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  • Lutte contre les fake news ou censure d’État?

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    Ces derniers temps, on ne cesse de nous rebattre les oreilles du danger que les «fake news» (c’est-à-dire les fausses nouvelles, en français plus usuel !) feraient courir à la démocratie.

    Tout récemment, un rapport officiel a été publié par le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) sur ce thème.

    Ce rapport fourmille d’informations fort intéressantes, mais il a été résumé à l’usage des journalistes d’une façon assez sommaire.

    En gros, il faut retenir que les méchants Russes menacent nos belles démocraties, en s’ingérant frauduleusement dans les processus électoraux, en France comme aux États-Unis.

    Tout ceci est assez fantaisiste.

    On voit mal les sites Russia Today ou Sputnik en armes de destruction massive. Et, surtout, on voit mal pourquoi ce qui est «bien» avec CNN, Al-Jazeera ou TV5 Monde serait nécessairement mauvais avec RT.

    Tous les grands Etats ont des structures pour diffuser leur vision du monde à l’étranger. Cela me semble assez logique.

    Et le téléspectateur sait bien qu’un événement peut recevoir plusieurs interprétations.

    Je dois confesser, quant à moi, que je regarde régulièrement les médias anglo-saxons et les mé­dias russes pour essayer de comprendre leur vision du monde et surtout ce qui se passe chez nous – car on sait que la presse du Macronistan, admirable servante de notre belle démocratie, est cependant légèrement déficiente pour présenter les réalités qui fâchent.

    Bref, ce fantasme de l’ingérence russe me semble farfelu. Et je n’arrive pas à comprendre pourquoi la lutte contre les « fake news » est devenue ainsi prioritaire. Nous ne sommes plus capables d’envoyer 400 soldats sur un théâtre d’opérations extérieures, mais nous dépensons des millions pour nous prémunir de la vision russe du monde sur les réseaux sociaux! Curieuse priorité militaire!

    À vrai dire, cette histoire de «fake news» est fondamentalement une histoire de censure: il ne doit rien subsister sur le marché des médias qui contredise la belle saga d’Emmanuel Macron, progressiste sauveur de l’Europe menacée par l’ascension des populistes.

    Mais quand donc nos «élites» comprendront-elles que c’est fini? Le vieux monde de l’ORTF est derrière nous. On peut sans doute le regretter. Après tout, cette époque nous a tout de même donné Audiard, qui était d’un autre calibre que les «humoristes» contemporains. Mais, enfin, le fait est là.

    Dieu sait si je me heurte souvent à l’État et à la répression sur internet (depuis 2013, je n’ai jamais eu moins de 4 procès sur le dos!), mais, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que cette répression n’a aucune chance de museler les opinions dissidentes. Elle ne le peut déjà pas en Chine communiste. Comment le pourrait-elle chez nous où les gouvernements voudraient censurer sans assumer?

    En tout cas, la meilleure preuve que ce ne sont pas les fausses nouvelles, mais bien les opinions dissidentes qui sont visées, c’est que, régulièrement, les médias d’État sont pris en flagrant délit de désinformation. Ainsi, récemment, France Inter a faussement annoncé la mort du cinéaste Costa-Gavras. Plus récemment encore, l’AFP a évoqué une chasse à l’étranger dans les rues de Chemnitz en Allemagne. Manque de chance, le procureur allemand, saisi du dossier, ne voit rien qui y ressemble. Est-il besoin de dire qu’en ce cas, les démentis sont d’une remarquable discrétion?

    Alors, Messieurs les censeurs, si vous avez – comme moi – un problème avec les fausses nouvelles, essayez donc la liberté, plutôt que la censure, pour démonter les mensonges!

    Guillaume de Thieulloy

    Texte repris du siteles4verites.com

    https://fr.novopress.info/211924/lutte-contre-les-fake-news-ou-censure-detat/

  • La petite histoire : Camerone : quand 60 légionnaires tiennent tête à 2000 Mexicains

    Le 30 avril 1863, une soixantaine de légionnaires français chargés de protéger un convoi se retrouvent confrontés à plus de 2.000 soldats méxicains dans le petit village de Camerone. Malgré la faim, la soif et la chaleur écrasante ils vont tenir toute une journée, presque jusqu’à la dernière cartouche. Un acte héroïque qui est encore aujourd’hui célébré chaque année par la Légion étrangère. Retour sur un épisode glorieux de notre histoire militaire.

     https://www.tvlibertes.com/2018/09/18/25814/camerone-legionnaires-contre-mexicains

  • Un nouveau scandale pour Françoise Nyssen

    Un nouveau scandale pour Françoise Nyssen

    Depuis sa nomination comme ministre de la culture, Françoise Nyssen cumule les scandales :

    • En 2017, l’éditeur Actes Sud a touché 101 415 euros du Centre national du livre (CNL) alors que le ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur l’établissement, n’était autre que son ex-présidente, Françoise Nyssen. Elle a de plus conservé certains intérêts dans l’entreprise.
    • En 1997, l’Hôtel d’Aguesseau, inscrit depuis 1926 à l’inventaire des Monuments historiques, a été acquis par l’intermédiaire d’une SCI gérée jusqu’en mai 2017 par Françoise Nyssen. En 2012, la SCI fit des travaux d’agrandissement. Selon le Canard enchaînéles travaux n’auraient pas été déclarés auprès de la Direction de l’urbanisme de la Mairie de Paris, de l’administration fiscale, des Bâtiments de France et de l’architecte en chef des Monuments historiques.
    • Françoise Nyssen avait entrepris avec son mari, actuel président de l’entreprise, de grands travaux au siège de leur maison d’édition Actes Sud en Arles. Le Canard enchaîné révèle que ces travaux ont été réalisés sans autorisation et qu’il ont été régularisés seulement plusieurs années après par son mari en mai 2017, lors de sa nomination comme ministre de la Culture.
    • Agnès Saal, condamnée pour avoir détourné des fonds publics entre mai 2014 et avril 2015 lorsqu’elle était présidente de l’INA. a été inscrite au tableau d’avancement à l’échelon spécial du grade d’administrateur général au titre de l’année 2018 et nommée fin août haut fonctionnaire à l’égalité, à la diversité et à la prévention des discriminations, auprès du secrétaire général du ministère de la Culture.

    Nouveau scandale : les liens de Françoise Nyssen avec un groupuscule sectaire. Françoise Nyssen a des liens avec l’anthroposophie, un courant de pensée mystique né dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, dont les différentes ramifications modernes ont été plusieurs fois critiquées par la mission interministérielle de lutte contre les sectes. Inventée par un autrichien occultiste mort en 1925 Rudolf Steiner, l’anthroposophie est un courant ésotérique, new age. L’école Domaine du possible a été fondée par Françoise Nyssen et son mari, M. Capitani. Mme Nyssen est « très fière » de l’école Domaine du possible : « c’est dans des écoles alternatives comme celle-ci que s’invente l’avenir ».

    Mais le Domaine du possible est en crise, les professeurs démissionnent, il plane le soupçon d’une dérive sectaire, et en juillet dernier, le directeur pédagogique, Henri Dahan a été renvoyé. Dahan et son épouse étaient pourtant des amis du couple Nyssen-Capitani, mais aussi des militants de cette philosophie ésotérique.

    Dans une récente enquête, le Monde diplomatique décrivait une cérémonie initiatique qui se pratique chaque décembre dans les écoles Steiner… La « spirale de l’Avent » se déroule dans une grande salle entièrement plongée dans l’obscurité. « Sur le sol, des branches de pin forment une spirale, au centre de laquelle brûle un grand cierge. Tandis qu’élèves et professeurs chantent dans le noir, les enfants porteurs d’une chandelle progressent seuls à l’intérieur de la spirale » pour allumer leur cierge. En décembre 2017, sans que les parents d’élèves en aient été informés, ce rituel a été organisé au Domaine du possible. Ce serait cet article du Monde diplomatique qui aurait provoqué le renvoi de la direction de l’école, pour éviter un scandale.

    En juillet 2017, Le Parisien publiait un article aimable sur l’école du ministre. On trouve un autre article, très positif en octobre 2016, dans le Monde, où Françoise Nyssen Jean-Paul Capitani et Dahan parlaient d’une même voix contre “l’idéologie de l’école ».

    «  On ne peut pas s’occuper d’enfants en évacuant la spiritualité. » « Steiner a proposé une pédagogie qui prend au sérieux la question de l’esprit comme celle du corps et des émotions.  »

    Quand on pense à ces écoles catholiques libres harcelées par des armées d’inspecteurs…

    https://www.lesalonbeige.fr/un-nouveau-scandale-pour-francoise-nyssen/

  • Le gouvernement met le cap sur la Santé – Journal du mardi 18 septembre 2018

    Santé / Le gouvernement met le cap sur la Santé. 
    Moins d’une semaine après avoir présenté le plan Pauvreté, le gouvernement a dévoilé son plan Santé. Fin du numerus clausus, réorganisation de l’hôpital public et rallonge budgétaire, Emmanuel Macron mise sur les effets d’annonce.

    Politique / Debout la France fait sa rentrée
    Dimanche, le parti de Nicolas Dupont-Aignan tiendra son congrès au Cirque d’Hiver. L’occasion de lancer le grand chantier des élections européennes et de confirmer sa progression dans les intentions de vote.

    Economie / Création d’entreprises : le village Potemkine de Pénicaud !
    La France numéro deux européen en matière de création d’entreprises ! Une fausse bonne nouvelle dont se vante le gouvernement qui cache en réalité la prolifération du travail indépendant.

    International / Politique intérieure russe : Poutine vacille-t-il ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/18/25817/gouvernement-met-cap-sante-journal-mardi-18-septembre-2018

  • Affaire Méric. Quand la justice se pique de combattre « la bête immonde »

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    Par Régis de Castelneau, avocat 

    Dans un procès largement suivi et commenté par tous les médias, les militants nationalistes à l’origine de la mort du miliant « antifa » Clément Méric ont été lourdement condamnés avec des peines de 11 et 7 ans de prison, soit quasiment celles réclamées par le procureur dans un réquisitoire clairement politique.
    L’avocat Régis de Castelneau tente de décrypter ce verdict politique. Cette analyse juridique n’est certainement pas parfaite en tous points mais il nous paru intéressant de la partager auprès de nos lecteurs.
    Polémia.

    Des peines anormalement lourdes

    Après une semaine de débats, la Cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante ont été prononcées des peines très lourdes, sans commune mesure avec celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision incontestablement politique.

    Rappelons brièvement les faits tels qu’ils ont pu être exposés à l’occasion des débats largement répercutés par la presse. Deux groupuscules violents et antagonistes se sont confrontés à l’occasion d’une vente privée de vêtements dans un appartement du quartier Caumartin de Paris. Une bagarre de rue s’est déclenchée à l’occasion de laquelle le skinhead Esteban Morillo, a porté deux coups violents au visage de Clément Méric, jeune étudiant appartenant à la mouvance « anti-fas ». Dont la tête lors de sa chute, a heurté un élément de mobilier urbain, ce qui a entraîné son décès. Les rôles respectifs dans l’affrontement ont été à peu près cernés, la volonté initiale d’en découdre étant plutôt du côté des « anti-fas », et Clément Méric ayant participé directement à la bagarre. Restait en suspens la question de savoir si Morillo avait frappé à l’aide d’un poing américain, ce qui aurait constitué une arme par destination. Les débats n’ont pas permis de l’établir, ce qui n’a pas empêché la Cour de retenir la qualification de violences avec arme.

    Abrutis déclassés contre antifascistes de pacotille

    On va rappeler à ce stade qui étaient les acteurs de cette bagarre qui a mal tourné. Les deux groupuscules existent, sous des formes diverses, depuis fort longtemps, et j’ai moi-même connu, dans mon jeune temps, leurs folklores respectifs débiles, et leur goût commun d’affirmation virile par des affrontements de cour d’école. On rappellera comme gage de sérieux de nos excités symétriques, que la rencontre tragique s’est faite à l’occasion d’une vente privée de polos siglés que les deux camps s’enorgueillissent de porter ! À droite, nous avons des brochettes d’abrutis déclassés issus en général du lumpenprolétariat, qui trouvent là un moyen d’opposition violente en adoptant un folklore détestable qu’ils cultivent dans des groupes au fonctionnement de secte. Et comme dans toutes les sectes il y a des gourous qui en ont fait un métier et en vivent comme Serge Ayoub. Les plus chanceux rentrent un peu plus tard dans le rang, les autres continuant leur vie de dérive inepte. En face, à « gauche » des enfants de la petite bourgeoisie aisée, en mal de sensations qu’ils recherchent en embrassant ce qu’ils croient être des grandes causes. Antifascistes de pacotille, ils pimentent leur vie confortable en participant aux manifestations syndicales sérieuses qu’ils s’efforcent de dévoyer par la violence, et en cherchant la bagarre avec ces crânes rasés au front bas qu’ils toisent de leur mépris social. Je dis « antifascistes de pacotille », pour savoir ce que sont les vrais antifascistes et les avoirs fréquentés. Tout d’abord ceux qui avaient risqué leur vie dans le combat contre le nazisme et qui avaient noms par exemple, Georges Séguy ou Henri Krasucki, tous deux déportés à 16 ans, qui à Buchenwald, qui à Auschwitz. Inutile de rapporter leur opinion sur les gauchistes braillards, on l’imagine très bien. Et ensuite pour avoir dirigé des organisations de solidarité avec l’Amérique latine pendant les terribles années de plomb et y avoir perdu quelques courageux amis. De toute façon, nos anti-fas cesseront à un moment leurs singeries et rentreront sagement à la maison, si tant est qu’ils ne l’aient jamais quittée.

    La mort de Clément Méric ne raconte que la bêtise

    C’est pour toutes ces raisons que la mort de Clément Méric est à ce point désolante, stupide et si inutile. Elle ne raconte rien d’autre que la bêtise. Mais c’est un fait divers tragique, et la justice aurait dû la traiter comme tel. La violence meurtrière d’Esteban Morillo méritait le passage en Cour d’assises, mais aussi le même traitement que celui relevé dans des affaires similaires. Le quantum de la peine excède très largement celui que l’on rencontre lorsque l’on étudie la jurisprudence. On n’en présentera pas ici une étude exhaustive en se contentant simplement de rappeler que « Jawad le logeur » fut condamné à huit ans de détention pour avoir tué son meilleur ami à coups de hachoir à viande. Il y a des dizaines d’autres exemples. Et c’est dans cet écart de plusieurs années au détriment d’Esteban Morillo que se loge la dimension politique de la décision rendue par la Cour d’assises de Paris.

    Le principe de « la personnalisation des délits et des peines » aurait dû permettre la prise en compte du fait que l’accusé avait rompu avec ce passé et essayé de reconstruire une vie. Ce n’est pas un militant nazi ou même pétainiste que la cour devait juger mais un fils d’immigrés, aux études réduites à celles d’apprenti boulanger et dont tous les espoirs de vie étaient bornés par la pauvreté. Qui avait trouvé par faiblesse dans des dérives ineptes et temporaires, un exutoire à un horizon médiocre dont il avait probablement conscience. Et qui depuis le drame avait tenté malgré les difficultés d’en sortir. Au lieu de cela, par la conduite des débats, les réquisitions du parquet, et l’importance des peines infligées la justice donne l’impression d’avoir voulu apporter sa pierre à la lutte contre la bête immonde. Ce n’était pas sa mission. Rabâchons encore et encore, que fort heureusement, il n’y a pas de danger fasciste en France et qu’une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire. Qu’on le veuille ou non, il émane de l’arrêt de la Cour d’assises de Paris un déplaisant fumet politique qui n’y avait pas sa place. Et il sera difficile de contredire ceux qui y décèleront une pénible dimension de classe.

    Après le verdict les proches de Clément Méric, ont parlé de : « responsabilité morale collective ». Eh bien non, en matière de justice pénale, il n’y a pas de responsabilité collective, jamais. Qu’une partie civile l’invoque soit, mais qu’une Cour d’assises l’utilise est simplement déplorable.

    Régis de Castelnau 16/09/2018

    Source : Blog de Régis de Castelnau

    Crédit photo : Domaine public, via Max Pixel

    https://www.polemia.com/affaire-meric-quand-la-justice-se-pique-de-combattre-la-bete-immonde/

  • Guerre d'Algérie : « On n'a rien fait de mal » estime Éric Zemmour

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    « Nous avions gagné la bataille d'Alger ... » 

    DÉBAT - Emmanuel Macron a reconnu jeudi 13 septembre que la France était responsable dans la disparition de Maurice Audin. « Il n'a pas reconnu un fait historique, il reconnaît la responsabilité de la France, ce n'est pas la même chose, il n'y avait aucune responsabilité de la France » selon Éric Zemmour.  Nos lecteurs seront juges de la position d'Alain Duhamel. (RTL, 14.09) 

    Résumé RTL par Éric Zemmour, Alain Duhamel et Marie Sasin  

    Emmanuel Macron a reconnu jeudi 13 septembre que la France était responsable dans la disparition de Maurice Audin, ce qui a suscité une forme de choc, voire brisé un tabou. Le Président « reconnaît, au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires qui l'avaient arrêté à son domicile » , le 11 juin 1957. 

    « C'était une décision qui était difficile et ça n'est pas une décision qui est agréable puisque c'est reconnaître une responsabilité d'État, une responsabilité d'une fraction de l'armée à un moment donné » , selon Alain Duhamel. 

    « Je crois quand même que quand on est un pays comme la France qui a une histoire immense et glorieuse, globalement glorieuse, quand on est comme la France un pays qui a toujours cherché à se donner, quelque fois de façon abusive, en modèle au reste de l'humanité, à mettre ses valeurs en avant. »

    «  Je pense qu'il faut avoir le courage pour certaines périodes qui sont beaucoup plus noires de reconnaître les choses, surtout en ce qui concerne la réalité des faits, il n'y a pas beaucoup de doutes  » , ajoute-t-il.

    « On a le choix entre le roman national avec son imaginaire et ses lacunes soit le récit national qui à mes yeux demande plus de courage et correspond plus à une culture démocratique » , d'après Alain Duhamel.

    « Je pense que c'est la longue litanie de nos chefs d'État qui depuis Chirac battent leur coulpe sur le dos du passé, des hommes du passé en faisant repentance du passé de façon assez scandaleuse et je dirai ignominieuse » , selon Éric Zemmour.

    « Il faut voir le contexte en décembre 1956 il y avait 122 attentats il fallait imaginer tous les jours un Bataclan, des cinémas sautaient (...) l'armée a les pouvoirs de police, ils lui ont été donnés légalement par un vote d'une majorité de gauche, voté par des socialistes et des communistes (...) un an après en décembre 1957 il n'y a plus un seul attentat, alors je veux bien il y a eu de la torture, il y a eu tout ce que vous voulez, je ne le nie pas et je dis le jeu en valait la chandelle» .

    À propos d'Emmanuel Macron, « il n'a pas reconnu un fait historique, il reconnaît la responsabilité de la France, ce n'est pas la même chose, il n'y avait aucune responsabilité de la France. On n'a rien fait de mal, c'était légal, il fallait arrêter ce terrorisme inouï » , commente Éric Zemmour.   

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Emmanuel Macron veut-il spolier l’héritage des classes moyennes ?

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    La majorité LREM s’apprête à lancer une réflexion sur les droits de succession qualifiée, pour faire moderne et dans le vent, de « sans tabous ». Le gouvernement chercherait, paraît-il, à corriger les inégalités dues à la naissance mais, bien entendu, ce n’est qu’un slogan creux et mensonger. Il cherche, en fait, à augmenter les impôts.

    À gauche, les projets de réformes abondent. On ira bien jusqu’à trouver quelques très rares défenseurs de la suppression de tout héritage familial. L’État récupérerait tout à la mort d’une personne pour constituer un fonds qui permettrait de distribuer à chaque nouveau majeur un pécule. Cela a un nom : le communisme ! LREM n’ira sans doute pas aussi loin, mais on peut craindre le pire pour les classes moyennes. Le pouvoir, pour endormir les contribuables, promet que cette réforme se fera à montant constant : selon lui, certains perdront et d’autres gagneront mais, globalement, les droits de succession ne seront pas alourdis. Mais pour avoir entendu cette petite musique mensongère et exaspérante d’hypocrisie sur l’augmentation de la CSG et celle des taxes sur l’énergie, nous pouvons être certains qu’en réalité, bien peu gagneront et beaucoup perdront.

    Or, les frais de succession ont été alourdis par M. Hollande : les héritiers en ligne directe sont taxés à 20 % entre 30.000 et 500.000 euros et à 45 % au-dessus de 1.850.000 euros, après un abattement de 100.000 euros par héritier. Si ceux dont le patrimoine est faible sont épargnés (et c’est tant mieux !), les classes moyennes sont lourdement impactées. L’enfant unique d’un cadre moyen qui possède un bien valant 400.000 euros paiera, en moyenne, 60.000 euros ! Alors que le défunt se sera privé, sa vie durant, pour léguer un petit quelque chose à son fils ou sa fille, l’État s’engraissera sans honte à sa mort.

    Les plus aisés étant déjà lourdement taxés à 45 %, le pouvoir n’ira pas plus loin car le prélèvement deviendrait confiscatoire et serait, de ce fait, inconstitutionnel. En outre, les « riches » savent comment contourner les lois sur l’héritage. Regardez Johnny Hallyday : il suffit de résider quelque temps aux États-Unis, de créer un trust où on place ses biens et le tour est joué. Les frais de succession seront, alors, très bas. En outre, il serait incohérent, de la part de M. Macron, d’alourdir les frais de succession pour les très riches après avoir supprimé, pour eux, uniquement l’impôt sur la fortune. Le Président voulait que « les premiers de cordée » reviennent en France. Ils continueront à préférer les pays étrangers si, après leur mort, une part trop grosse de leur fortune va dans les caisses de l’État français ; ils seront donc épargnés par la nouvelle législation.

    Le pouvoir visera uniquement les classes moyennes, ceux qui ne peuvent pas « délocaliser » leurs biens et échapper au fisc. Que va-t-il faire ? Abaisser à 50.000 euros l’abattement pour chaque héritier ? Augmenter le taux qui s’applique après 30.000 euros à 20 % à 30, 40 ou 50 %. Peut-être. Mais, en outre, il est possible que le gouvernement s’attaque aux assurances-vie car les frais de succession sur ces contrats sont faibles. Déjà, les sommes versées après 70 ans sont réintégrées dans la succession après un abattement de 30.500 euros par héritier. Pourquoi ne pas abaisser cette limite d’âge de 70 ans à 60 ans ? Voire à 40 ans ? Mais d’autres biais sont possibles et l’imagination fiscale est sans limite.

    Emmanuel Macron semble haïr les classes moyennes et vouloir leur extorquer le plus d’argent possible. Il utilisera, pour cela, les frais de succession en épargnant les plus riches. Cette confiscation, qui ne dira pas son nom, sera sans doute approuvée par la majorité des Français, car 60 % d’entre eux ont un patrimoine inférieur à 200.000 euros (et c’est bien dommage !).

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-veut-il-spolier-lheritage-des-classes-moyennes/

  • Victimes de l’extrême gauche

    rodin-le-penseur.jpgNous sommes habitués aux manipulations politico-médiatiques, surtout quand il s’agit de peindre sous les traits de la Bête immonde tout sursaut populaire  et national.  Prudent, c’est donc par l’emploi du conditionnel que nous avions relaté  l’information selon laquelle le meurtre d’un jeune  Allemand  par deux immigrés le 26 août à Chemnitz (Land de Saxe) avait  entraîné  une  « chasse à  l’étranger. » Bien  nous  en a pris une nouvelle fois car si cette ville a bien été le théâtre de manifestations  pacifiques (perturbées par la violence des groupuscules d’extrême-gauche)  pour demander l’arrêt de l’immigration sauvage, il n’y a point eu d’exactions contre des immigrés. C’est pour avoir rétabli cette vérité que   Hans-Georg Maaßen, le chef de l’Office de protection de la constitution,  a été viré comme un malpropre par la très nocive Angela Merkel. C’est du moins ce que rapportait il y a quelques jours le quotidien allemand Die  Welt, information relayée par le site fdesouche. «La chancelière fédérale estime que le responsable de cette institution n’est plus acceptable parce qu’il s’est immiscé dans la politique quotidienne. C’est ainsi que Merkel juge les déclarations de Maaßen au journal  Bild , où il a exprimé ses doutes sur la réalité des  chasses à l’homme » à Chemnitz …» Doutes qui ne sont jamais que l’expression des enquêtes réalisées sur place  et des rapports de police qui  prouvent l’inanité des rumeurs de ratonnades lancées par les réseaux immigrationnistes. 

    D’une manipulation l’autre le procès des deux  jeunes gens d’extrême droite  jugés dans le cadre de la mort du jeune militant  antifa  Clément Méric en 2013,  décédé au  cours d’une bagarre à Paris a été également un cas d’école.

    Nous le notions sur notre blogue il a six ans,  citant RTL, les images de la caméra de surveillance de la  RATP montraient  Clément Méric  « se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup. (Esteban Morillo)  se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage ». Cette vidéo démontrait  ainsi  que le  militant antifa était donc l’agresseur, n’avait  pas été  lynché une fois par terre et  confirmait qu’il s’agit bien d’une mort  accidentelle à la suite d’un coup donné. Des témoignages concordants indiquaient que le jour du drame ce sont  les amis du malheureux Clément Méric qui voulaient  casser du facho, qui ont attendu Esteban Morillo et ses copains   pour en découdre à la sortie du magasin où ils s’étaient  croisés. C’est pourquoi le juge d’instruction  avait  écarté la qualification d’homicide volontaire. Esteban Morillo, avait donc été mis en examen pour  violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. »

    Pourtant constate  Amaury Brelet sur le site de Valeurs Actuelles, « le procès médiatique aura tourné comme prévu au règlement de comptes politique. Vendredi, après neuf heures de délibéré, la cour d’assises de Paris a lourdement condamné (les deux jeunes gens)   à des peines de 11 et 7 ans de réclusion criminelle (…). Un verdict pour l’exemple, similaire aux réquisitions outrancières de l’avocat général qui réclamait 7 et 12 ans de prison, alors qu’un troisième homme, uniquement renvoyé pour violences, a été acquitté. Ou comment le système judiciaire a récupéré, sous la pression, un fait divers tragique en affaire idéologique.»

    Ainsi,  « l’accusation a aussi pu compter sur la partialité de la présidente et le concours entendu de l’avocat général.  Ce procès fut celui de la tragique confrontation entre la grandeur d’âme de parents et les piteuses dénégations d’un groupe qui admire, diffuse les idées d’un régime politique qui a exterminé des populations entières », a ainsi proclamé le magistrat  représentant de la société  abonné aux points Godwin. Avant lui, le système avait érigé Méric en héros de la résistance à une menace fasciste fantasmée (…). »

    Pourtant  « l’enquête avait pourtant ébranlé les certitudes médiatiques, en partie battues en brèche par des experts, des policiers et de nombreux témoins (…). Pas de quoi faire trembler la cour, qui a retenu les circonstances aggravantes de violences en réunion et avec arme, » alors que « le médecin légiste, qui a pratiqué l’autopsie, s’est dit incapable…  d’affirmer l’utilisation d’un poing américain... Il y a des accusés auxquels le doute ne profite pas. »

    Notons pour notre part  que certains médias et journalistes avaient  été soucieux de ne pas manier l’amalgame,  à l’instar de  Brice Couturier le 7 juin 2013 qui, dans dans  Les Matins de France Culture,  avait précisé avec raison  qu’il serait aussi absurde de rattacher la mort  de Clément Méric à l’extrême droite qu’il le serait de lier des faits de violence commis par des immigrés à la religion islamique. Il voyait  même dans ce drame  un avatar de la  lutte des classes  entre prolétaires extrémistes de droite et bourgeois de Science Po frayant  dans les eaux  de la  gauche et de l’extrême gauche.

    Plus virulent,  Felix Niesche  dans un article publié sur son blogue  samedi et relayé par E&R affirme pour sa part que « l’antifa est le vrai fasciste du présent ! Une race putride de fâchisme abâtardi, qui n’est lui même que le bâtard dégénéré de l’antifascisme stalinien, tondeur de femmes ! La raclure antifa se pare d’une anachronique et risible rébellion contre un paléo-fascisme, comme disait Pasolini, qui n’existe plus, l’archeo-fascisme terrassé et enfoui sous les décombres, et pas près de se relever d’au milieu des ruines ! Ce sont des bourgeois, ennemis des prolétaires comme Esteban, les descendants des muscadins, les fils à maman à gourdin, la milice supplétive du fascisme financier. Mais comme se sont des poltrons et des fragiles, tout juste forts en gueule, il était nécessaire de les protéger de la critique concrète par le faux droit de l’In-justice. Les vrais coupables ne sont-elles pas ces canailles qui poussèrent un leucémique (le jeune Méric étant d’une santé très fragile, NDLR)  à se mettre en avant dans des rixes de rues ? C’est ça la  camaraderie  antifa ?»

    Alors oui,  Bruno Gollnich l’affirmait de nouveau  la semaine dernière , ce sont bien Esteban Morillo et ses amis qui ont été  les agressés dans cette affaire. La mort du jeune Méric est un accident dramatique, mais reste un accident et cette affaire aurait dû  être correctionnalisée et jugée rapidement, les faits étant assez simples à établir. Sur  twitter,  il notait encore  que  dans ce procès, « l’avocat général Crosson du Cormier, habituellement indulgent pour des faits bien plus graves, a obtenu les années de prison réclamées, après que l’on ait déguisé les loups  antifa  en agneaux. Injuste et inquiétant.»  Inquiétant comme l’est aussi  plus largement,  le  « fait politique » qui découle de  « la violence sauvage», d’« une culture méthodiquement inculquée et entretenue par des groupes d’extrême gauche », dirions nous pour plagier  ici Jean-Luc Mélenchon,  parlant lui  de l’extrême-droite.

    Bruno Gollnisch le rappelait en 2013 dans les semaines qui ont suivi ce drame,  si violence politique  il y a, et l’actualité de ces derniers mois en apporte de nombreux exemples,  elle émane bien quasi exclusivement  de certains groupes  d’extrême gauche auxquels  les nationaux  ont  été confrontés depuis   toujours.  Et le pauvre Clément Méric a bien été victime de ceux qui entretiennent autour de l’opposition nationale un climat de haine . Le député constate encore qu’Esteban Morillo ,-comme son camarade également condamné vendredi - voit aussi sa vie brisée par ce drame qui le maintient  en prison  pour de longues années. Or,  personne à gauche n’a le moindre mot de compassion pour ces deux jeunes hommes alors que les humanistes progressistes  expliquent à longueur de temps que les auteurs de crimes et délits sont  des victimes de la société. Mais les misérables rejetés par les bien-pensants du côté obscur de la force, sont-ils pleinement considérés par eux comme des  citoyens voire des êtres humains? Il est parfois (souvent) permis d’en douter.

    https://gollnisch.com/2018/09/18/victimes-de-lextreme-gauche/