pas certain que cela suffise pour rassurer les Français sur ses intentions. Accorderont-ils majoritairement leur confiance aux candidats d’En marche !, des transfuges de droite vinssent-ils à leur rescousse ? Il y en aura toujours pour lui dire : « Souviens-toi de Benalla ! »

    Aux élections européennes, il ne s’agira pas seulement de tirer un coup de semonce pour mettre en garde un Macron égocentrique, qui méprise les Français et se croit omnipotent : il s’agira de dire si l’on accepte ou si l’on refuse que la France se fonde dans un ensemble sans âme et sans racines, avec pour seuls fondements les intérêts de la finance.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-orban-repond-a-la-vision-mondialiste-de-macron/

  • Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [1]

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    L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses  junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire… Épisode 1

    « Soros veut remplir l’Europe de migrants parce qu’il aime les esclaves ».
    Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Quelques chose sur la France en finale de la Coupe du monde ?

    Jacques Borde. (Soupir) Oui, mais très vite et, par politesse !

    Primo. Ces quelques mots d’un ami : « Comme le précise la correspondante de Sputnik sur place, les policiers ont dû intervenir après que des fans se sont mis à jeter des bouteilles et à lancer pétards. Des pierres ont également volé. C’est marrant, j’ai rien vu de tel sur BFM. Ils sont terribles les Russes avec leurs Fake News… ».

    Secundo. Chris Froome au Tour de France (si, si) et les ‘Bleus’ en finale. Voilà, voilà. Heureusement, les Croates sont là pour nous amener un peu de vraie sportivité et d’authenticité ! Restons-en là…

    | Q. Alors, revenons à l’Europe : pourquoi un tel flou après l’accord de dernière minute entre les 28 ?

    Jacques Borde. Parce que c’est, et cela restera pendant longtemps encore, un invraisemblable foutoir, pardi !

    Même si comparaison, n’est pas raison : c’est du même registre que les Accord d’Oslo, où pour satisfaire l’ego de Clinton1, son administration fera signer un traité géopolitiquement vide, laissant aux parties (Israël et l’OLP) la responsabilité de s’entendre après coup. Gageure évidemment impossible à atteindre, les agendas respectifs des deux étant opposés en quasiment tout.

    Là, c’est à peu près la même cuisine, les 28 se sont mis d’accord sur un canevas vide, que chacun est libre de remplir à sa guise et d’agir comme il l’entend en matière migratoire. Accueillir ou pas, cotiser au pot commun ou pas, patin-couffin et tutti quanti !

    Sommet de cette joute picrocholine, Emmanuel Macron, qui, après avoir menacé de son jovien courroux, ceux des méchants Européens refusant d’ouvrir affectueusement leurs bras aux migrants (sic) a affirmé qu’il était hors de question que – de par sa position géographique, la belle défausse que voilà – que la France ouvre sur son sol un des nouveaux hotspot.2 évoqués dans le communiqué final.

    | Q. Les Européens en dessous de tout ?

    Jacques Borde. Plus ou moins. Mais dans cette affaire, ils sont loin d’être les seuls.

    | Q. Et, là, vous pensez à qui ?

    Jacques Borde. Je note que ni l’Algérie, ni le Maroc, ni la Tunisie, pourtant aussi méditerranéens que la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, etc., n’ont l’intention d’accueillir qui que ce soit de ce flot migratoire interrompu. À commencer, par leurs propres ressortissants. Ce qui est tout de même un comble. Idem pour nos amis des pétromonarchies suintant le pétrodollar. Par ailleurs responsables de l’essor de groupes nazislamistes comme Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām(ISIS/DA’ECH)2Jabhat an-Nusrah li-Ahl ach-Chām3Jamā’at Anṣār al-Furqān in Bilād as-Chām (JAFBS)4, etc. !

    Encore une fois, la solidarité c’est pour les niaiseux d’Européens que nous sommes. Et, bien sûr, toujours dans le même sens.

    | Q. Et, bien sûr cela ne vous convient pas ?

    Jacques Borde. Non, absolument pas. Pourquoi serait-ce à l’Europe d’éponger le trop-plein démographique d’un Sud incapable de se gouverner ?

    | Q. Y pouvons-nous seulement quelque-chose ?

    Jacques Borde. Oui et non. C’est une question de volonté politique. N’en ayant guère, les pays vautrés dans la doxa immigrationniste, eux, se coucheront.

    Oui. Face à nos amis maghrébins, puisque nous parlons d’eux, nous ne sommes pas complètement désarmés.

    Primo, l’Algérie. Si tous les pays rétifs à la coucherie migratoire de Bruxelles mettaient leurs achats de gaz dans la balance, Alger y perdrait de sa superbe, croyez-moi…

    Secundo, le Maroc. Cessons d’y délocaliser, comme nous le faisons, une partie de nos activités. C’est donc assez simple : remettons en cause quelques accords et appliquons une saine réciprocité dans nos rapports avec ces pays, cela devrait les pousser à revoir leur feuille de route à notre endroit.

    | Q. Mais ces pays ne sont-ils pas aussi nos amis ?

    Jacques Borde. Oui. Mais :

    1- de quelle amitié parle-t-on ici ?
    2- l’amitié est une chose. Mais la réciprocité entre États souverains reste la base des relations bilatérales, que je sache.

    Alors, cessons, enfin, de prendre en mains les souffrances des autres. Que se soucient-ils des nôtres ? Alors, commençons pas résoudre nos propres problèmes.

    | Q. Mais, est-ce raisonnable d’aller au clash avec eux ?

    Jacques Borde. Qui vous parle d’aller au clash ? Je vous dis simplement que négocier veut dire, parfois, passer par des périodes plus ou moins tendues. Ce qui compte, c’est le résultat final. Voyez donc le président américain, Donald J. Trump, et son homologue de la Chosŏn Minjujuŭi Inmin Konghwaguk5, Kim Jong-un : leur dialogue est, encore maintenant, fait de hauts et de bas. Mais les choses n’ont jamais autant avancé entre les adversaires de la Guerre de Corée.

    | Q. Mais qui, à parler de positions extrêmes entre locuteurs, de Rome ou de Paris a raison dans l’approche à adopter vis-à-vis du phénomène migratoire ?

    Jacques Borde. Intéressante question. Mais désolé pour les certitudes (sic) affichés par le président français, Emmanuel Macron, face au Congrès, nous n’en sommes déjà plus là !

    | Q. Comment ça ?

    Jacques Borde. Oh, c’est assez simple ! Rencontrant le 9 juillet 2018, le chef duGouvernement libyen d’union nationale (GNA), le Premier ministre Fayez al-Sarraj, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a insisté sur la nécessité d’établir une « liste noire » des passeurs de migrants entre l’Afrique et l’Europe. Car, Ces passeurs « sont des terroristes, des trafiquants d’armes et d’être humains. Si nous n’arrivons pas à anéantir ces organisations criminelles, il sera très difficile de lutter contre l’immigration clandestine »6, a déclaré, sans tourner autour du pot, Tajani.

    Au mot près ce ne que ne cessent de nous répéter, pour ne parler que de ces deux-là, le vice-président du Conseil & ministre italien du Développement économique, du Travail & des Politiques sociales, Luigi Di Maio, et le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini7.

    | Q. Puisqu’on parle de lui : quid du débat autour du racisme de Salvini ?

    Jacques Borde. C’est une des tartes-à-la-crème de la gôôôôche des deux côtés de l’Atlantique.

    Or, typer racialement les migrants (sic) est surtout le fait des intelligentsia de gauche qui, de l’autre, réclament à corps et à cri que l’usage du mot race soit proscrit.

    | Q. Pas très logique ?

    Jacques Borde. Si au contraire, il y a une logique d’airain dans leur approche. Ce que ces gens veulent, c’est que l’utilisation du mot race leur soit réservé comme arme de destruction médiatique massive contre tous ceux qu’ils prennent à partie.

    Leur problème par rapport au ministre italien de l’Intérieur, c’est que Salvini a complètement inversé des codes et bousculé la doxa en vigueur. Matteo Salvini accuse clairement le cloaque immigrationniste – ONG, groupuscules, vice-passeurs et proxies de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH), etc. – d’être un acteur de la traite négrière.2 qui sévit en Méditerranée.

    | Q. Bon. Mais accuser Salvini de racisme c’est crédible ?

    Jacques Borde. À vous de juger ! Le premier sénateur noir de l’histoire de l’Italie est l’Onorevole Toni Iwobi !!! Né le 26 avril 1955 à Gusau (Nigeria), il milite à la Legadepuis 1993. Je pense l’avoir croisé une fois, mais il y a très longtemps…

    Iwobi a, notamment, déclaré qu’« En ce qui me concerne, Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme (…). La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité ».

    Récemment, les gauches italiennes ont tenté de surfer sur la victoire d’athlètes italiennes lors des Jeux de la Méditerranée en raison de leur origine. Salvini, leur a vite retourné le compliment en tweetant c’est « l’Italie qui gagne, mes applaudissements vont à tous ceux qui ont gagné aux Jeux de la Méditerranée plus de 150 médailles avec le maillot bleu ».

    Et d’ajouter qu’« Il ne reste plus qu’un pauvre bougre de gauche qui distingue les êtres humains en fonction de la couleur de la peau, j’espère que les filles du relais peuvent être avec nous l’année prochaine à Pontida8 ».

    Drôle de discours pour un odieux raciste, convenons-en…

    Notes

    1 William J. Clinton, le président.
    Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
    3 Ou Front pour la victoire du peuple du Levant, ou de manière abrégée Front al-Nosra.
    4 Ou Groupe des Partisans du discernement au pays du Levant, la branche d’Al-Qaïdaen Syrie. Très théoriquement placée sous l’autorité de Hamza Bin-Lāden, le fils cadet du fondateur du Al-Jabhah al-Islamiyah al-Alamiyah li-Qital al-Yahud wal-Salibiyyin, feu Oussāma Bin-Mohammed Bin-Awad Bin-Lāden.
    5 Ou République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord).
    6 Europe-1 (9 juillet 2018).
    Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
    8 Le Raduno de Pontida est la rencontre annuelle organisée par la Lega.

    https://voxnr.com/49574/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-1

  • Dans le petit monde enchanté des Macron : Mimi Marchand !

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    Après le « fougueux » Alexandre Benalla, voilà à présent qu’on parle de « la sulfureuse Mimi Marchand ». L’information ne sort pas tout droit d’un vulgaire magazine à sensation mais du très respectable Valeurs actuelles. Pas d’affaire d’Etat, on vous rassure. Explication.

    Petit retour en arrière : août 2017, le tout nouveau couple présidentiel est en villégiature à Marseille. D’un côté, à l’affût pour les prendre en photo, Thibault D.. De l’autre, en alerte pour contrer toute tentative de clichés, Alexandre Benalla, qui lui ordonne de déguerpir. Le journaliste reporter-photographe, arguant de sa qualification à informer, refuse. Le cerbère, sans aucune habilitation à le faire, s’énerve et – pourquoi se gêner ?- menace de le « placer en garde à vue ». Les choses s’enveniment et celui dont les comportements défraient à présent la chronique, selon Thibault D., appelle le préfet et lui interdit de téléphoner sous prétexte… qu’il est déjà en garde à vue. En effet, le « paparazzi » restera sept heures au commissariat, une plainte pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée » ayant été déposée par le Président. Qui finira par renoncer à des poursuites… « alors que sa procédure a fait l’objet d’un classement sans suite le 11 septembre 2017, en l’absence de toute infraction constatée ».

    Quel rapport avec Michèle Marchand, dite Mimi ? C’est qu’elle est la seule, parmi les trois principales agences spécialisées dans le « beautiful people », par le truchement de la sienne, Bestimage, à avoir la mainmise sur la gestion des photos du couple présidentiel. Alors, Benalla multi-tâches veillait au grain.

    Mimi Marchand : Le Monde, en 2014, brossait de la désormais septuagénaire un portrait édifiant. « Elle parle comme un scénario de Michel Audiard avec une voix éraillée, une gouaille de mec des bas-fonds » ; une adepte « des formules désopilantes, “Je m’en bats les c…” étant la plus banale ». Passée de « reine des paparazzis à l’amie de Brigitte Macron » (elle le dit elle-même en avril 2018), c’est depuis 2016, par l’entremise de Xavier Niel, patron du Monde, qu’elle se retrouve une proche parmi les proches du couple Macron.

    Une reine, donc. Une ex-reine de la nuit, aussi, « la Mata Hari des paparazzis » aux mille vies. Ex-gérante de boîtes de nuit comme Les Mémories, réservées aux lesbiennes, copine avec l’ex-patronne de la PJ qu’elle a connue à la mondaine, forte d’un « réseau exceptionnel et varié, fait de show-biz et de politique, de grands bandits et de grands flics, de concierge d’hôtels, de garçons de bar et de filles diverses », lit-on dans Le Monde, son parcours ressemble à celui de la fameuse Régine Choukroun, dont elle est l’amie. Aussi, à cinquante ans, le temps étant venu de se recycler, dotée d’un épais et fleuri carnet d’adresses, rien de plus logique que de se lancer dans la presse people. « Très futée et très redoutable », copine des flics comme des voyous, elle n’a pas son pareil pour mener ses affaires. La rémunération de ses indics ? En espèces fort sonnantes et trébuchantes, ce qui lui vaudra d’être convoquée par le pôle financier…

    Cette dame, anciennement mariée à un braqueur et, depuis 2015, à un commandant de police à la retraite gérant de Chouet’press, raison sociale de Bestimage, aurait donc eu, pour lui donner l’exclusivité de leurs photos, tout pour plaire au Président et à Madame ? Elle, en tout cas, ne tarit pas d’éloges : « Brigitte est formidable. Lui aussi est incroyable. Ce sont des gens tellement intègres et vrais. » Qui a parlé de « copinage malsain » ?

    Caroline Artus

    http://www.bvoltaire.fr/dans-le-petit-monde-enchante-des-macron-mimi-marchand/

  • Kosovo : la chasse aux chrétiens

    Si de nombreuses associations œuvrent pour les chrétiens d’Orient, les orthodoxes du Kosovo sont souvent oubliés alors qu’eux aussi sont persécutés. Ainsi le 30 mai, dans la petite enclave chrétienne de Staro Gracko, des enfants jouant dans la rue ont été attaqués à coups de bombes lacrymogènes par des adolescents albanais qui, bientôt secondés par des adultes, ont agressé les parents (y compris une femme enceinte) venus secourir leur progéniture. Un fait divers entre bien d’autres relaté par l’association Solidarité Kosovo (BP 1777, F-38220 Vizille ou www.solidarite-kosovo.org) qui, non contente d’aider les Serbes à construire des serres ou des porcheries (le seul élevage que les musulmans n’attaquent pas !), offre une semaine de vacances sur la côte monténégrine aux enfants des enclaves.

    https://present.fr/2018/07/26/kosovo-la-chasse-aux-chretiens/

  • Qui se cache derrière le groupe Delta ?

    Les exactions des colons et des terroristes (les premiers étant d’ailleurs venus sur notre territoire en compagnie des premiers) semblent avoir suscité un courant de rébellion au sein des indigènes.

    Nonobstant ce qu’on en pense, l’AFO visait des cibles politiques et non au hasard (méthode qui fut celle de l’extrême gauche dans les années de plombs). Une autre cellule semble s’être implantée dans les Hautes-Pyrénées et ont réalisé jusqu’ici trois actions, bien moins médiatisées que celles – virtuelles – de l’AFO.

    • Cocktail molotov lancés le 23 mai contre l’agence de Tarbes du journal de gauche maçonne et cathophobe La Dépêche du Midi, propriété du ministricule Jean-Michel Baylet, surnommé en son temps « le veau sous la mère », tant Maman Evelyne était la dirigeante réelle du journal, en bonne yiddish mama. L’explosif avait été déposé et enflammé devant l’entrée du journal avenue Bertrand-Barère embrasant la façade. Les flammes ne s’étaient pas propagées au reste du bâtiment grâce à l’alerte d’un couple qui revenait du cinéma. Heureusement car un journaliste travaillait encore à cette heure tardive. Le mur jouxtant l’entrée portait l’inscription « Delta ». Mon indignation de cet acte qui aurait pu entraîner mort d’homme est aussi grande que celle de la grande presse lorsqu’une l’extrême gauche posa une bombe devant la porte du Choc du Mois alors que le journaliste Eric Letty était présent.
    • Même mode opératoire dans la nuit du 31 mai au 1er juin contre le centre d’accueil des demandeurs d’asile de Lourdes. La encore, le même Delta était présent.

    Le 15 juin, c’est cette fois l’agence de Lourdes de La dépêche du Midi qui a été frappé, toujours selon le même mode opératoire. Selon les premiers éléments recueillis par la police, un produit inflammable a été retrouvé dans la boîte aux lettres de la porte d’entrée. Selon le quotidien régional « les dégâts sont importants ».

    • La première attaque pourrait bien dater d’octobre 2017, à l’encontre d’un bâtiment ayant hébergé une kermesse d’accueil de migrants dans la banlieue de Tarbes. La signature Delta y avait également été relevée.
    • La lettre delta pourrait bien faire allusion aux Commandos du même nom, qui ont opéré dans le contre-terrorisme lors de la guerre d’Algérie. Delta étant le nom grec du D, première lettre du nom de son chef, Roger Degueldre. Elle peut aussi faire référence à un mystérieux groupe armé qui en 1977-1978 frappa divers objectifs politiques en France, tant chez les Algériens que parmi leurs collaborateurs, par ailleurs instrumentalisé par les services secrets français (notamment pour les attentats contre des locaux du Parti Communiste, alors inféodé à une puissance étrangère ennemie), et dont le point d’orgue fut l’exécution de l’agent du KGB Henri Curiel (officiellement par René Resciniti de Says, dit René l’élégant, par ailleurs également exécuteur du gauchiste Pierre Goldman, assassin de deux pharmaciennes lors d’un braquage boulevard Richard-Lenoir et défendu par tant par ses camarades que par ses coreligionnaires à haut niveau. Son demi-frère Jean-Jacques Goldman lui a consacré sa chanson Ton autre chemin.)

    Dans une France au bord de la guerre civile, on assiste au raidissement des indigènes, ce qui pourrait à court terme amener des désagréments sérieux aux colonies de peuplement et à leurs collaborateurs. Notons que ces commandos appliquent exactement les mêmes méthodes que la Résistance, quand ses groupes d’exécutions abattaient ceux qui travaillaient pour la presse du gouvernement de l’époque. Hodie mihi, cras tibi. Le Christ n’a pas dit autre chose à Saint Pierre lorsque ce dernier trancha l’oreille de Malchius : « Qui tue par l’épée périra par l’épée ». Un régime qui a cautionné le terrorisme pour « la bonne cause » est de facto condamné à mourir sous les coups de boutoirs d’autres terroristes qui frapperont aussi pour « la bonne cause ». La leur.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/qui-se-cache-derriere-le-groupe-delta/95661/

  • Samedi 1er et dimanche 2 septembre : Journées chouannes à Chiré en Montreuil (86)

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  • Union européenne : la vraie question

    Qu’est-ce que l'Union Européenne ? Cette question est essentielle. Elle est trop souvent remplacée par une autre question doit-on sortir de l’Union européenne ? Question littéralement inaudible tant que l’on n’a pas répondu efficacement à la première.

    Après 20 ans de la politique du voleur chinois, nous nous sommes laissé dérober beaucoup de notre souveraineté. Nous nous trouvons aujourd'hui saucissonnés dans les transferts de souveraineté, ligotés, incapables de la moindre politique française. Et pourtant, la première chose à faire n’est pas forcément de sortir de l'Union européenne. Il faut reconquérir pied à pied notre indépendance, comme l'Italie est en train de le faire par la bouche de Matteo Salvini, rappelant par exemple que « la Russie est notre allié fondamental » ou que « nous n’ouvrirons pas nos ports » à n'importe quel bateau de migrants.

    Si (pur fantasme), Emmanuel Macron, ou disons un président français développait la même politique volontariste et nationale que Giuseppe Conte, le président du Conseil italien, alors, on pourrait penser que cette nouvelle Union soviétique qu’est l'Union européenne aurait bientôt cessé d’endormir les peuples. Si, au contraire, nous cédions au mirage dont se repait depuis des décennies le fameux couple franco-allemand, cela signifierait que nous laisserions l'Allemagne mener une politique de puissance à son profit (y compris à nos dépens), et que nous continuerions d'être les victimes de la casse européenne. Jusqu’où ?

    La question n’est pas d’abord de sortir de l'UE mais de faire la vérité à son propos, d'opérer ce que les Russes d'Union soviétique avaient appelé la glasnost. Le dissident Vladimir Boukovsky s’est posé naguère cette question de la vérité et l'Union européenne lui rappelait irrésistiblement l'Union soviétique, quant au déni de démocratie qu'on y constate « L’URSS était gouvernée par 15 personnes non élues qui se cooptaient mutuellement et ne devaient rendre de comptes à personne. L’UE est gouvernée par deux douzaines de personnes qui se cooptent mutuellement, se réunissent à huis clos, ne doivent rendre de comptes à personne et que l'on ne peut limoger ». Même centralisme administratif. Même super-classe dirigeante. Les deux monstres administratifs ont aussi la même politique migratoire. L'URSS organisait une sorte de tournante horrible des peuples qui la compose, expédiant les uns et les autres aux quatre coins de son immense domaine. L'UE, elle, importe sa main d'oeuvre, elle fait rentrer en son sein, par millions, des populations qui ne pourront être que les serfs du Progrès global. Boukovsky le note « Tout comme l'Union soviétique, l'Union Européenne porte en elle les germes de sa propre perte Malheureusement, quand elle va s'effondrer […] elle laissera derrière elle d'immenses destructions et de gigantesques problèmes économiques et ethniques ». De façon étonnante, Boukovsky montre que face aux deux monstres administratifs, la seule solution immédiate est la résistance, cette résistance dont l'Italie a entrepris de nous donner l’exemple aujourd'hui. Les paroles du dissident résonnent étrangement à nos oreilles « Le système soviétique était incapable de se réformer tout comme l'UE. Mais il y a une alternative […] l'indépendance Vous n’êtes pas obligés d'accepter ce qu'ils ont prévu pour vous. Après tout, on ne vous a jamais demandé votre avis ».

    De plus en plus aujourd'hui, les pays membres de l'Union européenne comprennent que la seule attitude qui ne soit pas suicidaire n'est pas de quitter ce navire fantôme dans lequel chacun se trouve comme englué, mais de résister aux ordres de l'équipage administratif qui le représente. Il y a d'abord eu le groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie). Le V4 existe depuis 1991, il entend perpétuer l’esprit de l'Empire austro-hongrois, et cultive un conservatisme de bon aloi. Le groupe s est insurgé contre l'idée des quotas de migrants par pays et il a sur ce point donné l’exemple de la désobéissance à l'UE. La Slovénie aujourd'hui et l’Autriche se rapprochent des positions du V4. L’Allemagne elle-même, à travers son nouveau ministre de l'intérieur, le conservateur bavarois Horst Seehofer, contre l'avis de la chancelière Angela Merkel, annonce un axe des volontaires, avec Rome et Vienne, sans même se soucier, apparemment, d'avoir repris pour ce faire le terme historiquement connoté d'axe.

    À côté du réalisme des différents pays européens, l’européisme chimérique d'Emmanuel Macron fait de la peine à quiconque croit encore un peu dans la France. Après sa valse-hésitation avec l'Espagne à propos des 600 migrants de l’Aquarius, notre président risque de se retrouver bien seul. Déjà la statue du surdoué s’écaille. Ses échecs successifs, auprès de Trump, qui n’a eu que faire du petit Français dans l’affaire iranienne, auprès de Poutine qu'il a maladroitement humilié, font apparaître de plus en plus le macronisme comme un art de l'illusion politique et une tentative désespérée de maintenir le statu quo européen, alors que tout change et que l'Union européenne est en train d'imploser.

    Alain Hasso monde&vie 21 juin 2018

  • Frère Macron et les musulmans

    En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face au terrorisme islamique. En pratique sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères musulmans ne se contentent pas de le soutenir, ils le conseillent. Parfois directement, comme yassine Bellatar. 

    Par Richard Dalleau

    Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l'expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.

    De fait, l'homme parle de « radicalisation de la laïcité » (contre l'islam) ou reprend les discours du Parti des Indigènes de la République (PIR), mouvement islamo-gauchiste, du CCIF (Comité contre l'islamophobie en France, proche des Frères Musulmans)… ou de Daech sur la colonisation française, « crime contre l'humanité ».

    Ces propos avaient fait grand bruit pendant la campagne présidentielle, marquée par le soupçon de complaisance, voire de soumission envers les Frères Musulmans (FM), mouvement prônant l'islamisation en douceur. Petit souci, le Service central de renseignement territorial (SCRT) met en garde contre la « porosité […] avérée » qui existe entre salafisme « quiétiste » - opposé à l'usage de la violence aujourd'hui - et salafisme djihadiste.

    En attendant, on se souvient de l’affaire Mohamed Saou. Proche du PIR et du CCIF, le réfèrent En Marche du Val-d'Oise, un « type bien », malgré des « trucs plus radicaux », selon les mots hors antenne de Macron sera écarté, avant d'être discrètement réintégré sous pression du CCIF. Plus significatif, après la Grande mosquée de Paris, c'est l'UOIF (Union des Organisations Islamiques de France, bras armé des FM), depuis rebaptisée « Musulmans de France », qui avait appelé à voter Macron.

    Bellatar, le côté obscur de la force

    Un an plus tard, la même organisation enjoint Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte, à protéger les musulmans « des attaques des radicalisés de la laïcité » et à dire « non à l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et d'intolérance religieuse », bref de laisser les fondamentalistes pratiquer leur culte et leur prosélytisme comme bon leur semble.

    Il est à craindre qu'ils soient entendus, si l'on en juge par l'entourage du Président. Peu à dire des 17 députés musulmans de LREM (un record), tous au profil assez lisse. Seul Yanis Khalifa, suppléant de Sira Sylla, est proche des FM. Mais le vrai pouvoir est dans les couloirs de l'Elysée, qu’arpentent ses conseillers. Deux visages s'imposent alors ceux d'Hakim El-Karoui et de Yassine Bellatar.

    Le premier représente la face moderniste de l'islamisation il a pondu pour l'Institut Montaigne un rapport sur « l'islam de France », qui sert de base de réflexion à Macron sur le sujet. En bon communautariste, il préconise de bâtir un maximum de mosquées-cathédrales, l'apprentissage de l'arabe littéraire (celui du Coran…) à l'école, une taxe sur le halal pour financer la formation des imams ou la construction de lieux de culte. Cerise sur le gâteau, il souhaite un nouveau concordat avec l'islam…

    Yassine Bellatar, lui, c'est le côté obscur de la Force. Musulmane. Est-ce pour rire que cet "humoriste" a menacé « d'égorger » le journaliste Alexandre Devecchio ou harcelé le père d'une victime de Mohamed Merah ? Pas vraiment, car pour ce proche du CCIF, l'islamophobie réelle ou supposée autorise tous les dérapages. C'est donc ce personnage qui a rejoint le Conseil présidentiel des villes en mars dernier.

    Ce comité Théodule est censé aider Macron à y voir plus clair dans les « quartiers populaires », c'est-à-dire à forte proportion d'immigrés ou de descendants d'immigrés, en cours d'islamisation. Et comme pour lui, il n'y a aucun lien entre terrorisme islamique et islam, pas sûr qu'il aide son « frère » Emmanuel à y voir vraiment clair.

    D'ailleurs, cette façon qu'il affecte d'appeler le président son « frère » est-elle uniquement affectueuse ou fait-elle référence à d autres Frères, musulmans ?

    monde&vie 21 juin 2018

  • Opposition à la politique migratoire de l’Allemagne. Couverture médiatique minimale en France et en Angleterre

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    Par l’Observatoire du journalisme ♦

    Depuis le début de l’année, plusieurs manifestations contre la politique migratoire de la chancelière Merkel et l’insécurité ont eu lieu en Allemagne. Leur couverture médiatique a été très discrète en France. Le traitement par les médias a-t-il été le même en Grande Bretagne ? Nous avons mené l’enquête.

    À partir de 2014, les manifestations organisées par le mouvement Pegida contre l’arrivée massive de migrants avaient fait l’objet d’une assez large couverture tant dans le presse française que sur les chaînes de la télévision. Il en va autrement en ce début d’année, où des agressions commises par des migrants ont déclenché des réactions d’une partie de la population allemande.

    Les faits

    Parmi les manifestations anti immigration organisées en Allemagne en ce premier trimestre 2018, on peut citer celle du 3 février 2018 à Cottbus. Le site DW.com (Deutsch Welle) nous informe que 2 000 manifestants ont défilé dans la ville après deux attaques au couteau commises par des adolescents syriens. Une manifestation pro-migrants a quant à elle réuni le même jour environ 600 personnes.

    Le 17 mars, Online.De fait état d’une autre manifestation anti migrants à Cottbus rassemblant 2 000 manifestants pour protester une nouvelle fois contre la politique d’immigration de la chancelière Merkel.

    Le 24 mars, le site Epochtime.de relate une manifestation réunissant 2 500 personnes à Kandel suite au meurtre d’une adolescente de 15 ans par un Afghan. La contre-manifestation organisée par la gauche est créditée de 600 manifestants.

    Le même jour, une manifestation contre la politique migratoire du gouvernement est organisée à Zwickau. Radiozwickau annonce le chiffre de 800 manifestants revendiqués par les organisateurs.

    La couverture française

    La manifestation à Cottbus du 3 février bénéficie d’une très faible couverture médiatique en France :

    Euronews présente les deux cortèges : la contre-manifestation est mise en avant (3 paragraphes sur 5). Une contre manifestante parle d’ « hystérie » de la part des manifestants contre l’insécurité et l’immigration. La conclusion de l’article est consacrée à l’arrestation de « six membres d’un groupuscule d’extrême-droite, qui avaient distribué des gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ».

    Arte parle de « groupuscules xénophobes contre des migrants ». Avec un tel titre, le camp légitime ne fait plus de doutes. Un sociologue interrogé par la chaine parle d’une manipulation visant à ethniciser la violence. Le journaliste indique cependant que la ville a annoncé suspendre les nouvelles arrivées de migrants.

    Le Monde titre sur « En Allemagne, Cottbus s’échauffe sur les réfugiés ». Le développement est le plus fourni par rapport à l’article et au reportage précédents : « Ces dernières semaines, le climat s’y est fortement dégradé. Le 1er janvier, des militants d’extrême droite armés de poings américains ont attaqué trois Afghans devant un foyer de réfugiés. Onze jours plus tard, un couple d’Allemands a été agressé au couteau par trois Syriens à l’entrée d’un centre commercial ». « Depuis, plusieurs centaines de personnes sont descendues dans la rue, les unes pour réclamer « la fermeture des frontières » et dénoncer « l’islamisation de l’Allemagne », les autres pour défendre « une société de toutes les couleurs » et appeler à « vivre sans céder à la haine ».

    La couverture en Grande Bretagne

    Même constat en Grande Bretagne sur la faible couverture de la manifestation du 3 février à Cottbus, comme des autres qui suivront dans cette ville comme ailleurs.

    Yahoo! News reprend la dépêche de l’agence Reuters : « Des réfugiés arabes ont marché contre la haine dans un ville allemande en proie à des tensions croissantes ». « Des réfugiés arabes et des allemands pro migrants ont défilé à Cottbus samedi pour dénoncer ce qu’ils appellent des tentatives de groupes d’extrême droite pour attiser les tensions après deux attaques au couteau par des adolescents syriens ». La manifestation contre la politique migratoire du gouvernement et l’insécurité n’est évoquée que dans la seconde partie de l’article.

    Sputniknews UK titre son article sur « L’Allemagne montre une “grand potentiel de violence” contre les réfugiés ». « Une manifestation contre les migrants a eu lieu dans la ville allemande de Cottbus suite à deux agressions contre des habitants, celles-ci ayant probablement pour auteurs des réfugiés syriens. Sputnik s’est entretenu avec des élus locaux (d’où le titre de l’article) ».

    Press TV résume les événements : « Des groupes d’extrême droite et des manifestants favorables aux réfugiés ont manifesté dans la petite ville allemande. Une ville où le sentiment anti réfugié a beaucoup augmenté et où une manifestation et une contre-manifestation ont eu lieu pour témoigner soutien et opposition à la politique migratoire du gouvernement ».

    Le site Breitbart titre « Environ 2 000 allemands manifestent contre l’immigration de masse dans une ville qui fait face à une vague d’agressions de la part de migrants ». « La manifestation a réuni 2 000 participants (…) selon Deutsche Welle. Parmi les manifestants, Monsieur tout le monde, des jeunes et des vieux, ainsi que des militants de droite. »

    Exhaustivité

    La palme de l’exhaustivité dans la couverture des manifestations revient à…Fdesouche. L’agrégateur de contenu a en effet publié des articles des médias allemands (DW.comOnline.DeEpochtime.de ) au sujet des manifestations, quand parfois aucun média français et anglais ne relatait les événements. Alors que le black-out est total dans de nombreux médias français et anglais, Le Monde a consacré deux articles assez fournis aux manifestations à Cottbus et à Kandel. Globalement, on est loin de la couverture des manifestations du mouvement Pegida des années précédentes.

    Légitimité / disqualification

    Pour la grande majorité des médias qui ont couvert ces manifestations, la proximité spatiale (dans les manifestations) ou temporelle des « groupuscules d’extrême droite » aux manifestants est un élément clef. Elle semble être utilisée comme une machine à disqualifier les motifs à manifester. La distribution de gaz lacrymogènes par des militants d’extrême droite, l’agression de migrants dans un foyer à Cottbus sont parfois associés à la relation des manifestations à Cottbus. La palme revient à Arte dont le reportage vise à minimiser des problèmes de délinquance liés aux migrants.

    Contextualisation

    Le Monde donne bien un élément de contexte : « L’attaque de militants d’extrême droite armés de poings américains de trois Afghans devant un foyer de réfugiés ». Euronews évoque la distribution par « un groupuscule d’extrême-droite (de) gaz lacrymogènes aux habitants de la ville de Cottbus ». Il en résulte que l’on ne sait plus très bien quel est l’élément déclencheur des manifestations : l’activisme de groupuscules ou la violence d’étrangers.

    Plus globalement, en avril 2017, le journal allemand Die Zeit attribuait l’augmentation de la criminalité violente en Allemagne essentiellement aux délits commis par les migrants. Une étude corroborée par une étude d’experts commandée par le ministère allemand de la Famille présentée en janvier 2018 par le site Atlantico. La récente loi allemande sur les médias ne devrait pas inciter les journalistes allemands à rappeler cet élément de contexte à prendre en compte dans la compréhension des manifestations…

    Source : OJIM

    Crédit photo : Sven Mandel [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/opposition-politique-migratoire-allemagne-medias-france-angleterre/