Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 37

  • Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Pour Alain de Benoist, les Gilets jaunes ont déjà gagné

    Breizh-info a interrogé l’essayiste Alain de Benoist. Extrait :

    Ce que je trouve le plus frappant, c’est d’abord la continuité du mouvement. Alors que le gouvernement s’attendait à ce que la pression se relâche, elle ne se relâche pas. C’est le fruit d’une extraordinaire détermination, à laquelle s’ajoute encore une étonnante maturité. Non seulement les Gilets jaunes refusent de se définir en termes de « droite » ou de « gauche », non seulement ils se déterminent sans le moindre souci de ce que pensent les partis et les syndicats, mais ils ne se laissent prendre à aucun piège des journalistes, pour lesquels ils n’ont d’ailleurs que mépris. Sur les plateaux de télévision, ils tiennent des propos de bon sens, ils ne se démontent pas, ils restent d’une fermeté exemplaire sans pour autant apparaître comme des excités. Leur colère et leur résolution montrent qu’au point où la plupart d’entre eux sont arrivés, ils estiment n’avoir plus rien à perdre. Et en cela ils représentent parfaitement une France qui, au fil des années, s’est aperçue qu’elle ne parvient plus à vivre, et a même désormais du mal à survivre. D’où ce mouvement de révolte, qui s’est d’abord transformé en soulèvement populaire, puis en insurrection.

    On a beaucoup reproché aux gilets jaunes de faire usage de la violence ?

    Disons-le d’abord d’emblée : le casseur en chef, c’est Emmanuel Macron. C’est lui qui a cassé les corps intermédiaires, déclassé les classes moyennes, rogné sur les acquis sociaux, permis aux revenus du capital de progresser au détriment de ceux du travail, augmenté les taxes et le poids des dépenses contraintes. C’est lui qui a été installé à la place qu’il occupe pour réformer le pays en sorte d’imposer aux « Gaulois réfractaires » les exigences de la logique du capital et les diktats du libéralisme. Le peuple ne s’y trompe pas, qui a immédiatement adopté comme mot d’ordre le slogan « Macron démission ! »

    Les violences enregistrées le 1er décembre, notamment sur les Champs-Élysées, ont surtout été le fait de casseurs et de pillards qui étaient totalement étrangers au mouvement des Gilets jaunes. […]

    On peut le regretter, mais aucun mouvement historique n’a jamais échappé complètement à la violence. Que je sache, la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, aujourd’hui célébrée comme une journée fondatrice de la République, s’est elle aussi accompagnée de quelques « débordements ». Mais surtout, il faut bien constater que, sans recours à la force, les Gilets jaunes n’auraient jamais rien obtenu. La « Manif pour tous », il y a quelques années, avait rassemblé des foules immenses, qui étaient finalement reparties bredouilles. On ne fait pas la révolution avec des gens bien élevés ! Les pouvoirs publics ont reculé cette fois-ci parce qu’ils ont pris peur. Cette peur se transformera un jour en panique.

    A la veille de la journée de samedi dernier, on a vu tous les représentants de la caste au pouvoir annoncer l’apocalypse pour le lendemain et lancer des « appels au calme » et « à la raison ». C’est une stratégie classique : après avoir diabolisé, condamné, diffamé, jeté de l’huile sur le feu, on essaie de désarmer la contestation en conviant tout le monde à se « réunir autour d’une table », ce qui est évidemment la meilleure façon de tourner en rond. Il est triste à cet égard que l’opposition « de droite » n’ait pas hésité à entonner le même refrain : mais il est vrai que ce n’est pas d’hier que la droite bourgeoise préfère l’injustice au désordre. […]

    Vous parleriez d’un événement historique ?

    Oui, sans aucun doute. Le soulèvement des gilets jaunes est radicalement différent de tout ce à quoi on a assisté depuis des décennies. Les comparaisons avec le 6 février 1934 sont grotesques, celles avec Mai 68 le sont plus encore. […]

    Ce qui était au départ une simple révolte fiscale s’est très vite transformé en révolte sociale, puis en révolte généralisée contre un système dont le peuple de France ne veut plus entendre parler. Est-ce l’annonce d’une révolution ? Les circonstances pour cela ne sont sans doute pas encore réunies. Mais c’est pour le moins une répétition générale. Pour l’heure, le peuple fait usage de son pouvoir destituant. Il lui reste à réaliser qu’il possède aussi le pouvoir constituant et que ce à quoi il aspire ne pourra se réaliser que lorsque nous aurons changé, non seulement de régime, mais aussi de société. C’est alors qu’il sera temps de parler de VIe République, sinon de Deuxième Révolution française.

    […] Le gouvernement a, comme d’habitude, réagi à la fois trop tard et trop maladroitement. Mais le résultat est là. Les élites sont paralysées par la trouille, les commentateurs ne comprennent toujours pas ce qui se passe, le programme de réformes macronien est définitivement compromis, et Macron lui-même, qui se rêvait en Jupiter siégeant sur l’Olympe, se retrouve petit Narcisse flageolant sur sa Roche tarpéienne face à un peuple qu’il dit entendre, mais qu’il n’écoute pas.

    Quoi qu’il se passe, les Gilets jaunes ont déjà gagné. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à faire reculer les pouvoirs publics, ce que n’avaient pas réussi à faire les familles bourgeoises hostiles au mariage gay, les adversaires de la GPA, les cheminots, les syndicats, les retraités, les fonctionnaires, les infirmières et les autres. Ils ont gagné parce qu’ils sont parvenus à rendre visible ce qu’on cherchait à rendre invisible : un peuple qui est l’âme de ce pays. Ils ont gagné en montrant qu’ils existent, qu’ils bénéficient du soutien presque unanime de la population, et qu’ils sont bien décidés à préserver leur pouvoir d’achat, mais aussi leur sociabilité propre. Ils ont gagné parce qu’en refusant d’être plus longtemps humiliés et méprisés, ils ont fait la preuve de leur dignité. Au second tour de la dernière élection présidentielle, l’alternative était paraît-il « Macron ou le chaos ». Les gens ont voté Macron, et en prime ils ont eu le chaos. Ce chaos s’étend désormais partout, en France comme ailleurs en Europe. A la merci d’une crise financière mondiale, l’idéologie dominante, responsable de la situation, a désormais son avenir derrière elle. Les temps qui viennent seront terribles.

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-alain-de-benoist-les-gilets-jaunes-ont-deja-gagne/

  • Macron : poker menteur ? – Journal du mardi 11 décembre 2018

    Politique / Macron : poker menteur ?

    Emmanuel Macron a lancé l’opération déminage. Après plus de 3 semaines de mobilisation des Gilets Jaunes, le président a pris un ton grave pour annoncer une série de mesures censées améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes. Une opération de communication qui devrait plomber le budget de quelque 10 milliards d’euros.

    Politique / Gilets Jaunes : demandez le programme

    Galvanisé par leur mobilisation, les Gilets Jaunes pourraient bien se lancer sur le terrain politique. A 6 mois des élections européennes, certains porte-paroles envisagent la constitution d’une liste… Des projets qui seront difficiles à réaliser au vu des disparités du mouvement.

    Union Européenne / Le Brexit ne tient plus qu’à un fil

    Le Brexit malmené ! Plus de deux ans après le vote en faveur de la sortie de l’Union Européenne, les Britanniques sont dans l’expectative. Le premier ministre Theresa May peine à faire valoir son texte auprès des parlementaires et pourrait finalement échouer à conclure un accord.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-poker-menteur-journal-du-mardi-11-decembre-2018

  • Gilets jaunes – Macron, un discours pour rien

    macron-discours-elysee-Capture-18-600x385.png

    Ainsi, après plusieurs semaines de manifestations, mais aussi parfois d’émeutes. Après qu’il y a eu des dizaines de blessés parmi les manifestants, mais également parmi les forces de l’ordre, et même plusieurs morts en marge de ce vaste et inédit mouvement des gilets jaunes. À l’issue de destructions importantes qui ont provoqué pour des centaines de millions d’euros de dégâts dans notre pays, Macron, le Jupiter élyséen, s’est enfin décidé à descendre de son Olympe. Car son intervention devant les Français était attendue. Invisible et inaudible depuis le début des manifestations, si ce n’est par quelques indiscrétions sans doute savamment distillées, le président de la République s’est exprimé ce lundi soir, pendant une dizaine de minutes, afin de dire son ressenti et d’annoncer les mesures qui, selon lui, devaient faire baisser la tension et renvoyer les gilets jaunes chez eux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le message a été insuffisant. En d’autres temps, on aurait dit que « le compte n’y est pas ».

    À un vaste mouvement populaire et social, Macron a cru bon de répondre par quelques mesures minimalistes. Alors que les gilets jaunes demandaient du pouvoir d’achat, il leur a proposé une revalorisation du SMIC de 100 euros, et rien pour les autres travailleurs. Une prime de Noël, à la charge des entreprises qui le voudront bien. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de démocratie, il leur a proposé un débat en refilant, au passage, le bébé aux maires. Alors que les gilets jaunes demandaient plus de justice et d’équité, il a proposé des miettes aux uns et rien aux autres. Face à cette crise majeure et sans précédent, le président de la République s’est montré égal à lui-même, alliant compassion de circonstance et vraies menaces. Menaces contre les gilets jaunes qui poursuivraient leurs actions, mais aussi menaces contre des « irresponsables politiques » sans qu’il les désignent nommément, mais dont on voyait bien qui il pouvait viser.

    Exit, donc, la réindexation des salaires et des pensions sur l’inflation. Exit les vraies mesures pour le pouvoir d’achat, les Français devront continuer à se serrer la ceinture pour tout simplement continuer à vivre. Exit les décisions pour diminuer la dépense publique dont on sait qu’elle est un véritable fléau pour notre économie.

    Ce n’est donc pas par ce discours, et encore moins par les mesures annoncées, que nous sortirons de cette crise. Trop de revendications, pourtant légitimes et fondées, n’ont pas été prises en compte. En revanche, les plus riches peuvent, une fois encore, dormir sur leurs deux oreilles, ils resteront riches. Et l’ISF ne sera pas rétabli.

    Plus que jamais, c’est donc l’inconnu qui se profile. Quelles réactions auront les gilets jaunes sur leurs ronds-points, eux qui, maintenant depuis près d’un mois, tentent de se faire entendre mais n’ont manifestement pas su retenir suffisamment l’attention d’un Président prisonnier de sa politique et de ses maîtres de la haute finance internationale.

    Plus que jamais, il s’avère donc indispensable de changer de politique. Mais les Français savent désormais qu’elle ne changera pas avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. Ainsi, ce ne sont plus quelques mesures économiques ou fiscales qui sont à exiger, mais bien de nouvelles élections qui, seules, permettront de donner à la France une nouvelle majorité, porteuse d’un autre programme et d’un autre projet pour l’avenir de la France.

    Olivier Damien

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Le « peuple du pays » et ses princes ou l’histoire d’une incompréhension.

    giletsjaunesparis01122018-1021x580.jpg

    Bernard Plouvier

    En Palestine, au temps de Jésus de Nazareth, le menu peuple des bourgades s’appelait le « peuple du pays ». Et il était méprisé à la fois des riches Sadducéens et des rabbis pharisiens. Même s’ils fréquentaient le même Temple lors des grands pèlerinages et s’ils écoutaient les mêmes textes et des commentaires assez voisins dans leurs synagogues respectives, ils ne se comprenaient guère : la lutte des classes et le mépris des castes étaient omniprésents.

    En notre France, à l’approche de l’année 2020, le phénomène est voisin. Les grands pontes des partis politiques et les syndicalistes professionnels, qui font semblant d’œuvrer dans la capitale ou dans les grandes villes, ne comprennent rien au désarroi du menu peuple des villages et des petites villes. Tout simplement parce qu’ils ignorent tout de la vie et des tourments de ce « bon peuple », auquel ils ne s’adressent que pour vanter leur brouet électoral ou lui annoncer de nouvelles taxes.

    Pourtant, alors que la racaille casse et vandalise dans les grandes villes – où l’on répare presque aussitôt les dégâts, l’État laisse en état de quasi-abandon les petits bourgs et leurs liaisons avec les centres de moyenne importance, où sont localisés les hôpitaux, les lycées, les perceptions etc. Les trains ont disparu et les cars ont des horaires davantage adaptés aux droits syndicaux de leurs conducteurs qu’à l’intérêt des usagers. 

    Comme le dit mon éditeur – et néanmoins ami - Philippe Randa, « il manque un logiciel » à nos princes qui nous gouvernent si peu et si mal. Ces énarques, ces professionnels de la politique - dont la plupart n’ont jamais fait autre chose dans leur vie que de causer, d’assister à des réunions et de hanter des couloirs et des antichambres – ignorent tout de la vie en milieu rural, en zones de friches industrielles, ou dans les quartiers limitrophes de cités de non-droit.

    Ils ne savent pas comme il est dur de se sentir humilié par un chômage de longue durée ou un état de sous-emploi, d’être écrasé par l’incertitude quant aux études des enfants ou tout simplement par la peur des lendemains qui ne chantent manifestement que pour les immigrés exotiques, toujours plus nombreux et qui monopolisent l’affectueuse sollicitude des politiciens et des fonctionnaires de l’État et des collectivités.

    Par-dessus tout, il est révoltant de sentir le mépris de soi-disant gouvernants qui objectivement ne servent absolument pas la Nation, mais des intérêts extérieurs, et ne se préoccupent que de leur ego et de leur « profil de carrière ». Ceci n’est pas nouveau : c’est à la fin du XIXesiècle que divers penseurs ont opposé « le pays d’en-haut et le pays d’en-bas » (avec de multiples variantes).

    À quoi bon manifester sa colère de façon ponctuelle ? Cela n’a de sens que si la Nation prend conscience de sa souveraineté et décide soit d’opter pour la révolution (solution coûteuse en biens et en vies, débouchant souvent sur un résultat absurde comme le démontre l’histoire) soit pour un changement radical, en l’occurrence ce que tentent divers peuples d’Europe : la solution populiste.

    La véritable démocratie exige l’égalité de tous les citoyens devant la Loi - une égalité de droits et de devoirs -, la méritocratie dans l’attribution des postes payés par l’argent des impôts et des taxes, enfin le recours à la Nation pour tout sujet important... comme l’immigration-invasion et ses problèmes connexes (insécurité, trafics de drogues et d’armes, prostitution & proxénétisme, implantation d’une religion médiévale conquérante), la désindustrialisation du pays, l’excès des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, la protection de la famille et la répression de la pornographie publiquement affichée, etc. 

    Prendre conscience que la France n’est nullement gouvernée dans le sens du Bien Commun est une excellente chose. Mais il ne faut pas s’arrêter là et accepter la petite cuiller d’eau sucrée proposée par nos princes aux abois. Il faut modifier le régime dans un sens réellement démocratique : l’exercice de sa souveraineté par la Nation.   

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Génération Identitaire s’invite à Marrakech pour dénoncer le pacte sur les migrations

    Génération Identitaire s’invite à Marrakech pour dénoncer le pacte sur les migrations

    Emmanuel Macron ayant déclaré hier soir que les Français auraient leur mot à dire dans le débat national, portant notamment sur l’immigration (on sait avec les Etats-Généraux de la bioéthique ce que deviennent les “débats” nationaux…), les militants identitaires sont partis au Maroc pour s’exprimer :

  • Passé Présent n°219 : Histoire du poujadisme

    – Histoire du poujadisme, mouvement revendiquant la défense des commerçants et artisans.

    – Suite et fin des aventures de Jeanne Mance, cofondatrice de la ville de Montréal.
    – L’invité Alain Herbeth présente son ouvrage « Jacques Chevallier – Les fidélités successives du dernier maire d’Alger ».

    https://www.tvlibertes.com/histoire-du-poujadisme?is_wppwa=true&wpappninja_cache=friendly

     
     
  • La super-classe en pleine lumière

    2288994624.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Énarque, rédacteur pour le site de Polémia et suppléant de Jean-Yves Le Gallou à l’émission « I – Média » sur TV Libertés, Michel Geoffroy vient de publier une somme considérable à la convergence de la sociologie, de la politique, de la médiologie, de l’histoire, de l’économie et de la philosophie. Parue chez Via Romana, La super-classe mondiale contre les peuples (475 p., 24 €), agrémentée par une préface de Jean-Yves Le Gallou, fera date parce qu’elle révèle les mutations idéologiques en cours.

    En effet, Michel Geoffroy a longtemps suivi les travaux du Club de l’Horloge, ce cercle de pensée libérale-nationale-conservatrice pro-occidental « déviationniste » de la « Nouvelle Droite ». Il n’hésite pourtant pas dans cet essai à fustiger le libéralisme et à dénoncer, à l’instar des « Casseurs de pub » et des lecteurs de l’Internationale situationniste, l’emprise spectaculaire. Il observe que « l’interdit sanctionne aujourd’hui avant tout les domaines inaccessibles au marché (p. 217) ». « Le cercle financier de la superclasse mondiale, note-t-il ensuite, réussit la performance, avec la complicité des médias, de mettre en accusation les victimes de sa propre politique (p. 256). »

    Par « superclasse mondiale », l’auteur « désigne une véritable classe sociale – au sens sociologique du terme – présentant des caractéristiques communes, principalement celles d’être justement une classe transnationale de riches contre les nations et contre les peuples. Une super-classe, c’est-à-dire une oligarchie qui se prétend au-dessus des États, dont elle programme de toute façon le dépérissement (p. 14) ». Cette catégorie planétaire au comportement homogène, mais dont les intérêts financiers peuvent – le cas échéant – se concurrencer, d’où d’incontestables rivalités internes parfois féroces, s’organise autour de « quatre cercles ou réseaux transnationaux […] : le cercle de l’élite économique et financière, celui des médias et de la culture, celui des entités non gouvernementales, enfin celui des élites publiques (p. 30) ».

    Michel Geoffroy insiste sur la nocivité des ONG souvent financées par Soros et d’autres milliardaires d’origine « anglo-bancaire ». Il pointe aussi l’influence discrète et déterminante des « sociétés de pensée et de pressions » mondialo-atlantistes. Sans craindre d’être qualifié par les larbins du Système de « complotiste », il évoque par exemple le Council on Foreign Relations (CFR), l’Institut Montaigne, la fondation Terra Nova, Le Siècle bien sûr, la French-American Foundation, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale. Toutes agissent en faveur d’un gouvernement mondial, au service d’une dangereuse illusion, car « le mondialisme n’est pas la solution, mais bien le problème (p. 340) ».

    Se félicitant de l’essor planétaire des populismes, l’auteur estime cependant que « l’ambiguïté du souverainisme nostalgique tient au fait que la souveraineté sans la puissance ne conduit à rien. Or, dans un monde multipolaire, la puissance en Europe n’est plus nationale mais continentale (p. 423) ». Il réclame par conséquent un projet politique continental ambitieux, car « dans le monde multipolaire qui vient, l’Europe n’a pas d’autre option que la puissance et l’unité. Le souverainisme n’a donc de sens qu’au plan européen (p. 424) ». Contre les agissements de la super-classe mondiale, la seule réponse efficace à apporter repose dans l’avènement rapide d’une élite européenne méditative, combattante et ingénieuriale.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°101, mise en ligne sur TV Libertés, le 3 décembre 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Macron : cette haine qui ne ressemble pas du tout à l’amour

    9257-p5-gb-macron-600x400.jpg

    Au Puy-en-Velay, le chef de l’Etat s’était déplacé en toute discrétion. Pourtant, comme l’a souligné Caroline Parmentier, nous avons assisté à une scène ahurissante, dès l’annonce de son arrivée le bouche à oreille a fonctionné, des petits groupes se sont formés pour repérer la voiture officielle dans le cortège qui montait la rue principale. On a alors été témoin d’un déferlement de haine, une haine viscérale : « On va l’attraper, ce fils de p… » On a vu des gens « se mettre sur la route pour gêner son passage, d’autres ont même essayé de taper sur la voiture ».

    A Amiens, lors des dernières manifestations des Gilets jaunes, le neveu de Brigitte Macron, Jean-Alexandre Trogneux, propriétaire de la chocolaterie Jean-Trogneux, a été insulté puis certains ont menacé de brûler son magasin.

    En province, plusieurs permanences des députés de LREM ont été taguées et des députés ouvertement menacés.

    Pourquoi une telle aversion envers notre Président et ses affidés ? Pourquoi une attitude similaire à ces fins de règne de 1789 en France et de 1917 en Russie ?

    Difficile de croire que ce soit seulement les mesures antisociales et les revendications du pouvoir d’achat qui en sont la cause. Derrière le niveau de vie un autre aspect, un aspect qui touche au psychisme et à l’inconscient des foules, est à examiner. Cette haine à l’égard du chef de l’Etat qui enfle de jour en jour n’est qu’un mépris envers un souverain incapable de jouer son rôle de protecteur des faibles et de défenseur de la nation. Macron est rapidement devenu par certaines paroles, par ses amitiés et ses actions, le défenseur des riches, du mondialisme et des coquins.

    Souvenons-nous de ces phrases chocs : « Les Gaulois réfractaires au changement », « les Français qui détestent les réformes », « ne rien céder ni aux fainéants, ni aux cyniques » « les illettrées », « les gens qui ne sont rien », « le pognon de dingue que la France dépense pour les minima sociaux », « Je traverse la rue, je vous trouve du travail », « Le bus pourra bénéficier aux pauvres », « La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » Ces phrases font penser à la formule attribuée faussement à Marie Antoinette : « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche… »

    Benalla et autres racailles

    Autre point dommageable, l’amitié qu’il a portée à un véritable voyou : Benalla. Les révélations qui, pendant un mois, ont défrayé la chronique nous ont donné de « Jupiter » une piètre image. Comment un président pouvait-il frayer avec un tel individu, petite frappe qui ne pensait qu’à abuser du pouvoir que l’Elysée lui octroyait ? Là aussi, on peut se référer à l’histoire de la Russie et à Raspoutine avec les complaisances à son égard, notamment de la tsarine.

    Puis ce furent ces vidéos à l’Elysée, pendant la fête de la musique, avec des invités homosexuels se tortillant, joue contre joue, avec Emmanuel et Brigitte et un DJ électro arborant un t-shirt « Fils d’immigrés, noir et pédé ».

    Des images qui n’étaient pas représentatives de la « France d’en bas ». De même, les moments de tripotage lors de son voyage à Saint-Martin où « Jupiter » enserrait deux jeunes gens torse nu faisant un doigt d’honneur à la caméra ont affecté terriblement l’image présidentielle. Chacune de ces scènes creusait un peu plus l’écart entre une France laborieuse et la fonction de chef de l’Etat. Pour cette France populaire, aucun doute, Jupiter affichait ses préférences pour une population qui n’était pas la leur.

    Enfin les dépenses : piscine du fort de Brégançon : 34 000 euros, vaisselle de la manufacture de Sèvres pour, d’après Le Canard enchaîné, la coquette somme de 500 000 euros, réfections de l’Elysée avec un coût de 500 000 euros, salaires du personnel affecté à Brigitte à près de 300 000 euros. Là aussi, cette dernière prodigalité de Mme Macron offre un début de similitude avec l’affaire du collier de la Reine qui éclaboussa la réputation de Marie-Antoinette.

    Lorsque l’on met bout à bout tous ces éléments, on comprend mieux les raisons révélatrices d’une grande défiance des Français à l’égard de Macron. Ces données ont entraîné le déchaînement de la parole sur les réseaux sociaux, amplifiant la détestation et la transformant en haine.

    Facile alors de comprendre pourquoi le problème mute et devient aujourd’hui la personne même du locataire de l’Elysée.

    Guillaume Bernadac

    Article paru danPrésent daté du 10 décembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Les colonnes du temple

    colonnes-du-temple.jpgA en croire le JDD, Emmanuel Macron aurait appliqué une grille de lecture  très personnelle,   qui en dit long sur  sa psychologie, au sujet du  rejet dont il est l’objet dans l’opinion. Il aurait ainsi confié le 6 décembre à des membres de son cabinet que «Le vrai problème, c’est quand les gens sont indifférents. Quand il y a de la haine, c’est qu’il y a aussi une demande d’amour.» Une sentence que  le porte-parole de l’Elysée Benjamin Griveaux s’est empressé de traduire avec enthousiasme en expliquant peu avant l’allocution du président de la république hier soir,  que ce dernier « saura retrouver le chemin du cœur des Français», celui qui idéalement doit unir le Père de la Nation et le Peuple. Un lien à la fois charnel et mystique qui reliait sous l’ancien régime le roi et ses sujets;  une royauté dont notre monarchie républicaine est l’héritière, pour laquelle, bien avant son entrée en campagne présidentielle, M. Macron avait confessé une certaine fascination et attirance. Bruno Roger-Petit, éphémère  porte-parole de l’Elysée, confiait au Monde en mai dernier que M. Macron, se voyait comme le successeur des 40 rois qui ont fait la France « Pour lui (E. Macron), le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage. C’est un toucher performatif : Le roi te touche, Dieu te guérit. Il y a là une forme de transcendance.» Pour autant l’historienne Marion Sigaut jugeait dernièrement infondé le fait de comparer «Macron avec Louis XVI, la classe politique avec la noblesse, et ce système en décomposition avec l’Ancien régime.» «C’est la bourgeoisie écrit-elle,  qui a voulu, fait et gagné la Révolution française pour imposer un régime que le peuple français ne voulait pas. On le lui a imposé par la terreur et les massacres. Il a subi la pauvreté, la prolétarisation, la barbarie économique et la perte de toute sa tradition. Si Macron ressemble à quelqu’un, ce n’est certainement pas au roi que le peuple chérissait et considérait comme son père. Macron n’est que le dernier en date des successeurs de ceux qui l’ont assassiné pour imposer le règne de l’argent-roi contre le bien commun.»

    Une exigence de justice sociale, de retour justement  à une mise en oeuvre du bien commun qui est au coeur de la séquence éminemment politique de ces dernières semaines. Après la révolution de juillet 1830, Honoré de Balzac déplorait que le peuple parisien ait abandonné le terrain face aux politiciens bourgeois du Juste-Milieu, aux Orléanistes,  et ironisait sur la France cette «nation terrible un jour par siècle. »  Nation qui a cependant réussi a terrifier durablement le Système à travers la mobilisation des gilets jaunes, plus ou moins radicale, parfois phagocytée par la racaille et l’extrême gauche mais dont le cri de fureur, d’angoisse et de désespoir a réussi à ébranler les colonnes du temple.

    C’est d’une voix oscillant entre le mièvre et le doucereux, le ton surjoué dans les mauvaises séries quand un médecin  s’adresse à un grand malade, et après le passage obligé sur les-Français-qui souffrent-dont-il comprend-les difficultés, qu’ Emmanuel Macron a annoncé hier soir qu’il  lâchait du lest.  Il allait donc accorder au bon peuple des gestes financiers dont on nous disait il y a encore quelques semaines qu’ils étaient tout bonnement impossibles, sauf à mettre en péril le redressement de nos finances…. « Mon seul souci, c’est vous. Mon seul combat, c’est pour vous »a affirmé le chef de l’Etat qui a sorti de sa hotte de père Noël, du fait de « l’urgence économique et sociale», la confirmation du moratoire sur les augmentations des taxes prévues début janvier, une exemption de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2.000 euros par mois, les heures supplémentaires payées aux salariés « sans impôts ni charges.»  Cerise sur le gâteau, le président  a annoncé une mesure  symboliquement plus  forte, la revalorisation de 100 euros des salaires au niveau du Smic… soit a reprise d’une  proposition de la candidate Marine Le Pen  en 2017,  que M. Macron avait alors jugée démagogique…

    A l’exception de LR, les principaux partis d’opposition ont été  très critiques sur ces annonces.  Le RN,  par la voix de Marine,  a constaté qu’Emmanuel Macron « recule pour mieux sauter. »  «Face à la contestation, Emmanuel Macron renonce à une partie (une partie seulement) de ses errements fiscaux et c’est tant mieux, mais il refuse d’admettre que c’est le modèle dont il est le champion qui est contesté : la mondialisation sauvage, la financiarisation de l’économie, la concurrence déloyale, le libre échange généralisé, l’immigration de masse et ses conséquences sociales et culturelles. »

    Il est certain, et la manoeuvre est  somme toute assez classique,  assez transparente, que M.  Macron ne prétend pas par les mesures énoncées lundi soir, désamorcer la colère et les revendications de la majorité des gilets jaunes. Il s’agit plutôt pour lui d’enfoncer  un coin dans la fronde, dans le massif  soutien dont elle bénéficie de la part des Français. Il entend rallier à lui les partisans  d’un accomodement raisonnable, désolidariser de ce mouvement les plus modérés, ceux qui s’inquiètent (non sans raison),  des conséquences économiques des blocages et  des manifestations. Les Français ont cependant constaté hier comme Bruno Gollnisch  que le chef de l’Etat n’a pas renoncé au racket fiscal qui découle de   la décision aberrante de limiter la vitesse à  80 km/h; il n’a pas soufflé mot sur l’augmentation des tarifs des péages – bradés à des compagnies étrangères, une politique de vente de nos bijoux de famille qui concerne d’autres  structures économiques rentables, payées avec l’impôt des Français, comme  nos aéroports et  nos barrages – ; il n’a pas évoqué les multinationales qui échappent à l’impôt; et il est resté très inquiétant en évoquant de façon pour le moins  ambigüe son désir « d’affronter la question de l’immigration » massive  qui tiers-monduise, paupérise,  saigne financièrement la France et les Français…

    C’est cette incohérence, fruit du dogmatisme, de l’idéologie supranationale qui irrigue la macronie,  qu’a pointé également  Jean Messiha, membre du Bureau national du RN, Délégué National aux  Études et Argumentaires: « La quasi totalité des mesures d’hier (énoncées par M. Macron)  provient du programme de Marine Le Pen  qui (lui)  avait une cohérence d’ensemble, politique et budgétaire. Macron les sort du chapeau en urgence pour éteindre un incendie qu’il a lui-même allumé. Une fois éteint, la fuite en avant reprendra de plus belle» Mais,  «la bonne nouvelle  c’est que le délire eurolâtre de Macron part en fumée. Le déficit explosera les 3%. Comment dans ces conditions convaincre l’Allemagne d’un gouvernement économique de l’UE ? Quelle crédibilité pour aller faire la leçon à l’Italie ? Volapük est KO debout.»

    Il n’est pas inutile de relire la lettre ouverte aux Français  écrite par Marine la veille de la mobilisation  des gilets  jaunes du 8 décembre,  car elle replace cette colère populiste dans toute son ampleur, notamment dans ses aspects fondamentaux qui ont été tus hier par le président de la république:    « Ce conflit qui monte des profondeurs d’un pays livré depuis 30 ans à la mondialisation sauvage et meurtri par un légitime sentiment d’abandon soulève trois grandes questions: le pouvoir d’achat immédiat ; la crise de représentativité politique, syndicale et sociétale ; la fracture territoriale.»

    «Au-delà, se pose la question du consentement à l’impôt avec cette question qui revient en permanence sur les ronds-points:  où va l’argent . De ce point de vue, la perspective d’une signature imminente du pacte antisocial et antinational de Marrakech (c’est chose faire depuis hier, NDLR) constitue une nouvelle provocation dont M. Macron devrait impérativement se dispenser. Ce serait là davantage qu’une erreur de communication.»

    «En parallèle, se posent de multiples questions relatives par exemple à l’attitude des banques envers les plus modestes et les petites entreprises, la question des pratiques des tribunaux de commerce, la renationalisation indispensable des autoroutes, les critères d’attributions des HLM, les copinages dans l’octroi des marchés publics, les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises, la concurrence déloyale organisée, les choix énergétiques… La liste n’est pas exhaustive. Il faut que nous puissions aborder tous ces sujets sans tabou et les traiter sans délai. C’est cela la transformation tangible de la société qu’espèrent les Français.» Et c’est à ce défi de la transformation  que l’opposition nationale, populaire et sociale s’attelle plus que jamais.

    https://gollnisch.com/2018/12/11/les-colonnes-du-temple/

  • Pour une consommation responsable à Noël !

    La crise n’en finit pas de finir, comme dit l’ironique formule : le discours tant attendu du président de la République va-t-il répondre aux attentes et aux impatiences, ou remettre de l’huile sur le feu ? Nous verrons bien mais, au-delà des déclarations et des suites de cette crise sociale devenue politique et économique, sans doute faut-il aussi repenser notre rapport à l’économie, simplement, dans notre vie quotidienne et, aujourd’hui, face aux fêtes de Noël. Car les réponses nous appartiennent aussi, et, comme le disait un slogan aperçu à Versailles ces dernières années, « Nos emplettes sont nos emplois », même si le rôle de l’Etat doit être d’ordonner « la grande économie » et de garantir l’équité économique et sociale dans l’unité française, tout en préservant les intérêts français face au monde et à la mondialisation, rôle qu’il semble ne plus remplir désormais. 

    Consommer intelligemment et « socialement », c’est d’abord ne pas acheter sur ces grandes plateformes de commerce en ligne, dont celle qui porte le nom du grand fleuve d’Amérique du Sud, multinationale fraudeuse qui prive les Etats, et particulièrement le nôtre, de ressources fiscales qui se comptent en milliards d’euros annuels. Or, je constate que les classes moyennes et aisées ont pris l’habitude de commander par la toile ce qu’elles pourraient acheter (ou commander) dans les boutiques réelles, par une facilité qui confine parfois à de la paresse. Pourtant, cela a un coût caché mais très lourd pour les finances françaises : car, trop souvent, le commerce dit « en ligne » échappe aux contraintes fiscales et concurrence directement le commerce réel, qui reste, par nature, limité par des horaires humains et c’est d’ailleurs heureux ! Or, c’est bien ce dernier commerce qu’il faut aider et sauvegarder, pour éviter une « dématérialisation » trop avancée de l’économie qui serait une catastrophe, pas seulement économique mais aussi tout simplement sociale et humaine.

    Acheter à des commerces à taille humaine et de proximité, ruraux ou urbains, c’est aussi le meilleur moyen de conserver un tissu de liens sociaux près de chez soi et au cœur de notre pays, de ses campagnes, de ses villes et de ses quartiers : c’est une pratique individuelle multipliée par autant d’habitants qui peut avoir de vraies et heureuses conséquences sur la réalité économique de notre pays. Mieux vaut acheter à des personnes concrètes, vivant près de chez nous, que de financer des plateformes ne profitant qu’à quelques uns, souvent actionnaires résidant de l’autre coté de l’Atlantique ou confinés dans des quartiers protégés des villes mondiales occidentalisées.

    De plus, privilégier les produits fabriqués en France, c’est préserver les emplois industriels tout comme acheter des volailles ou des viandes françaises, tout comme légumes, champignons ou fruits locaux, peut permettre de maintenir et de développer une agriculture qui doit, si elle veut survivre, se dégager du piège d’une mondialisation incontrôlée qui se définit et se marque trop souvent comme « la guerre de tous contre tous » au profit de quelques uns. Ainsi, pour les fêtes, je ne me fournis que chez des boulangers et pâtissiers locaux, des petits artisans bouchers et des cavistes indépendants, sans passer par les grandes surfaces qui tirent les prix vers les bas en se fournissant dans des pays où les salaires sont (très et trop) bas, et dans lesquels la qualité des produits est souvent dévalorisée au profit de la quantité !

    Consommer en responsabilité, c’est aussi un acte civique et, même, politique ! Ce n’est pas toujours facile, certes, mais si les consommateurs français ne le font pas, le risque est de voir la facture sociale (donc fiscale) s’aggraver ! L’Etat, s’il n’avait pas si peur de froisser les ayatollahs du « libre-échange » qui contrôlent la Commission européenne, devrait agir pour inciter (et non forcer, évidemment) nos concitoyens à cette consommation responsable et juste. Mais une République soumise aux intérêts de l’Argent et de la Société de consommation (cette « Société » qui est incapable de concevoir la prospérité sans la croissance, alors que c’est pourtant et sans nul doute un enjeu pour la suite !) peut-elle s’engager dans une telle politique, librement et intelligemment ? Par expérience et par réflexion, j’en doute ! 

    Là encore, une « révolution royale », qui n’est pas un simple changement de locataire du Pouvoir, pourrait ouvrir de nouvelles possibilités à l’économie et à la consommation dans notre pays. En attendant, chaque consommateur, royaliste ou non, peut s’engager dans une « régence » économique en pratiquant ces quelques gestes simples qui transforment l’acte de consommer en acte social, économique et politique éminemment français. Le jeu en vaut la chandelle, et peut permettre une suite heureuse : alors, au-delà des paroles, agissons, concrètement et simplement, pour un Noël français !

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1525:pour-une-consommation-responsable-a-noel-&catid=52:2018&Itemid=63