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  • La gouaille d'Arletty, le parler de Gabin

     
    C'est quand même autre chose que la mièvrerie d'une schiappa

  • TVLibertés : le livre des 5 ans TVLibertés : le défi, une épopée.

    OJK9411.jpgDans une démocratie, la presse doit être indépendante. On nous l’apprend à l’école, on nous l’assène à l’envi. En France, pays des droits de l’Homme toujours prompt à donner des leçons au reste du monde, il ne saurait en être autrement. Vous en doutez ?
    En cinq ans, TVLibertés a réalisé plus de cinq mille émissions, totalisant plus de trois mille cinq cents heures de production et plus de trente concepts d’émission.

    Le succès de TVLibertés se mesure également au nombre grandissant de téléspectateurs. En mai 2015, la chaîne comptait un peu moins de cinq cent mille vues sur les plateformes de diffusion. Trois ans plus tard, ce chiffre a été multiplié par cinq pour atteindre deux millions cinq cent mille vues par mois.

    Ausculté, surveillé, scruté, disséqué par les enquêteurs de la police de la pensée (comme les Décodeurs du Monde), TVLibertés n’a jamais diffusé une seule fausse information.
    La presse alternative se doit d’être exemplaire et elle l’est en diffusant une information vérifiée. Elle vise à être simplement irréprochable.

    Dès le départ, son président Philippe Milliau voyait TVLibertés comme une organisation souple, intégrée à un réseau de relais régionaux d’information libre. Le premier fut Breizh-Info. Puis émergèrent tous les sites régionaux à Paris, Bordeaux, Toulouse, Aix-Marseille, Strasbourg, etc. et des liens furent également noués avec des sites en Suisse et en Hongrie.

    Aujourd’hui, le groupe Libertés se veut le premier réseau de presse alternative, non seulement en France, mais aussi en Europe et ne cesse de tailler des croupières au Nouvel Ordre Mondial…
    Mais qui dirige vraiment le groupe Libertés ? Quels sont ses collaborateurs ?
    Ses partenaires ? Comment se finance-t-il ? Quelles sont ses ambitions nouvelles ?
    Marie-Simone Poublon et Philippe Randa vous racontent ce pari fou auquel bien peu croyaient… Et pourtant !

    Pour commander le livre ici

  • La démocratie légale d'Etat face aux Gilets jaunes.

    Les démocraties occidentales sont malades, et elles sont d’abord malades de leurs classes dirigeantes, de ce que nous nommons en France « le pays légal » et qui, depuis des décennies, prend la forme d’élites dirigeantes et dominantes, autant sur les plans financier et économique, autant que sur ceux de la politique et de l’idéologie, élites de moins en moins engagées par les notions de service et d’humilité. Depuis quelques années, la séparation entre les catégories sociales (doit-on parler de « classes » ?) se fait plus visible et, aussi, plus vive : le creusement des inégalités, conséquence sociale de la mondialisation et de son imposition au sein même des sociétés anciennement constituées, a débouché sur la montée des injustices, qui ne sont rien d’autre que des inégalités démesurées, bien loin des inégalités justes et protectrices qui ordonnent toute société humaine et politique.

    Dans son éditorial de Marianne de cette semaine, Natacha Polony valorise la thèse de David Adler, chercheur en science politique, selon laquelle « ce sont les centristes qui sont les plus hostiles à la démocratie, pas les extrêmes » : une formule étonnante mais qui ne surprendra pas vraiment ceux qui connaissent leur histoire contemporaine et qui ont suivi les évolutions idéologiques des classes dirigeantes depuis la fin de la Guerre froide. Effectivement, et la récente crise des Gilets jaunes, à la fois crise sociale et éminemment politique, l’a amplement démontré, parfois au-delà de toute raison, les propos des partisans du président Macron et de ses « ralliés récents » n’ont guère brillé par leur sens de la nuance, au risque de jeter régulièrement de l’huile sur le feu quand il aurait fallu apaiser sans mépriser les révoltés des ronds-points. Bien sûr, il y a eu, au début décembre, ce « réflexe de la peur » qui a parcouru les catégories centres-urbaines des métropoles devant cette colère parée de jaune et qui a fait trembler jusqu’aux ors de l’Elysée : l’épisode de l’hélicoptère prêt à évacuer le locataire des lieux, le 8 décembre dernier, est aussi révélateur qu’il est triste… Mais les réactions des lecteurs des grands journaux sur leurs forums de discussion respectifs sont encore moins rassurantes sur l’état de division de notre pays, et la violence des propos des « assiégés » (comme certains se définissaient eux-mêmes) contre les manifestants « ignorants, vulgaires, gueux » ont pu légitimement choquer ceux qui cherchent plutôt le dialogue (même sans concession) que la brutalité. Les réseaux sociaux en ont aussi été la lice virtuelle, non moins parcourue des fureurs et tremblements que la rue, de Rennes à Paris, de Bordeaux à Lille…

    L’article de Natacha Polony a choisi d’insister sur les violences et appels à la répression issus des rangs du « pays légal » macronien, ce qui, d’une certaine manière, rompt avec la doxa de la grande presse, inquiète de la tournure prise par des événements qui semblent échapper à ceux qui tiennent le Pouvoir depuis si longtemps sous des masques divers. Il est vrai que la nouvelle loi anti-casseurs n’a rien de rassurant, en fait, comme l’a souligné le député conservateur Charles de Courson, « centriste catholique » qui n’oublie pas ses racines ni les leçons de l’histoire, y compris celle de sa propre famille, au point d’apparaître en dehors de ce « centrisme totalitaire » dénoncé par Mme Polony. Cela rejoint d’ailleurs la réflexion des royalistes qui considèrent que les traditions (au sens premier du terme, « transmission » d’un héritage immémorial et toujours vivant) sont les meilleures protections contre les dérives du moment présent, plus « immédiates » et souvent moins mesurées, faute de prise de hauteur temporelle ou historique. (1)

    La violence des casseurs des derniers samedis parisiens qui, par leurs actes étrangement impunis dans la plupart des cas, cassent d’abord de l’intérieur le mouvement des Gilets jaunes en s’en prenant de plus en plus aux manifestants « originels » de l’automne, donne des arguments faciles au Pouvoir dont ils sont les providentiels alliés pour déconsidérer le mouvement d’ensemble. Cela permet au gouvernement de M. Castaner de se poser en « garant de l’ordre et de la sécurité », ce qui est tout de même le comble quand on peut constater la montée incessante de la délinquance (et de sa relative impunité, faute d’une réponse adaptée et concrète) dans notre pays et son coût pour les victimes et la société ! Mais le gouvernement n’en a cure, et il renforce son arsenal répressif en visant explicitement les Gilets jaunes, ces « empêcheurs de politiser en rond » selon l’heureuse expression d’un orateur royaliste entendue il y a peu. Sans doute faut-il y voir effectivement un symbole, comme le souligne Natacha Polony qui ne prend guère de gants avec l’Etat macronien : « Derrière les mises en scène de démocratie participative, la volonté farouche de se prémunir contre un peuple qui a la fâcheuse tendance à mal voter. (…) Quand un candidat « raisonnable » propose de lutter contre les « prurits populistes », quels qu’ils soient, tous les moyens sont bons. Pourquoi ? Parce qu’il ne s’agit nullement de défendre la démocratie, mais de défendre un système économico-politique considéré comme le meilleur pour garantir la stabilité et la prospérité. Quitte à le défendre contre l’ignorance coupable des peuples, qui persistent à ne voir que le chômage de masse et leurs fins de mois difficiles au lieu de s’extasier sur le progrès garanti par l’avènement du grand marché global. Emmanuel Macron ne gouverne pas pour le peuple français mais pour la préservation de ce système, au besoin contre une large partie du peuple. » Ainsi, le Grand débat national, que les royalistes ne boudent pas car soucieux de présenter leurs points de vue et de crédibiliser leur force de proposition, n’est sans doute qu’une opération de diversion qui n’a pas pour vocation de remettre le système en cause mais de le remettre à flots, ce qui n’a pas exactement le même sens ni la même portée…

    La sévérité de Mme Polony ne s’arrête pas à ses quelques lignes reproduites plus haut : « Nulle « troisième voie » dans le macronisme. La colère engendrée par quatre décennies de marche forcée vers la dérégulation, le libre-échange, l’abandon de toute protection non seulement des salariés, mais surtout des filières industrielles et agricoles, la financiarisation de chaque domaine de l’action humaine, et la paupérisation par la logique du low cost, aboutit à des formes diverses d’insurrection (…). Et ces insurrections deviennent le prétexte pour réduire les libertés publiques, mais aussi les capacités de décision de citoyens considérés comme des irresponsables, ou pis, des ennemis du bien commun. Ce faisant, on ouvre un boulevard aux extrêmes, dans un concours de radicalité. » Si la révolte vient de loin, et l’on pourrait s’étonner qu’elle vienne si tard (trop tard ? Souhaitons que non !), la répression s’attache à « maintenir l’ordre présent du système », ce qu’Emmanuel Mounier, personnaliste chrétien du milieu du XXe siècle, baptisait de cette formule définitive de « désordre établi ». Maurras parlait d’utiliser toutes les possibilités offertes par la contestation ou par le système lui-même pour établir la Monarchie, mais c’est la République actuelle qui pratique le mieux sa formule bien connue « Par tous les moyens, même légaux » pour préserver sa domination sur le pays… 

    « On finira bien par restaurer la monarchie, un jour, contre la dictature et l’anarchie », écrivait jadis Eugène Ionesco dans un article célèbre du Figaro Littéraire paru en 1969. Si j’avoue ne pas considérer le président Macron comme un dictateur, à l’inverse de son ministre de l’Intérieur M. Castaner qui n’en est, pour l’heure, qu’un apprenti maladroit et violent, la situation de notre pays, elle, apparaît bien anarchique, entre le libéralisme sans frein (malgré quelques limites liées à notre histoire nationale et à celle de son Etat-providence) et les désordres urbains (à ne pas confondre avec les manifestations sur les ronds-points, entre autres), et, s’il y a dictature, c’est celle du règne de l’Argent, de cette « fortune anonyme et vagabonde » qui semble inaccessible aux notions de justice sociale et de partage équitable. Alors, oui, au regard de ce couple infernal qui asservit nos compatriotes et désordonne notre société historiquement constituée, c’est bien la Monarchie royale qui peut réaliser cette synthèse entre l’ordre nécessaire à toute cité pour être et durer, et les libertés publiques qui font battre le cœur de notre nation…

    « La Monarchie est aussi, elle est surtout, la dernière chance de la liberté », affirmait Thierry Maulnier dans les années trente : n’attendons pas le pire pour nous rappeler de cette sage et si politique réflexion… (2)

    Notes :

    (1) : c’est aussi ce qui explique que la Monarchie, par essence, est plus éloignée des tentations totalitaires que les Républiques qui s’appuient sur les « émotions de masse » et sur une sorte d’instantanéité sans mesure, privilégiant la passion à la justice qui, souvent, nécessite un enracinement dans le temps long pour être véritablement ce que l’on peut attendre d’elle, la légitimité de la décision arbitrale.

    (2) : un prochain article évoquera la riche et profonde pensée de Thierry Maulnier sur la Monarchie, d’une grande actualité aujourd’hui pour « penser l’après-Gilets jaunes ».

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Bonnes nouvelles d'Italie : les élections régionales dans les Abruzzes gagnées par la droite nationale, menée par Fratelli d'Italia (ex MSI)

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    Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).

    Dimanche 10 février se déroulaient dans les Abruzzes des élections régionales. La droite (Léga, Forza Italia, Fratelli d'Italia - une des émanations de l'ex MSI) menée par Marco Marsilio (Fratelli d'Italia) arrive en tête. Ce dernier devient donc Président de la région.

    En savoir plus : Lionel Baland cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/11/bonnes-nouvelles-d-italie-les-elections-regionales-dans-les-6127957.html

  • Valérie Pécresse tient son bouc émissaire : Éric Zemmour

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    Visiblement, la conférence d’Éric Zemmour, le 30 janvier dernier, au siège des Républicains, n’a pas fait plaisir à tout le monde dans le parti présidé par Laurent Wauquiez. Notamment à Valérie Pécresse, qui est aux LR sans y être ou – c’est selon – qui n’y est pas tout en y étant. Car, en effet, la présidente de la région Île-de-France est aussi présidente de son petit parti : Libres !

    Jeudi soir, à l’occasion des vœux de son mouvement, elle a prononcé un discours à la fin duquel elle a évoqué le chroniqueur. « Sachez-le, notre France ne sera jamais celle d’Éric Zemmour et des déclinistes, nostalgiques d’une société patriarcale qui n’est plus, et persuadés que c’était mieux hier et que ce sera pire demain. » Il est probable que cette pique visait moins l’auteur du Déclin français que Laurent Wauquiez, qui a eu l’outrecuidance d’inviter le journaliste rue de Vaugirard. Cela en dit long, en tout cas, sur l’unité idéologique de ce parti qui, selon un sondage OpinionWay/Tilder du 1er février pour Les Échos, est crédité de 12 % d’intentions de vote pour les élections européennes, quand le Rassemblement national est à 22 % et La République en marche à 20 %. N’est-ce pas, du reste, la caractéristique des groupuscules ou formations politiques en voie de « groupusculisation » : plus c’est petit, plus les chapelles se multiplient.

    Mais, plus encore, ne doit-on pas voir dans cette attaque en caponnière une grande confusion intellectuelle, consciemment ou inconsciemment entretenue, entre la maladie et le diagnostic ? On peut reprocher à Éric Zemmour son absence d’espérance dans ses écrits, mais son analyse clinique des maux qui frappent notre pays depuis des décennies ne repose-t-elle pas sur quelques faits tangibles ? Pour ne prendre que la question migratoire : les étrangers, qui arrivaient en France, autrefois, d’Italie ou de Pologne, s’assimilaient-ils en moins d’une génération ? Oui ou non ? Les étrangers qui arrivent en France, aujourd’hui, d’Afrique subsaharienne, s’assimilent-ils avec la même rapidité. Oui ou non ? Visiblement, les choses ne sont pas très évidentes, puisqu’on a renoncé à l’ambitieuse assimilation pour se contenter de l’intégration. Et qui est loin d’être gagnée ! Alors, effectivement, c’était peut-être mieux hier.

    En fait, Valérie Pécresse adore enfiler des perles de lieux communs dans son boudoir confortable de dame patronnesse bien élevée. C’est ainsi, avec une confusion intellectuelle qui peut friser la malhonnêteté intellectuelle, qu’elle n’hésite pas à déclarer, toujours dans ce même discours, que « Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aignan », c’est « le même visage d’une France en faillite, d’institutions républicaines déstabilisées… » Malhonnêteté ou facilité intellectuelle qui consiste à mettre dans le même sac, d’une part Le Pen et Dupont-Aignan, d’autre part Mélenchon, histoire de rendre définitivement infréquentables les deux premiers aux yeux d’une bourgeoisie conformiste qu’elle sait charmer de ses yeux de biche. Malhonnêteté intellectuelle, enfin, si l’on admet un fait historique : ni Dupont-Aignan ni Le Pen n’ont jamais été au pouvoir et n’ont donc leur part de responsabilité dans cette « France en faillite ». Mme Pécresse fut ministre.

    Mais madame Pécresse fait partie de ces responsables politiques modernes, fiers de leur passé (tout en ayant la mémoire courte) et résolument tournés vers l’avenir, comme on dit quand on ne sait plus quoi dire dans un discours. Par exemple, en novembre 2012, elle voulait transformer le mariage pour tous en union civile. Pourquoi pas. En septembre 2017, elle déclarait : « Nous ne reviendrons pas sur la loi Taubira, tournons la page. » On peut même fermer le livre et le jeter au feu.

    Un twitto n’a pu s’empêcher de réagir aux propos de Valérie Pécresse sur sa France qui ne sera jamais celle de Zemmour : « Bien parlé, madame Autain ! » Franchement, c’est profondément injuste vis-à-vis de Clémentine Autain. L’Insoumise a des convictions.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-tient-son-bouc-emissaire-eric-zemmour/

  • L'ASSOCIATION Français, « réveillez vous » a le plaisir de vous informer de ses prochaines conférences

    Le  vendredi 01 mars 2019, Mr Philippe Prevost historien, spécialiste des archives du Quai d'Orsay à Paris

    Salle de la Cocasserie à saumur rue Bonne mère (park   place de la Mairie à 19h00

    entrée 6 euros ( réductions  possibles)

    Mr Prévost viendra nous entretenir de la " Condamnation de l'Action francaise" en 1926, certains penseront que cette époque préhistorique n'a plus d'interêt. Qu'ils se détrompent car elle fut le point de départ d'un virage à gauche du Clergé français par une chasse aux sorcières du clergé de droite, souvent d'AF. Une très mauvaise action initiée par l'Eveque de Bdx, reprise et organisée par Rome, qui aura ses répercussions jusque dans le Concile Vatican II.  Mr Prevost viendra en outre nous entretenir sur  l'Humiliation, qui eut de très grandes répercussions dans la marche du monde .

    Le 26 mars ( même endroit même heure)

    Mr Pierre Godicheau.  Un enfant du pays.... lié aux illustres familles "vendéennes" qui ont fait l'honneur de la France et reconnues par Bonaparte.

    Un ancien de Bercy et de certains départements hélas trop bien connus des Français ( nous voyons déjà des figures qui s'allongent) mais Pierre Godicheau reste un " Vendéen". Aussi viendra t-il nous fournir des outils ou des armes ( intellectuelles) pour que la France renaisse après 40 ans de trahisons et sorte du  chaos dans lequel elle est  empêtrée. Il viendra nous fournir quelques portraits des "nuisibles "qui ont sévi et sont encore là. Ce sera la soirée des étonnements.... ou des larmes de rage 

    J-F brugiere

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (XXIX)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Malgré le lancement du grand débat, la répression des gilets jaunes et la propagande  gouvernementale, la défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron s’installe durablement dans l’opinion. Et la confiance dans les médias de propagande, soutien d’Emmanuel Macron, continue de chuter.

    Malgré la répression et la diabolisation , le soutien aux gilets jaunes ne faiblit pas

    • 60 % des personnes interrogées soutiennent toujours le mouvement des Gilets Jaunes , même si le soutien baisse de 10 points en 3 semaines. 78 % des personnes interrogées condamnent les violences en marge des manifestations et 38% les comprennent (Sondage Elabe/ BFMTV L’opinion en direct des 8 et 9 janvier 2019)
    • 67 % des personnes interrogées soutiennent le mouvement des Gilets Jaunes : 36 % (+5 par rapport à la mesure du 9 janvier) des Français soutiennent la mobilisation, 31 % (+2) expriment de la sympathie pour la mobilisation, 13 % (-2) y sont opposés, 12% (-4) y sont hostiles et 8% (-1) y sont indifférents. (SondageElabe BFMTV du 14 janvier 2019)
    • 69 % de personnes interrogées approuvent le mouvement des Gilets jaunes, tandis que seulement 22 % ont une opinion «plutôt positive» du grand débat national. Le chef de l’Etat se hisse  à 31% d’opinions favorables et se situe donc au même niveau que celui de François Hollande au même moment de son mandat. En revanche, 69 % des personnes interrogées ont une mauvaise opinion de lui (Sondage BVA pour Orange, RTL et La Tribune des 23 et 24 janvier 2019)
    • 60 % des personnes interrogées ne veulent pas d’une liste Gilets Jaunes aux élections européennes (Sondage Opinion WayTilder du 17 au 25 janvier 2019)

    Le grand débat peine à convaincre

    • Un tiers des personnes interrogées seulement croit en la capacité d’Emmanuel Macron à “agir dans le bon sens” pour les réformes à venir. Dans le détail, ils sont 33 % à le penser pour la réforme des institutions, 32 % pour l’assurance maladie et 29% pour les retraites. Seule une personnes interrogée  sur deux pense que le gouvernement tiendra au moins partiellement compte des avis émis lors du grand débat lancé par l’exécutif en réponse au mouvement des Gilets jaunes. 67 % pensent que le gouvernement doit “avant tout aider le pouvoir d’achat des Français”. Globalement, moins d’un sur deux (47 %) se dit “optimiste” pour l’année à venir, soit une chute de 12 points par rapport à la même enquête il y a un an, contre 51 % (+13) de “pessimistes” (sondage Harris interactive, M6 et RTL des 27 et 28 décembre 2018)
    • Seuls 40 % estiment qu’Emmanuel Macron et son gouvernement tiendront compte des points de vue qui seront exprimés dans le cadre du grand débat national , et 34% qu’il permettra une sortie de crise. (Sondage Elabe BFMTV du 14 janvier 2019)
    • 64 % des personnes interrogées se disent sceptiques sur l’utilité du « grand débat national », et moins d’un tiers (29 %) ont fait part de leur intention d’y participer (Sondage OdoxaDentsu consulting des 16 et 17 janvier 2019)

    La défiance vis-à-vis d’Emmanuel Macron s’installe durablement

    • 60 % des personnes interrogées n’ont pas trouvé Emmanuel Macron convaincant lors de ses vœux télévisés du 31 décembre 2018 :  27 % « peu convaincant » et 33 % « pas du tout convaincant ». (Sondage  OpinionWay réalisé pour LCI des 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019)
    • Pour 63 % des personnes interrogées, Emmanuel Macron devra retrouver en priorité « la confiance et de la crédibilité auprès des Français » et « prouver qu’il est parvenu à baisser les impôts et à améliorer le pouvoir d’achat » (55%). Seuls 25 % se disent « satisfaits » de l’action du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron, soit 15 points de moins qu’en avril 2018. En outre les ministres français apparaissent plus que jamais impopulaires et atteignent « des niveaux de méconnaissance spectaculaires ». L’augmentation du pouvoir d’achat (54 %) s’inscrit en tête des priorités des personnes interrogées, qui veulent également voir « diminuer la pauvreté et la précarité en France » (45 %) et « baisser le niveau des impôts et des taxes » (41 %).(Enquête Odoxa-Dentsu Consulting  Le Figaro/France Info des 2 et 3 janvier 2019)
    • 75 % des personnes interrogées se déclarent mécontentes (42 % très mécontentes) de l’action du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron : soit 16 points de plus depuis avril 2018. Selon le sondage, le gouvernement mécontente non seulement les Français les moins aisés (87 %) et les ouvriers (82 %), mais aussi les cadres (54 %) et les CSP+ (67 %), ainsi que la France rurale et périurbaine (77 à 79 %), et les citadins (70 % à 74 %) (Sondage Odoxa Dentsu consulting pour Le Figaro et France info, réalisé les 2 et 3 janvier 2019)
    • La cote de popularité d’Emmanuel Macron remonte de quatre points en un mois, à 27 %. Mais 72 % des personnes interrogées restent “mécontentes”, dont 40% de “très mécontentes” (-5) et 32% de “plutôt mécontentes” (+1). 1% ne se prononcent pas  (sondage Ifop pour le JDD du 11 au 19 janvier 2019)
    • L’image d’Emmanuel Macron dans l’opinion se dégrade fortement depuis juillet 2018 :
      « Vous inquiète : 62 %  (+ 6 points)
      « A de l’autorité » : 54 % -15 points
      « Sait où il va » : 47 % -10 points
      « Compétent » : 42 % -9 points

    Sympathique : 38% -12 points

    Proche des préoccupations des Français : 22% -6 points

    (Sondage Ifop Opinion Fiducial, Cnews, Sud Radio  des 29 et 30 janvier 2019)

    Et la confiance dans les médias de propagande continue de chuter

    Les journalistes sont jugés indépendants par seulement un quart des personnes interrogées.

    • La radio est à 50 % de niveau de confiance, soit  moins 6 points sur un an,
    • la presse écrite à 44 %,soit moins 8 points,
    • la télévision à 38 %,soit moins 10 points
    • Internet à 25 %, comme en 2018,

    (32e Baromètre de la confiance dans les médias réalisé par le groupe Kantar pour La Croix du 3 au 7 janvier 2019).

    Michel Geoffroy 03/01/2019

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-xxix/

  • Pourquoi Emmanuel Macron protège-t-il encore Alexandre Benalla ?

    Pourquoi Emmanuel Macron protège-t-il encore Alexandre Benalla ?

    Parce que l’ex-garde du corps détiendrait un certain nombre de secrets compromettants, selon la journaliste Ariane Chemin :

    Ariane Chemin était l’invitée de l’émission Clique, ce dimanche sur Canal plus, pour évoquer « l’affaire sans fin » Benalla. Pour elle, l’homme qui était chargé de la sécurité du président serait au courant de certains dossiers pouvant être compromettants. C’est ce qui expliquerait que le pouvoir fasse son possible pour le ménager. « Emmanuel Macron s’est encanaillé avec Alexandre Benalla, mais il sait aussi qu’Alexandre Benalla peut raconter des choses. », a t-elle affirmé.

    « Il a forcément entendu des discussions politiques. Il a pu entendre une discussion avec Bayrou, il sait comment Macron parle de tel ou tel homme politique. A minima, ces secrets-là, il les connaît. Quand quelqu’un a été viré, qu’est-ce que peut faire la personne virée si elle veut se venger ? Faire du chantage. » Voilà un avis tranché de cette journaliste au Monde, journal qui a révélé l’existence de cet homme chargé de la sécurité du président, et ses violences lors de la manifestation du 1er mai. Elle n’est pas la seule à estimer qu’Alexandre Benalla est protégé pour éviter qu’il ne dévoile des secrets, le président des Régions de France Xavier Morin l’avait déjà déclaré publiquement. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-emmanuel-macron-protege-t-il-encore-alexandre-benalla/

  • Des photos de policiers-casseurs prises lors de l’Acte XIII des gilets jaunes

    Une fois de plus, des photos nous montrent des policiers utiliser un marteau et jouer aux casseurs.

    Qu’en dit M. Castaner ? D’autant que ce n’est pas sans rappeler cette vidéo datant de décembre 2018.

     https://www.medias-presse.info/des-photos-de-policiers-casseurs-prises-lors-de-lacte-xiii-des-gilets-jaunes/104820/