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  • Policiers, Gilets jaunes, casseurs : une «fake news» qui n'en est pas une ?

    Policiers, Gilets jaunes, casseurs : une «fake news» qui n'en est pas une ?
    La journaliste de RT France Katia Pecnik.

    A Paris le 1er décembre, un reporter de RT France a tendu son micro à un manifestant, qui a évoqué «des bandes de policiers déguisés en voyous»... Il n'en fallait pas plus pour accuser la chaîne de diffuser des «fake news». Mais qu'en est-il ?

    Dans le cadre des violences survenues le 1er décembre lors de la troisième journée de mobilisation nationale des Gilets jaunes, des journalistes ont pointé du doigt, sur Twitter, une «fake news» : la présence supposée, évoquée par des Gilets jaunes, de policiers parmi les casseurs ayant participé aux incidents. Dans ce cadre, RT France a été accusé d'avoir relayé les propos d'un manifestant et, partant, de se faire le relais d'une «fake news».

    Au micro de RT France, ce Gilet jaune, dénommé Axel Rokvam et fondateur des Veilleurs – un engagement politique qu'ignorait le reporter de RT France – déclare : «J’ai vu des bandes de policiers déguisés en voyous. Donc on ne sait pas tellement si les gens qui détruisent des voitures, qui attaquent des policiers et des manifestants ne sont pas eux-mêmes des policiers.» En d'autres termes, ce manifestant soulevait la question du rôle de policiers déguisés en Gilets jaunes au cœur des violences – sans affirmer, pour autant, que des membres des forces de l'ordre y auraient pris part. Les journalistes ayant employé le terme de «fake news» l'ont donc dégainé un peu rapidement.

    Notre journaliste Katia Pecnik démêle le vrai du faux : 

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  • 46. La mafia au pouvoir va y passer.

  • Quinze blindés sur Paris pour faire face aux Gilets Jaunes samedi

    C’est confirmé, le gouvernement fait déployer quinze blindés de la gendarmerie dans Paris pour faire face à la nouvelle manifestation des Gilets Jaunes ce samedi 8 décembre.

    L’Essor de la Gendarmerie Nationale  écrit :

    Une quinzaine de véhicules blindés à roues de la Gendarmerie (VBRG) vont être déployés à Paris et en région parisienne ce samedi 8 décembre, vient d’apprendre à L’Essor un haut responsable du ministère de l’Intérieur. L’engagement de ces engins blindés est conditionné à une réquisition du Premier ministre ou du préfet de police de Paris. Ce déploiement d’engins blindés, réservés aux situations les plus dégradées est très symbolique. Il marque la volonté de l’Etat d’afficher sa fermeté. Leur utilisation avait été demandée notamment par le député (LR) Eric Diard et un syndicat de police, le SCSI-CFDT.

    Ce 4×4 blindé de treize tonnes peut emporter treize gendarmes. Il peut être équipé d’une lame pour déblayer une barricade. Il avait été utilisé en 2005 lors des émeutes dans les banlieues, à Calais, puis au printemps à Notre-Dame-des-Landes. Les engins blindés sont mis en oeuvre par le groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Satory. Cette unité compte une trentaine d’engins sur les 71 de l’Arme également déployés outre-mer.

    Outre les blindés, la Gendarmerie a décidé de mobiliser toutes ses forces pour les manifestations de samedi. Cela se traduit par la suppression des repos et des quartiers libres, et le rappel de l’ensemble des escadrons de gendarmes mobiles, y compris les permissionnaires. Par ailleurs plusieurs cérémonies de la Sainte-Geneviève sont annulées ou reportées,  comme à Lyon,  en raison des événements.

    A Paris comme en province, les gendarmes départementaux et mobiles ainsi que des réservistes seront donc sur le pont dès potron-minet pour tenter de prévenir violences, détériorations et pillages.

    https://www.medias-presse.info/quinze-blindes-sur-paris-pour-faire-face-aux-gilets-jaunes-samedi/102056/

  • Revendications des Gilets jaunes : les impôts et l’immigration

    Revendications des Gilets jaunes : les impôts et l’immigration

    Selon L’Opinion :

    Si le mouvement est né du ras-le-bol fiscal et de la crise démocratique, un arrière-fond identitaire transparaît de plus en plus sur les réseaux sociaux. Il se fixe désormais sur le « pacte de Marrakech » relatif aux migrations, qu’Emmanuel Macron doit valider lundi prochain

    A une journaliste qui interrogeait les Gilets jaunes sur les Champs-Elysées samedi dernier, l’un disait : “Vous aussi vous ne voulez plus payer pour SOS Racisme ?”

    Dans les médias, les débats tournent souvent autour du dilemme : si vous voulez moins de taxes, vous aurez moins de service public. Mais si l’Etat commençait par cesser le financement de l’immigration ? Le budget 2019 consacré à l’immigration est en hausse avec un total de 4,5 milliards d’euros. Et  cette étude d’André Posokhow de 2013 estimait le coût à 84 milliards.

    Voilà une belle piste d’économies.

    https://www.lesalonbeige.fr/revendications-des-gilets-jaunes-les-impots-et-limmigration/

  • Crise au sommet des institutions

    6a00d8341c715453ef022ad37f4b6a200c-320wi.jpgJugé spectaculaire par l'éditorialiste du Monde Gérard Courtois, le rejet de Macron traduit, d’une manière plus logique qu’un tel commentaire le suggère, l’échec patent d’un dirigeant politique hors sol et tard venu.

    Dans la Rome républicaine, régnait le principe du cursus honorum. On franchissait l'une après l'autre les étapes d'une carrière au gré des magistratures successives. Dans l'Ancien régime français, le pouvoir royal recevait certes la légitimité du sacre, mais il était détenu dans une famille qui régna 800 ans. Et même dans nos républiques, fâcheusement hachées dans la durée par les révolutions, filles successives de la première dont elles étaient issues, sanctionnées par les massacres, les guerres, etc. les rares périodes de stabilité ont également connu un cursus : conseiller municipal puis maire, puis parlementaire, puis ministre, etc. Il s'en est dégagé une qualité au moins aussi importante que le quotient intellectuel ou les diplômes universitaires : l'expérience.

    Elle se combine avec "cette toute petite chose à la surface de nous-mêmes"[1] que nous appelons l'intelligence.

    Autres dimensions indispensables, pour une personnalité politique : le contact avec les gens. Il ne suffit pas au cours d'une campagne au bonneteau, largement faussée, de leur dire qu'on les aime.

    Rien de tout cela chez un Macron sinon la qualité d'ancien élève d'une école fondée en 1945 pour fusionner les hiérarchies administratives[2]. Il ne donna à la fonction publique que 6 années sur les 10 prévues. Il fut certes recruté quelque temps par une maison de banque prestigieuse. On s'étonne que cette référence professionnelle unique n'ait pas encore été retournée contre lui, mais on le lui reprochera bientôt. Il n'y fit pas de vieux os.

    Ne nous étonnons donc pas du désamour grandissant qui le frappe. Il peut surprendre, et il détachera de plus en plus, ceux qui attendaient de lui des réformes toujours très vaguement définies.

    Faute de gouvernance, certes, que de faire les choses à moitié, de reculer devant des mesures nécessaires, et peut-être plus encore de prétendre "mettre à plat" les questions. On utilise cette dernière expression comme pour signifier que son application demeurera dans le domaine du rêve. Une révision générale baptisée de la sorte, en 60 ans de passion pour la vie publique, l'auteur de ces lignes témoigne ne l'avoir jamais observée, sur aucun dossier géré, toujours dans l'urgence et l'improvisation, par nos gouvernants. L'aplatissement évoqué ou promis ne vient jamais.

    Macron devrait logiquement, si les Français faisaient preuve d'un peu de bon sens, se trouver contraint soit de démissionner, solution dangereuse et radicale, soit de dissoudre l'Assemblée. Cette voie raisonnable, conforme à la Constitution n'est entravée que par le fait d'être réclamée par des gens dont les Français ne veulent pas comme gouvernants, mais seulement comme opposants institutionnels.

    Dans ce cas, son parti, formé de bric et de broc, perdrait sans doute tout espoir de rester majoritaire dans la législature suivante. Ceci cantonnerait dès lors son rôle dans une présidence largement honorifique de roi d'Angleterre sans couronne.

    Les Français raisonnables, ça existe, comprendraient certainement mieux dès lors l'avantage d'une famille royale digne de ce nom.

    Mais un tel scénario, comme tous les scénarii du souhaitable, relève sans doute de l'utopie dans la simple mesure où il ne se passe jamais ce que prévoient les scénaristes. Ayant eu le plaisir de lire ce matin ma prose dans la livraison n° 15 de la belle revue L'Incorrect, je crains fort que ne réapparaisse dans ce malheureux pays, ce que j'essaye de cerner dans cet article : son "Goût certain pour la Tyrannie"[3].

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] définition de Maurice Barrès. 
    [2] Toujours attribuée à Michel Debré, dont le nom n'apparaît pas, elle doit sa création à une ordonnance 45-2283, signée le 9 octobre et publiée au JO le 10 octobre 1945. Le nom de Maurice Thorez, revenu d’URSS en 1944 où il avait passé la guerre, alors ministre de la Fonction publique ne figure pas au nombre des 19 ministres signataires. Qu'on se rassure les autres ministres PCF, Billoux, Tillon, etc. ont signé. L'historique de cette fondation est caractéristique de celui du modèle social français produit du "roman national". J'avoue quant à moi que ce roman national me semble ... un roman. À part Dostoïevski (et encore, Les Démons et Les Frères Karamazov) et certains bons romans policiers (que je n'ai plus le temps de lire j'ai beaucoup de mal avec les romans. 
    [3] cf. L'Incorrect n°15 décembre 2018

    https://www.insolent.fr/

  • Nous disons avec Mathieu Bock-Côté: « Non au pacte mondial sur les migrations »

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    « La crise migratoire frappe toutes les sociétés occidentales et même la propagande la plus sophistiquée ne convaincra pas les peuples qu'elle porte en elle un avenir radieux ». C'est ce qu'écrit ici Mathieu Bock-Côté [Le Figaro, 30.11] au moment où Emmanuel Macron s'apprête à signer à Marrakech le pacte mondial sur les migrations de l'ONU. Quand la contestation et la colère grondent en France et que Paris vit une forme d'insurrection permanente contre sa politique, ce n'est sûrement pas ainsi que le président de la République se conciliera l'estime du peuple français.  LFAR

    Il aura fallu un certain temps avant que le pacte mondial sur les migrations de l'ONU, qui doit être adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre, trouve sa place dans le débat public.

    Sans trop de surprise, pourrait-on dire. Le droit international s'élabore rarement, pour ne pas dire jamais, dans les paramètres de la souveraineté populaire et nationale, mais il s'impose ensuite aux peuples, qu'on morigène sans gêne lorsqu'ils rechignent à se soumettre aux « engagements internationaux » pris en leur nom. On leur explique qu'ils ne sauraient s'y soustraire, d'autant que les grandes migrations seraient fondamentalement positives et contribueraient à l'enrichissement matériel et moral de l'humanité, ce qu'affirme aussi sans rire le pacte. Il ne serait plus possible, aujourd'hui, de stopper les grandes migrations, ni même de les contenir : on pourrait au mieux les encadrer. C'est dans cet univers mental qu'il faudrait impérativement évoluer.

    Concrètement, avec ce pacte, il s'agit de jeter les bases normatives d'un futur droit à la migration. Il s'agit aussi, et cela n'est pas un détail, d'encadrer le plus possible les termes du débat public en le soumettant à une pédagogie diversitaire de plus en plus contraignante. Le pacte sur les migrations invite ainsi les gouvernements à cesser d'« allouer des fonds publics ou d'apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants, dans le plein respect de la liberté de la presse ». Quand on sait que, du point de vue des théoriciens du multiculturalisme, il suffit souvent de critiquer leur doctrine pour se rendre coupable de racisme ou de xénophobie, il y a de quoi s'inquiéter. L'ONU plaide ici pour un langage médiatique formaté par l'idéologie diversitaire - par exemple en remplaçant la figure de l'immigrant illégal par celle du migrant irrégulier.

    Pourtant, le parti immigrationniste avance sans assumer son projet, en prétendant que ce texte est strictement symbolique et n'a aucune portée pratique. Pris de panique devant les critiques qui se multiplient contre le pacte, ses défenseurs nous expliquent que chacun pourra l'interpréter à sa guise dans le plein respect de sa souveraineté. C'est ce que faisait la Canadienne Louise Arbour jeudi dans les pages du Figaro. D'ailleurs, certains exégètes autoproclamés du vrai et du faux présentent l'éventualité d'une perte de souveraineté comme une rumeur relevant des fausses nouvelles. C'est à se demander pourquoi la nomenklatura diversitaire se mobilise autant pour un texte aussi désincarné. Dans les faits, elle travaille sans l'avouer à vider de sa substance la souveraineté nationale, pour ensuite placer les peuples devant le fait accompli.

    Mieux vaudrait parler un langage de vérité. La crise migratoire frappe toutes les sociétés occidentales et même la propagande la plus sophistiquée ne convaincra pas les peuples qu'elle porte en elle un avenir radieux. La caravane de migrants qui s'est levée au Honduras, a traversé le Mexique et campe actuellement à la frontière américaine donne un exemple convaincant des effets anxiogènes d'une immigration de masse non désirée. Il suffirait que l'Amérique consente à l'ouverture même partielle de ses frontières dans les circonstances présentes pour provoquer un appel d'air qui deviendra vite incontrôlable, d'autant que nous sommes témoins d'un détournement à grande échelle du droit d'asile, qui n'a pas été pensé pour réguler de tels flux migratoires. Dans les faits, le droit d'asile a surtout pour fonction de disqualifier moralement le concept de frontière, comme si celui-ci avait seulement vocation à s'effacer - il serait même inhumain de penser le contraire. À terme, il faudrait vider de tout contenu la différence entre le citoyen et celui qui ne l'est pas pour que naisse une humanité nouvelle.

    Les migrations de masse sont en train d'atteindre des proportions telles qu'elles relèveront de la submersion démographique, quoi qu'en disent certains statisticiens militants qui jouent avec les mots et les chiffres pour nous convaincre que cette grande révolution qui se déroule sous nos yeux n'a pas lieu. C'est un thème récurrent de la pensée progressiste du dernier siècle: le réel serait une machination réactionnaire. Mais les États sont en droit de vouloir reprendre un contrôle politique sur le fait migratoire. De ce point de vue, on ne peut qu'applaudir les gouvernements occidentaux qui, depuis quelques semaines, annoncent qu'ils ne signeront pas ce traité. Ils montrent ainsi que le « sens de l'histoire » n'est qu'une illusion idéologique dont peuvent se déprendre ceux qui désirent orienter autrement leur destin. Et, pour le dire franchement, Emmanuel Macron ne devrait pas être un des rares à se sentir obligé de signer ce pacte. C'est en se délivrant des filets d'un « droit international » instrumentalisé idéologiquement que les nations retrouvent la substance de la démocratie.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le terrible constat d'échec

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    Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

    Le constat d’échec est terrible pour Emmanuel Macron.

    En effet, à trois jours de l’« acte IV » – nouvelle manifestation des gilets jaunes – par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le chef de l’État demande « aux forces politiques et syndicales de lancer un appel clair et explicite au calme ». Face au chaos qui menace le pays, celui qui avait la prétention d’incarner le retour de l’autorité de l’État à lui tout seul, aujourd’hui, en est réduit à appeler au secours ceux-là mêmes dont il avait programmé la fin : les partis, les syndicats, ces fameux « corps intermédiaires ».

    Le chef de l’État doit désormais se terrer dans son palais et appeler au secours ceux qu’il méprise. Même s’il s’agissait sans doute d’une poignée de manifestants, l’épisode malheureux du Puy-en-Velay, où l’on a vu un Président se faire huer, en dit long sur cette perte d’autorité d’Emmanuel Macron.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’Elysée contredit Matignon : la hausse des taxes sur les carburants est annulée

    L’Elysée contredit Matignon : la hausse des taxes sur les carburants est annulée

    Fébrile, le président désavoue son Premier ministre :

    Pas de suspension, pas de moratoire, la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier est “annulée”, a précisé l’Elysée à franceinfo, mercredi 5 décembre. Mardi, Edouard Philippe avait évoqué un moratoire de six mois sur la hausse de ces taxes. Ce mercredi, devant les députés, le Premier ministre avait expliqué que le gouvernement renoncerait définitivement à la hausse des taxes sur les carburants s’il ne trouvait pas les “bonnes solutions”sur le pouvoir d’achat lors de la concertation locale décidée pour répondre à la crise des “gilets jaunes”. Le président de la République a souhaité clarifier la situation : l’augmentation n’est pas “suspendue, ni différée”, mais bien “annulée”.

    Les autorités craignent de nouveaux rassemblements à Paris samedi 8 décembre. Deux matchs de Ligue 1 ont été reportés et le Téléthon sera diffusé depuis les studios de France Télévisions en région parisienne.

    Le torchon brûle-t-il entre ces deux Young leaders, qui se sont connus en 2012 via la French American Fondation ?

    https://www.lesalonbeige.fr/lelysee-contredit-matignon-la-hausse-des-taxes-sur-les-carburants-est-annulee/

  • Vive l'Europe - Un entretien inédit avec Izarra et Rouchet - RETOUR PROCHAINEMENT du vrai format

  • Et si on revenait au problème de départ : la pollution des voitures diesel ?

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    Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :

    – Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
    – Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
    – Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.

    Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.

    Serait-on dans l’impasse ?

    Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.

    En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.

    Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.

    Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.

    http://www.bvoltaire.fr/et-si-on-revenait-au-probleme-de-depart-la-pollution-des-voitures-diesel/