Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Réponse à Nous Voulons Vivre. Questions aux royalistes! Venez participer!

  • SORTIE PROCHAINE DU NOUVEAU LIVRE DE GEORGES FELTIN-TRACOL : LA TROISIÈME VOIE SOLIDARISTE (collection IDÉES)

    2018 09 GFT COUV 1 .jpg

    POUR LA TROISIÈME VOIE SOLIDARISTE :

    Au début du XXIesiècle, dans une France à la fois bloquée par des syndicats officiels minoritaires, défigurée par de hauts-fonctionnaires bureaucrates et soumise aux injonctions voraces des firmes transnationales, la question sociale reste d’une brûlante actualité et se découvre complémentaire avec l’enjeu écologique et l’impératif identitaire.

    Pendant qu’un étatisme collectivisant gaspille les ressources nationales et les offre aux oligarchies cosmopolites, les prescripteurs d’opinion valorisent toujours l’horreur libérale et célèbrent un étatisme néo-libéral largement intrusif dans la vie privée des habitants.

    Georges Feltin-Tracol récuse autant le mirage collectiviste que le remède étatiste et les illusions libérales. Il propose au contraire de renouer avec la vieille tradition française de la troisième voie. Celle-ci se présente sous différentes facettes (le gaullisme de gauche, les solidarismes, l’approche socio-économique du frontisme à certains moments de son histoire, etc.). 

    À la fois ouvrage d’histoire des idées politiques contemporaines et approche raisonnée de certaines solutions d’ordre coopératif, Pour une troisième voie solidaristeremet à l’honneur des réflexions économiques et sociales plus que jamais anticonformistes.

    Table des matières :

    Quelle troisième voie pour le XXIesiècle ?

    Saluons le Bastion social de Lyon !

    Que fleurissent mille Bastions sociaux !

    Quand le socialisme n’était pas la gauche

    Sur le socialisme européen de Jean Mabire

    Positions tercéristes entre marxisme et libéralisme

    Socialisme, libéralisme ou troisième voie ?

    La troisième voie selon Bruno Mégret

    L’entreprise au-delà des ruines

    Qu’est-ce que le solidarisme ?

    Aux sources russes du solidarisme

    Le grand retour du solidarisme

    Notes sur le gaullisme de gauche

    L’ergonisme de Jacob Sher

    L'AUTEUR :

    Collaborateur à la revue Synthèse nationale, aux Cahiers d’histoire du nationalisme et au magazine nationaliste-révolutionnaire Réfléchir & Agir, Georges Feltin-Tracol dirige aussi le site Europe Maxima. Ses plus récents ouvrages sont Éléments pour une pensée extrême(Le Lore, 2016), L’Europe, pas le monde(Le Lore, 2017) et Elementos para un pensamiento extremo(Fides, 2018).

    170 PAGES, 20 € + 4 € DE PORT)

    Les Bouquins de Synthèse nationale (Collection IDÉES)

    Sortie : le 10 octobre 2018

    Le commander en ligne dès maintenant : cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/18/sortie-prochaine-du-nouveau-livre-de-georges-feltin-tracol-l-6090491.html

  • Les nouveaux masques du progressisme

    6a00d8341c715453ef022ad3b19066200b-320wi.jpgLe groupe parlementaire macronien s'effrite. Non seulement il a officiellement perdu 2 députés avec le départ vers l'UDI de Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine, aprés celui, au printemps, de Jean-Michel Clément, mais 59 membres sur 313 avaient refusé de voter pour Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée.

    De ce fait et pour la première fois dans l'Histoire de la cinquième république le quatrième personnage de l'État, désigné par 254 parlementaires sur 577 n'a pas été élu par une majorité, encore moins par un consensus.

    L'électorat risque à son tour de faire lourdement défaut en mai, au point que le Rassemblement national, lui-même pourtant devenu débandade, peut encore rêver de progresser encore au sein de l'assemblée de Strasbourg, y réduisant d'autant l'audience effective de la France, de la France officielle, au sein des instances de décisions.

    L'urgence de retrouver un nouveau souffle idéologique ne peut donc pas échapper au chef de l'État. Lorsque Laurent Fabius, alors présenté pour jeune, fut nommé Premier ministre par François Mitterrand, pour remplacer le pue-la-fritte Mauroy, sac à bière usagé, les flatteurs s'employaient à faire mine de saluer en lui le talent et la fraîcheur. Pensez donc : il allait fêter, en effet, quelques jours plus tard, son 38e anniversaire, âge auquel Jules César était déjà Pontifex Maximus, Robespierre renversé et guillotiné, Thémistocle vainqueur à Marathon et Bonaparte assassin du duc d'Enghien.

    Macron, à peine plus âgé, aspire, sans doute, à un destin européen. Il lui faut donc frapper fort. Il lui échoit de renouveler, pense-t-il, les vieux clivages et les vielles étiquettes afin de créer, autour du nouveau monde auquel il aspire, un souffle majoritaire à l'échelle du Continent.

    Ne croyons pas à son irréflexion. Il a longuement pesé et soupesé le pour et le contre, les avantages et les inconvénients : une ligne pro-Merkel d’abord, puis une ligne anti-Merkel, et même, avec les textes chèvre-chou de son ministre de l’Intérieur, l’hypothèse de paraître un Salvini avant Salvini, etc.

    Mais le vent a tourné. On se rend compte que le vieux truc de Mitterrand pour diviser la droite marche encore, avec la diabolisation du Hongrois Orban. Et les élections en Suède ont prouvé que les adversaires de l'immigration même s'ils obtiennent 26 % des voix en Autriche, 21 % au Danemark, 19 % avec Jobik en Hongrie, 17 % en Italie ou même 29 % en Suisse, hors union européenne, etc. ne disposent encore d'une majorité absolue dans aucun pays.

    Dès lors, la décision de Jupiter semble prise : il lui faut apparaître comme le rassembleur de la gauche européenne, et, en même temps, celui qui en renouvelle le contenu, les programmes, les étiquetages, etc.

    Un mot est en train de faire florès celui de progressisme. Les derniers en date à l'avoir essayé n'ont pas très bien fini. L'union des jeunes pour le progrès fondée en 1965, organisation des jeunes gaullistes s'est ralliée au chiraquisme et à ses avatars. L'Alliance républicaine pour le progrès créée en 1966 par Tixier-Vignancour ne donne plus guère de ses nouvelles, etc.

    Le mot semblait définitivement démonétisé. Mais la ligne de partage qu'il prétend reprendre se rattache à des dialectiques bien plus anciennes. Il s'agit de réintégrer, nous confirme-t-on ainsi gravement, dans l'espace progressiste tout ce qui s'oppose au nationalisme.

    Y compris les vieux rogatons du stalinisme ? Et pourquoi pas ? Avant 1956, Khrouchtchev ne parlait-il pas de Staline comme du "phare et guide de l’humanité progressiste".

    N'étaient-ils pas fièrement certifiés progressistes[1] les compagnons de route des années 1950 ?

    Progressistes d'hier les chrétiens de gauche qui sont si bien parvenus à vider les églises de leurs fidèles.

    Progressistes, encore plus, ceux qu'on appelait les porteurs de valise du FLN, et qu'il était si urgent de réhabiliter en la personne de Maurice Audin.

    Seront réputés progressistes par conséquent tous ceux qui aujourd’hui encouragent la migration vers l'Europe. C'est sans doute sur cette base que l'on entend rassembler et donner un nouveau souffle à ce quinquennat qui s'écoule comme un sablier sans que se concrétisent les réformes promises.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] On lira dans Sociologie du communisme de Jules Monnerot la réfutation de cet étiquetage

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Rassemblement National : Petite trésorerie et gros sondages, par Caroline Parmentier

    Profession-de-foi-MLP-1-1-600x849.jpg

    9199-20180919.jpgMarine Le Pen peut-elle arriver tout en haut de la vague populiste aux prochaines européennes, si tant est qu’elle parvienne à sortir du tunnel du fisc et de la justice (et du choix de la tête de liste) ou bien court-elle le risque de rater le spot ?

    Les européennes sont traditionnellement une bonne élection pour le Front national. On a vite oublié qu’en 2014 le FN de Marine Le Pen était arrivé en tête de tous les partis (devenant ainsi le premier parti de France) avec 25 % des voix devant l’UMP (20,6 %) et le PS loin derrière (14 %). LREM n’était même pas une petite étincelle dans les yeux de son futur ministre de papa, Emmanuel Macron.

    Le FN envoie alors 24 députés au Parlement européen parmi lesquels Marine et Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch, Florian Philippot, Louis Aliot, Nicolas Bay, Marie-Christine Arnautu, Aymeric Chauprade… Ça semble remonter à des siècles, tant il y a eu de bouleversements et de séismes au mouvement national depuis, là aussi on a l’habitude.

    Quatre ans après, partout en Europe, en Hongrie, en Pologne, en Autriche, en Italie, les nationalismes gagnent du terrain et sont devenus une force politique majeure. Parfois ils accèdent directement au pouvoir. Si le pouvoir a changé de mains en France (de tête plus exactement) la situation elle, n’a pas changé. Rien n’a été fait pour inverser le processus de l’invasion migratoire, de l’islamisation, de la menace terroriste, de l’insécurité et des coups de couteau hebdomadaires. Après avoir été à l’avant-garde de ce mouvement depuis des années, le mouvement national pourrait-il paradoxalement rater le train du populisme ? Selon le directeur du département Opinion de l’Ifop, Jérôme Fourquet, « la montée des populismes européens n’est pas une garantie de victoire pour le RN : « L’effet domino d’un pays à l’autre n’existe pas. Chaque élection nationale est liée à un contexte propre, d’autant plus qu’il n’existe pas véritablement d’homogénéité entre tous ces partis. Il n’y a pas d’internationale nationaliste. »

    Autre handicap de taille, la situation financière du parti, après la saisie en juin de deux millions d’euros de subventions publiques décidée par les juges d’instruction qui enquêtent sur les soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires. Le RN espère une annulation en appel mercredi prochain, le 26 septembre, mais en attendant, il est asphyxié. « Petite trésorerie, gros sondages », commente le trésorier, Wallerand de Saint Just, qui s’inquiète de n’avoir aucune « visibilité » sur l’avenir financier.

    Dans le dernier sondage Odoxa, le Rassemblement national arrive en deuxième position, avec 21 % des voix, pour le scrutin des élections européennes du 26 mai prochain, au coude à coude avec La République en marche. Galvanisée par ces prévisions, Marine Le Pen était à l’offensive lors de son discours de rentrée à Fréjus dimanche. Elle que les commentateurs et éditoriaux s’accordaient à dire démonétisée, définitivement finie après le débat de l’entre-deux-tours, reste le principal adversaire d’un Emmanuel Macron en perte de vitesse, très loin devant un Mélenchon que l’on nous a longtemps vendu en chef de l’opposition. Et si c’est Daniel Cohn-Bendit qui prend la tête de la liste LREM comme il l’avait laissé entendre au moment de la démission d’Hulot et comme le réclame 55 % des sympathisants macronistes dans ce même sondage, ce n’est pas 21 % que fera le RN mais dix ou vingt points de plus.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 18 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211947/rassemblement-national-petite-tresorerie-et-gros-sondages-par-caroline-parmentier/

  • Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

    europe-est-fonds-europe-multinationales-588x330.jpg

    Par Ferenc Almássy, responsable du Visegrád Post à Budapest 

    Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point. Polémia

    L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

    Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

    Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

    Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

    Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

    Voyons, point par point, ce qu’il en est.

    Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

    La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

    Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

    Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

    Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

    Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

    Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

    L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

    Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

    Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

    Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

    C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

    Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

    Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

    Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

    Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

    Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

    En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

    Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

    Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

    Ferenc Almássy 17/09/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/europe-est-fonds-europe-multinationales/

  • L’enseignement de la langue arabe dans les écoles de la République française

    t__l__chargement__2__753104319.jpg

    Bernard Plouvier

    L’école a pour vocation d’apprendre quelque chose d’utile à ses élèves. Les humanités, l’instruction civique, en plus des données techniques (mathématiques, physique-chimie, biologie) sont les rudiments de l’enseignement secondaire.

    En revanche, la langue des immigrants est une affaire de famille, sauf à vouloir former des agents commerciaux ou des spécialistes en cultures exotiques, ce qui relève de l’enseignement supérieur spécialisé.

    C’est le cas de l’arabe, langue de la religion mahométane et d’une partie considérable de nos hôtes, plus ou moins désirés. Ces immigrés ont été initialement appelés par un patronat esclavagiste, puis l’on a parlé, chez un consortium de vieilles filles et de militants voués au cosmopolitisme, de l’intérêt d’accueillir des « réfugiés », sans trop s’appesantir sur le motif de leur expatriation, ni même sur les dates de naissance, puisqu’on a fait passer pour des « mineurs d’âge » des centaines de milliers d’adultes en Europe occidentale et scandinave.

    L’immigration pour cause économique s’est transformée en une invasion, trop souvent violente : on le sait depuis les années 1980, où ont débuté les émeutes raciales et où se sont créées des zones de non-droit sur le territoire français (et belge). Avec les années 2014 sq., s’est implantée en Europe la pratique mensuelle des actes terroristes, au nom d’une religion d’essence médiévale, c’est-à-dire à la fois très violente et obscurantiste dans ses dogmes et ses pratiques.

    On aurait pu penser qu’en France, les gouvernements de la République auraient à cœur de défendre la Nation autochtone – seule légitime détentrice du Pouvoir, seule souveraine, si l’on en croit les jolies phrases de la Constitution – des excès en tous genres commis par les envahisseurs et de garantir cette laïcité dont on nous avait rebattu les oreilles.

    Bien au contraire, les titulaires apparents du pouvoir, élus par une majorité d’aveugles, crétinisés par une propagande absurde, ont favorisé par tous les moyens, et continuent de le faire, l’implantation des immigrés d’origine extra-européenne, qui ne sont ni porteurs de civilisation, ni décidés à s’intégrer à la Nation, comme le prouve l’exigence linguistique, tarte à la crème de la presse bobo-gaucho-cosmopolite depuis près d’un lustre.

    Effectivement, les nombreuses associations d’immigrés ou de pro-immigrés réclament l’enseignement de l’arabe dès l’école primaire. Sauf à nier l’évidence, le mépris pour le français, langue officielle de la République, et l’appétence pour une langue exotique témoignent d’un refus d’intégration à la culture européenne.

    De fait, l’invasion de Maghrébins et de Proche Orientaux est puissamment soutenue par l’islamo-pétrodollar et par les retombées du trafic de haschich. Cet argent sert d’argument massue à ceux qui souhaitent islamiser l’Europe et métisser ses populations, un argument fort bien perçu par les corrompus de la Ripoublique.

    La morale de cette triste histoire est elle aussi évidente : il appartient aux électeurs de réagir, de façon démocratique, avant qu’il ne soit trop tard et que ne vienne l’heure de la violence.       

  • Le « spécialiste anti-fakes news » de 20 Minutes fait de la rétention d’infos !

    Quand on accuse les autres de diffuser de fausses nouvelles, la première des déontologies est d’éviter de le faire soi-même… C’est ce qu’aurait dû penser Alexis Orsini, le spécialiste autoproclamé des fausses nouvelles du quotidien gratuit 20 Minutes. Dans un article du 23 juillet, il déclare que le fait de révéler que le vrai prénom de Benalla ne soit pas Alexandre est « une intox particulièrement populaire sur les sites d’extrême droite (qui) affirme qu’Alexandre Benalla s’appelle en réalité Lahcene Benahlia… »

    Au fil de l’article, il montre toute sa duplicité et celles des prétendus traqueurs de fausses nouvelles :

    « Depuis quelques jours, une rumeur présente le patronyme d’Alexandre Benalla comme la fausse identité de celui qui se nommerait en réalité Lahcene Benahlia. L’intox, née sur un site d’extrême droite, prend de l’ampleur depuis qu’elle se mêle à une théorie complotiste qui le présente comme un agent secret marocain. Une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes qu’Alexandre Benalla n’a pas d’autre identité… et s’appelle bien Alexandre Benalla (…) La rumeur, lancée le 21 juillet, ne cesse de prendre de l’ampleur depuis, au point que nombre d’internautes ou de blogs se réfèrent uniquement désormais à Alexandre Benalla sous ce nom. Certains élus accréditent aussi cette affirmation virale, à l’instar de Christian Lechevalier, conseiller régional du Rassemblement national (RN) en Bretagne, qui tweetait le 21 juillet au soir : « La meilleure : Il n’y a PAS « d’Alexandre Benalla » !! Il s’agit de Lahcene BENHALIA !!…. On voit trop bien pourquoi, des Macron à la Presse (dont c’est la spécialité) ce MENSONGE supplémentaire s’est ajouté aux autres !…. #AlexandreBenalla » Or, aucune source fiable ne vient étayer cette rumeur particulièrement populaire chez les sympathisants d’extrême droite. Contactée, une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes : « [Alexandre Benalla] s’appelle vraiment Alexandre Benalla et n’a pas d’autre identité. »

    Le « détecteur de fausses nouvelles » demande au gouvernement la vraie identité du giton du Président !!! Cela rappelle Edouard Herriot qui niait l’Holodomor car le gouvernement stalinien lui avait assuré l’inexistence d’une famine en Ukraine… Rappelons aussi qu’en 1944, les rapports officiels de la Croix-Rouge (qui était interdite de visite aussi bien dans les goulags soviétiques que dans les camps américains) déclaraient qu’il ne se passait rien d’anormal dans les camps nazis. De plus, un petit coup de patte gratuit à un élu de la République, histoire de faire entrer dans le crâne l’équation « extrême droite = fake news », ce qu’on lui avait déjà reprochée en son temps, quand elle avait révélé la fille cachée de Mitterrand ou le passé de collabo de Georges Marchais.

    Pour étayer son « argumentation », Orisini se réfère à l’un des sites les plus douteux qui soient : « Comme le rappelle, dans une série de tweets, le site Conspiracy Watch, « service de presse […] entièrement consacré à l’information sur le phénomène conspirationniste », « Algérie patriotique » est habitué à relayer des théories complotistes sans aucun fondement. » Rappelons que ce site est dirigé par le fameux Rudy Reichstadt, l’un des plus acharné fic de la pensée qui soit, et dont les preuves de l’absence totale de déontologie a été exposée plus d’une fois et qui est souvent repris par des sites d’extrême-gauche.

    Orsini sait parfaitement qu’Alexandre n’est en aucun cas le prénom de Benalla. Et pour cause, il aurait perdu sa nationalité marocaine selon la loi en vigueur au moment de sa naissance qui préconisait dans son article 21 que le prénom « doit présenter un caractère marocain et ne doit être ni un nom de famille, ni un nom composé de plus de deux prénoms, ni un nom de ville, de village ou de tribu, comme il ne doit pas être de nature à porter atteinte aux bonnes mœurs ou à l’ordre public » et qui a été abrogée de facto par la circulaire du ministère de l’intérieur N°D-3220, publiée le 9 avril 2010 et confirmée par la Haute Commission à l’état-civil le 17 mars 2014. Comme le précise sa fiche sur Wikipedia, le vrai prénom de Benalla est Marouane, changé en Alexandre en 1995, selon les révélations faites sur BFMTV

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-specialiste-anti-fakes-news-de-20-minutes-fait-de-la-retention-dinfos/98107/

  • Européennes : Thierry Mariani en position éligible sur la liste RN

    Européennes : Thierry Mariani en position éligible sur la liste RN

    Lu ici :

    Au Rassemblement national, on considère que c’est acté. Thierry Mariani, ancien ministre des Transports de Nicolas Sarkozy et ex-député LR battu aux législatives de 2017, figurera en position éligible sur la liste RN pour les élections européennes de mai 2019. L’aboutissement de négociations en cours depuis plusieurs mois. Mais Marine Le Pen attend le moment le plus favorable pour mettre en scène ce ralliement. […] Contacté par Marianne, Thierry Mariani s’emploie d’ailleurs à temporiser : « Il y a des discussions, des propositions… » […]

    Chez Les Républicains, dont Thierry Mariani est toujours membre, on cherche à relativiser. « Il n’a plus de mandat. Le RN peut le présenter comme une prise de guerre, mais c’est plutôt une action sociale pour aider un chômeur ! », ricane un président de région LR. Il n’empêche : un coup de chaud s’annonce pour le patron du parti, Laurent Wauquiez, qui a refusé jusqu’ici de sanctionner Mariani. « S’il y a le moindre début de commencement d’alliance, il ne fera plus partie des Républicains », assurait-il solennellement en avril.

    Un pas de plus vers l’union des droites ?

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-thierry-mariani-en-position-eligible-sur-la-liste-rn/