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  • Boulevard voltaire lance une pétition nationale pour soutenir Eric Zemmour

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    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ! »

    Cher lecteur, vous le savez sans doute, c’est pour cette phrase célèbre que notre Boulevard s’appelle Voltaire. Elle devrait être la devise, bien sûr, de toute presse libre et indépendante.

    Aujourd’hui, sous prétexte de combattre une supposée « incitation à la haine », une pétition circule, initiée par Hapsatou Sy, exigeant qu’Éric Zemmour soit interdit de médias. Nous ne pouvons qu’être profondément indignés par cette initiative. C’est en argumentant et non en le bâillonnant que l’on s’oppose à son adversaire dans un débat d’idées.

    Peu importe que vous soyez d’accord ou non avec Éric Zemmour. À travers lui, c’est toute la liberté d’expression dans notre pays qui est gravement menacée. Nous avons toutes les raisons d’être inquiets, et c’est maintenant qu’il faut réagir.

    Oui, nous voulons qu’Éric Zemmour ait le droit de s’exprimer !

    Signez et faites signer ! cliquez ici 

  • Aude Mirkovic : « Contrairement à ce qui est prétendu partout, l’extension de la PMA n’est pas une promesse de campagne d’Emmanuel Macron ! »

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    Mardi matin, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu public un avis favorable à l’extension de la légalisation de la PMA (procréation médicalement assistée) pour les femmes seules et en couples de femmes. Aude Mirkovic, porte-parole de l’association Juristes pour l’enfance, explique au micro de Boulevard Voltaire que cet avis est contraire à la conviction majoritaire des citoyens qui se sont massivement prononcés contre l’extension de la PMA lors des États généraux de la bioéthique.

    Le CCNE a donné son feu vert concernant la PMA. Quelle est votre réaction, suite à cet avis rendu hier ?

    Le Comité d’éthique n’a pas le pouvoir de donner un feu vert ou un feu rouge. Il rend des avis consultatifs. Il donne un avis, comme son nom l’indique, qui n’a rien d’obligatoire.
    Le comité d’éthique a rendu, ce matin, sa contribution en vue des États généraux. Il aborde un certain nombre de points, qui sont au programme, de la révision de la loi bioéthique, et en particulier la question de la PMA.
    À propos de l’extension de la PMA, c’est-à-dire de l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes, le Comité d’éthique reconduit l’avis favorable qu’il avait donné en juin 2017.
    Quand bien même il s’agirait de donner un feu vert, ce feu vert est extrêmement réservé. Le Comité d’éthique rappelle ce qu’il avait déjà dit en juillet 2017, à savoir qu’il existe un nombre important de difficultés qui ne sont pas résolues, comme l’effacement du père pour l’enfant, la marchandisation des gamètes qui s’ensuivrait et la question de la prise en charge.
    Ces points sont à nouveau nommés aujourd’hui par le Comité d’éthique comme des points de butée. Malgré cela, il persiste à donner un avis favorable. Cet avis met en lumière de nombreux inconvénients liés à l’extension de la PMA.

    Pour rappel, le Comité d’éthique avait demandé aux citoyens de donner leur avis. Beaucoup étaient contre la PMA. Le CCNE a-t-il décidé de passer outre les avis qu’il avait lui-même demandés ?

    Le Comité d’éthique n’est pas là pour donner l’avis des citoyens, mais celui de ses membres. Le Comité d’éthique a le culot de présenter la reconduction qu’il fait de son avis favorable comme s’inscrivant dans la lignée des États généraux. Comme si les États généraux avaient donné une impulsion supplémentaire à cet avis favorable, alors qu’au contraire, les citoyens se sont exprimés de façon massive contre l’extension de la PMA.
    Je rappelle qu’il ressort du rapport du Comité d’éthique sur les États généraux que près de 80 % des participants des débats en région se sont montrés hostiles. 89,7 % des contributions écrites sur le site dédié aux États généraux étaient défavorables.
    C’est quand même un peu gonflé de présenter cet avis favorable à la PMA comme s’inscrivant dans la lignée des États généraux. C’est un mensonge.

    Cela veut-il dire que les mobilisations vont recommencer ? Repartons-nous pour des années de Manif pour tous ?

    Ce n’est pas obligatoire. Contrairement à ce qui est prétendu partout, la PMA n’est pas une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Il s’est déclaré favorable à la PMA à titre personnel. Lors de la campagne électorale, dans une fameuse interview donnée au magazine Têtu, il avait dit qu’il attendrait l’avis du Comité d’éthique, et que si le débat avançait favorablement, il légaliserait la PMA.
    Le débat a eu lieu puisque les États généraux ont eu lieu. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le débat n’a pas abouti favorablement. Au contraire, les États généraux ont manifesté une forte opposition des Français à la PMA sans père.
    Nous attendons qu’Emmanuel Macron respecte son engagement. Et s’il ne le fait pas, en effet, nous sommes prêts.
    Il y a, d’ailleurs, beaucoup de gens qui ont voté pour Emmanuel Macron alors qu’ils étaient contre la PMA, alors même que certains avaient manifesté contre le mariage en 2013, en raison de son lien avec la PMA. Ils ont compté sur le fait que la PMA n’était pas une promesse de campagne et qu’elle était suspendue aux résultats des États généraux.
    Si Macron ne respecte pas ses engagements, il n’y a donc aucun doute sur le fait que ces électeurs n’auront aucun problème à redescendre dans la rue également.
    Si le projet de PMA n’est pas retiré, nous allons vers de fortes mobilisations. Et nous sommes ouverts à tous types de mobilisations, car nous n’allons pas laisser passer cela.

    Aude Mirkovic

    http://www.bvoltaire.fr/aude-mirkovic-contrairement-a-ce-qui-est-pretendu-partout-lextension-de-la-pma-nest-pas-une-promesse-de-campagne-demmanuel-macron/

  • Activités gratuites pour les voyous de banlieue

    Activités gratuites pour les voyous de banlieue

    Suite à l’affaire dite “Théo”, le maire LR d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, a organisé l’année dernière une journée « Jeunes / Policiers municipaux » en lien avec l’association Prox’Aventure composée de policiers bénévoles. 1551 jeunes avaient participé.

    La 2ème édition de journée se déroulera ce mercredi 26 septembre de 9h à 17h au Stade du Moulin Neuf à Aulnay-sous-Bois. Activités gratuites :

    https://www.lesalonbeige.fr/activites-gratuites-pour-les-voyous-de-banlieue/

  • La politique continue de faire fi de la volonté du peuple

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    De la diplomatie secrète à la manipulation médiatique

    par Karl Müller

    Ex: http://www.zeit-fragen.ch/fr

    «Les conséquences en sont grotesques et amères. Là, où les guerres économiques, et d’autres choses encore pires sont imminentes, l’existence de millions d’humains est mise en question. Les PR et les médias ne servent pas uniquement à cacher le machiavélisme en politique, la violation continue du droit, l’ignorance politique derrière la dignité humaine et les droits de l’homme. Il s’agit également d’y habituer les gens petit à petit. Et la stratégie implique encore autre chose: les représentants des relations publiques savent que cette ignorance est évidente pour chacun qui sait réfléchir un peu. Mais les gens réfléchissant et empathiques doivent se sentir impuissants. Voilà, homme qui pense, tes idées et sentiments ne nous intéressent pas, tu es insignifiant, nos moyens pour le maintien du pouvoir sont plus forts, nous te rions au nez, le mépris est notre boulot, nous sommes en position de force, les ‹masses› nous suivront! Combien de temps encore?»

    Cinq mois après le crime présumé, le gouvernement des Etats-Unis a décidé d’introduire des sanctions économiques strictes contre la Russie dès le 22 août 2018. La justification de leurs nouvelles sanctions se fonde sur l’accusation d’une transgression de la «ligne rouge» du législateur américain en utilisant la neurotoxine («arme chimique») «novitchok» pour tenter d’assassiner l’ancien double agent Skripal (ayant également travaillé pour le service de renseignement militaire de l’armée soviétique GRU).
    Les nouvelles décisions ont été prises au moment de la publication de deux soi-disant rapports d’investigation du Scotland Yard britannique. Selon ces documents, deux suspects auraient été identifiés, deux agents du service de renseignement militaire russe GRU séjournant en Russie. La Première ministre britannique Theresa May devrait décider, selon ces rapports, d’une demande d’extradition adressée à la Russie. Si la Russie refusait, ceci aggraverait encore davantage les relations britanniques et russes. 
    Concernant les prétendus résultats d’investigation de Scotland Yard on lit: «Selon les rapports non confirmés, les auteurs présumés du crime ont été identifiés après plusieurs mois de recherches. Des centaines de détectives ont comparé le matériel d’innombrables caméras vidéo avec les données de voyageurs étant entrés ou ayant quitté la Grande Bretagne autour de la date de l’attentat du 4 mars.» («Neue Zürcher Zeitung» du 7/8/18).

    Différentes conclusions

    Quelles conclusions sont possibles? Certains diront: maintenant, il est évident que les Russes sont les auteurs de la tentative d’assassinat. Alors, il est juste que le gouvernement des Etats-Unis en tire les conséquences, et que Donald Trump, l’inepte sympathisant de Poutine, soit forcé à faire le nécessaire: introduire des sanctions encore plus strictes contre la Russie.
    D’autres se demanderont de quel droit le gouvernement américain décide de nouvelles sanctions, alors que dans le cas Skripal rien du tout n’est prouvé jusqu’à ce jour et que toutes les anciennes assertions se sont avérées fausses» (p. ex. que le «novitchok» n’existerait qu’en Russie). Si même la «Neue Zürcher Zeitung» parle de «rapports non confirmés» et d’«auteurs du crime présumés», et utilise des termes extrêmement flous comme «le matériel d’innombrables caméras vidéo», «des centaines de détectives», «les données de passagers», on peut s’imaginer tout ce qu’on veut, mais il n’y a rien de concret qui soit convaincant ou qui vaille comme preuve. Les réactions russes officielles ne sont donc pas si déraisonnables, parlant d’une «guerre économique» de l’administration américaine contre la Russie et appelant le procédé du gouvernement contraire au droit international.

    1918: Le président américain Wilson s’opposa à la diplomatie secrète

    Au début novembre 1918, il y a bientôt 100 ans, c’était la fin de la Première Guerre mondiale. Les Etats de l’Europe étaient détruits, les gens étaient las des souffrances de la guerre… et se demandaient à juste titre: comment fut-il possible que l’on ait réussi à nous impliquer dans une telle tuerie de masse?
    Le président américain Woodrow Wilson utilisa ces sentiments des peuples et formula ses 14 thèses, ayant trouvé leur entrée dans les manuels d’histoire. Déjà la première retient que «les accords de paix doivent être conclus de manière transparente et publiquement.» Puis, dans la deuxième phrase de ce premier point: «Des ententes internationales secrètes n’auront plus leur raison d’être, la diplomatie devra toujours se pratiquer honnêtement et aux yeux de tout le monde.» Ceci correspondait au désir et à la volonté de millions de personnes. Jusqu’à ce jour, on recherche les causes de la guerre mondiale, les controverses se maintiennent, les archives sont toujours fermées. Il y eut de nombreuses ententes secrètes entre les gouvernements et les discrets milieux influents impliqués.

    Wilson n’agit pas comme il avait parlé

    Malheureusement, Wilson n’agit pas comme il avait parlé. Au contraire: vu dans la rétrospective, il faut supposer que ses dires n’étaient que de la propagande de guerre, habilement appliquée pour tirer les habitants de l’Europe (et des Etats-Unis) de son côté. Wilson avait engagé un spécialiste de la propagande: Edward Bernays. «Edward Louis James Bernays, né à Vienne le 22 novembre 1891 et mort à Cambridge (Massachusetts) le 9 mars 1995 est un publicitaire austro-américain.» Selon Wikipédia «il est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, ainsi que du consumérisme américain.» Puis on lit: «En 1917, durant la Première Guerre mondiale, Bernays fait partie du ‹Committee on Public Information› crée par le président Wilson pour retourner l’opinion publique américaine et la préparer à l’entrée en guerre.» Sa campagne fut conduite sous le slogan «Make the world safe for democracy» – Amère dérision!

    L’apparence doit être démocratique, mais tout doit être sous notre contrôle

    Wilson et Bernays savaient que les méthodes du XIXe siècle étaient obsolètes. Il n’était plus possible de dire aux peuples que la politique n’était pas leur affaire et ne concernait que les gouvernements. La politique avait besoin de nouvelles formes de «légitimation». Depuis la fin de l’absolutisme, la référence au droit divin du souverain n’était plus opportune. L’argumentation de Hegel, selon laquelle l’Etat (prussien) ne devait être pas moins que l’apogée de l’«incarnation» de l’esprit du monde (Weltgeist hégélien) convainquait, elle aussi, de moins en moins les gens. «L’apparence doit être démocratique, mais tout doit être sous notre contrôle», devint le nouveau principe, attribué bien plus tard à Walter Ulbricht de la RDA. Les moyens appropriés pour le réaliser étaient les relations publiques (public relations, PR) et les médias qui reprirent les contenus des PR et les divulguèrent sans vergogne. Il en est ainsi jusqu’à l’heure actuelle.

    En position de force, combien de temps encore?

    Les conséquences en sont grotesques et amères. Là, où les guerres économiques, et d’autres choses encore pires sont imminentes, l’existence de millions d’humains est mise en question. Les PR et les médias ne servent pas uniquement à cacher le machiavélisme en politique, la violation continue du droit, l’ignorance politique derrière la dignité humaine et les droits de l’homme. Il s’agit également d’y habituer les gens petit à petit. Et la stratégie implique encore autre chose: les représentants des relations publiques savent que cette ignorance est évidente pour chacun qui sait réfléchir un peu. Mais les gens réfléchissant et empathiques doivent se sentir impuissants. Voilà, homme qui pense, tes idées et sentiments ne nous intéressent pas, tu es insignifiant, nos moyens pour le maintien du pouvoir sont plus forts, nous te rions au nez, le mépris est notre boulot, nous sommes en position de force, les «masses» nous suivront!
    Combien de temps encore?  

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Alain de Benoist : « Populisme de gauche, populisme de droite, les fronts bougent… »

    En Allemagne, une femme politique d’extrême gauche, Sahra Wagenknecht, a récemment défrayé la chronique en annonçant la création d’un mouvement qui réclame un strict contrôle de l’immigration. Cette initiative a aussitôt déclenché des cris d’orfraie de ce côté-ci du Rhin. Cela vous paraît-il anecdotique ?

    Pas du tout. Je pense même que c’est un événement très important. Non seulement parce que cela se déroule en Allemagne, qui ne nous a pas habitués à ce genre d’initiative, mais aussi compte tenu de la personnalité de Sahra Wagenkencht. Née à Iéna d’un père iranien et de formation marxiste (elle est l’auteur d’une thèse sur l’interprétation de Hegel par le jeune Karl Marx), épouse depuis quatre ans du célèbre politicien d’extrême gauche Oskar Lafontaine, membre du Parlement européen, elle est aussi vice-présidente du parti Die Linke, héritier de l’ancien SED d’Allemagne de l’Est. On comprend que le lancement, au début du mois dernier, de son nouveau mouvement, Ausftehen (« Debout »), ait fait du bruit. D’autant que 100.000 adhérents de Die Linke s’y seraient déjà inscrits.

    Encore ne faut-il pas se méprendre sur ses intentions. Favorable au droit d’asile, sous réserve d’un contrôle très strict (les bénéficiaires devront revenir dans leur pays dès que les circonstances qui les ont amenés à le quitter auront disparu), elle condamne en revanche avec force toute politique laxiste en matière d’immigration, au motif notamment que les classes populaires y sont hostiles et que l’ouverture des frontières exerce sur les salaires une pression à la baisse : « Le problème de la pauvreté dans le monde ne peut être résolu par une immigration sans frontières, dont le seul effet est de fournir de la main-d’œuvre bon marché au patronat. »

    N’est-ce pas une trahison des principes de gauche, à seule fin de récupérer les votes de l’Alternative für Deutschland (AfD), qui semble s’imposer comme une force montante dans le paysage politique allemand ?

    C’est ce que tente de faire croire une analyse superficielle. Mais je pense que Sahra Wagenknecht a surtout compris que la cause première du succès de l’AfD, qui explique aussi que le Rassemblement national soit devenu le premier parti ouvrier de France, est que la gauche a trahi sa raison d’être : la défense des travailleurs et la lutte contre le capital. En se ralliant à la société de marché et à l’idéologie du « désir » individuel, la gauche s’est coupée du peuple, dont elle ne partage plus les aspirations. De ce point de vue, la naissance d’Aufstehen ne marque pas une trahison des principes de gauche, mais bien plutôt la réapparition d’un socialisme fidèle à ses origines.

    On a un peu vite oublié que Karl Marx condamnait déjà la concurrence déloyale que représentaient les travailleurs immigrés pour le prolétariat autochtone : l’immigration était, selon lui, l’« armée de réserve du capital ». Dans les années 1950, le Parti communiste, en même temps qu’il dénonçait la contraception et l’avortement comme des « vices bourgeois », ne raisonnait pas autrement : internationalisme et cosmopolitisme n’étaient pas, à ses yeux, synonymes. Jean-Claude Michéa le répète aujourd’hui : la mondialisation n’est rien d’autre que l’extension planétaire d’un capitalisme spéculatif et déterritorialisé dont les peuples font les frais. N’oubliez pas, non plus, les prises de position d’André Gérin, ancien maire communiste de Vénissieux (« L’immigration n’est pas une chance pour la France ») ni celles du syndicaliste communiste Jacques Nikonoff, ancien président d’ATTAC (« Il faut stopper l’immigration et organiser le retour sur une base volontaire ») ni, bien sûr, la lettre adressée en 1981, à une époque où le FN n’était encore qu’un groupuscule, par Georges Marchais au recteur de la mosquée de Paris : « La cote d’alerte est atteinte. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. »

    Cela pose la question de savoir si un populisme de gauche est possible en France ?

    Un chiffré-clé à cet égard : selon un sondage IFOP de janvier dernier, 51 % des électeurs de Mélenchon trouvent que l’immigration s’effectue en France à un rythme trop élevé, contre seulement 31 % chez ceux d’Emmanuel Macron. Un sur deux ! Ce n’est, en fait, un secret pour personne que La France insoumise a deux électorats tout à fait différents. C’est ce qui explique la guerre de moins en moins feutrée que se livrent dans ses rangs les progressistes libertaires du type Danièle Obono ou Clémentine Autain, et les tenants d’un véritable populisme de gauche. Djordje Kuzmanovic, porte-parole de FI pour les questions internationales et qui se range dans la seconde catégorie (il s’est présenté comme « candidat patriote » aux dernières législatives), a récemment donné à L’Obs un entretien, qui a lui aussi fait des vagues, dans lequel il déclarait ne pas trouver tout à fait normal que, sur l’immigration, la gauche tienne le même discours que le patronat. « La bonne conscience de gauche, ajoutait-il, empêche de réfléchir concrètement à la façon de ralentir, voire d’assécher les flux migratoires. » Jean-Luc Mélenchon, dont j’ai de bonnes raisons de croire qu’il n’en pense pas moins, a cru bon de le désavouer par crainte des conséquences électorales. C’est, à mon sens, une grosse bourde stratégique.

    Il faut lire le dernier livre de Chantal Mouffe, Pour un populisme de gauche (Albin Michel), pour comprendre les enjeux de cette querelle. Chantal Mouffe était l’épouse d’Ernesto Laclau, philosophe politique argentin décédé voici quelques années, qui fut précisément le grand théoricien du populisme de gauche (ce qui lui a valu les attaques conjointes de la droite et de la gauche classique). Très marquée par la pensée de Carl Schmitt, elle a elle-même exercé une nette influence sur Mélenchon et sur certains dirigeants de Podemos en Espagne. L’initiative de Sahra Wagenkencht est à replacer dans ce cadre, tout comme le revirement des sociaux-démocrates danois, qui s’opposent désormais à l’immigration. C’est la confirmation que les fronts bougent.

    Alain de Benoist

    http://www.bvoltaire.fr/alain-de-benoist-populisme-de-gauche-populisme-de-droite-les-fronts-bougent/

  • Nadine Morano sur la même ligne politique que Valérie Pécresse

    Nadine Morano sur la même ligne politique que Valérie Pécresse

    Nadine Morano pourrait se voir qualifiée, comme Macron, d’adepte du “en même temps”. Ses propos ce matin sur BFM partent effectivement dans tous les sens et ont le mérite de plaire à peu près à tout le monde. Les plus à droite retiendront sa défense courageuse des policiers et des forces de sécurité face aux insultes de Yann Moix, les plus souverainistes retiendront sa défense de Viktor Orban et de sa politique migratoire.

    Ce qui est plus inquiétant, c’est qu’elle annonce que la position de LR pour les européennes est arrêtée et qu’elle considère qu’il  :

    n’y a pas de différend entre Valérie Pecresse et nousIl n’y a que des divisions artificielles.”

    Le traitement de l’immigration de masse serait donc un sujet annexe. En effet, voici par exemple la réaction de Valérie Pécresselundi 17 septembre suite au vote de Nadine Morano au parlement européen :

    “Viktor Orban réduit les libertés du peuple hongrois, de la presse, de l’université, de l’indépendance de la justice. C’est une question de droits de l’homme, de démocratie. Il est dans l’ADN de ma famille politique de voter les sanctions contre la Hongrie. Je l’aurais fait et je trouve injustifiable qu’une majorité de députés les Républicains au parlement européen ne l’ait pas fait

    Enfin, en bonne élève de Nicolas Sarkozy qui s’est assis sur le référendum français de 2005 et a foulé du pied la démocratie, elle déclare sans aucune honte qu’elle :

    aimerait que le Royaume-Uni refasse un autre referendum en faisant un vrai débat sur les conséquences du Brexit. Je suis sûre que le peuple britannique changerait d’avis

    N’importe quel observateur politique pourrait lui confirmer que le débat a eu lieu. Non vraiment, LR n’a pas changé…

    https://www.lesalonbeige.fr/nadine-morano-ne-fait-de-difference-entre-laurent-wauquiez-et-valerie-pecresse/

  • Le Mirage des valeurs de la République, par Bernard Gantois

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    Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ Le Mirage des valeurs de la République : voici un petit essai (par le format) que tous les animaux politiques, y compris et surtout ceux de notre mouvance, devraient avoir comme livre de chevet, ce qui leur éviterait de débiter force solennelles sornettes. Car ces valeurs sans cesse ressassées reposent sur un vide abyssal.

    Polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées ayant effectué toute sa carrière à la RATP, Bernard Gantois est donc issu de la « société civile », ce qui ne l’empêche pas d’être féru d’histoire – comme en témoigne sa Saga des Louis (qui gouvernèrent la France), également publiée par Via Romana – et de sémantique. C’est justement cette passion, couplée avec sa formation hautement technicienne, qui l’a convaincu que les fameuses valeurs dont on nous tympanise relèvent non seulement du mythe mais, plus grave encore, du « mirage ». Par essence inatteignable et souvent mortifère.

    Le flou artistique organisé par les lois

    Selon le Littré de 1872-1877, « valeur » peut en effet prendre « quatorze sens possibles », dont un seul « se réfère au “prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale” sans que rien n’indique la nature de la “chose” ni surtout que le “prix” soir plus qu’une appréciation strictement personnelle, donc sans aucun caractère ni intérêt général ». Quant au terme « République », respublica, il est tout aussi vague puisque le Littré le définit comme « en général, toute espèce de gouvernement ». La République (oligarchique) de Venise, la République démocratique du Congo ou celle du Kampuchéa des Khmers rouges étant ainsi mises dans le même couffin que la République parlementaire d’Islande, premier Etat à s’être, dès l’an 930 de notre ère, doté d’un Parlement, l’Althing qui siège toujours — après une interruption de 1800 à 1944.
    Un flou artistique en quelque sorte programmé par Jean-Jacques Rousseau, « grand prêtre des Lumières, esprit fondateur de la Révolution et de notre République actuelle », qui écrit dans Le Contrat social « J’appelle donc république tout état régi par des lois, sous quelque forme d’administration que ce puisse être ; car alors seulement l’intérêt public gouverne. »

    Au-delà du vœu pieux, qu’est-ce que cela veut dire ? Rien, comme le souligne Bernard Gantois quand il évoque l’article 16, pilier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 prescrivant la nécessité de la « garantie des droits » pour qu’une société soit constitutionnellement créée : « Comme les droits sont pratiquement tous soumis à une Loi essentiellement variable au gré de la volonté générale [dûment orientée et conditionnée, ajouterons-nous], cet article n’affirme rien d’autre que l’instabilité de principe de toute constitution dans les régime(s) sous-tendu(s) par la déclaration de 1789. Et, de fait, les constitutions se sont succédé en rafale pendant deux siècles et demi, sans compter leurs révisions multiples pendant leur période de validité. » Ainsi, loin de garantir la pérennité, « l’article 16 de la déclaration des droits de l’homme est la clé de voûte de l’instabilité du régime républicain à la française ».

    La fraternité selon Jacques Attali

     Le triptyque Liberté-Egalité-Fraternité est-il plus solide ? Avec la même précision, qui n’exclut pas la causticité, Bernard Gantois dissèque ces notions ambitieuses mais vidées de toute réalité par des rafales de lois « essentiellement variables ».

    Que reste-t-il de la liberté quand il suffit de catégoriser une population ou une opinion pour leur  interdire tout droit d’expression, d’ailleurs strictement limité par tout un arsenal législatif ?
    Que reste-t-il de l’égalité quand, au nom de la discrimination positive, les indigènes de ce pays sont sacrifiés ?
    Que reste-t-il de la fraternité, forme subvertie de la charité, quand l’Autre, le plus lointain possible, est systématiquement préféré au frère de sang ?

    Et ces interrogations essentielles ne sont pas rhétoriques. Ainsi, la notion de race étant désormais expressément interdite par la Constitution, le grand ancêtre Jules Ferry devrait être ostracisé à l’égal d’un Alexis Carrel, lui qui professait qu’« il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures », un « droit, parce qu’il y a un devoir pour elles… Le devoir de civiliser les races inférieures ».

    Et preuve que la fraternité nationale est elle aussi un mythe, c’est en toute impunité que Jacques Attali, gourou de la République et mentor d’Emmanuel Macron qui lui doit largement son accession à l’Elysée, a pu écrire en 2003 que puisque « dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et coûte alors cher à la société », cela n’est supportable qu’« à condition de rendre les vieux [sic] solvables et de créer ainsi un marché » (1). Mais mieux vaudrait encore, selon lui, faire de l’euthanasie « un des instruments essentiels de nos sociétés dans tous les cas de figure ». Et, de crainte de n’avoir pas été compris, Attali (polytechnicien comme notre auteur, qui le cite longuement) de répéter au terme de son argumentation : « L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement ».

    Egalement auteur d’un Dictionnaire amoureux du Judaïsme (Plon-Fayard, 2009), qu’eût fait l’ancien conseiller spécial de Mitterrand  de Mathusalem et de Lamech, patriarches bibliques pluricentenaires et donc peu rentables ? Les eût-il convaincus de mettre fin à leurs jours car « la logique socialiste c’est la liberté et la liberté fondamentale c’est le suicide » ? En conséquence de quoi, « le droit au suicide direct ou indirect [resic]est donc une valeur absolue dans ce type de société ».

    Le nomadisme, voie royale vers la mondialisation

    Ce type de société est celui qu’Attali expose dans L’Homme nomade, Plon 2003, Livre de Poche 2005), « vaste fresque historique et prospective » destinée à prouver selon le prière d’insérer rédigé par Attali soi-même que l’homme, « nomade depuis ses origines », est en train « de redevenir, par la mondialisation, un nomade d’un genre nouveau ». Ce dont il faut se réjouir car «  quand elles se ferment aux nomades, aux itinérants, aux étrangers, aux mouvements de toutes sortes, les sociétés déclinent et périclitent » alors que nous avons besoin de « perspectives radicalement neuves pour l’humanité». Ainsi, à l’ancien monde succéderont « les trois forces nomades qui aspirent à le remplacer : le marché, la démocratie, la foi » — en la nouvelle religion des droits de l’homme, de « l’homme sans Dieu » disait Jean Madiran.

    Le réveil des peuples

    Voilà qui a le mérite de la clarté, et qui explique le prodigieux champignonnement d’institutions et de fondations mondialistes tels le Council of Foreign Relations, le Club Bilderberg, les agences onusiennes, l’Open Society du milliardaire judéo-hungaro-américain George Sörös ou encore les Georgia Guidestones, aussi mystérieux qu’influents qu’évoque longuement Bernard Gantois à la fin de son livre. Tous ayant pour mission de nous bombarder de concepts abstraits et de mots ronflants, mais promettant tous des lendemains qui chantent dans le village planétaire, afin de nous faire oublier nos racines et nos véritables intérêts.

    Mais les peuples sont moins abrutis que ne le pensent les mauvais bergers militant pour une gouvernance unique et globale. De la Suède à l’Italie, des Pays-Bas à la Slovaquie, les Européens commencent à rejeter massivement les mirages et les mensonges qui nous ont fait tant de mal, et le mouvement s’étend. La reconquête de la Syrie en est la preuve ainsi que ce sondage réalisé en Tunisie et qui a consterné les officines mondialistes : présenté début septembre, cette enquête réalisée par l’Afrobaromètre que subventionnent la Banque mondiale, la Fondation Bill et Melinda Gates, le Département et plusieurs ONG mondialistes a en effet révélé que si, en 2013, quelque 71 % des Tunisiens voyaient en la démocratie « le meilleur des régimes », ils n’étaient plus que 46% dans ce cas en 2017. Pis, ils ne sont plus que 61 % à rejeter un régime dictatorial,  46 % un régime militaire et 51 % à refuser le système du parti unique tant les conséquences de la tant célébrée « révolution de jasmin » ont été dévastatrices après la destitution du raïs Ben Ali.

    On n’en est certes pas encore là en Europe mais les choses pourraient s’accélérer si, nourri de citations souvent succulentes (2), le véritable catalogue des fausses valeurs et des vrais pièges qu’est Le Mirage des valeurs de la Républiqueobtenait l’audience qu’il mérite.

    Camille Galic 22/09/2018

    Bernard Gantois, Le Mirage des valeurs de la République, 236 pages, 13 euros, éditions Via Romana, septembre 2018.

    (1) Ce qui a commencé avec l’amputation des retraites et le déremboursement de nombreux médicaments décidés par Emmanuel Macron (jeune banquier prometteur coopté par Attali au sein de la Commission pour la libération de la croissance française mise en place par Nicolas Sarkozy en 2008) et le ballon d’essai sur le relèvement des droits de succession — nouvelle attaque contre la transmission —lancé avant que le même Macron ne s’avise le 17 septembre qu’il valait mieux ne pas « trop emmerder les retraités ».

    (2) Ainsi celle de l’omniscient Léon Blum, futur chef du Front populaire, dans Le Populaire du 8 novembre 1932 : « Hitler est désormais exclu du pouvoir. Il est même exclu […] de l’espérance du pouvoir. » Quelques jours plus tard, la NSDAP remportait les élections et, le 30 janvier 1933, l’exclu accédait à la Chancellerie.

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Via Romana

    https://www.polemia.com/mirage-valeurs-republique-bernard-gantois/

  • Immigration illégale et « fermeté » : les grosses ficelles de Merkel et Macron – Jean-David Cattin (Les Identitaires)

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    À l’approche des élections européennes sur fond de forts progrès des partis populistes et identitaires, Macron et Merkel, inquiets voire paniqués, se sont mis d’accord sur la stratégie à adopter : faire croire qu’ils vont faire preuve de « fermeté » en matière d’immigration illégale.

    Depuis leur rencontre le 7 septembre à Marseille les deux chefs d’État rivalisent de propos « fermes » sur l’immigration. Angela Merkel vient même de conclure avec le gouvernement algérien un accord de retour portant sur 3 à 5 000 de ses ressortissants. Une goutte d’eau dans l’océan des migrants, clandestins ou pas, installés en Allemagne depuis 2014.

    De son côté, Emmanuel Macron a lui promis des reconduites « pour celles et ceux interceptés en situation irrégulière et qui n’ont pas vocation à obtenir l’asile ». « Tout en respectant nos valeurs ». En réalité, la première année du mandat du président Macron a vu un nombre d’expulsions de clandestins exactement au même niveau que les « bonnes années ». L’immense majorité des clandestins n’est jamais inquiétée.

    Au regard de ces déclarations, de cette théâtralisation de mesures insuffisantes, l’axe de campagne des dirigeants de la France et de l’Allemagne pour les élections européennes de 2019 est cousu de fil blanc.

    Du reste, la recette commence à être connue. Dans cet article du Figaro daté du 17 octobre 2010, on pouvait déjà lire : « Angela Merkel durcit un peu plus son discours pour faire entendre sa voix dans le débat sur l’immigration qui agite son pays. Ce week-end, la chancelière a simplement et radicalement enterré le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où pourraient cohabiter harmonieusement différentes cultures. Cette approche « Multikulti » – « nous vivons côte à côte et nous nous en réjouissons » – a « échoué, totalement échoué », a-t-elle lancé devant le congrès des Jeunesses de sa formation conservatrice. »

    Hasard ? Six scrutins régionaux se profilaient alors à l’horizon.

    Cinq ans plus tard, emporté par son sentimentalisme et son messianisme de fille de pasteur protestant, elle ouvrait grand les portes de l’Allemagne à plus d’un million de « migrants ». Voilà ce que valent les promesses de campagne d’Angela Merkel et de tous ses semblables qui n’ont la « fermeté » en bandoulière que lors des périodes électorales.

    Dorénavant, Merkel a changé de braquet et c’est d’un jour à l’autre qu’elle souffle le chaud et le froid sur la question migratoire. Quelques jours avant l’accord de retour des clandestins algériens, elle inventait des « chasses aux étrangers » suite aux meurtres de jeunes Allemands. Elle a même démis de ses fonctions le chef du renseignement intérieur qui l’avait alors contredit sur l’existence de ces prétendues chasses.

    En matière d’ « en même temps », Macron a là une concurrente de choix tout en restant le maître incontesté du genre. Le 29 août, il « endossait le rôle d’opposant principal à Salvini et Orbán ». Le 17 septembre, il plastronnait aux côtés du Chancelier conservateur autrichien promettant de la « fermeté » et des expulsions. Un Chancelier dont d’importants membres de son gouvernement sont justement des proches alliés ou admirateurs de Salvini et Orbán.

    Ce grand écart permanent saute de plus en plus aux yeux des Allemands comme des Français et de tous les Européens. La réalité rattrape à grands enjambées ceux qui voudraient se servir de la question migratoire pendant les élections pour l’oublier ensuite durant leur mandat. Elle devient le sujet central car elle est le sujet vital. Leur « en même temps » craque de tous côtés. Ces imposteurs ne peuvent plus que perdre du terrain.

    Jean-David Cattin

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/212033/immigration-illegale-et-fermete-les-grosses-ficelles-de-merkel-et-macron-jean-david-cattin-les-identitaires/

  • Le comité national d’éthique dit oui à la PMA pour toutes – Journal du mardi 25 septembre 2018

    Société / Le comité national d’éthique dit oui à la PMA pour toutes
    Ce mardi matin, le comité national d’éthique a rendu son avis sur les principaux thèmes de bioéthique. Sans surprise, il a validé la procréation médicalement assistée aussi bien pour les couples de femmes que pour les femmes seules.

    Immigration / L’Aquarius prend l’eau
    Il aura défrayé la chronique tout l’été, l’Aquarius, le navire de l’association immigrationniste SOS Méditerranée continue de faire parler de lui. Alors que le Panama menace de lui retirer son pavillon, le bateau pourrait bien voir ses derniers jours arriver.

    Société / Vegan contre bouchers : ça va saigner ?

    International / L’UE veut contourner l’embargo américain sur l’Iran
    Alors que l’arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis a intensifié la mise au ban de l’Iran, l’Union Européenne envisage de créer une nouvelle entité pour continuer de commercer avec Téhéran.

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