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  • Marches blanches et colère noire – Cyril Raul (Les Identitaires)

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    Les marches blanches semblent être devenues la seule et unique réponse collective à la litanie des meurtres de Français par des racailles ou des islamistes. Malgré la compassion légitime que l’on peut avoir à leur égard, il faut objectivement l’admettre : les proches de victimes n’ont jamais fait autant de mal en croyant se faire du bien.

    La marche blanche n’agit plus en effet que comme une thérapie de groupe. Manifestation du besoin de se retrouver dans le malheur, elle donne l’illusion d’une réaction : que faire contre le drame vécu ? Se mettre en marche… mais en marche vers où ? Défilé éculé de victimes, la marche blanche est la voie de garage de la colère légitime. Systématiquement dépolitisée, elle vient castrer les meilleures volontés. Animée par la peur de la récupération, elle anesthésie l’émotion et entretient la dormition.

    Heureusement, quelques victimes ne se résignent pas.

    Tel est le cas de Patrick Jardin, en première ligne contre le concert de Médine au Bataclan qui devait avoir lieu le 19 octobre prochain (1) et qui a finalement été annulé grâce à une mobilisation cimentée par sa détermination. Ce père d’une des victimes du massacre du 13 novembre 2015 n’a pas transformé sa colère en marche blanche, mais en combat. À ce titre, il n’est plus un simple « père de victime » (qualité à laquelle tant voudraient l’assigner) mais devient un lanceur d’alerte œuvrant pour le bien commun.

    Patrick Jardin nous a posé à chacun une question : comment, en notre tréfonds, pouvions-nous accepter le concert de Médine, ce porte-parole d’une association rattachée au mouvement islamiste des Frères musulmans, dans un lieu où ce même islamisme a tué tant des nôtres ?

    Une interrogation qui, au fond, questionne notre seuil de tolérance. La perception du mot « tolérance » est aujourd’hui largement positive dans l’opinion médiatique, chez la plupart des politiques ou à l’école : elle est érigée en vertu ultime de la vie en société multiculturelle. Pourtant, étymologiquement, la tolérance désigne la capacité de permettre ce que l’on désapprouve a priori, ce que l’on devrait normalement refuser. Poussée à l’extrême, elle est devenue un signe de faiblesse. Notre réveil ne peut s’inscrire que dans notre capacité à ne plus tolérer ce qui est objectivement intolérable. Devenons des intolérants. Plutôt que de revêtir le t-shirt d’une marche blanche, assumons comme Patrick Jardin le badge de l’intolérance. Car nous ne tolérons plus, nous ne supportons plus, nous ne reculons plus.

    La récente polémique autour des prénoms suscitée par les propos d’Eric Zemmour l’a encore montré (2) (3) : nous sommes à l’heure où notre existence en tant que peuple est niée. Car si Hapsatou ou Yassine sont des prénoms français, alors il n’existe pas de prénoms français. Et si ce vecteur de transmission que constitue un prénom est rompu, alors c’est le peuple français dans son ensemble qui n’existe plus. Les Français d’hier s’effacent, ceux d’aujourd’hui disparaissent, quid de ceux de demain ?

    Meurtres des nôtres dans l’indifférence, tentative de concert d’un islamiste sur les lieux d’un massacre djihadiste, négation de notre identité et de notre existence en tant que peuple… Nous assistons aujourd’hui à la réalisation collective d’une pulsion de mort à l’encontre des Français. Face à elle, il s’agit d’opposer une colère saine dans laquelle recèle toujours une promesse de vie : nous existons encore et comptons bien demeurer. Le temps des marches blanches prend fin, arrive celui des colères noires.

    (1) https://twitter.com/patrickJardin3/status/1040027675048468480
    (2) http://www.fdesouche.com/1073859-eric-zemmour-aurait-prefere-que-hapsatou-sy-sappelle-corinne-elle-le-menace-sur-twitter
    (3) https://twitter.com/FeizaBM/status/1041964739348316160 : « Mes garçons s’appellent Marwan et Abdenour, mes frères et sœurs s’appellent Yasmina, Anissa, Amin et Mohamed. N’en déplaisent à Éric Zemmour, ce sont des prénoms français. »

    Cyril Raul

    Texte repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/212021/marches-blanches-et-colere-noire-cyril-raul-les-identitaires/

  • Européennes : DLF a fixé son cap – Journal du lundi 24 septembre 2018

    Politique / Européennes : DLF a fixé son cap
    Dimanche, Nicolas Dupont-Aignan organisait son meeting au cirque d’hiver pour initier la bataille des élections européennes. L’occasion de montrer sa volonté de rassemblement avec le soutien de nombreux transfuges d’autres partis.

    Société / La Manif Pour Tous repart au combat
    Une université pour remobiliser les troupes ! A l’aube d’un nouveau combat combat sociétal, la PMA, La Manif Pour Tous rassemblait ses cadres et des sympathisants ce week-end pour exposer le programme de l’année à venir et les expliquer les enjeux législatifs des mois à venir.

    Union Européenne / Le Brexit s’embourbe
    VO : Alors que la sortie de l’union européenne est prévue pour la fin mars 2019, les pourparlers s’enlisent de plus en plus. Certains se plaisent même à rêver d’un nouveau referendum, au mépris du choix populaire.

    International / L’ONU sur le pied de guerre

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Le réchauffement climatique : un prétexte de plus pour nous préparer aux immigrations futures et nous asservir

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    Franck Timmermans Parti de la France
    Il est quand même surprenant de constater l’émiettement politique et électoral des écologistes alors que toute l’actualité portant sur l’état de la planète devrait au contraire les inciter à l’union et les propulser dans le peloton de tête des sondages. Mais ne payent-ils pas plutôt leur embrigadement idéologique au détriment des valeurs qu’ils sont censés défendre ?
    Car le terreau politique prometteur qui était le leur est bien pollué aujourd’hui par des engagements gauchistes que des Rugy et Pompili se hâtent un peu tardivement de dénoncer aujourd’hui. Ne sont-ils pas maintenant dans le même sac de la Macronie que le sinistre Cohn-Bendit jadis leader des gauchistes de mai 1968 et qui a su se reconvertir depuis dans le combat européiste comme dans tous ceux visant à la désagrégation de notre Nation ?
    Les écolos d’antan étaient des gens d’apparence inoffensive, quelques intellectuels et savants autour de René Dumont et Hubert Reeves animateurs du lobby anti-nucléaire d’un côté, quelques rebelles campagnards du Larzac ancêtres des Zadistes de l’autre, tout cela disputant un premier round électoral décevant lors de l’élection présidentielle de 1974. L’aventure écologiste commençait, en parallèle curieusement de celle du retour de notre camp politique avec JMLP, qui se targuait également de défendre sa vision de l’écologie en publiant dans les années 1975 une brochure intitulée « Problèmes énergétiques et solutions écologiques » afin de bien montrer que la défense de la cause naturelle n’était pas le monopole d’une fraction de l’extrême-gauche. Celle-ci réussit pourtant à confisquer la cause écologique grâce évidemment aux projecteurs médiatiques. Ce fut l’occasion rêvée pour marxistes, trotskistes et maos de se recycler politiquement en adaptant leur discours à cette nouvelle fenêtre de tir. Mais l’écologie a beau être un thème noble et populaire aux oreilles des Français, les résultats électoraux ne dégagèrent jamais une force politique de gouvernement à cause précisément des gauchistes recyclés qui idéologisèrent à l’envi leurs positions, devinrent des remorques électorales du PS et finirent immanquablement par se diviser. 
    Aujourd’hui les écologistes sont éclatés en partisans de Macron, destinés à la marginalité, en altermondialistes au sein de lobbies et Think tanks, en groupuscules résiduels (EELV) encore arrimés aux partis de gauche ou en zadistes, autonomes, groupes violents, ONG etc. Au-delà de cet affaiblissement apparent, le message politique lui s’amplifie de façon inversement exponentielle, permettant à toutes ces composantes de progresser de façon métastasique avec pour terreau le fameux réchauffement climatique. Ceux des spécialistes qui mettraient en doute les seules responsabilités humaines sont écartés, licenciés et discrédités ; les autres ayant immédiatement voix de presse. Ceux qui ont le malheur de douter de l’efficacité des éoliennes sont aussi muselés comme si n’importe quelle lubie d’énergie de substitution était par définition une panacée et leurs promoteurs détenaient la parole d’Évangile.
    Le réchauffement climatique exploité de façon quasi hystérique va surtout avoir deux conséquences dévastatrices pour la France : l’affaiblissement ou la mise sous tutelle à moyen terme de notre système de Défense et de toutes les industries connexes ; et surtout un nouveau passeport pour justifier l’arrivée prochaine en Europe de millions de migrants supplémentaires qui invoqueront la désertification et la chaleur accablante pour venir chez nous. Notre générosité légendaire nous poussera à ouvrir grandes nos portes, comme dans un film catastrophe, pour venir en aide aux populations en danger et celles-ci prendront possession des lieux car la nature, encore elle, a horreur du vide et donne son dû à la raison du plus fort.
    Ainsi, le fameux thème prophétique du sulfureux et honni chancelier du IIIe Reich se révèle-t-il paradoxalement devenir la bannière des écologistes de tous poils : la théorie de l’espace vital devient la solution ultime des peuples africains en traversant la Méditerranée !
    Je ne crois pas noircir le tableau car il l’est déjà à la lecture des mesures liberticides que les soi-disant défenseurs des droits de l’Homme et de la Nature ont mises en place. Nous, nous persistons à défendre les Nations dans leurs intégrités identitaires comme des citadelles, et à proclamer que si l’Homme est certes devenu un danger pour l’environnement, ce n’est pas en le réduisant en esclavage que la nature s’en portera mieux. Le but des écolos-gauchistes reste toujours la même vieille lune, à savoir instaurer un gouvernement mondial, un victorieux internationalisme aux couleurs de la pastèque sur les décombres du vieux monde. Le discours du PDF doit consister à démasquer sans relâche les utopies et vrais visages du gauchisme, et à défendre l’ordre naturel car la nature sait reprendre ses droits quand l’imposture cherche à la dompter, et c’est généralement une terrible riposte.
  • Paris 9 octobre, Hilaire de Crémiers parlera de l'actualité aux Mardis de Politique magazine... A ne pas rater !

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    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • Élisabeth Lévy huée : jusqu’à quand la parole féministe sera-t-elle confisquée ?

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    3153493209.jpgC'est à nouveau un fait de société que Gabrielle Cluzel commente ici avec talent, humour et lucidité. C'est plus encore un fait de civilisation. Une civilisation qui se désagrège. [Boulevard Voltaire, 17.09].  

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    Après la redevance sans télé, la démocratie sans peuple, voici le débat sans contradicteur. On n’arrête pas le progrès, et celles et ceux, comme dirait l’autre, qui le portent en étendard.

    À son université d’été du féminisme, Marlène Schiappa avait osé inviter… Élisabeth Lévy. Stupeur et tremblement. Horreur et malédiction. Marlène Schiappa ferait bien de se méfier, deuxième avertissement. Dans son récent bouquin avaient déjà été repérés quelques mauvais signaux maternalistes. Son ouverture d’esprit, aujourd’hui – à saluer -, va lui attirer des ennuis avec la brigade des meufs. Élisabeth Lévy, tel Danton haranguant Robespierre, pourrait bien lui crier sur l’échafaud médiatique : « La prochaine, ce sera toi ! » La terreur féministe est comme toutes les autres : implacable et, une fois lancée, difficile à enrayer.

    Le Huffington Post rapporte, vidéo à l’appui, qu’« Élisabeth Lévy a été huée ». Il est vrai que la salle avait été largement chauffée par une tribune indignée dans Libération, il y a quelques jours, signée Léa Domenach (« réalisatrice et scénariste, militante féministe »).

    Pour elle, « inviter Élisabeth Lévy ou Raphaël Enthoven (car lui aussi, un malheur n’arrivant jamais seul, était de la partie) aux premières Universités d’été du féminisme organisées par le gouvernement, [c’était] obliger encore les femmes à justifier leur combat ».

    Nous sommes d’accord, ma chère Léa, c’est le côté désagréable des débats, un peu comme les dissertations de français ou les démonstrations de maths au lycée : il faut justifier. Quand il serait si simple et si plaisant d’assener en tapant du pied. Si, à présent, même les féministes doivent avoir des arguments, alors là, tout fout le camp.

    Son rêve, pourtant, écrit Léa Domenach, était de voir « débattre des féministes entre elles sur la prostitution, le voile ou les violences sexuelles » afin de « crever certains abcès », avec des intervenants « dont les avis divergent ». Mais vraiment un tout petit peu, sans doute ? Sur la longueur du voile, par exemple : on fait un ourlet ou pas ? Parce que, côté crevaison d’abcès en tous genres et déstockage massif d’avis divergents, Élisabeth Lévy est championne, meilleure ouvrière de France. Sauf que les féministes sont des fillettes fragiles qui n’aiment point trop être bousculées. Leur estomac ne tolère qu’un léger nuage de contradiction dans leur tasse de thé, qu’elles tiennent le petit doigt en l’air.

    « Tu vis sur quelle planète ? », a-t-on entendu fuser dans la salle, rapporte Le Huffington Post. Pas la même que la leur, manifestement. S’il en est une qui a les deux pieds sur Terre, ancrés dans la vraie vie, c’est bien Élisabeth Lévy. Quand les autres ne connaissent que la galaxie des licornes et des petits poneys où rien ni personne ne vous contrarie. C’est tellement plus gentil ainsi.  

     Ecrivain, journaliste

    Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Politique & éco n°184 : Comment mener la bataille des idées ? Avec Yves-Marie Adeline

    Olivier Pichon reçoit Yves-Marie Adeline professeur, écrivain, conseiller scientifique de l’ISSEP et rédacteur en chef des cahiers de l’ISSEP.

    1) Pourquoi l’ISSEP ?
    – Institut fondé par Marion Maréchal
    – Remettre les idées à l’endroit
    – Sciences Po ou l’inculture
    – Le droit n’est plus enseigné dans l’esprit de la tradition des Européens
    – Parler de Turgot, de Constant, de Bastiat ou d’Aron est devenu impossible à Sciences PO
    – L’ISSEP ne forme pas au militantisme, il entend former les esprits

    2) Un Enjeu de civilisation : Macron et les Gaulois, le désamour ?
    – Réflexion et action
    – Critique de la réflexion, analogie avec 1453 (prise de Constantinople)
    – La réflexion et l’action, influence réciproque
    – L’exemple de la Turquie, l’ignorance des cadres politiques
    – Macron : une élection hors -sol, une élection sans peuple
    – Problèmes institutionnels, le premier ministre comme collaborateur de l’exécutif
    – Conséquence : inexistence du parlement
    – Où est le pouvoir : à l’Elysée et dans les grands corps (Conseil d’Etat, inspection des finances)
    “Les intouchables d’Etat, bienvenue en Macronie” de Vincent Jauvert

    3) Macron et la fuite en avant européenne
    – Une martingale à usage interne, casser la gauche et la droite sur la question européenne
    – La ligne de fracture entre populistes et européistes
    – Quelle alternative européenne ?
    – Et maintenant l’Italie, troisième puissance européenne
    – L’explosion de l’Europe n’est pas exclue
    – Sur la coopération européenne militaire
    – La suzeraineté américaine sur l’Europe
    – Difficulté à sortir de la vassalité
    – La rhétorique du déclin américain
    – Le Brexit fait de la France la seule puissance nucléaire de l’UE

  • Les pro-immigrants affrontent les gendarmes

    Les collaborateurs de l’invasion montrent leur vrai visage :

    Des échauffourées entre gendarmes et une centaine d’activistes de l’ultragauche ont éclaté samedi après-midi sans faire de blessé à la frontière franco-italienne, au col de Montgenèvre (Hautes-Alpes), où des militants antifascistes avaient permis en avril le passage en France d’une vingtaine de migrants.

    Ces affrontements se sont déroulés durant « deux heures », au-dessus du terrain de golf de la commune, en marge d’un rassemblement pro-migrants de cinq jours en Italie. Baptisé «Passamontagna » (passe-montagne), l’événement a regroupé près de 500 personnes parmi lesquelles une majorité d’Italiens, mais aussi des Français, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais et des Autrichiens, selon une source proche des autorités.

    Environ 100 à 150 manifestants, « visage masqué pour la plupart d’entre eux », se sont alors livrés à « des violences inacceptables » contre les forces de l’ordre, avec des jets de « pierre tendus avec des frondes », « des fioles d’acide » et l’utilisation d’« explosifs agricoles et artisanaux », a précisé la préfète des Hautes-Alpes dans un communiqué, en condamnant les faits « avec la plus grande fermeté ». […]

    https://www.lesalonbeige.fr/les-pro-immigrants-affrontent-les-gendarmes/

  • Affaire Audin : une scandaleuse repentance démagogique

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    Claudine Dupont-Tingaud

    Présidente de Réagir et Agir cliquez là

    Le président de la République, chef des Armées, vient de se livrer à une scandaleuse repentance démagogique pour ce disparu en Algérie en 1957, Maurice Audin, demandant pardon au nom de l’État Français à sa famille, alors qu’il ne fut qu’un parmi tant d’autres de nos ressortissants à disparaître au cours de ces années où la terreur ennemie ne s’est pas arrêtée aux accords d’Évian du 19 mars 1962.

    Notre Président se rend ainsi complice actif du crime contre l’Humanité que fut, sous l’état gaulliste, l’abandon de la souveraineté de la France en Algérie, dont son « héros » fut l’un des premiers responsables, conduisant à un autre abandon, celui des populations : 200 000 civils, femmes, enfants et vieillards torturés, mutilés, assassinés par la barbarie FLN auxquels s’est ajoutée la communauté des harkis, trahie et livrée après que ses hommes eurent été désarmés sur ordre du pouvoir suite à ces accords à sens unique déplorables !

    Un acte scandaleux. Après que l’État gaulliste, dans sa lâcheté, eut confié à notre armée, tel Ponce Pilate, un travail de police, Maurice Audin en a peut-être subi les conséquences, mais pour sa trahison, elle certaine, envers sa patrie, la nôtre, en collaborant avec l’ennemi qui tentait et réussissait à s’imposer par la terreur !

    Un acte regrettable. Il n’y a pas excuse à faire lorsqu’un traître protège le plus cruel et le plus vil des adversaires, celui qui n’a laissé à nos compatriotes que le choix de la valise ou du cercueil, celui-ci ne désespérant pas, depuis plus de 50 ans, qu’une loi de reconnaissance et de réparation soit votée par l’Assemblée Nationale !

    Un acte démagogique. L’intervention ne fut-elle pas faite à la veille de la fête du Parti Communiste en opération de séduction électorale de ses adhérents… dont fut Maurice Audin ? C’est ce parti qui facilita l’implantation d’une organisation interdite dès 1955, complice des indépendantistes et qui venait de montrer en Indochine et en Hongrie ce dont étaient capables les héritiers de Staline !

    Un acte mensonger. Mensonge en effet que de laisser croire à notre jeunesse que morale, éthique et honneur peuvent être issus de cette mémoire hémiplégique qui fausse la vérité historique d’une colonisation globalement bienfaitrice et qui efface les conséquences dramatiques de la trahison à la parole donnée par l’Armée et par l’État.

    Un million de Français furent expatriés vers une métropole inconnue et beaucoup plus hostile à eux-mêmes qu’elle ne l’est actuellement pour les migrants. 100 000 harkis et leurs familles furent sacrifiés, l’Algérie fut certes émancipée mais ruinée par la gabegie de ses nouveaux dirigeants et vit aujourd’hui sous la menace d’un islam sanguinaire et conquérant !

    Mensonge également que de ne pas affirmer où est la vérité et de ne pas rendre justice à nos pionniers !

    Merci de faire comprendre que l’intelligence du cœur n’est pas l’apanage du Président Macron et de faire remonter notre incompréhension comme notre colère vers celui-ci.

    Pour en connaître davantage sur les crimes du FLN, lisez les livres présentés par Jean-Pierre Rondeau :

    • Crimes et attentats FLN en Algérie française, cliquez ici.

    • Aspects véritables de la rébellion algérienne, cliquez ici.

  • A visage découvert

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgDans notre conception de la laïcité à la française,  seul l’Etat  est sommé de respecter la neutralité religieuse, les citoyens étant libres de pratiquer leur culte et plus généralement de s’habiller comme ils le souhaitent. Pour autant,  la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Un principe rappelé notamment sur le site officiel de l’administration  française, ce qui interdit  de facto le port du voile intégral islamique (burqa) dans la rue. Une mesure nécessaire mais  qui ne résout  en rien,  sur le fond, les problèmes  de désintégration culturelle  de notre société. L’Afp nous apprenait  que 67 % des 36% électeurs inscrits qui se sont rendus hier  aux urnes dans le canton suisse de Saint-Gall « ont voté  en faveur d’une interdiction de la burqa dans l’espace public de leur région. Une réglementation déjà en vigueur depuis juillet 2016 dans le Tessin voisin. » Une votation citoyenne (referendum initiative populaire) qui a confirmé,  au grand désespoir des Verts et de la Jeunesse socialiste helvétiques,   un texte déjà  adopté par le parlement régional.  « Le Conseil central islamique suisse a qualifié dimanche cette mesure d’islamophobe. » Islamophobie dont ferait preuve l’opposition nationale selon certains de ses adversaires, lesquels ne reculent décidément devant rien. «Je croyais avoir eu droit à tout » rapportait ainsi Marine le 20 septembre,   «eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la  justice me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! » Commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… »

    Malade Yann Moix ?  Le ministre de de l’Intérieur Gérard Collomb, qui soit dit en passant, sait parfaitement que les porteuses de burqa en France sont très  rarement verbalisées dans les quartiers musulmans,  de crainte de déclencher des émeutes, a  condamné la dernière sortie en date de cet écrivain et essayiste.  Connu pour son engagement militant de longue date contre l’opposition nationale, M. Moix,  dont les faits et gestes sont toujours relayés complaisamment  sur le site La régle du jeu  de son ami BHL, peine à rebondir médiatiquement.  Du moins  depuis qu’il a quitté son poste de chroniqueur dans  l’émission de Laurent  Ruquier le samedi  soir sur France 2.   Sur le plateau de l’émission Les terriens du samedi sur C8, il a  trouvé matière à faire parler de lui.   Alors que le  journaliste  Frédéric Ploquin présentait son  livre La peur a changé de camp, sur les difficultés et les dangers croissants  du métier de de policier,  Yann Moix a déclaré:  «Vous venez dire ici que les policiers ont peur (…), que vous chiez dans votre froc. » «La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux. »

    M Moix devrait pourtant connaître toutes les limites qui sont  imposées aux policiers par l’idéologie laxiste-progressiste-multiculturaliste-immigrationniste et par un   pouvoir politique  qui entravent parfois grandement,  voire souvent,   leur capacité d’action. Leur courage personnel,  leur probité, leur sens du devoir ne sont certainement  pas en cause. 

    Le commandant Patrice Ribeiro du syndicat Synergie, à l’instar de beaucoup de ses collègues, n’a pas manqué de réagir rapporte l’Afp: « La diarrhée verbale haineuse de ce bobo (M. Moix, NDLR)  qui baigne dans le luxe et l’argent est ignominieuse et indécente. »  « Chaque jour des milliers de policiers, qui gagnent 10 ou 20 fois moins que ce plumitif de salon, risquent, exposent leur intégrité physique dans des quartiers dont ce monsieur ne sait même pas où ils se trouvent sur une carte de France et où vivent des gens qui sont pris en otage par les voyous», a-t-il ajouté.

    Une réalité que n’ignore pas Nicolas-Dupont Aigan qui annonçait hier lors  du discours de clôture  du congrès de son parti Debout La France ( DLF), au Cirque d’Hiver, à Paris, sa candidature aux élections européennes de 2019. Cette décision de faire cavalier seul, au moment ou nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir de l’impasse mortelle de l’euromondialisme et du multiculturalisme,   a été actée par Marine. « On avait une fenêtre de tir historique, rien politiquement ne nous sépare.  L’alliance est un long travail. » a-t-elle observé tout en réaffirmant  hier, lors de la Fête du Drapeau à Mantes-La-Ville, l’objectif tout à fait réaliste du Rassemblement National d’arriver en tête des prochaines élections  européennes.

    Au nom d’une certaine  logique,   cohérence et  efficacité politique, il était certes possible d’espérer   quel’homme qui a su briser le tabou des tabous, en soutenant  avec panache Marine Le Pen au lendemain du  premier  tour de la présidentielle, accepte de nouveau notre main tendue. Crédité de 6% des intentions de vote, contre 21% pour la liste RN dans un tout récent sondage, l’alliance proposée  par Marine à M. Dupont-Aignan dans le cadre des élections de mai prochain aurait certainement  eu pour effet  d’enclencher une dynamique,  d’augmenter les chances du camp national, patriote et  souverainiste de creuser l’écart avec  la liste euromondialiste de LREM.

    Une question européenne qui taraude aussi sans surprise la gauche britannique. Lors du congrès du parti travailliste (labour) cette fin de semaine à Liverpool, son dirigeant, Jeremy Corbyn s’est prononcé  contre la tenue d’un  second référendum sur le Brexit, hypothèse plébiscitée en revanche par la très grosse majorité des adhérents de ce parti. Cependant  précise  l’Afp,  « un vote sur un nouveau référendum serait organisé avant la fin du congrès travailliste mercredi, mais (M. Corbyn)  a souligné que la question qui serait soumise aux militants n’avait pas encore été définie. Je respecterai ce qui sera décidé au cours de ce congrès » a-t-il dit.

    « (M Corbyn) a rappelé dimanche sur la BBC que 40% des électeurs du Labour avaient voté en faveur du Brexit au référendum de juin 2016» , tandis que « plusieurs députés et figures du parti travailliste, dont le maire de Londres Sadiq Khan, ont déjà pris position en faveur d’une nouvelle consultation, pour laquelle milite également la confédération syndicale TUC.»

    Jeremy Corbyn lui-même, mettait en garde  il y a deux ans   contre la  « catastrophe »   que serait une sortie de l’Angleterre de  l’UE,  à laquelle les électeurs  issus de l’immigration non européenne  sont  très majoritairement opposés. En juin 2016,  une semaine avant le vote sur le Brexit, Le Point donnait la parole   à Tony Travers« spécialiste du Grand Londres », selon lequel  « l’immigration est la vraie thématique de ce référendum, la capitale anglaise, foncièrement anti-Brexit, allie immigration et prospérité.  Londres a toutes les caractéristiques du maintien dans l’Union européenne : une population jeune, très éduquée, en majorité aisée. De plus, 40 % de la population est née à l’étranger et 40 % n’est pas blanche. À sa manière, le nouveau maire, Sadiq Khan, illustre par excellence cette ville-monde.» Bref , notions nous:   bobos+ City+ immigration de peuplement+ idéologie multiculturaliste= adhésion à Bruxelles. CQFD…

    Ce soutien électoral que le parti travailliste trouve dans les quartiers pluriels, dont bénéficie  pareillement chez nous  les partis de gauche et/ou  pro-bruxellois, de LFI à LREM, serait aussi la cause, selon certains commentateurs,  des accusations d’antisémitisme  portées  contre des cadres du parti travailliste. Il sont  soupçonnés de vouloir  flatter les bas-instincts d’une partie de l’électorat musulman. Toujours selon l’Afp, « Jeremy Corbyn a reconnu en août que sa formation avait un réel problème d’antisémitisme et assuré que sa priorité était de rétablir la confiance avec la communauté juive. La crise a été alimentée par la réticence du parti à adopter la définition complète de l’antisémitisme de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA), de crainte que cela ne l’empêche de critiquer la politique israélienne.»  Ladite définition rapportait Libération, a finalement était validée début septembre  « par le National Executive Committee (NEC), l’instance dirigeante du Labour ;  une  « définition complète de l’antisémitisme – avec les onze exemples qui l’accompagnent – telle que définie par l’IHRA. L’adoption s’accompagne d’un communiqué indiquant que cette décision ne diminuera d’aucune façon la liberté d’expression sur Israël ou les droits des Palestiniens. »

    L’assimilation  entre critiques de l’Etat israélien et antisémitisme,  antisionisme et antijudaïsme est l’objet de moult colloques, rapports et cogitations au sein d’une gauche tiraillée entre  ses différentes  clientèles. L’antisionisme, le soutien au peuple palestinien sont historiquement  des marqueurs  forts à l’extrême-gauche.  Ils s’inscrivent  plus globalement  dans le cadre d’un  tiers-mondisme, d’une hostilité à l’impérialisme occidental  dont  l’Etat d’Israël et ses colons  seraient un exemple et une émanation. Il apparaît en tout cas assez évident que le vœu de  judiciariser, sanctionner, interdire toutes critiques de l’Etat d’Israël reviendrait à alimenter un complotisme ou un antijudaïsme  qu’on prétend combattre

    Lors du colloque de l’Association (d’extrême-gauche)  France-Palestine-Solidatité (AFPS) sur le thème «A-t-on le droit de critiquer la poltique israélienne»,   organisé en février dernier sous la patronage de la franco-turco-israélienne, Esther Benbassa, sénatrice EELV, certaines exigences de de l’IHRA ont été dénoncées.  Entre autres  le fait que « Les manifestations de l’antisémitisme peuvent inclure le ciblage de l’Etat d’Israël .» «L’Etat d’Israël est cité à 9 reprises dans ces exemples (énoncés par l’IHRA, NDLR)…». «Il est dangereux, était-il indiqué plus globalement, de prétendre définir un racisme particulier, alors que la loi française réprime de la même manière toute forme de racisme. Un groupe de personnalités françaises ont pris position à la suite du vote du Parlement européen. Cette prise de position est parue dans le journal Libération le 4 juillet 2017 » était-il  rappelé.

    L’AFPS est un membre actif du Comité européen de coordination pour la Palestine dont le siège est à Bruxelles et qui intervient auprès des instances de l’UE. On le constate une nouvelle fois, ceux à gauche qui dénoncent  l’oppression, les atteintes aux droits-de-l’homme; les   dénis de souveraineté et d’identité de peuples  sous le joug de colonisateurs, ne sont pas choqués plus que cela par les involutions d’une Europe bruxelloise  ou le délit d’opinion  a été rétablie, ou le droit des peuples autochtones et des citoyens  à disposer  d’eux-mêmes, à  rester eux mêmes,  est combattu et  ostracisé… avec leur bénédiction. Sans faux-semblant, sans hypocrisie  et à visage découvert,   c’est  bien la mouvance  nationale qui  défend   aujourd’hui partout en Europe les   libertés  que nous avons reçu en héritage. Et ce n’est pas un des moindre enjeux du scrutin de l’année prochaine que de tout faire pour les rétablir ou les conserver. 

    https://gollnisch.com/2018/09/24/a-visage-decouvert/