Anne Brassié reçoit Jacques Boncompain pour la présentation de son “Dictionnaire de l’épuration des gens de lettres 1939-1949”. Philippe Bornet vous emmène ensuite dans les églises de la Capitale à la découverte des trésors mariales avec son ouvrage “Marie à Paris”.
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« Principe de fraternité », le totalitarisme de l’État de droit
Par Éric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain
C’est une décision du Conseil constitutionnel qui a fait l’effet d’une bombe : la consécration d’un « principe de fraternité » sur la question de l’accueil des migrants ! Cédric Herrou, icône du politiquement correct adoubé par le Système au point de monter les marches du Festival de Cannes, a donc réussi, au nom de l’État de droit, à faire plier la volonté populaire.
PolémiaLe Conseil constitutionnel est composé de personnalités de rencontre, même parfois juristes, non élues mais qui peuvent s’opposer à la souveraineté du peuple. Et ce, surtout depuis que Nicolas Sarkozy, voulant « faire comme les Américains », selon le mot du facteur du Jour de fête, en a permis la saisine par tout plaideur. Auparavant, et comme l’avait dit le général De Gaulle en instituant le référendum, en France la Cour suprême était le peuple français. Mettant à profit la réforme constitutionnelle de Sarkozy, le Conseil a fait droit à la Question prioritaire de constitutionnalité du nommé Cédric Hérou, vedette des milieux interlopes favorables à la colonisation de l’Europe par les masses du tiers-monde. Il rend ainsi inopérante une modeste disposition légale contre le souteneurs des immigrés illégaux.
Ordre moral et droit constitutionnel
Nous avons là, de nouveau, une expression du nouvel ordre moral imposé par l’idéologie des droit de l’homme narcissique, incompatible avec la souveraineté démocratique et l’intérêt général. Les juristes positivistes, qui ont mauvaise presse tout spécialement chez les conservateurs et nostalgiques du droit prétendument naturel, ont souvent raison d’aspirer à un droit axiologiquement neutre.
En effet, un droit constitutionnel axiologiquement neutre (qui fut notre tradition essentielle de 1789 à 1971 !) aurait empêché l’invocation grotesque et pleurnicharde du principe de « fraternité », niveau zéro du droit constitutionnel, qui donne envie de répondre, désabusé, avec la locution populaire genrée : et ta sœur ?
État de droit et totalitarisme
L’État de droit (Rule of law), venu petit à petit dans les décennies d’après guerre, des Anglo-saxons, mais aussi paradoxalement des Allemands (Rechtstaat), cette dictature des juges sur les peuples soi-disant souverains est de plus en plus pesante avec la multiplication des juridictions internationales, telles la Cour européenne des droit de l’homme et les institutions polymorphes et moralement contraignantes de l’Union européenne.
L’ancien dissident soviétique Vladimir Bukowsky* nous a mis en garde contre cette folle machinerie européenne, nouvelle URSS selon lui. Écoutons le quand il termine son discours en nous disant qu’il vient de notre futur…
Éric Delcroix 08/07/2018
* L’Union européenne, une nouvelle URSS, Éditions du Rocher et vidéo sur Internet.
Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : Domaine public, via PixaBay
https://www.polemia.com/principe-de-fraternite-totalitarisme-etat-droit/
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L’embryon humain : la victime silencieuse et innocente de la révision de la loi de bioéthique
Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :
"Le rapport du Conseil d’Etat sur la révision de la loi de bioéthique est rendu public aujourd’hui. Ce rapport, émanant de la plus haute juridiction française, n’engage certes pas le politique mais il trace les contours « autorisés » de la future législation et fait état, notamment, de graves dérives en matière de recherche sur l’embryon. Ces dispositions seront au cœur de la loi mais elles seront moins commentées que la PMA. Elles auront pourtant pour conséquence de faire de l’embryon un « produit de laboratoire ».
Cet avis juridique du Conseil d’Etat ne tient, par ailleurs, aucun compte de l’avis profond des Français qui s’est exprimé lors des Etats-généraux de la bioéthique. A chaque révision, les limites de l’acceptable sont repoussées, la marchandisation du vivant et l’eugénisme toujours accrus. La technique prendra, une fois de plus, et de manière plus grave, le pas sur l’humain.
- La création d’embryons transgéniques et leur transfert à des fins de gestation pourraient être autorisés. Cela entrainerait inévitablement une modification du génome de l’espèce humaine pourtant interdite par la Convention d’Oviedo ratifiée par la France. L’embryon serait encore davantage manipulé et ces modifications du génome seraient transmissibles.
- Le Conseil d’Etat propose d’autoriser la culture des embryons in vitro au-delà de 7 jours et jusqu’à 13 jours après la fécondation. 92,3 % des citoyens se sont pourtant opposés à cette possibilité dans le cadre des Etats-généraux.
- La destruction des embryons surnuméraires donnés à la recherche et n’ayant pas fait l’objet de recherche[1] est également envisagée. L’alternative éthique consistant à interdire en amont leur création n’est malheureusement pas prévue. L’embryon humain est traité comme une matière première qu’il convient de détruire lorsqu’elle n’est plus utilisable. Le principe de dignité de l’être humain qui devait être fondateur des lois de bioéthique de 1994, n’a pas droit de cité.
- Le diagnostic pré-implantatoire (DPI) serait étendu aux diagnostics d’anomalies chromosomiques. En acceptant la destruction systématique des embryons porteurs de trisomie 21 issus de la PMA, le Conseil d’Etat se porte garant d’une méthode eugénique[2].
En plus d’être invisible aux yeux de tous, errant dans un flottement juridique volontairement entretenu et réduit à un matériau de recherche, l’embryon humain est désormais une variable d’ajustement dans le jeu politique. Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune appelle les politiques à un sursaut de courage au moment de l’élaboration de la loi : « ne faites pas le jeu de l’industrie procréative et des laboratoires pharmaceutiques qui préfèrent « consommer » de l’embryon humain pour épargner l’animal. La loi doit protéger l’embryon, il ne lui revient pas de décider de son degré d’humanité. L’embryon humain est un être humain et sa protection demeure un principe intangible fondateur du droit ». (article 16 du Code Civil).
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Politique magazine numéro d'été : « Merkel chancelle ... L'Europe aussi »
Au sommaire de ce nouveau numéro :
UN DOSSIER : Loi Anti Fake News
STRATÉGIE : Retour au réel national
GÉOPOLITIQUE : La dérive des continents
Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité et de culture !
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« Le peuple souverain s’avance »
L’Union européenne va-t-elle tenir le choc ?
Le vent a tourné. Il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir
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Un programme qui nie le risque migratoire, par Francis Bergeron
C’est la seconde fois que le président Macron donnait rendez-vous aux députés et sénateurs à Versailles, dans le cadre d’une réunion du Congrès. Il entendait ainsi, avec le maximum de solennité, donner le bilan de sa première année de présidence et dresser les grandes lignes de la suite. Il a souhaité faire preuve d’humilité, rappelant qu’il ne pouvait décider de tout et qu’il ne pouvait tout réussir. Ceci pour répondre aux critiques sur son côté un peu trop jupitérien. Notons qu’une partie de son opposition de gauche a boycotté cette réunion. Mais les élus RN étaient présents, notant que le boycott était surtout un moyen d’exister.
En ouverture, Macron a reconnu que les peurs et colères accumulées en 2017 n’avaient pas disparu. Ne s’attardant pas sur les réformes décidées et mises en œuvre ou sur le point de l’être (réformes sociales diverses dont celle de la SNCF etc.), il a très vite enchaîné sur les grands axes de ce qu’il fera les douze mois à venir :
Une réforme de l’assurance chômage et de la santé au travail ;
Une baisse des dépenses publiques, ce qui permettra une baisse des impôts ;
Une unification des régimes de retraite, sans remettre en cause les pensions de réversion, a-t-il tenu à souligner pour mettre un terme aux rumeurs sur cette question ;
Un plan pauvreté qui verra bien le jour en 2019, le retard enregistré avant son déploiement n’ayant pas pour but de préparer son enterrement ;
Un cadre donné à l’islam, pour que cette religion soit exercée « de manière conforme aux lois de la République », conscience ayant apparemment enfin été prise que ce n’était pas le cas aujourd’hui.
Sur toutes ces questions, il faudra étudier les textes proposés, mais la façon de les exposer devant le Congrès ne préjugeait pas d’une dérive, droitière ou gauchisante, de sa deuxième année de mandat.
Le nationalisme, voilà l’ennemi
Mais sur la question centrale et tellement actuelle de l’immigration, celle qui suscite le maximum de ces inquiétudes que M. Macron avait évoquées au début de son discours, c’est, pour Macron, la solidarité européenne qui réglera cette question. Nous en avons eu un aperçu ces derniers temps ! Macron a alors pris des accents gauchisants, devant les 900 élus, pour s’en prendre aux « nationalistes », seuls ennemis intérieurs stigmatisés :
« Toute politique nationaliste de court terme ne réglera en rien la situation migratoire » a-t-il conclu. Mais la situation migratoire, qui était encore une situation de moyen terme il y a quelques années, est devenue un problème de très court terme. C’est maintenant qu’il faudrait casser la décision du Conseil Constitutionnel (voir Présent du 10 juillet). C’est maintenant qu’il faudrait envoyer un signal très fort aux sécessionnistes de nos banlieues. Aveugle à ces « peurs, colères accumulées » qu’il évoquait pourtant au début de sa prise de parole, M. Macron y a donc répondu par une condamnation urbi et orbi, puisée dans les vieilles litanies de la gauche morale.
C’est là d’abord et avant tout qu’il était attendu. C’est la réforme qu’il ne fera pas. Il s’y est engagé devant le Congrès.Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
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Brexit or not Brexit ?
D'Olivier Bault dans Présent :
"Deux jours après que Theresa May eut présenté son nouveau plan pour un Brexit en douceur à ses ministres, celui pour la sortie de l’UE appelé aussi « ministre du Brexit », a annoncé sa démission dimanche peu avant minuit. David Davis, car c’est de lui qu’il s’agit, a expliqué dans sa lettre de démission, rendue publique, qu’il avait déjà accepté pas mal de propositions de Theresa May avec lesquelles il n’était pas d’accord, mais c’était parce qu’il pensait qu’un vrai Brexit restait possible. Un vrai Brexit, c’est un processus qui doit permettre rapidement au Royaume-Uni de recouvrer sa souveraineté, de voter lui-même toutes ses lois et de passer les accords commerciaux qu’il voudra avec n’importe quel autre pays. Mais avec le plan présenté par son Premier ministre vendredi – un plan pour lequel il n’avait pas été consulté, alors qu’il est le principal négociateur pour son pays –, David Davis estime qu’il n’y aura pas de vrai Brexit.
Il s’agit en effet d’une nouvelle mouture du « nouveau partenariat douanier » déjà proposé par Theresa May, qui est une forme d’union douanière qui ne dit pas son nom pour ne pas choquer la majorité d’électeurs ayant fait le choix de la sortie de l’UE il y a deux ans. Avec le plan de May, le Royaume-Uni, pour préserver la liberté des échanges et l’absence de frontière physique en Irlande, adopterait toutes les règles de l’UE. Le parlement de Westminster pourrait certes refuser certaines règles adoptées à Bruxelles, mais cela impliquera alors une limitation de l’accès au marché européen pour les marchandises britanniques. Dans les faits, cela voudrait aussi dire que Londres doit se conformer aux jugements de la Cour de Justice de l’UE, chose que les partisans du Brexit veulent éviter à tout prix.
A la suite du ministre du Brexit, deux secrétaires d’Etat ont démissionné, suivis lundi après-midi par le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait, comme David Davis et contrairement à Theresa May, fait campagne pour le Brexit avant le référendum de 2016. Selon Johnson, avec le plan de May le Royaume-Uni se dirige « vers un statut de colonie ».
Au Parlement, le député conservateur Jacob Rees-Mogg mène la fronde à la tête d’une soixantaine de partisans d’un vrai Brexit et il a déjà annoncé, en ce qui le concerne, qu’il voterait contre le plan de Theresa May. Ne jouissant d’une majorité de quelques voix que grâce au soutien des unionistes nord-irlandais depuis les élections anticipées ratées de 2017, c’est le gouvernement tout entier qui pourrait tomber. [...]"
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JOUISSEZ-VOUS DU « PRIVILÈGE BLANC » ?
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Abolition du "délit de solidarité » : une décision inique du Conseil constitutionnel.
La réaction du Parti de la France :
La décision du Conseil constitutionnel de supprimer le « délit de solidarité » qui, jusqu’à présent, permettait de poursuivre les facilitateurs d’entrée illégale sur le territoire français, au motif qu'il serait contraire au principe de fraternité, ouvre une brèche supplémentaire dans un arsenal juridique français anti-clandestin bien faible et déjà largement miné par le laxisme des magistrats.En reconnaissant la fraternité comme principe constitutionnel en référence à l'article 2 de la déclaration des droits de l'homme et au nom du préambule de la Constitution en son article 72-3, et en l’étendant à l’humanité entière, les pseudo-Sages de la rue de Valois, conduits par leur Président, Laurent Fabius, foulent aux pieds le concept même de Nation qui veut que la fraternité s'exerce d’abord et avant tout à l’égard de nos compatriotes conformément au principe chrétien « Mon prochain est mon proche ».Surtout, ils rayent d’un trait rouge et particulièrement lourd de conséquences les textes qui disposaient que quiconque aide directement ou indirectement à l’entrée, à la circulation ou au séjour d'un clandestin encourait 30 000 euros d'amende et cinq ans de prison.Désormais passeurs, associations d’aides à l’entrée irrégulière, « no border » pourront agir en toute impunité tandis que les réseaux de soutien aux islamistes seront plus libres de détecter parmi les nouveaux arrivants leurs futures recrues.Pour le Parti de la France qui, au pouvoir, mettra en œuvre une politique de fermeté absolue pour juguler la déferlante migratoire (interdiction des associations d’aide à l'entrée illégale, lutte sans merci contre les passeurs et leurs complices, action de nos services spéciaux contre les organisateurs, étanchéité de nos frontières, fin de l'immigration économique, réforme du droit d'asile, expulsion des clandestins et délinquants, révision du code de la nationalité avant de procéder à un vaste et ambitieux plan de remigration, réappropriation de la France par les Français…), le Conseil constitutionnel dans sa conformation actuelle, vient, par cette décision d’une extrême gravité, de s'inscrire au premier plan institutionnel des organisations anti-nationales.Nous saurons nous en souvenir.Parti de la France cliquez ici -
Il y a les jeunes qui courent derrière un ballon, et ceux qui tombent pour pas un rond
Dans une série intitulée « La coupe du Monde dans nos vies », 20 minutes revenait il y a quelques jours sur « L’histoire de Steeve, soldat français mort dans l’indifférence » le vendredi 18 juin 2010, « le même jour que l’altercation entre Nicolas Anelka et Raymond Domenech ». Le brigadier-chef du 1er régiment des hussards parachutistes de Tarbes, 44e militaire tombé en Afghanistan, et qui sera plus tard décoré à titre posthume de la Légion d’Honneur, fait à peine l’objet d’un bandeau sur BFMTV, tandis que « la grève de Knysna » est relayée par toutes les télés. Son frère Luc résume : « Pendant que les médias ne parlaient que du fameux problème Anelka et que ses copains refusaient de jouer, Steeve, lui, portait le drapeau très haut ».
Il serait dommage de dénigrer le patriotisme du foot, si dérisoire et instrumentalisé qu’il puisse sembler. D’abord, parce que si l’Angleterre avait gagné en demi-finale, qui se serait donc privé, au 15 du mois de juillet à défaut du 31 du mois suivant, de chanter M… pour le roi d’Angleterre ? Puis de venger Crécy, Azincourt, Trafalgar, Waterloo… et bien sûr la p’tite Jeanne, même si nous sommes des gens civilisés et n’aurions sans doute pas mis l’entraîneur anglais – sympathique au demeurant – sur un bûcher. Qu’à cela ne tienne, les Croates ont fait le boulot.
Ensuite, parce que si elle vivote encore, si, comme cela semble être le cas, elle est encore une lueur frémissante dans le cœur de beaucoup, la fierté française, partout traquée, a le droit de se réfugier là où elle peut, comme une femme battue, dont le compagnon, l’arme au poing, explore les pièces une à une, échoue, recroquevillée et pâlotte, dans les latrines. Le seul endroit où elle peut tirer le verrou.Il n’empêche. 8 ans se sont écoulés, l’équipe de France, menée par Didier Deschamps n’est en rien comparable à celle de Domenech, mais les faits demeurent : qui a remarqué hier soir, alors que tous les Français applaudissaient des jeunes de 20 ans rendus millionnaires par un ballon, qu’un pilote d’hélicoptère peu ou prou du même âge était mort en Côte d’Ivoire, en service aérien commandé ? Il s’appelait Alexandre Arnaud. Un patronyme qui ne connaîtra jamais la notoriété de ceux que l’on scandait, mardi soir, dans le stade. Sa mort a été totalement occultée par le Mondial de foot. Ainsi va la vie : pendant la guerre de 14, tout le monde connaissait les noms des vedettes, de Sarah Bernhardt ou d’Yvonne Printemps, personne ceux des anonymes poilus qui tombaient par grappes entières.
Mais lorsqu’un quotidien burkinabé – Aujourd’hui au Faso -, cité par Courrier International, écrit triomphalement : « Les partisans de l’extrême-droite ne doivent pas oublier que ce sont les immigrés qu’ils traitent de tous les noms d’oiseaux qui sont en train de faire de la France ce qu’elle est actuellement, et sera encore plus demain dans ce mondial », la moindre des justices commanderait de répondre à certains autres extrémistes, à l’autre bout de l’échiquier, qu’eux-mêmes, surtout, ne doivent pas oublier que ce sont les Français – non par un ballon mais par leur armée en opérations extérieures – qui sont en train de faire de l’Afrique ce qu’elle est actuellement, ou ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire un continent en paix, parfois au prix de leur vie. Sans bruit et pour pas un rond.
Que le lieutenant Alexandre Arnaud repose en paix.Gabrielle Cluzel