Depuis l’arrivée du gouvernement populiste, l’Italie connaît une baisse remarquable des arrivées de nouveaux migrants. Pour cette première moitié de l’année 2018, les chiffres sont inférieurs à 80 % à ceux de la même période l’année dernière.
Selon des données publiées lundi par l’agence des Nations unies pour l’immigration, 16 919 migrants sont arrivés par mer en Italie entre le 1er janvier et le 8 juillet, alors qu’au cours de la même période en 2017, ils étaient au nombre de 85 197.
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Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ? – JT TVL 12 juillet 2018
1) Média / Le Média de Mélenchon vers la lutte finale ?
Six mois après son lancement, Le Média, la webtv adossée aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, a déjà du plomb dans l’aile. Les finances et l’ambiance sont au plus mal… au point que leur indépendance pourrait faire long feu.
2) Politique / Élus locaux pas contents
3) Economie / Puissance économique : la France dépassée par l’Inde
La France perd une place au classement des puissances économiques mondiales en fonction du PIB… Delhi dépasse Paris et s’annonce comme un général incontournable du monde de demain.
4) International / Coupe du monde : la guerre des “hools” n’a pas eu lieu
On nous promettait la guerre dans les rues russes pour la coupe du monde de football, les hooligans slaves devaient mettre la compétition à feu et à sang… finalement rien ! Moscou est parvenue à maintenir la sécurité en dépit d’un contingent de hooligans considérés comme les plus violents du monde.
5) L’actualité en bref
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Marchandages sur l'effort de défense
Les rencontres atlantiques de ces 11 et 12 juillet, entre Européens et Américains portent sur l'avenir de l'Otan. Peut-être convient-il de mieux situer le contentieux qu'elles s'apprêtent à gérer. Avant même de remonter aux premières années de l'Alliance et à ses principes historiques reportons-nous à 2014.
Le débat remonte en effet à cette année-là. Les pays limitrophes de la Russie avaient assisté, au printemps, à l'affaire de Crimée, puis au développement d'une guerre hybride que Moscou mène dans l'est de l'Ukraine en soutien aux séparatistes.
Les menaces de la Russie poutinienne ressenties dans l'Est européen vont au-delà de la question de frontières théoriquement sanctuarisées par les accords d'Helsinki de 1975. Elles portent sur l'unité, et même sur l'indépendance des pays issus en 1991 de l'Union soviétique. Et cela a conduit à légitimer la marche vers un impératif comptable accepté par tous les alliés.
Il a été situé à échéance de 10 ans, c'est-à-dire pour 2024, à hauteur de 2 % du Produit intérieur brut de chaque pays, à investir dans les moyens matériels de défense. 20 % de cet effort devra être consacré à l'acquisition de nouveaux équipements majeurs, comprenant les dépenses de recherche et développement.
On peut parfaitement s'interroger sur la pertinence de tels ratios statistiques.
En France, par exemple, l'opinion peut désormais paraître majoritairement, sinon unanimement, acquise à la préoccupation militaire. Or, les services de l'Otan en mesurent la concrétisation à seulement 1,81 % en termes de PIB. La Cour des comptes estime, au contraire, que le seuil de 2 % est atteint ou dépassé.
Tout dépend en effet, d'abord, d'une donnée quantitative fluctuante, celle de la richesse produite dans le pays ; et d'autre part une notion qualitative interroge quant à la nature des missions définies par les lois de finances.
Faudra-t-il ainsi incorporer ou non le symbolique projet de service national restreint que la présidence de la république entend instituer et dont l'impact sur la capacité opérationnelle du corps de bataille tendra, de toute évidence, vers zéro ?
Depuis 1960, aussi, la force nucléaire hexagonale a absorbé une part considérable du budget des armées : faut-il la comptabiliser dans le contexte de l'Otan ?
De telles questions font autant de digressions dans un débat où devraient primer celles de l'esprit de défense et de l'effort matériel qu'il suscite.
À y regarder de près, on se rend ainsi compte que seuls quelques gouvernements ont vraiment tenu l'engagement à hauteur de 2 % fixés en 2014. La Grande Bretagne, alliée indéfectible, et à certains égards cavalier du cheval américain, la Grèce dont la préoccupation stratégique est déterminée par la menace d'une Turquie juridiquement alliée mais militairement ennemie, restent hors concours avec respectivement 2,10 % et 2,27 %. Viennent ensuite de manière significative les pays voisins de la Russie : Estonie à 2,14 %, Lettonie à 2 %, Pologne 1,98 %, Lituanie 1,96 %, Roumanie 1,93 %, c'est-à-dire là où les peuples, légitimement et directement, se sentent menacés par la velléité russe affirmée par la maître du pouvoir, de reconstruire l'espace soviétique.
Ce beau résultat de la politique grimaçante de Vladimir Poutine et de ses exactions sanglantes contre la Géorgie en 2008 et contre l'Ukraine depuis 2014, de son ambition de parler comme l'URSS le faisait, d'égal à égal avec l'Occident, doit être mis en perspective avec la réalité d'un budget militaire russe, certes considérable en pourcentage de la richesse effectivement produite par l'économie de ce pays, mais 15 fois plus modeste que celui de l'Otan dont les 2/3 sont assumés par l'Amérique.
Ne perdons pas de vue la part des faux-semblants dans la présentation de cette négociation entre Eurocrates et bureaucrates atlantiques.
Les gros intérêts de l'industrie militaire des États-Unis sont dans de nombreuses circonstances une motivation aussi importante que la nécessaire défense du monde libre.
N'esquivons donc pas non plus la part de bluff dans les propos, et dans les raccourcis sur Twitter, du président Trump. Observons-le désireux de faire pression sur l'Allemagne. On se préoccupe en effet, désormais, après plus de 70 ans de statut punitif, de la faire contribuer plus durement. Rappelons enfin qu'après avoir tenté de resserrer les liens au sein de son propre bloc, l'homme de la Maison Blanche rencontrera le 16 juillet dans la bonne ville d'Helsinki, à défaut de pouvoir le faire à Yalta, son partenaire du Kremlin.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2018/07/marchandages-sur-leffort-de-defense.html
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États-Unis : Cour suprême
par Gérard Leclerc
Un des effets majeurs de l’arrivée de Donald Trump à la présidence des États-Unis vient de se manifester avec la nomination à la Cour suprême de Brett Kavanaugh, qui fait basculer, sans doute pour longtemps, cette institution fondamentale du côté conservateur.
Ce juriste, âgé de 53 ans, de conviction catholique déclarée, pourrait siéger trois décennies durant, marquant ainsi un tournant intellectuel et moral de premier ordre. Le pouvoir judiciaire joue, aux États-Unis, un rôle beaucoup plus important que chez nous. Pour donner deux exemples récents. Le 26 juin 2015, la Cour considère la mariage homosexuel comme un droit constitutionnel en vertu du quatorzième amendement de la constitution américaine. Le 27 juin 2016, la Cour réaffirme le droit à l’avortement. Ce genre de décision relève chez nous du pouvoir législatif.
C’est dire que l’orientation de la Cour suprême est caractéristique de l’évolution de la nation dans des choix qui qualifient une civilisation. C’est pourquoi un changement de majorité revêt une telle importance. De progressiste, la Cour deviendrait conservatrice. Pour certains, ces termes catégoriques désignent une transformation radicale, et même catastrophique. Pour parodier le Jack Lang de 1981, c’est toute une société qui passerait de la lumière aux ténèbres. Il est vrai qu’aussi en France le terme conservateur est souvent péjoratif, alors que quiconque se réclame du progressisme se voit auréolé des avantages de la marche en avant et de l’émancipation.
Les choses sont peut-être en train de changer avec une percée de la pensée conservatrice française. Un dictionnaire du conservatisme paru récemment (au éditions du Cerf) ne définit-il pas le concept comme « volonté de perdurer dans l’être, ancrée dans le cœur des hommes », ce qui nous renvoie très loin du « ramassis de préjugés bourgeois » étriqués et régressifs qu’on lui attribue ? Mais les préjugés ont la vie dure. Emmanuel Macron s’est encore réclamé du progressisme, lundi à Versailles. Ce qui est sûr, c’est que la mutation de la Cour suprême des États-Unis risque de provoquer un renouveau des controverses intellectuelles et que c’est tout le monde occidental qui se trouve ainsi affecté dans un ébranlement dont nous sommes loin de mesurer les conséquences.
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Café Histoire de Toulon mercredi 18 juillet, causerie d'Anne Brassié
Faut-il déconstruire les dé-constructeurs, en ce cinquantième anniversaire des barricades étudiantes ? Professeur de français puis critique littéraire dans la presse écrite, à Radio Courtoisie et à TV Libertés Anne Brassié a pu constater l‘évolution du monde culturel depuis 68 et son rétrécissement à quelques slogans bien limités. Elle va donner la primeur de sa réflexion aux amis du Graal ainsi qu'aux vacanciers de passage. Celle-ci arrivera en contrepoint de sa passionnante causerie de l'été dernier sur « la culture au service du Bien ».
Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
377 avenue de la République, 83000 Toulon
La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com -
Zoom – Thierry Bouzard : Hommage au chant militaire
En dehors de quelques cérémonies officielles, le chant et la musique militaires sont les grands oubliés des programmations. Cette part de notre patrimoine national est remise à l’honneur grâce à l’inlassable travail du musicologue spécialiste du chant militaire Thierry Bouzard qui publie, coup sur coup, un grand recueil de chants parachutistes et un CD d’hommage à nos soldats. Un entretien indispensable à regarder à la veille du 14 juillet… Garde à vous !
Site de Diffusia
Les chants parachutistes -
Pour quelle (vraie) raison l’Autriche veut limiter le droit d’asile en Europe
« L’Autriche veut proscrire toute demande d’asile sur le territoire de l’Union européenne », peut-on lire dans Le Monde du 10 juillet. À la vue de ce titre, on pourrait croire que ce pays, qui assume pour six mois la présidence tournante de l’UE, souhaiterait y interdire toute demande d’asile. Mais, si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que la véritable raison est de se protéger d’un afflux potentiel d’islamistes.
Le ministre de l’Intérieur autrichien (FPÖ) a expliqué, dans une conférence de presse, que toute autre solution « inciterait les passeurs à dire : je prends votre argent pour vous emmener dans l’Union européenne, parce que vous avez la garantie de pouvoir y faire une demande d’asile avec la probabilité très, très faible d’être renvoyé ». Il estime que cette position n’est pas en contradiction avec la Convention de Genève :
Je ne vois nulle part dans ce texte que l’Europe doit être responsable des demandes d’asile de personnes venant de régions éloignées de milliers de kilomètres.
Mais un document, récemment rendu public, va jusqu’à affirmer que, parmi les demandeurs d’asile, « beaucoup sont tout particulièrement sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence ». Il propose de ne garantir l’asile qu’à « ceux qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales ». Même si le mot n’est pas prononcé, sont manifestement visés les adeptes d’un islam intégriste et conquérant. Voilà de quoi scandaliser les bien-pensants, qui jugeront ces propositions comme des signes intolérables de xénophobie et d’islamophobie. D’ailleurs, le FPÖ n’est-il pas classé à l’extrême-droite ?
Dans ce cas, il faudrait aussi condamner les conclusions d’une commission d’enquête du Sénat sur « l’évolution de la menace terroriste après la chute de l’État islamique », qui souhaite inscrire le salafisme sur la liste des dérives sectaires de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Lors des auditions, « les services de renseignement ont insisté à plusieurs reprises sur le fait que si tous les salafistes ne sont pas des terroristes, en revanche, peu de terroristes ne sont pas passés par le salafisme ». Cette forme de l’islam est en expansion.
Quel rapport avec les demandeurs d’asile, direz-vous ? La grande majorité d’entre eux sont de confession musulmane. On parle beaucoup, ces temps-ci, de l’Albanie, dont proviennent de nombreux migrants arrivant sur le sol français. Il faut savoir que l’Albanie est le pays d’Europe comportant le plus grand pourcentage de musulmans. La Commission européenne ne semble guère s’en préoccuper, qui a proposé, le 17 avril, d’ouvrir des négociations pour son adhésion à l’Union européenne. Est-ce bien responsable ?
Dans son discours au Congrès, Emmanuel Macron a déclaré que « la République n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam », tout en reconnaissant qu’ « il y a une lecture radicale, agressive de l’islam » – rien à redire jusqu’ici –, « dont les principes n’obéissent pas à des mots d’ordre religieux » – ce en quoi il se trompe ou entretient l’erreur. Il a annoncé « un cadre et des règles » qui garantiront que l’islam « s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République ». Vœu pieux, s’il ne prend pas en compte les dérives (ou les corollaires ?) de l’islam et s’il n’exige pas que les musulmans eux-mêmes les condamnent !
Un grand nombre de Français de confession musulmane souhaitent s’intégrer. Si on veut leur éviter l’amalgame avec l’islam radical, il n’y a pas d’autre solution que de le dénoncer et l’empêcher de prospérer. L’Autriche, en posant des limites au droit d’asile, est l’un des rares pays à le dire ouvertement.
Philippe Kerlouan
http://www.bvoltaire.fr/pour-quelle-vraie-raison-lautriche-veut-limiter-le-droit-dasile-en-europe/
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De quel droit Le Conseil d’Etat peut-il abandonner la protection des enfants au nom d’intérêts individuels ?
Communiqué d'Alliance Vita suite au rapport du Conseil d'Etat (accessible ici):
"Après la publication du rapport du Conseil d’Etat, Alliance VITA veut interpeller le Président de la République pour faire entendre la voix du grand oublié de ce rapport qu’est l’enfant : le Conseil d’Etat tend en effet à s’aligner sur certaines demandes sociétales en matière de procréation au détriment de l’intérêt supérieur de l’enfant.
En préconisant un nouveau type de filiation avec deux filiations maternelles, la France introduirait une grave discrimination pour les enfants privés définitivement par l’état civil de généalogie paternelle. Une instance juridique supposée conseiller le gouvernement en matière de procréation accrédite des demandes sociétales d’adultes, à la fois transgressives et très minoritaires, au lieu d’évaluer la politique de prévention de l’infertilité (causes environnementales et comportementales), et de reconnaître les incidences de la banalisation de la PMA sur les droits de l’enfant. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA,
« Ces préconisations nouvelles donnent l’impression d’une instance peu soucieuse de cohérence juridique et de justice pour les plus faibles. Comme si des mobiles politiques l’obligeaient à revenir sur son travail passé... Comment se peut-il qu’en quelques années les principes protecteurs des enfants revendiqués lors de la révision de la loi de 2011, tombent d’un coup ? Le Conseil d’Etat avait préconisé alors d’éviter « le risque de surenchère vers le moins disant éthique », de ne pas remettre en cause « l’exigence fondamentale de donner à l’enfant une famille comportant un père et une mère. » et de ne pas « créer délibérément un enfant sans père, ce qui ne peut être considéré comme l’intérêt de l’enfant à naître ». Même constat, quand le conseil d’état se positionne en faveur de la recherche sur l’embryon jusqu’au 13e jour. Cette bioéthique du glissement continu est incapable de sécuriser notre société. »
Alliance VITA note, sur le point qui aurait mérité un ajustement, que le Conseil d’Etat fait une proposition absurde qui ne répond pas aux demandes des enfants nés par assistance médicale avec donneur, éprouvés par l’anonymat du don de gamète et en quête de leurs origines. Cette quête est abordée sur la pointe des pieds, par une proposition d’accès des données non-identifiantes soumis au consentement du donneur et des parents. C’est scientifiquement absurde et pratiquement dérisoire. Car rien ne peut désormais s’opposer à l’accès d’un enfant à son origine. Alliance VITA continue de demander que les grands principes qui gouvernent notre droit national et international soient respectés, en particulier l’art. 7 de la convention des droits de l’enfant qui stipule que tout enfant a « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ». Alliance VITA entend participer à la mobilisation pour l’enfant que tout projet de loi portant atteinte à son intérêt supérieur fera naître."
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Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?
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« Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre du Système et de ses porte-parole politiques et médiatiques. Face aux problèmes de cohabitation engendrés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam, le Vivre ensemble est à l’évidence la nouvelle réponse de nos dirigeants. La question qui se pose alors est de savoir s’ils sont conscients que la logique de ce concept aboutit à la création d’un nouveau pays en lieu et place de la France.
Le Vivre ensemble remplace l’assimilation et l’intégration
Derrière ce slogan qui paraît a priori bien anodin, c’est en effet un bouleversement de grande ampleur que le Système introduit subrepticement sur la scène publique. D’abord, parce que la théorie du Vivre ensemble vient remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.
Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait. Concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.
Cette conception a été abandonnée dans les années soixante-dix pour laisser la place au principe d’intégration selon lequel l’étranger peut conserver son identité d’origine mais doit s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.
Or, depuis que l’islam est devenu une composante dominante du phénomène migratoire, cette seconde conception a elle aussi été abandonnée pour une troisième formule, celle du Vivre ensemble. Notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée et qui renvoie sans le dire à une vision communautariste : chacun conserve son identité, ses coutumes et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.
Le Vivre ensemble représente une exigence insupportable pour les Français
Cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. En effet, l’effort n’est plus exigé des étrangers, mais des Français de souche qui ont la quasi-obligation d’accueillir les migrants et de s’adapter à leurs mœurs et à leur religion. Derrière les bons sentiments auxquels renvoie la formule, ce mot d’ordre représente en effet une exigence terrible tellement contraire à la nature des peuples que personne ne veut s’y soumettre. Les immigrants n’ont aucune envie de vivre avec nous, ils veulent seulement vivre chez nous comme chez eux. Les Français, de même que les Européens de souche, cherchent de leur côté à vivre loin des zones d’immigration. Les bobos, les patrons et les gouvernants de l’oligarchie, eux-mêmes, qui prêchent pourtant le vivre ensemble se gardent bien personnellement de le pratiquer.
Car la logique du Vivre ensemble conduit à la création d’un nouveau pays
Cette formule introduit en effet un concept particulièrement dangereux car la logique du Vivre ensemble change complètement la problématique du traitement de l’immigration. Il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il faut faire vivre sur le même sol des communautés radicalement différentes, chacune conservant son identité et toutes ayant les mêmes droits. Dès lors, il n’y a qu’une solution pour satisfaire à une telle exigence : créer un nouveau pays. Ou, à tout le moins, construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme la collectivité de ceux qui résident sur le territoire seulement soumis à un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.
Les Suédois, qui sont manifestement en pointe sur cette question, ont été, il y a quelque temps, la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus. « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant. Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions… Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »
Avec le Vivre ensemble, le Système a-t-il renoncé à la France ?
Certes, cette campagne baptisée « le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et la France n’en a pas encore connu de comparable. Pourtant ce message montre bien que le Vivre ensemble conduit naturellement à l’avènement d’un pays neuf qui appartiendrait autant aux migrants qu’aux Français de souche.
Si donc les tenants du Système font la promotion du Vivre ensemble en toute connaissance de cause, on peut légitimement s’interroger sur leurs motivations. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, auraient-ils choisi, pour ne pas assumer une politique courageuse d’arrêt de l’immigration, de suivre la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture avec notre nation ?
Si tel est le cas, les Français sont en droit de le savoir. Sur un tel sujet qui engage leur avenir en tant que peuple, ils sont même en droit d’être consultés directement et explicitement.
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Faute du soutien des Etats contre la Pologne, la Commission européenne tente un putsch à Bruxelles via la Cour de justice de l’UE
Contre la réforme de la justice en Pologne, la Commission européenne semble avoir perdu tout espoir de réunir la majorité des voix nécessaires au Conseil européen pour poursuivre la procédure de sanction sous le régime de l’article 7 du Traité sur l’Union européenne. Elle aurait pour cela besoin du soutien de 22 pays, sans compter que pour aboutir à des sanctions il lui faudra au bout du chemin le soutien unanime des pays membres de l’UE hormis celui qui aura été placé dans le box des accusés. Contre la réforme de la justice polonaise mise en œuvre par la majorité parlementaire et le gouvernement du PiS, conformément à leurs promesses électorales, la Commission a donc entamé le 2 juillet une procédure visant à porter ce dossier devant la Cour de Justice de l’UE.