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Zoom – Fiorina parle pour la première fois… sur TV Libertés
Son visage blessé a ému de très nombreux Français. Le 8 décembre, Fiorina, jeune patriote de 20 ans qui participait pacifiquement à la manifestation des Gilets Jaunes a reçu un projectile provenant des forces de l’ordre et a perdu un œil. Accompagnée de son compagnon Maxime, Fiorina s’exprime pour la première fois. L’étudiante a choisi TV Libertés pour livrer son témoignage.
https://www.tvlibertes.com/zoom-fiorina-parle-pour-la-premiere-fois-sur-tv-libertes
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La chaine Youtube des Brigandes arbitrairement fermée
Un communiqué des Brigandes :
Prétextant un nouveau signalement pour « incitation à la haine » sur l’une de nos vidéos, YouTube a décidé de fermer intégralement notre chaîne ! Tous nos clips, qui totalisaient presque 10 millions de vues, ont ainsi disparu.
Nous nous attendions à ce que cela arrive tôt ou tard : nous ne sommes pas chez nous sur YouTube et la dictature de la bien-pensance censure immanquablement ceux qui lui résistent. L’incitation à la haine a bon dos et pendant ce temps les rappeurs « niquent la France » tranquillement. Voici, pour rappel, quelques paroles de rap largement diffusées que nous avions relevées l’année dernière et à côté desquelles nos chansons sont des comptines pour enfants cliquez là
Cette interdiction n’est qu’une confirmation du caractère subversif des « Brigandes » et de la restriction toujours plus grande de la liberté d’expression.
Nous allons lancer une requête auprès de YouTube, afin de pousser cette possibilité jusqu’au bout, et nous chargerons l’intégralité de nos clips sur une plate-forme alternative. (Ils seront de nouveau disponibles sur notre site cliquez ici)
NDLR : Les CD des Brigandes sont en vente sur notre site cliquez ici
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Antisémitisme : la désinformation comme acte de guerre contre la France
Elle monte en puissance et s’étale, elle cause dans le poste, se montre à la télé, elle rampe jusque dans les écoles via les facs, les rédactions de journaux, et bien sûr les réseaux sociaux.
Elle est infiniment plus puissante et toxique que celle des années du Mur de Berlin, ce pour une raison fort simple : ce n’est plus de l’extérieur que la France est attaquée mais bel et bien de son propre sol.
La désinformation s’installe dans notre quotidien.
Il n’est de jour, de nuit, sans qu’elle surgisse de ci ou de là, portée par des voix sans cesse nouvelles, inscrite sur des visages jusque là inconnus. Sur le ton du « débat » comme sur celui de la rhétorique « spécialisée », elle s’insinue dans les cerveaux, corrode la mémoire, agite les consciences tout en déviant l’attention des vrais enjeux.
Nous en donnerons plus bas quelques exemples. Ils sont centaines, les dépister va devenir un jeu de société.
L’un des buts avoués de la désinformation est de casser l’image que les gens ont d’eux-mêmes, de leur culture, de leur passé, de leur faculté de réfléchir. On nomme cela organisation du chaos. Nous avons connu, identifié et contré les tentatives de l’étranger communiste via ses complices, agents et idiots utiles. Nous subissons aujourd’hui les assauts massifs, je pèse et répète le mot, massifs, de nos propres compatriotes, à l’intérieur même de ce qui nous reste de frontières. Mortel constat.
Nos bons camarades musulmans s’engouffrent avec des délectations orientales dans ce gruyère dont les trous semblables à ceux du cosmos, avalent toute forme de pensée cohérente.
Alors, oui, nous sommes entrés, sous la présidence d’Emmanuel Macron, dans l’ère du chaos programmé-organisé.
(Lire en annexe le texte magnifique que Zineb El Rhazoui adresse au citoyen Kbibech, du CFCM. Au passage, on notera la confirmation de ce que nous ne cessons de dire ici : l’extrême-droite (terreau choisi ces jours-ci par la désinformation) telle que nous la définissons en France depuis le XIXe siècle est désormais tout entière dans les mosquées, hébergée corps et âmes par l’Islam en mode conquête).
DE LA DÉSINFORMATION COMME ARME DE GUERRE
Terroristes du Hamas contre Français supposés mal orientés. Comment on met lourdement sur une supposée extrême-droite « années 30 » le fardeau d’un anti-sémitisme évoqué du bout des lèvres comme originaire du monde musulman. La manœuvre est aussi grossière que la dame est cauteleuse.
Un renfort lui est offert, dans ce qui est une véritable montée au front. Le jeune Potier (Dilcrah) dont la chasse aux chemises brunes de Sologne ou du Cantal est aussi le gagne-pain. Bref, c’est l’instrumentalisation générale, de la part de ceux qui nous collent au cul les pires antisémites qui soient, enfants d’Allah, « hezbollés » et autres revenants des charniers du Calife. Potier : agent conscient ou crétin utile ?
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Le visage inquiétant de “la nouvelle citadelle de l’Internationale”
Le strauss-kahnien Ismael Emelien, « concepteur du mouvement en marche », « chef de la start-up Macron.», auteur des « formules qui claquent ( les ‘premiers de cordée’, ‘le pognon de dingue’…) », défendra désormais la macronie… d’un peu plus loin rapporte Europe 1. Conseiller spécial jusqu’à ces dernières heures d’Emmanuel Macron , « adepte fervent du dégagisme, courant qui prône la sortie de tous les aînés du système politique », M. Emelien quitte donc le navire. Officiellement parce qu’il publie un livre, mais plus vraisemblablement du fait de sa mise en cause dans l’affaire Benalla : « C’est Ismaël Emelien qui persuade l’équipe présidentielle, au printemps dernier, que l’affaire (Benalla) ne sortira pas. Aujourd’hui, il est visé par l’enquête sur les agissements d’Alexandre Benalla. Et cette fois, à l’Élysée, on a tiré les leçons : on anticipe des ennuis à venir plutôt que les subir (…).» En réalité, affirme de son côté Marianne, « Ismaël Emelien semble n’avoir jamais été tout à fait à son aise rue du Faubourg Saint-Honoré. En juin, un de ses proches confiait ainsi à Marianne qu’ il n’avait jamais réussi en fait à se positionner, oscillant entre conseiller politique et conseiller en communication. Dès les premiers mois du quinquennat, à l’automne 2017, des tensions nous avaient déjà été rapportées entre le jeune Emelien, 30 ans, et Brigitte Macron (…). Aujourd’hui, le départ de la jeune éminence grise s’ajoute aux sérieuses tempêtes déjà essuyées par le Château ces derniers mois, avec notamment les démissions fracassantes de Nicolas Hulot puis de Gérard Collomb. L’équipe élyséenne s’est par ailleurs déjà vidée de la plume du président de la République, Sylvain Fort, annoncée début janvier. »
L’avocat d’extrême-gauche Juan Branco soulignait dans l’entretien qu’il a accordé récemment àL’Incorrect que pour arriver au pouvoir « Emmanuel Macron « s’est contenté de piller les anciens réseaux DSK » et de s’appuyer « sur d’autres réseaux : les réseaux Jouyet, les réseaux Descoings, une partie des réseaux Moscovici, le tout avec l’appui de Bernard Arnault et de son gendre Xavier Niel, et quelques autres affidés. » Chez Macron notait-il, « l’idéologie est subordonnée à une logique d’intérêts, en un système économique plus général qui, dans les grandes lignes, en faisant de l’intégration à la mondialisation libérale son seul credo nous a de fait amenés à fonctionner comme une sorte de néo-colonie américaine… »
Néo-colonie américaine qui est aussi une des définitions données à cette union européenne dont le puritanisme quaker-hygiéniste extrémiste de certains de ses cadres bruxellois laisse pantois. Euractiv rapportait ainsi cette réflexion du commissaire européen à la santé, Vytenis Andriukaitis qui, lors d’un récent discours prononcé Athènes, « a montré une photo du vice-premier ministre grec de la santé, Pavlos Polakis, en train de fumer dans un lieu public. C’est déplorable , a commenté Anriukaitis, arguant que le parlement grec devait traiter ce problème de toute urgence. Ce n’est pas une question de volonté propre : fumer dans un lieu public est une atteinte aux droits de l’Homme», a conclu le commissaire à la santé…».
Tout le monde sera d’accord, pour dire que fumer est une sale habitude dont la nocivité n’est plus à démontrer et qu’il faut préserver autant que faire se peut la jeunesse de cette addiction. Mais qualifier le fait de fumer sur la voie publique d’atteinte aux droits de l’homme est quand même assez délirant…pour peu que les mots aient encore un sens. Dans ces conditions, on peut presque comprendre les réactions hystériques de la caste européiste quand un chef de gouvernement attaque frontalement le tabou des tabous, à savoir l’idéologie immigrationniste. A l’heure ou la Hongrie de Viktor Orban vient de lancer une grande politique de soutien à la natalité, il est notamment prévu le « zéro impôt » pour les familles nombreuses hongroises, ce même site relayait une dépêche de l’Afp consacré au lancement de la campagne européenne du Premier ministre hongrois.
A l’occasion de son discours annuel le 11 février « sur l’état de la nation », M. Orban est-il rapporté, s’est inquiété « de la baisse continuelle de la part de chrétiens » en Europe et du « remodelage des pays autrefois chrétiens. » Il entend placer le scrutin européen du 26 mai sous le signe de la défense des « nations chrétiennes », menacées par une « immigration (qui) conduit à une augmentation de la criminalité, en particulier contre les femmes, et laisse entrer le virus du terrorisme ».
Il a donc invité toutes les bonnes volontés à se joindre à « la bataille finale (…) » pour s’opposer à « Bruxelles », « la nouvelle citadelle de l’Internationale » et à son « outil (qui) est l’immigration ». « Il y a trente ans, nous pensions que nous avions jeté aux ordures pour de bon la pensée communiste qui avait déclaré la fin des nations, il semble que nous avions tort. De nouveau, (les euromondialistes, NDLR) proclament un monde sans nations, ils veulent des sociétés ouvertes et ils sont là de nouveau, ceux qui veulent balayer nos traditions et inonder nos pays de cultures étrangères ».
« L’Europe a de nouveau atteint le point où nous devons défendre notre identité hongroise, notre héritage chrétien » disait encore Viktor Orbán. Héritage, relève Bruno Gollnisch, beaucoup plus menacé en France qu’en Hongrie dans l’état actuel des choses, dans une nation française de plus en plus étrangère à elle-même, dont tous les murs porteurs sont attaqués et pas seulement par le tsunami migratoire. Tetyana Popova–Bonnal au détour d’un très bon article sur le phénomène Michel Houellebecq publié sur voxnr, citait à bon escient le grand Louis de Bonald qui écrivait que « L’homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l’ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu’on y professe, et pour lui son pays peut n’être pas toujours sa patrie. »
L‘ensauvagement de notre pays, symptôme parmi d’autres, se traduit aussi par les profanations de nos lieux de culte, le plus souvent par des tarés satanistes et autres esprits faibles qui sont généralement pour le coup bien de chez nous. Constat auquel se livre le Salon beige qui relevait hier – comme l’a fait L’observatoire de la christianophobie– qu’« il est tout à fait normal de condamner les tags et actes antisémites, (mais) il est scandaleux de constater une fois de plus le deux poids, deux mesures des médias qui occultent les profanations d’églises qui se multiplient également. L’Église catholique fait face en France à une vague d’actes malveillants. Pas moins de neuf églises ont été visées entre le 28 janvier et le 10 février. Sur cette seule période, quatre ont subi des actes de profanation, cinq des actes de vandalisme». Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés. Soit une moyenne de deux par jour.L’Église préfère toutefois s’en tenir à une relative discrétion sur ce sujet. On veut éviter les effets de surenchère, explique un conseiller d’évêque.». Et bien nous qui luttons contre la surenchère antinationale, nous voulons résolument que nos compatriotes se reconnaissent encore demain dans la patrie de leurs ancêtres . Mais à l’évidence , c’est beaucoup trop demander pour nos élites mondialisées.
https://gollnisch.com/2019/02/13/le-visage-inquietant-de-la-nouvelle-citadelle-de-linternationale/
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L’Europe, une civilisation plutôt qu’un espace
Les dirigeants de l’Union européenne considèrent aujourd’hui l’Europe comme un espace indifférencié, sans identité, ni limites et dont le seul destin autorisé serait de commercer. Son histoire, au sens de la connaissance des faits du passé et des racines, est frappée d’interdit tandis que la « mémoire » n’est plus invoquée que sur le mode pénitentiel afin d’alourdir la mauvaise conscience des Européens coupables d’être à l’origine de tous les maux dont l’humanité a pu souffrir…
Face à cette déconstruction de notre héritage, Michel Fauquier, docteur ès lettres et agrégé de l’Université, estime au contraire que l’Europe a porté des idéaux élevés, tout de grandeur et de beauté, qu’il nous appartient de continuer à faire vivre. C’est dans cette perspective qu’il a publié son dernier livre, Une histoire de l’Europe, aux sources de notre monde, afin de « rendre conscient ce qui a fait l’Europe depuis son émergence au seuil de notre époque ».
Résumer 2 500 d’histoire en 750 pages représente une gageure. C’est à travers les moments saillants de l’histoire, qualifiés de « nœuds » – empruntant ainsi une métaphore d’Alexandre Soljenitsyne – que Michel Fauquier a bâti son récit. Ces onze nœuds qu’il décline représentent des périodes où l’Europe a engagé son destin dans une direction nouvelle. L’Histoire n’est pas une simple somme d’évènements mais procède de l’avant à l’après à travers un continuum logique permettant de construire de manière lente et durable un patrimoine commun.
Les trois premiers nœuds de son livre correspondent à Athènes, Rome et Jérusalem. Là sont les « sources de notre monde », selon l’auteur. C’est sous le soleil de la Grèce qu’émerge l’Europe il y a vingt-cinq siècles, sur fond de guerres médiques, lorsque Athènes fixe « une frontière davantage mentale que géographique » face à l’Orient. Avant d’être un lieu, l’Europe jaillit dans l’histoire à la façon d’une idée. Pour Michel Fauquier, cette thèse est centrale : l’Europe est d’abord une civilisation.
Sur cette frontière mentale, s’appuie une forme que Rome a construit au pas de ses légions, donnant son premier visage à l’Europe. Si l’empire romain s’étend du mur d’Antonin au Sahara, des colonnes d’Hercule aux confins syriens, il reste pour l’essentiel un empire occidental : c’est bien à Rome que bat le cœur de l’empire, là où les empereurs résident et où siège le Sénat à l’ombre du temple de Jupiter capitolin. L’articulation future de l’empire en deux parties grecque et latine a renforce davantage encore cette dimension. Rome est bien la capitale de l’Europe.
À cette forme romaine, le christianisme donne un contenu singulier, permettant paradoxalement à Rome de perdurer par-delà les invasions et l’écroulement de l’empire. Au départ, simple hérésie d’une religion étrangère, le christianisme devient une composante essentielle de l’identité européenne, à l’image de la jeune Europe, princesse phénicienne, fille d’Agénor, roi de Tyr, sur laquelle Zeus jeta son dévolu, avant de l’enlever vers les rives de la Crète. Michel Fauquier évoque ce mythe dans son prologue pour souligner que « ce qui a fait l’Europe n’est pas nécessairement d’Europe, mais celle-ci lui a donné une forme à nulle autre pareille en l’implantant chez elle ».
Ces trois sources sont aux fondements de l’Europe que le Moyen-Âge féconde en une brillante synthèse, formant la quintessence de la civilisation européenne avant que les temps modernes n’orientent notre monde dans une direction différente, préambule à la Révolution française que Michel Fauquier considère comme la matrice des totalitarismes qui ensanglanteront l’Europe au XXe siècle.
Le livre de Michel Fauquier propose ainsi une brillante synthèse de l’histoire de l’Europe. Clairement présenté, malgré son caractère universitaire, sa lecture séduira tous ceux qui s’intéressent à notre civilisation. On peut cependant regretter qu’il ignore totalement le fait indo-européen, germen qui fécondera les multiples rameaux de notre monde. Si l’Europe n’est pas seulement un territoire mais d’abord une civilisation, celle-ci repose sur un héritage ethnoculturel venu du fond des âges, bien au-delà des temps historiques. Il en est de même pour le christianisme, né hors d’Europe : son implantation ne fut possible que par une profonde européanisation, sans quoi il aurait été probablement rejeté. Ce sont là les seules réserves au livre de Michel Fauquier. S’il ne fait pas mystère de son christianisme, celui-ci est clairement d’essence identitaire assimilant chrétienté et Europe. Ainsi dans sa conclusion appelle-t-il les Européens à refuser la repentance dont on les accable pour se convertir à nouveau spirituellement, mais aussi – et surtout, pourrions-nous ajouter – temporellement, en retournant puiser aux sources les meilleures de notre histoire, celles qui seules nous permettront de redevenir ce que nous sommes.
Michel Fauquier, Une histoire de l’Europe, aux sources de notre monde, éditions du Rocher (septembre 2018)
Texte repris du site L’Institut Iliade
https://fr.novopress.info/213600/leurope-une-civilisation-plutot-quun-espace/
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Macron : les mots qui l'ont tué
Jamais un président de la République n’avait osé tenir autant de propos qui clivent. Les piques se sont retournées contre leur trop léger inventeur, qui a simplement oublié que la politique est aussi une histoire d’amour… et de haine.
Les phrases-chocs de Macron, on les a entendues dès la campagne présidentielle du jeune technocrate aux dents longues. Parfois passées médiatiquement sous silence, elles ont quand même révélé les faiblesses d'un candidat adoubé par un système déliquescent. C'était en février 2017 alors que le « navire » Fillon coulait,Macron affirme « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Deux semaines plus tard, il renouvellera ces propos à Londres, ajoutant qu'il n'a jamais vu l'« art français ». Pas besoin d'être sur les terres de la Perfide Albion pour se lancer dans l’autodénigrement du pays. En Algérie, le jeune candidat se permet d'aborder le passé colonial français. Sans précaution. Avec sa haine du passé français « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c’est une vraie barbarie. » Comment affirmer que la colonisation fait partie de l'Histoire de France tout en insinuant qu'elle sent fortement le génocide ? Macron se lançait là dans un de ses procédés favorits établir un clivage entre les Français, les bons qui sont les gentils et les méchants, qui sont des moins que rien.
Quelques mois plus tard, sur le point d'être qualifié en vue du second tour de la présidentielle, Macron est interrogé à la radio à propos d'un ancien cadre d'En Marche ! Mohamed Saou, aux sympathies plus ou moins islamistes. L'intéressé avait en effet affirmé son refus d'être « Charlie » il avait aussi critiqué Manuel Valls, lequel soutenait les arrêtés « anti-burkini ». Hors antenne, Macron confie « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type bien. » Les propos seront enregistrés. Macron commet une gaffe que les médias se garderont de répercuter, parce que le jeune prodige est aussi leur protégé.
Du sous-Hollande
Une fois élu, Macron continue dans les phrases-chocs. Y compris au cours de discours-fleuves où il veut exposer sa méthode. Les Français qui ne pèsent rien se trouveront fâcheusement dans son collimateur. En juillet 2017 il se lance dans une sorte de poésie sociale « une gare, c 'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Parfois, il se lâche complètement. Ainsi, en octobre 2017 alors que des salariés manifestent à la suite de licenciements dans l'usine de GM&S, il affirme « Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu 'il y en a qui ont les qualifications pour le faire ». « Foutre le bordel » c'est précisément ce qu'on a reproché à Macron avec son usage systématique d'une rhétorique accusatoire. En décembre 2017 Jupiter est à Athènes et s'exprime devant la communauté française. Il veut la refondation de l'Europe, tout en dénonçant une sorte de « retard » français. Le Président se dote d'une rhétorique bottée « je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Pas malin quand on fait en même temps l'éloge de Périclès. En parlant des « fainéants », Macron attaquait-il la France qui vit des revenus de l'assistance ? L'intéressé s'en est défendu, affirmant avoir décroché sa flèche du Parthe contre les politiques. Le problème, avec Macron, c'est qu'il y a aussi bien du premier degré que du subliminal. En juin 2018, dans une vidéo sortie en off, il dénoncera ce « pognon de dingue » dépensé pour les aides sociales. Quelques mois plus tard, il cible davantage les Français. Au Danemark, en août 2018, il ne tarit pas d'éloge pour les Danois, ce « peuple luthérien » qu'il oppose aux « Gaulois réfractâtes au changement ». Alors que le quinquennat est déjà fragilisé par l'affaire Benalla, Macron prend le risque de mettre de l'huile sur le feu. Cela commence à faire beaucoup dans l'accumulation des bourdes. Le Gaulois, c'est aussi le petit blanc, le Français de souche délaissé par des décennies de politiques publiques.
En disqualifiant les oppositions et les corps intermédiaires, Macron s'est lancé dans un face-à-face avec les Français. Cette situation, il l'exprime également par des mots. Comme en juillet 2018, où, devant les députés de sa majorité, il lance tout de go le défi « qu'ils viennent me chercher ». Quelques mois plus tard, en voulant marcher sur l'Elysée, les Gilets jaunes l'ont effectivement pris au mot. Pas étonnant que dans ses vœux du 31 décembre 2018, Macron ait mentionné la « foule haineuse ». Maladresse suprême qui lui vaudra un Acte VIII tout aussi violent que les autres. On attribue à Hollande le qualificatif de « Monsieur petites phrases ». En fait, c'est bien à son ancien collaborateur qu'il faudrait le réserver.
François Hoffman monde&vie 17 janvier 2019
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La Petite Histoire : Waterloo : Grouchy a-t-il provoqué la défaite de Napoléon ?
Grouchy, un nom qui, historiquement, est difficile à porter. À la suite de l’Empereur, des générations d’historiens l’ont jugé responsable de la défaite française à Waterloo, coupable de ne pas être arrivé à temps. Ces accusations, souvent très violentes, sont-elles justifiées ? Grouchy avait-il reçu l’ordre de voler au secours de Napoléon ? Pouvait-il intervenir et changer le cours de l’histoire ?
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Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”
Charlotte d’Ornellas dénonce avec talent la mauvaise foi de Benjamin Griveaux :
Benjamin Griveaux annonce un débat hyper respectueux et sans caricature, à l’approche de la révision des lois de bioéthique : « Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris. »
Cette déclaration est intéressante pour se faire une idée du sérieux de l’appellation « fake news »…
+ Sur les cellules souches, je le laisserai développer avant de commenter.
+ Sur la recherche sur les embryons : le rapport parlementaire préconise en effet d’étendre cette recherche, ou même d’autoriser la création d’embryons transgéniques :
– Proposition 15 : allonger la durée de culture de l’embryon
– Propositions 16 et 17 : assouplir le régime juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
– Proposition 18 : autoriser la recherche portant sur les cellules germinales de l’embryon
– Proposition 19 : lever les interdits de création de l’embryon transgénique.
Les embryons sont devenus une matière première traitée sans aucune considération pour le vivant. S’en offusquer relève plus de l’opposition que de la « fake news ».
+ Sur l’eugénisme : le rapport préconise bel et bien d’étendre les tests afin de mieux trier les embryons sains des embryons malades.
Les différents diagnostics pré-conceptionnels, pré-implantatoires et pré-nataux et l’éventuelle extension du recours à certains d’entre eux (Propositions 25 et 26) ne visent qu’une chose : repérer des maladies et trier les embryons pour ne garder que des enfants « sains » (ou avoir recours à une IMG en cas de découverte pendant la grossesse). On peut se débattre dans tous les sens, mais les mots ont un sens : c’est de l’eugénisme. Il n’est pas étatisé dans la mesure où il repose un fine sur des décisions individuelles, mais il est bien réel et pratiqué. Le dire relève bien plus de la lucidité – que la pratique soit assumée ou décriée – que de la « fake news ».
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LA POLICE DE LA PENSÉE VEUT FAIRE FERMER LE COMPTE FACEBOOK D'ALBAN D'ARGUIN
Depuis des années, Alban d'Arguin mène un combat exemplaire contre l'implantation des éoliennes en France. La parution, en 2017, de son livre-choc, Éoliennes un scandale d'État cliquez ici, a eu un énorme retentissement grâce, en partie, au innombrables relais qu'il a obtenu sur les réseaux sociaux.
Le lobby affairiste pro-éolien l'a bien compris et, aujourd'hui, il demande la fermeture du compte d'Alban d'Arguin. Tel Youtube fermant arbitrairement la chaine des Brigandes dont la chanson Saletés d'éoliennes va dans le même sens, Facebook risque de donner satisfaction aux saccageurs de nos campagnes.
Nous appelons tous nos lecteurs à réagir contre ces minables manoeuvres visant à priver les combattants non-conformistes de leurs moyens d'expressions en leur manifestant leur solidarité en leur écrivant sur leurs comptes FB cliquez là ou, mieux encore, en diffusant leurs livres (ou CD) autour d'eux. Demain, il sera trop tard...
S.N.