Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, est visé par une enquête préliminaire pour concussion, selon une information de Mediapart confirmée par franceinfo.
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Un doigt d’honneur, une grande dose d’horreur
Cela ne fera pas oublier la hausse de 1,7% de la CSG et à partir d’aujourd’hui, pour le sixième mois consécutif, l’augmentation en moyenne des tarifs du gaz de 3,25% pour 4,5 millions d’usagers. Mais un an après le passage de l’ouragan dévastateur Irma, le retour d’Emmanuel Macron cette fin de semaine sur l’île de Saint-Martin a été un monument du genre en terme de com. Nos souverains très chrétiens accomplissaient la cérémonie appelée le Mandé, reminiscence du jeudi saint et de la Céne, en lavant les pieds des miséreux, des mendiants, des pauvres, des lépreux. M. Macron lui, drapé dans la fonction du président-thaumaturge, s’est livré cette fin de semaine au bain de foule dans le quartier d’Orléans, multipliant les embrassades, agrippant, touchant les jeunes à qui il a promis une reconstruction rapide des salles de classe endommagées. Divine surprise, il a échappé à sa sécurité rapprochée (mais pas aux journalistes…) du fait d’une pluie torrentielle qui l’a obligé à trouver refuge chez l’habitant. Une fois dans les lieux, il a tâté la solidité des murs ou encore noué le dialogue avec un jeune ancien braqueur qu’il a exhorté à rentrer dans le droit de chemin pour faire plaisir à sa maman…En terme de storytelling les conseillers du président ont fait très fort ! Mais comme souvent avec M. Macron, la spontanéité revendiquée a laissé place place au malaise avec ce selfie montrant l’ex braqueur cité plus haut, faisant un doigt d’honneur face à l’objectif pendant que le président l’enlace tout sourire …
Après l’épisode calamiteux de la fête de la musique, transformée en ode au lobby LGBT et à l’immigration, avec les travelos se déhanchant dans le cour de l’Elysée et posant avec le couple présidentiel , on peut souscrire à cette réflexion du maire de Béziers Robert Ménard : « Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large. » Ou à ce constat de Marine : « on ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! » M. Macron malgré ses efforts, semble bien incapable de capter le ressenti du pays profond. Sa réponse à la présidente du RN, via la conférence de presse tenue peu après cet épisode, est assez pathétique. Et franchement hors-sujet, signe de son embarras a posteriori : « On ne tirera rien des discours de haine », « il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer. » « Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple. »
Un peuple pourtant rétif au macronisme comme l’atteste la poursuite de la dégringolade dans les sondages de l’exécutif, puisque ce sont désormais plus de deux Français sur trois qui ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat selon la toute récente enquête BVA. Certains sondages, dont celui de l’Ifop pour le Journal Du Dimanche, le place dorénavant sous la barre des 30% d’avis favorables. En moyenne, l’ex ministre de François Hollande a perdu 26 points de popularité depuis son élection! Dans ce climat, l’objectif de l’Elysée reste celui d’une victoire hautement symbolique contre les nationaux lors des élections européennes de mai prochain.
Pour autant, l’opposition nationale n’est pas le seul obstacle sur la route de l’intégration européenne telle que la rêve Emmanuel Macron… et avec lui un certain nombre de personnalités humanistes, de cénacles économiques, politiques ou philosophiques. Invité avec Coralie Delaume, Nicolas Baverez et Ferghane Azihari de Interdit d’interdire, la première émission animée par l’excellent Frédéric Taddeï sur RT, l’essayiste Emmanuel Todd a esquissé une réflexion plus générale sur « le tempérament de l’Europe. »
«C’est peut-être le tempérament de l’Europe » qui est en train de se révéler actuellement a avancé M. Todd. « Après guerre tant qu’on était sous occupation et protection libérales américaines, avec l’armée américaine face à l’Union soviétique, on a pu se raconter que l’Europe faisait partie du lieu de naissance de la démocratie libérale. La France peut-être, la Belgique, les pays scandinaves, l’Angleterre. Mais la réalité de l’Europe continentale ce n’est pas du tout la naissance de la démocratie », M Todd citant les régimes autoritaires et totalitaires qui ont fleuri dans les années 30, de l’Europe du sud à celle de l’Est.
« La réalité de l’Europe continentale » c’est qu’elle est « de tempérament politique et social autoritaire. » « Et peut-être que (c’est cette réalité là) qu’on est simplement en train de vivre avec la dérive de l’Union Européenne dans cette monnaie castratrice, dans ses règlements uniformisateurs, dans ses massacres de pays périphériques comme la Grèce (…). Séparée du monde américain qui était la liberté politique et économique, l’Europe revient ce qu’elle est, c’est-à-dire à un temperament illibéral. Et l’illibéralisme n’est pas celui d’Orban mais celui de tout le continent, sauf la frange maritime de la Mer du Nord et le Bassin parisien.»
Alors l’Europe rêvée, fantasmée par les Bruxellois existe-t-elle vraiment? Fait-elle battre le cœur des Européens? Dans un entretien accordé au JDD, réalisé lors de son déplacement aux Antilles, M. Macron n’a pu faire autrement que de taper toujours sur le même clou, en se posant comme le garant de la raison, du juste milieu, d’une UE porteuse d’une idéologie indépassable et qui ne saurait comme telle être remise en question.
Une obsession revendiquée par le chef de l’Etat: « Pour les élections européennes, je ferai tout pour que les progressistes, les démocrates et ceux dont je porte la voix – je l’espère incarnée par une liste la plus large possible en France – se fassent entendre. » « C’est un combat de civilisation, un combat historique et je ne céderai rien aux extrêmes. » « Je crois au retour des peuples. Je ne suis pas un européiste, ni un mondialiste. Je crois à l’identité forte de chaque peuple, je crois à l’histoire et à l’ambition de notre peuple. Je veux le convaincre que l’Europe, c’est ce qui l’accompagne, le protège. Je suis pour tourner la page d’une Europe ultralibérale, mais aussi pour éviter la page d’une Europe des nationalismes. L’Europe, c’est notre bonne protection. Encore faut-il la repenser et la rebâtir. »
Il est assez révélateur que M. Macron dans cette tirade reprenne, retourne, déforme le langage de l’opposition nationale à son profit tout en niant, contre l’évidence même, être un acteur d’une politique supranationale construite contre les peuples et leurs aspirations profondes. La crainte de nos élites réside bien dans le réveil national qui fleurit un peu partout sur notre continent et dont Bruno Gollnisch avait fait le thème du discours qu’il a prononcé samedi à Paris, lors de la Grande Journée d’Amitié Française organisée par l’Agrif. Oui, une autre Europe est possible, oui, il faut la repenser, la rebâtir, mais certainement pas en suivant la feuille de route de la Commission européenne qui nous mène à l’horreur; certainement pas en faisant de nouveau appel aux grands architectes et aux mauvais maçons qui l’ont conçu pour notre plus grand malheur.
https://gollnisch.com/2018/10/01/un-doigt-dhonneur-une-grande-dose-dhorreur/
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Interdit d’interdire : la nouvelle émission de Frédéric Taddeï sur la chaîne RT
C’est le 27 septembre dernier qu’a été diffusée la toute nouvelle émission de culture et d’idées de l’animateur Frédéric Taddeï « Interdit d’interdire » sur la chaîne russe d’information RT France, qui reprend peu ou prou son ancienne émission « Ce soir ou jamais » qu’il animait sur Europe 1.
Interrogé sur France Inter la semaine dernière, l’animateur déclarait :
Je suis libre partout. Je me fiche de qui me paye tant que je peux faire ce que je veux. C’est écrit dans mon contrat, je peux faire ce que je veux.
Ce nouveau rendez-vous sera diffusé du lundi au jeudi, de 19 à 21 heures.
Interdit d'interdire
L'émission animée par Frédéric Taddeï du lundi au jeudi à 19h sur #RTFrance
Et retrouvez toutes les émissions en replay sur
https://t.co/TgZPti0tyH#IDI #Osezquestionnerpic.twitter.com/KOktcshfY1— RT France (@RTenfrancais) 28 septembre 2018
«#Taddeï, le type qui laisse parler les gens»#IDI#InterditDInterdire@IDIRTfr
A (re)voir sur :
https://t.co/kA9bDyPPsupic.twitter.com/kfkuBDVJH3— RT France (@RTenfrancais) 27 septembre 2018
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Quand la droite publie des livres qui se vendent…
Le Monde s’inquiète :
Un grand basculement s’opère depuis quelques années sur la scène des idées. Un glissement de terrain idéologique destiné à préparer un renversement politique. Car la contre-révolution illibérale n’a pas uniquement lieu lors d’insurrections électorales. Elle s’installe aussi sur le terrain de la pensée. La droite extrême s’est ainsi imposée dans la bataille des idées, et la « pensée anti-68 », comme dit le philosophe Serge Audier, tient le haut du pavé. « Le vent souffle à droite », constate la philosophe Elisabeth Badinter, alertée par les mouvements antiavortement et ceux issus de La Manif pour tous, rassemblés dans « la sainte alliance des réactionnaires » (Le Monde daté du 13 avril 2018).
Ce grand basculement prend la forme d’un « grand retournement », explique le professeur au Collège de France Pierre Rosanvallon dans Notre histoire intellectuelle et politique – 1968-2018 (Seuil, 448 pages, 22,50 euros). Un renversement des valeurs du progressisme qui repose sur un « antilibéralisme intégral » (l’extension des droits de l’individu est associée au règne de l’illimitation de l’individualisme consumériste), une offensive axée sur « l’exaltation d’un peuple essentialisé » forcément méprisé par les élites, une guérilla conceptuelle tournée vers une critique obsessionnelle de « l’événement repoussoir » qu’est devenu Mai 68, sans oublier une « radicalisation des aversions » dominée par une hypertrophie du langage – par laquelle on assimile sans ambages le libéralisme ou le pédagogisme à des « totalitarismes ». De Maurras à Gramsci, les références de ces pamphlétaires réactionnaires mêlent aussi bien des catholiques royalistes que des communistes révolutionnaires.
La rentrée est marquée par le nouveau livre d’Eric Zemmour, qui se vend comme des petits pains, alors même que l’éditorialiste est chassé des chaines de télévision. Son livre sera suivi par un nouvel ouvrage de Philippe de Villiers, consacré à Clovis, mais aussi par un nouveau pavé de Patrick Buisson dans la mare soixante-huitarde, sur le thème de la paternité. Nous en reparlerons.
Et à gauche, quel livre se vend ?…
https://www.lesalonbeige.fr/quand-la-droite-publie-des-livres-qui-se-vendent/
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DIMANCHE 14 OCTOBRE, LORS DE LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE, NOUS RECEVRONS JUAN-ANTONIO LOPEZ LARRÉA,DIRECTEUR DU SITE NATIONALISTE ESPAGNOL "EL CADENAZO" DE BARCELONE
Au mois de mai dernier, j'ai eu l'honneur et le plaisir de participer à Barcelone au colloque organisé par Juan-Antonio Lopez Larrea et ses camarades pour la défense de l'unité de l'Espagne cliquez ici. C'est donc avec joie que nous le recevrons à notre tour en France le dimanche 14 octobre prochain lors de la 12e Journée de Synthèse nationale.
Roland Hélie
El Cadenazo cliquez ici
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Le Monde a osé apposer le mot « haine » sur le combat de Patrick Jardin : c’est indécent
Pour toute une intelligentsia bien-pensante, il n’est qu’une opinion acceptable sur les attentats islamistes, et en particulier celui du Bataclan. Et cette doxa a été rapidement et définitivement érigée en dogme avec l’opuscule d’Antoine Leiris, qui a perdu sa femme au Bataclan : Vous n’aurez pas ma haine.
Leur article commence donc par là, par le dogme, histoire de montrer toute l’hétérodoxie de Patrick Jardin : « Il est l’anti-Antoine Leiris. » Et, à partir de là, la cause est entendue, l’enquête est close, le jugement est fixé, définitif dès la première phrase et peut donner son titre à l’article du Monde, cet Osservatore parisiano du dogme : « Après le Bataclan un père sur le chemin de la haine. » Ce père, c’est Patrick Jardin.
Ce père a emprunté un parcours différent, n’a pas immédiatement crié son pardon et son amour des assassins islamistes, ce père a voulu enquêter, démêler l’écheveau des causes et des responsabilités qui ont amené ces centaines de crimes, les ont rendus possibles en France. Ce père s’est mobilisé, avec d’autres victimes, pour que Médine ne chante pas au Bataclan. Et il a obtenu gain de cause, preuve qu’il y avait là une indécence et un irrespect sacrilèges qui auraient peut-être mérité une enquête du Monde, non ? Une chose est sûre : quand votre enfant est tombé, avec des dizaines d’autres, sous les coups d’une idéologie et d’individus animés par la haine, il y a des choses qui ne se font pas, des mots qui ne s’emploient pas. On ne met pas dans le même sac de la « haine » les barbares islamistes et les victimes. C’est indécent. Écœurant.
Mais qui sont-elles donc, ces deux journalistes, pour avoir la prétention d’assener une telle sentence ?
On est sidéré qu’elles ne soient même pas capables de reconnaître ce qu’il y a de résilient (pour employer les mots qu’aime d’ordinairement Le Monde, mais seulement quand la résilience va dans le sens attendu) dans les combats que mène Patrick Jardin : recherche de la vérité, enquête, écriture d’un livre, recherche de soutiens et d’engagement auprès de personnalités et de mouvements politiques. Faut-il leur rappeler, à nos deux journalistes péremptoires, que c’est cela, un chemin de deuil et de vie, aussi ? Et qu’elles n’ont le droit de porter aucun jugement ? Qu’elles se discréditent en réduisant la démarche de Patrick Jardin à ce seul affect ? Comme il est facile d’apposer le mot « haine » sur ce parcours… Comme c’est bien commode, car cela empêche aussi d’écouter ce qui, dans son discours, relève de la raison, du questionnement légitime, de l’analyse d’une situation historique qui dépasse son drame personnel. Et tout cela est à son honneur.
Ne peut-on pas leur suggérer, enfin, que ce qui est le plus suspect, dans de tels drames, c’est bien plutôt – tous les psychologues le savent bien – le pardon immédiat et précipité ?
On aurait aimé un peu plus de respect, de pudeur devant ce père qui, en perdant sa fille, a tout perdu. Il faut vraiment ne pas avoir eu, dans son entourage, des parents ayant subi de tels drames pour oser écrire ce qu’elles ont écrit. Ou être aveuglé par ses préjugés, son idéologie. Patrick Jardin est sur le chemin de la vérité et de la reconstruction. Le Monde sur celui de l’indécence et de la confusion.
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Quand la mémoire flanche
Alger, 1957 ...
par Louis-Joseph Delanglade
Pendant la campagne présidentielle, de passage à Alger, M. Macron avait cru bon de condamner moralement la présence « coloniale » française en Algérie - condamnation évidemment inadmissible notamment au vu du contexte.
Un peu plus tard, dans une interview au Figaro, il avait rééquilibré son propos : « Nous devons réconcilier des mémoires fracturées : celle des harkis, celle des pieds-noirs, celle des Français d'origine algérienne, celle des binationaux . » Cette fois, il s’agissait de traiter sur un pied d’égalité, en leur accordant à toutes la même légitimité aux yeux de l’Etat, des « mémoires » dont le rapport à la France n’est pas le même : harkis et pieds-noirs ne sont ni des immigrés ni des binationaux ; la mémoire des premiers fait partie de la mémoire française, celle des seconds est une mémoire étrangère et la conception mémorielle égalitariste de M. Macron n’est pas satisfaisante.
Or, voici que ce dernier vient de commettre une double faute en reconnaissant la responsabilité de l’Etat français dans la disparition à Alger en I957 de Maurice Audin. La première faute est de faire passer pour une innocente victime celui qui, au nom de son engagement communiste, n’aura été qu’un porteur de valises pour le compte du F.L.N., organisation terroriste avant l’heure en guerre contre la France. La dixième division parachutiste commandée par le général Massu (photo avec De Gaulle) n’a fait que son devoir en gagnant la bataille d’Alger, mission dûment confiée par le pouvoir politique. Quand on sait les atrocités commises par les combattants du F.L.N., quand on veut bien comprendre que ces atrocités constituaient un mode de combat, on voit mal comment nos soldats auraient pu répondre efficacement, sauf à utiliser tous les moyens. Celui qu’il faut bien appeler un traître a sans doute été arrêté et interrogé pour obtenir des renseignements visant à éviter des dizaines d’attentats perpétrés contre des civils. M. Macron n’avait donc pas à demander pardon à Mme veuve Audin.
La seconde faute aura été le moment choisi, quelques jours seulement avant le 25 septembre, « journée nationale d’hommage au harkis » (photo). Il se trouve que, outre quelques décorations et quelques millions d’euros de mesures en leur faveur (le tout bien mérité, convenons-en), Mme Darrieusecq, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, a annoncé pour décembre « une initiative mémorielle d’envergure […] une reconnaissance pleine et entière » de l’engagement puis du calvaire de ces soldats français en Algérie et en France même. Très bien. Mais comment ne pas penser que M. Macron, encore et toujours soucieux de « travailler sur l'apaisement des mémoires » semble vouloir ainsi faire l’équilibre entre un Audin complice des terroristes et tortionnaires du F.L.N. et ces soldats français trahis et abandonnés par certains de leurs chefs ? S’il y a eu faute de l’Etat voire de l’Armée, ce n’est pas pendant la bataille d’Alger, c’est plutôt lors du dénouement tragique de 1962.
M. Macron se souvient mal et mal à propos. A force de vouloir faire du « en même temps » une sorte de méthode opératoire, il participe à un nivellement mémoriel inacceptable.
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MINEURS ETRANGERS : LA GRANDES ESCROQUERIE MACRONIENNE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
D’un bout à l’autre du continent africain, du fond de la brousse au plus isolé des douars, via Internet, le téléphone portable, la télévision ou la radio, - le tam-tam c’est d’un autre âge ! -, « on » se passe le mot, « on » se le dit, « on » se cotise pour envoyer l’un des siens vers des cieux supposés meilleurs : la France accueille « les mineurs isolés » !
L’inique loi « asile et immigration », avec son volet des plus laxiste mijoté par Gérard Collomb et la majorité LREM, prévoit, pour les « mineurs isolés » éligibles au droit d’asile, le droit au regroupement familial. Oui, vous avez bien lu, un grand gaillard ayant largement dépassé ses 18 ans bénéficiant, grâce aux largesses de la « Gueuse », du droit d’asile, pourra faire venir en France ses parents et sa fratrie. Quand on sait qu’au Niger une femme a, en moyenne, huit enfants (!), fait pourtant dénoncé par Macron lui-même en novembre 2017, à Ouagadougou, (Burkina-Faso), il y a de quoi se faire du souci.
Du souci, d’autant que tous ces gens pourront bénéficier, à notre détriment, de largesses insondables. Déjà, pour les candidats au droit d’asile, gratuité des soins grâce à l’AME, l’aide médicale d’Etat, l’AFASAE, l’aide sociale à l’enfance, l’ADA, l’allocation pour demandeur d’asile, l’aide juridictionnelle, la prise en charge de l’hébergement… À deux tirs d’arbalète de mon domicile, une très grosses poignée de « jeunes noirs isolés » est hébergée dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, avant qu’ils ne soient accueillis dans des HLM rénovées. Du mobilier a déjà été acheté à cet effet. Le bailleur s’est félicité de pouvoir louer des appartements en toute sécurité, sûr qu’il est d’être crédité de ses loyers, les pouvoirs publics les payant ! Conséquence, quelques « jeunes blanches isolées » ont été se loger ailleurs, tandis que d’autres candidats au logement ont été priés de passer leur chemin….
En Seine et Marne par exemple
Le département de Seine et Marne par exemple, « mon » département, a réglé plus de 30 millions d’euros pour entretenir ces jeunes gens « isolés », principalement des Africains venant de pays qui ne sont pas tous en guerre : 60 % de Guinéens et d’Ivoiriens. Les Maliens, nombreux, préférant sans doute laisser les soldats français combattre à leur place ! Jean-Louis Thiérot, Président intérimaire du Conseil départemental, avait déclaré au Figaro, en avril dernier, que « faute de documents d’identité fiables, dans un secteur où les falsifications de documents sont monnaie courante, l’évaluation de minorité est un jeu de piste des plus aléatoires. On estime qu’entre 50 et 80% des demandeurs sont en fait des majeurs ». Et d’ajouter « qu’en l’absence du droit de recourir à l’âge osseux par examen radiologique sans l’accord de l’intéressé (!), l’évaluation faite par les départements ou les juges en cas de contestation aboutit à des jurisprudences contradictoires »….
Voilà où nous en sommes : un pays paralysé par sa propre législation, harcelé par la guérilla constante des associations « caritatives » qui ne sont, en fait, que les « collabos » de l’immigration illégale. Une prime offerte à la clandestinité, un encouragement donné aux passeurs qui jettent sur les flots méditerranéens de plus en plus d’embarcations chargées d’Africains, impatients de bénéficier des énormes avantages offerts par le maillon faible de la résistance européenne qu’est devenue la France. Une France quelque peu isolée face à l’intransigeance nécessaire du Groupe de Visegrad et après la victoire de la coalition Ligue/Cinq Etoiles en Italie. Sans oublier le timide raidissement de l’Allemagne, sous la pression conjointe de l’AFD et de la CSU.
Que faudrait-il faire ?
Obliger tous ces demandeurs d’asile suspectés de frauder l’Etat français, à subir un test d’âge osseux ; créer un fichier biométrique des personnes déclarées majeures afin d’éviter des tests multiples ; expulser immédiatement le requérant ayant fraudé l’Etat français ; supprimer la possibilité du regroupement familial pour un mineur isolé bénéficiant du droit d’asile.
Construire, bien sûr, les prisons et les centres de rétention fermés qui manquent cruellement à la pratique d’une bonne politique migratoire.
Cet accueil automatique des étrangers se présentant comme « mineurs isolés », est un véritable SCANDALE. Que font nos députés, nos sénateurs ?
Ceux de l’actuelle majorité sont tous avec le petit doigt sur la couture du pantalon et, dans leur immense majorité, acquis aux thèses laxistes en matière d’immigration. Quant à l’opposition de la droite parlementaire, elle est impuissante par la faiblesse de ses effectifs, et par sa lâcheté quand elle est au pouvoir. Ne parlons pas de la poignée d’élus du Rassemblement national, ils font sans doute ce qu'ils peuvent, mais ils ne comptent pas vraiment.
La plus efficace des solutions serait, conjointement avec les pays de la rive nord méditerranéenne et en coopération avec la Libye, de « nettoyer » militairement les nids de passeurs, nouveaux négriers, qui s’engraissent sur le dos des candidats à l’exil. Mais, avec un Macron à Paris et un Sanchez à Madrid, nous n’en prenons pas le chemin. Et pourtant, Mattéo Salvini ne pourra pas finir le boulot tout seul.
NDLR : Jean-Claude Rolinat vient de publier aux Editions Dualpha un nouveau livre : La bombe africaine et ses fragmentations cliquez ici
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Une première : dans la Somme, des lycéens se révoltent contre la propagande cosmopolite de leur professeur gauchiste
Dans la Somme, un professeur de lycée gauchiste a, « dans le cadre de ce qu’on appelle un parcours de lecture », choisi Le Porteur de cartable, un roman d’un certain Akli Tadjer.
Dans ce livre honteux, l’auteur raconte « l’histoire à Paris de deux enfants, Omar, petite main pour les indépendantistes algérien [sic] et Raphaël, rapatrié d’Algérie ».Porteur de cartable est une allusion à porteur de valises, comme on appelait ainsi les Français – souvent communistes – qui trahissaient leur patrie pour soutenir l’organisation sanguinaire et terroriste FLN…
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Macronie – Le budget de l’Assemblée nationale explose
Le Parisien a dévoilé quelques éléments d’un document confidentiel concernant les dépenses du Palais Bourbon qui dépassent largement le budget prévisionnel 2019. L’Assemblée nationale devra puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain – sur un total de 318 millions d’euros -, contre 28,4 millions d’euros prévus à la fin de l’année 2017.
Le document cité par Le Parisien souligne : «Les charges prévisionnelles de l’exercice 2019 sont supérieures à la dotation de l’État et aux recettes propres de l’Assemblée».
Les dépenses somptuaires s’accumulent sous l’ère Macron.
Acquis en 2016 pour 63 millions d’euros, l’Hôtel de Broglie à la suite du vote des députés en décembre 2017, sera aménagé en bureaux-couchettes et espaces de travail pour les élus et leurs collaborateurs.
Les retraites des députés – une des causes principales causes de la hausse des dépenses – atteignent les 67 millions d’euros pour l’année 2018 mais devraient augmenter de 11% l’an prochain. Un déficit aggravé que l’Assemblée nationale doit combler grâce à une subvention interne d’équilibre d’environ 40 millions d’euros.
La catégorie «Autres charges» augmente de près de 160%, passant de 16 à 60 millions d’euros, entre le budget initial 2018 et celui prévu l’an prochain. Ces autres charges sont notamment les frais postaux ou de taxi, le téléphone, ou encore l’équipement numérique des députés et de leurs collaborateurs (tablettes, ordinateurs et connexion Wi-Fi).
https://www.medias-presse.info/macronie-le-budget-de-lassemblee-nationale-explose/98607/