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  • La petite histoire : Pizarro et la conquête de l’empire inca

    Dans un précédent épisode, nous avons parlé de la conquête de l’empire aztèque par Hernan Cortès. Cette fois, il va être question de la conquête d’un autre immense empire sud-américain, l’empire inca. Une conquête plus brutale menée par un aventurier qui l’est tout autant, Francisco Pizarro, qui n’hésitera pas à user de ruses et de violence pour s’approprier les fabuleuses richesses des Andes.

     https://www.tvlibertes.com/2018/07/10/24142/pizarro-conquete-de-lempire-inca

  • Yves-Marie Adeline : Macron, un président aussi puissant qu’un roi ?

    Par Yves-Marie Adeline 

    Dès hier dans Boulevard Voltaire, Yves-Marie Adeline a réagi au discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès. Il le fait en rappelant qu'il ne serait possible de « redonner force à notre vieil État français » qu'« qu’avec une dynastie au sommet de l’État » Nous ne disons rien d'autre. C'est pourquoi nous lui laissons ici la parole.  LFAR

    Il paraît qu’à l’ombre des grands chênes ne poussent que de petits glands.

    Dans son souci de redonner force à notre vieil État français, De Gaulle avait imaginé un président aussi puissant qu’un roi, mais qui laisserait le soin quotidien des affaires à un Premier ministre, dont la fonction elle-même évoque la Monarchie : il n’y a pas de Premier ministre dans une République normale. Ainsi le Président sous la Ve République donne-t-il les grandes orientations, tandis que le Premier ministre a la charge de gouverner le pays en tenant compte des orientations présidentielles.

    En procédant à une sorte de mariage entre la Monarchie et la République, De Gaulle a enfin guéri l’État français de la faiblesse dont il souffrait depuis la chute de Napoléon III. Mais à vrai dire, le projet gaullien ne pouvait durer qu’avec une dynastie au sommet de l’État, à défaut de quoi le chef de l’État redeviendrait après lui un simple chef de parti politique qui a gagné une élection. Finalement, c’est l’esprit républicain qui l’a emporté, et l’on voit désormais s’estomper la figure résiduelle du premier ministre, tant il est vrai qu’aujourd’hui à Versailles, le Président Macron n’a guère prononcé qu’un discours de politique générale. Il vient d’ailleurs de proposer aux parlementaires de pérenniser cette pratique qui relève du gouvernement, pas d’un chef d’État.

    Il est bien dommage que les peuples se désintéressent des questions touchant aux institutions, car c’est bien là qu’ils y découvriraient l’origine d’une bonne partie de leurs maux.  

    Ecrivain 
  • Placer l’enfant au centre de nos discours est une nécessité pour combattre la gauche morale – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    On se souvient des terribles photographies du corps d’Aylan étendu sur une plage. On se rappelle des réactions scandalisées aux positions de Marine Le Pen sur l’école gratuite pour les enfants de clandestins. On a vu, il y a quelques jours, la campagne médiatique dirigée contre Donald Trump accusé de séparer les enfants d’immigrés illégaux de leurs parents à la frontière avec le Mexique. Campagne durant laquelle les médias mainstream américains ont procédé à des manipulations grossières notamment en couverture du prestigieux Times.

    Tous ces faits ont été savamment relayés par une gauche pro-migrants dont la mort idéologique ne fait plus de doute. Une gauche zombie à qui il ne reste plus que le pathos comme arme politique. Et quoi de mieux que le sujet des enfants pour émouvoir l’opinion et tenter de la faire basculer ? Une posture efficace puisqu’elle fait appel aux sentiments : le recours au pathos a la force de transformer une idée bancale et mortifère en argument quasi-infaillible dans une époque où l’image et l’émotion guident bien souvent les opinions.

    Naturellement, il ne s’agit ici que d’une posture. Cette gauche qui se pose en défenseur des enfants ne défend en vérité froidement que ceux susceptibles de servir sa cause et lui permettre d’alimenter son idéologie sans-frontiériste, pourtant massivement rejetée par les peuples européens.

    Car cette même gauche médiatique néglige complètement d’autres enfants : les nôtres. Elle nie l’existence du racisme anti-blanc ou, a minima, le relativise ou le minimise. Elle défend la discrimination positive. Elle méprise la France périphérique blanche qu’elle laisse volontiers dépérir. Elle encourage la submersion migratoire en cours qui ne peut mener que vers le chaos.

    Toutes ces positions ne ciblent pas que les « mâles blancs de plus de 50 ans ». Elles visent d’abord les gamins « de souche », qui seront les premiers concernés par cette France de demain que le gouvernement Macron leur prépare : celui de la discrimination sur le marché de l’emploi, celui de la violence anti-française justifiée et (donc) excusée à leur encontre, celui de la relégation des territoires de la France périphérique (qui perd ses écoles, ses médecins, ses hôpitaux) au profit des zones REP+. Désavantagés sur le marché de l’emploi, attaqués pour leur couleur de peau, vivotant dans des territoires abandonnés… Ce sont d’abord les gamins français d’aujourd’hui qui paieront le prix politique de la repentance, de la haine de soi et de la négation du racisme-blancs.

    Sur le temps long, avec la submersion migratoire en cours, l’islamisation, le développement massif de « cités » en France (plus une seule ville moyenne sans son « quartier sensible » immigré), c’est potentiellement le chaos, le terrorisme et l’insécurité qui attendent cette génération d’enfants.

    Face à ce constat révoltant et de plus en plus partagé, le pathos sur les enfants de migrants est la dernière arme de la gauche, la seule qui lui reste mais une arme aujourd’hui implacable. C’est l’ultime coup d’un boxeur acculé dans les cordes, un coup en dessous de la ceinture, mais un coup encore gagnant.

    Un jour ou l’autre, il faudra pourtant bien dépasser et surmonter cette arme ultime de l’adversaire.

    Cela suppose d’abord de mettre parallèlement en avant l’avenir de nos propres enfants, de les défendre coûte que coûte, viscéralement, face au sort qui les attend et à cette « France d’après » qui les guette.

    Cela nécessite ensuite, face à l’hystérie entretenue par les médias et les politiques sur les enfants de migrants, d’adopter une attitude dépassionnée et apaisée en mettant en lumière la submersion migratoire en cours, qui passe d’abord par les naissances, et donc les enfants. Aujourd’hui, 40 % des Africains ont moins de 15 ans. Et selon le journaliste américain Stephen Smith, « d’ici à 2100, trois personnes sur quatre qui viendront au monde naîtront au sud du Sahara. » Des chiffres inquiétants à l’heure où nous ne sommes qu’au début d’une crise migratoire qui sera l’affaire du siècle. Mais la situation est aujourd’hui déjà critique. Selon un rapport officiel, les Blancs ne représentent par exemple plus que 40 % des enfants de Birmingham (personnes mineures), la deuxième plus grande ville du Royaume-Uni.

    Il faut enfin replacer l’enfant au cœur du discours politique, que cet enfant soit d’ici ou d’ailleurs, afin de le défendre réellement en combattant toute forme de manipulation de son sort à des fins idéologiques.
    À l’instar des questions bio-éthiques, où la gauche prétend qu’un enfant n’a pas besoin de père pour grandir, l’idéologie pro-migrants met, elle aussi, en danger les droits de l’enfant. Qui peut affirmer qu’un enfant peut décemment s’épanouir et grandir dans le chaos migratoire, au milieu des rancoeurs et des conflits latents ? Face au déracinement, chaque enfant doit se voir reconnaître, indépendamment des considérations des adultes, un droit à l’enracinement, c’est-à-dire le droit de vivre et grandir dans un cadre solide et apaisé, auprès de sa famille et sur la terre de ses ancêtres.

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/211508/placer-lenfant-au-centre-de-nos-discours-est-une-necessite-pour-combattre-la-gauche-morale-cyril-raul-les-identitaires/

  • Brexit : des départs quitte ou double – JT TVL 10 juillet 2018

    1) Union Européenne / Brexit : des départs quitte ou double

    Les départs s’enchaînent dans le gouvernement britannique. Après la présentation du projet de Theresa May pour la conduite du Brexit, les ministres David Davis, puis l’illustre Boris Johnson viennent de claquer la porte. Un moment charnière pour la suite.

    2) International / Guerre commerciale mondiale : une nouveauté ?

    L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a sonné comme un coup de tonnerre dans le monde ! Le président américain, réputé protectionniste, est selon de nombreux analyste, parti en guerre économique… et pourtant cette guerre existait déjà avant son arrivée.

    3) Santé / Agents innervants : dangers méconnus

    4) Économie / Le rosé français volé

    Le rosé français usurpé ! Dix millions de bouteilles de vin rosé ibériques ont été vendues comme françaises. Un manque à gagner pour les producteurs nationaux qui nécessitera une vigilance toute particulière pour défendre le secteur.

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/10/24180/brexit-departs-quitte-double-jt-tvl-10-juillet-2018

  • L’islamo-gauchisme s’installe sur les réseaux sociaux, sous le faux-nez d’AJ +

    L'Incorrect alerte :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La décadence occidentale – Le déclin de la culture

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    Par Ivan Blot, ENA, docteur ès sciences économiques, inspecteur général honoraire de l’administration

    Les lecteurs de Polémia connaissent bien Ivan Blot qui fournit régulièrement des textes éclairant, tant sur l’actualité que sur divers concepts philosophiques et historiques. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous le troisième volet d’une série de quatre articles consacrée aux grands facteurs de la décadence occidentale.
    Polémia

    Après l’analyse du déclin religieux et du déclin politique, on en vient au déclin de la culture. Au départ, la culture et la science ne font qu’un, puis la science constitue son domaine propre à la recherche du vrai. La culture conserve plutôt la recherche du bien et du beau. Sans un minimum de socle moral, la recherche du vrai est impossible. La science en Occident se porte plutôt bien. Encore que la censure existe parfois et relève la tête… C’est le politiquement correct au nom d’un intégrisme égalitaire répressif : on ne peut plus porter des jugements généraux sur les femmes ou les Noirs par exemple, ce qui est une marque de parfaite intolérance.

    Mais le phénomène majeur est lié à l’effacement de la mémoire historique tant dans l’art que dans la morale.

    L’effacement de la mémoire historique artistique et l’appauvrissement de l’art

    L’art dit contemporain est un art d’une société atteinte collectivement de la maladie d’Alzheimer. Le rejet de toute tradition est la cause de ce dramatique appauvrissement. Il est lié au déclin religieux qui fournissait la majorité des thèmes. Mais, il va au-delà pour « déconstruire » toute représentation du réel. On ne voit plus ni les paysages de la patrie ni les visages de nos compatriotes (sauf en Europe de l’Est). Les tableaux « abstraits » occupent les murs des bâtiments officiels et constituent un nouvel « art officiel » promu par les oligarques cosmopolites au pouvoir. Byzance a connu cela il y a plus de 1 000 ans avec l’iconoclasme qui engendra des guerres civiles mais qui fut vaincu jusqu’à maintenant. On a eu des poussées iconoclastes avec le protestantisme (destruction de statues des églises notamment) et lors de la Révolution française (dénoncées comme vandales par l’Abbé Grégoire). On défend la liberté mais en son nom, on détruit l’héritage des traditions. On ignore la distinction hiérarchisant et nécessaire des trois fonctions souveraine, religieuses et guerrières tournée vers l’économie et tout est réduit à la fonction marchande qui demande en moyenne moins de vertus morales.

    Les artistes figuratifs sont alors martyrisés ou marginalisés sauf sans doute en Europe de l’Est et en Russie. Le savoir artistique décline : un Bach est-il possible aujourd’hui ?

    Le déclin de la morale est lié au déclin de la tradition

    La morale est liée à des traditions anciennes qui ont fait leurs preuves. Le prix Nobel Hayek explique pourquoi : parmi les savoirs humains, certains sont formalisés, c’est le cas dans les sciences. Mais d’autres savoirs sont transmis par des millions de pratiques. Le meilleur exemple est notre langue. Personne n’a créé par un projet délibéré et planifié la langue française qui est une merveille. La morale traditionnelle, c’est pareil. Sur les points essentiels, toutes les morales traditionnelles disent la même chose : famille, avortement, interdiction d’assassiner, honnêteté, etc… Les expériences des siècles dans les peuples divers donnent des résultats identiques : les peuples qui méprisent la famille disparaissent et ceux qui méprisent la propriété tombent dans la misère. L’URSS qui sous Lénine voulait détruire la famille est revenue en arrière avec Staline. Mais pour la propriété, il a fallu dissoudre l’URSS  elle-même.

    Or, le drame est que les injonctions de la morale ne satisfont ni nos instincts primitifs ni notre raison logique. Maintenir une morale salutaire suppose combattre sur ces deux fronts. L’Occident a un siècle de retard en ignorant ce savoir qui n’est ni instinctif ni rationnel. Le patriarche russe Cyrille l’explique très bien dans son livre traduit en français aux éditions du Cerf L’Evangile et la Liberté ; les valeurs de la Tradition dans la société laïque. En Occident, écrit le patriarche, « l’homme est transformé progressivement en un esclave de ses instincts et perd ses repères vitaux. L’image de Dieu s’efface en lui et il cesse d’être homme au sens propre du terme, se réduisant à une sorte d’animal de consommation ». Une foule impersonnelle se forme autour d‘une anti-culture qui est une régression vers la barbarie. Le déracinement produit par l’immigration de masse renforce cette régression culturelle, morale et esthétique.

    Les anciens Grecs qui nous ont transmis la culture classique commençaient l’enseignement non par l’informatique mais par la morale du héros Achille puisée dans l’Iliade. La volonté d’exceller, le courage de combattre (agon en grec), la capacité à garder la mesure et à fuir les excès (metron), la culture de l’amitié entre citoyens (philia) étaient essentiels. Nous avons « liberté, égalité, fraternité », mais Dostoïevski montre dans son œuvre Les Frères Karamazov que sans l’amour chrétien, ces trois termes ne mènent à rien : la liberté peut mener au crime (c’est pourquoi le gangster américain Al Capone en faisait l’éloge sans limites), l’égalité pousse à la haine sociale d’où les massacres de la Révolution française et du bolchevisme, la fraternité sans amour est un principe mafieux.

    C’est pourquoi l’exemple russe post communiste est si important. La culture occidentale inspirée de Platon et du Christianisme s’est effondrée suite à la révolution française et aux idéologies socialistes du 20e siècle. Les années 1960  ont continué à détruire les traditions au nom des instincts et d’une raison dévoyés. Mais nous avons un critère pour juger des réformes politiques : servent-elles la mort ou la vie ?

    La culture (souvent très liée à la religion) a été inventée pour préserver la vie. Or, les signes d’une culture de mort (comme disait le pape Jean-Paul II)  se multiplient dans la modernité : effondrement de la natalité, avortements en masse, euthanasie légale en progression, laxisme pénal, dont le point d’orgue est la suppression de la peine de mort, plus généralement montée du crime et des incivilités.

    Le remède est de comprendre l’importance de la sauvegarde des traditions (voir les philosophes Pascal, Burke, Hayek, Berdiaev entre autres) et de s’appuyer pour les défendre sur une démocratie authentique (la Suisse rurale étant un assez bon exemple selon Soljenitsyne dans son livre Le Grain tombé entre les Meules).

    « Le poisson pourrit toujours d’abord par la tête » dit un proverbe du peuple. C’est ce qui nous arrive à l’Ouest. Le peuple reste sain dans ses réflexes esthétiques et moraux, en majorité et cela s’améliore chez les plus jeunes. Les vieilles élites soixante-huitardes sont les plus pourries en majorité. Le mouvement culturel de retour aux traditions a commencé à l’est mais se  propage à l’ouest. Ce sera bientôt un séisme politique. Les compromis seront très difficiles car les élites refusent l’expérience populaire et sont murées dans une idéologie qui a un siècle de retard. Quelles formes ce conflit prendra ? L’avenir proche va nous le dire.

    Ivan Blot 06/07/2018

    https://www.polemia.com/decadence-occidentale-declin-culture-ivan-blot/

  • Le Conseil constitutionnel pour l’immigration de masse, par Francis Bergeron

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    Le prétendu « délit de solidarité » consistant à encourager, favoriser les filières d’immigration clandestine allait-il rester un délit ? Très habilement, les associations de soutien et d’encouragement au grand remplacement avaient posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Pouvait-on faire condamner des individus ou des réseaux de soutien aux clandestins, aux sans-papiers, si ces réseaux agissaient non pour des raisons financières, mais bénévolement, sur des bases idéologiques, « humanitaires » ? Non. Non, il est impossible de poursuivre et de les faire condamner s’ils ne sont pas mus par l’appât du gain. Cette décision est un tournant qui vient ruiner tout le dispositif législatif censé nous assurer la maîtrise de l’immigration, le droit des Français à contrôler qui vient chez eux, pour y faire quoi et pour combien de temps.

    Le Conseil constitutionnel s’est tout simplement livré à une analyse basique de la formule « liberté, égalité, fraternité ». La fraternité étant un principe constitutionnel, puisque référencé dans le préambule de la Constitution, toute personne, toute association, qui aidera des illégaux, des clandestins, en leur faisant passer la frontière, en les logeant, en les nourrissant, en leur fournissant des avocats, des formations, un travail (lui-même clandestin) sera considérée comme accomplissant un acte licite – et plus que cela, un acte humanitaire, un acte de fraternité.

    Un appel d’air sans précédent

    Depuis cette décision du Conseil constitutionnel, ce vendredi 6 juillet, c’est l’ébullition dans les organisations du prétendu antiracisme, et aussi au PC, chez les Insoumis, les Ecolos, dans les groupuscules. Toutes préparent des programmes au grand jour pour aider les clandestins à franchir nos frontières, et mettre en place, officiellement cette fois, les moyens matériels de la submersion migratoire.

    Certes, les passeurs professionnels – qui se font rétribuer pour transférer les migrants en Europe – ne sont pas concernés par cette interprétation de la Constitution. Et leur activité ne sera pas légalisée. Mais les migrants auront-ils encore besoin de passeurs rémunérés, alors qu’une multitude d’associations – elles-mêmes subventionnées par l’Etat – et les collectivités territoriales le feront, dans les faits, de la façon la plus officielle ?

    La décision du Conseil constitutionnel est gravissime. Elle constitue un appel d’air sans précédent pour tous ceux qui veulent converger vers l’Europe, et désormais vers la France avant tout.

    Les macronistes soulignent que nous conserverons la liberté d’accueillir ou pas les clandestins. Mais quand on sait que 90 % de ceux qui parviennent à entrer chez nous y restent, ce chiffre sera désormais de 100 %, et 100 % d’une masse fortement gonflée par ce message d’encouragement.

    Les LR regrettent la décision, mais ils sont piégés puisque le principal argument qu’ils mettaient habituellement en avant pour refuser l’immigration de masse, sans sortir du politiquement correct, était le rôle des passeurs mafieux, qui disparaîtront d’eux-mêmes avec cette mesure. Le Rassemblement national souligne pour sa part que cette décision constitue « une violation des droits de la nation française ». Elle sonne même la fin de la nation française.

    Nous avons donc à présent, d’un côté des Alpes un pays qui annonce clairement la tolérance zéro pour l’immigration, et de l’autre côté un pays dans lequel partis politiques, syndicats, associations, municipalités vont s’engouffrer dans l’énorme brèche ouverte par le Conseil constitutionnel.

    Les conséquences se feront sentir extrêmement vite sur nos équipements, notre sécurité, notre taux d’emploi, nos régimes sociaux, etc. Mais la vérité des chiffres sera sans doute cachée le plus longtemps possible aux Français.

    Conséquence de la position aberrante de la Cour de Cassation : s’opposer aux actes non rémunérés de soutien aux migrants, par exemple une aide au franchissement de frontière devient donc un délit. Les premières victimes seront les autorités préfectorales des Alpes maritimes, et les Identitaires, qui peuvent être poursuivis pour délit d’atteinte au droit de fraternité, garanti par la Constitution

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • Mercredi 25 juillet, à Bordeaux : conférence de Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, et de Boris Le Lay

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  • Le Rassemblement national privé de 2 millions d’euros – La colère de Marine Le Pen

    marine-rassemblement-national-2-300x170.jpgDans l’affaire des assistants d’eurodéputés, les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu 2 millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés au Rassemblement national ce lundi 9 juillet.

    Cette décision arrive dans le cadre de l’enquête sur les présumés emplois fictifs au parlement européen. Pour les juges, l’ancien Front national aurait organisé un système rodé pour dévier les fonds européens destinés aux assistants parlementaires. Le dommage serait estimé à environ 7 millions d’euros.

    Le parti RN a annoncé vouloir présenter un recours contre cette décision. La présidente Marine Le Pen a exprimé sa colère sur twitter et dans un courrier aux militants. « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo-affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort “à titre conservatoire”. La volonté d’assassiner le premier parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie », a-t-elle tweeté.

    Et d’écrire aux membres du RN : « Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route ».

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort "à titre conservatoire".
    La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie ! MLP

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/sequestres-2-millions-deuros-au-rassemblement-national-la-colere-de-marine-le-pen/94528/

  • Omar Sy, pour la direction de la SNCF, est « intouchable »

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    Qui ne connaît pas Omar Sy, cet acteur né à Trappes de parents africains, drôle et émouvant dans le film Intouchables, qui lui valut, en 2011, un César ? Or, justement, intouchable, il l’aurait été selon Closer.

    Partant en vacances avec son épouse Hélène et un de ses enfants, le comédien aurait eu, gare de Lyon, mercredi 4 juillet, des échanges peu amènes avec un employé de la SNCF. Voulant monter dans le train avec sept bagages, il se serait fait interpeller par des contrôleurs qui lui auraient fait remarquer que ce chargement était trop conséquent et qu’il ne pouvait emporter que trois valises à entreposer dans les rangées prévues à cet effet, en expliquant : « Il y a d’autres voyageurs. »Mais Omar Sy n’aurait rien voulu entendre, et un des représentants de la SNCF aurait donc signifié à l’acteur qu’il ne pourrait pas embarquer dans ces conditions. Toujours selon le magazine people, le comédien vedette aurait alors insulté le contrôleur, le traitant de « petite bite » (lui nie avoir utilisé ces termes), puis il aurait ensuite légèrement poussé l’agent afin d’entrer dans le wagon et de pouvoir prendre place à bord du train. Cette action et ces paroles lui auraient valu d’être appréhendé brièvement pour « outrage à agent ».

    Ce n’est pas la première fois que l’ancien comique d’« Omar et Fred » est interpellé par la police gare de Lyon. En mars 2013, il avait essayé de passer un périmètre de sécurité installé par les agents de la SNCF, qui recherchaient un voyageur sans billet sur le trajet Marseille-Paris. Ce franchissement non autorisé avait engendré une altercation avec l’un des employés, nécessitant l’intervention des services de police. Interpellé, il avait été conduit à la brigade des réseaux ferrés (BRF), qu’il avait quittée après une heure d’audition.

    Mais revenons à ce 4 juillet : suite à ces nouvelles embrouilles, la SNCF a estimé utile de communiquer en minimisant l’affaire. Elle évoque un « incident clos », et une « histoire réglée avec le contrôleur ». D’ailleurs, l’hebdomadaire nous indique qu’Omar Sy a pu « finir avec tous ses bagages son voyage jusqu’à destination ». Ajoutant, toutefois, que pour cela, une intervention de la hiérarchie de la SNCF aurait été nécessaire.

    S’il est vérifié, voilà un fait divers des plus banals, me direz-vous. Oui, si l’on fait abstraction de plusieurs éléments :
    – Comment être la personne préférée des Français et révéler un caractère aussi outrancier ?
    – Si la SNCF communique sur les grèves et les pannes répétitives, elle rechigne à approfondir pour un « people ». Alors qu’elle parle simplement d’« échanges un peu vifs », le salarié, lui, a mentionné des injures (avant, semble-t-il, de se rétracter si l’on en croit un tweet de la SNCF, qui dément les faits, « comme l’a confirmé l’agent SNCF auprès de sa hiérarchie ») et Omar Sy va déposer plainte contre la SNCF pour « faits de violence et d’abus d’autorité », d’après son avocat Me Patrick Klugman.
    – Enfin, traiter un mandataire de « petite bite », si l’agent est blanc, n’est-ce pas une insulte raciste de la part d’une personne de couleur ? En effet, l’inverse aurait conduit l’auteur directement à la XVIIe chambre correctionnelle.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-pour-la-direction-de-la-sncf-est-intouchable/