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  • Trump va-t-il déclarer la guerre à l’Iran ?

    Trump va-t-il déclarer la guerre à l’Iran ?

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Depuis le début de son mandat, un pays obsède Donal Trump : l’Iran. Il y a plusieurs raisons à cela. L’Histoire, tout d’abord. La révolution islamiste de 1979 a emporté le régime du chah, qui était un allié indéfectible des États-Unis. Cette révolution a, en outre, été le théâtre de la grande prise d’otages des employés de l’ambassade américaine à Téhéran. Elle a duré plusieurs mois et fut une grande humiliation pour les États-Unis. Les forces spéciales envoyées pour les libérer avaient échoué et le crash d’un avion avait provoqué de nombreuses victimes parmi les commandos américains.

    Trump, comme beaucoup d’Américains, n’a pas oublié tout cela et sa haine du régime des mollahs (religieux chiites) est profonde. Mais l’Iran est aussi l’ennemi numéro un d’Israël. Depuis des lustres, Israël n’a de cesse d’œuvrer, avec les États-Unis, à la destruction des régimes, voire des pays, pouvant constituer une menace pour sa sécurité. Ce fut le cas pour l’Irak de Saddam Hussein, cela a failli l’être pour la Syrie de Bachar el-Assad.

    La Russie, redevenue une grande puissance géopolitique, a saisi l’occasion d’un assouplissement du régime iranien, suite à l’élection de Rohani à la présidence, pour faire revenir l’Iran dans le concert des nations fréquentables. Cela passait par un accord afin que l’Iran cesse ses efforts pour se doter de l’arme nucléaire. Après de laborieuses négociations, Barack Obama, les Européens, la Russie et la Chine signèrent un traité à Vienne, le 14 juillet 2015.

    Trump a toujours dénoncé cet accord et, tout au long de sa campagne électorale, avait annoncé qu’il le dénoncerait et que les États-Unis s’en retireraient. Ce qu’il fit, le 8 mai 2018, malgré l’opposition unanime des autres signataires. À l’appui de ce retrait, il a prétendu que les Iraniens ne respectaient pas le traité et poursuivaient leurs recherches, ce qu’ont démenti les inspecteurs internationaux présents sur place.

    Mais cela ne suffit pas à Trump : ce qu’il veut, c’est abattre ce régime honni. Ne pouvant envisager une invasion contre un pays de 80 millions d’habitants au nationalisme ombrageux, il utilise l’arme des sanctions, interdisant à tout pays de la planète de commercer avec l’Iran. De grandes entreprises françaises ont, ainsi, quitté le pays, la mort dans l’âme, cédant au diktat américain. L’idée est d’appauvrir la population à un point tel qu’elle se révoltera.

    Calcul cynique et aléatoire. En attendant, le régime iranien ne compte pas se laisser faire et annonce qu’il bloquera le détroit d’Ormuz si on l’empêche d’exporter son pétrole. Cela contrarierait fortement le commerce du Qatar, du Koweït, des Émirats arabes unis et d’une partie de l’Arabie saoudite, tous alliés des États-Unis, dans le cadre de leur grande alliance historique avec l’axe sunnite.

    Les Américains ne toléreront, évidemment, pas une telle éventualité et la tension est montée, ces derniers jours : plusieurs pétroliers saoudiens ont été sabotés et des drones ont été envoyés sur des stations de pompages de pétrole en Arabie saoudite. Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, ont revendiqué l’attaque, mais les observateurs y voient la main directe de l’Iran.

    La flotte américaine patrouille près des côtes iraniennes et l’Iran se dit prêt à se défendre. Le conseiller John Bolton, un ancien de l’administration Bush qui n’a jamais regretté la calamiteuse intervention américaine en Irak, fait feu de tout bois et veut accélérer le renversement du régime iranien.

    En réalité, les choses n’iront probablement pas jusque-là et Trump a déclaré : « C’est moi qui modère John, c’est incroyable n’est-ce pas ? »

    Mais l’Arabie saoudite, qui rêve d’affaiblir l’Iran, avance aussi dans cette stratégie de la tension, tandis que Pékin et Moscou appellent à la retenue.

    Cette partie de poker menteur n’est finalement pas sans danger.

  • Choisir son camp…en toute cohérence

    agora.jpgSur le front de la « culture» populaire et mondialisée on arrête décidemment pas le progrés. Anthony et Joe Russo, les réalisateurs des films de super héros, franchisés Marvel, Avengers Endgame, ont annoncé qu’un  premier personnage LGBT+, ouvertement gay,  serait introduit dans leur prochain opus. C’est ce qui s’appelle avoir le sens du marketing, puisque cette touche progressiste militante assurera bien sûr  au film une bienveillante publicité dans les médias occidentaux. Un progrès qui a aussi franchi une étape décisive sur la longue route qui passe par Praxitèle, Michel-Ange et Maillol pour aboutir au non-art contemporain.  En témoigne le record de vente établi pour l’achat d’une oeuvre d’un artiste vivant, celle du sculpteur-platicien-businessman Jeff Koons. Mercredi le moulage en acier d’un lapin gonflable de ce dernier, sobrement appelé The Rabbit, a été vendu plus de 91 millions de dollars par  la maison Christie’s à New York. M. Koons avait été convié il y a quelques années à exposer ses objets gonflables-gonflants , pardon ses oeuvres d’art, au château de Versailles. Nous rapportions alors la description qui en avait été faite  par  l’écrivain et historien Gérald Messadié: « un lapin en baudruche métallisée et un assemblage rouge de cinq à six saucisses de baudruche que même un marchand de foire du trône eût honte de brandir, un gros cœur de la même baudruche et d’autres inepties furent exposées à grands fracas à Versailles, l’un des hauts lieux de l’art français. ».

    Il finira paraît-il dans «les poubelles de l’histoire». Le député La France Insoumise (LFI)  Adrien Quatennens ne parlait pas ainsi cette semaine du canulart-contemporain mais de Andrea Kotarac, 30 ans, membre de l’équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2017 (ce dernier ne tarissait pas d’éloges sur ce jeune espoir),  conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de LFI , mandat qu’il vient de rendre avec honnêteté.

    Le crime de M. Kotarac? Il est désormais connu:  avoir appelé à voter pour la liste RN conduite par Jordan Bardella afin de faire efficacement barrage  à la politique gouvernementale: « La situation est tellement grave que j’estime qu’il faut faire en sorte que  Macron ne soit pas en tête. »

    Fin avril déjà, le jeune élu avait reçu un coup de semonce de LFI pour s’être rendu  au forum économique international de Yalta (Crimée).  «Un rendez-vous géopolitique majeur » rapportait mediacités, qui «prend des allures de sommet des  non-alignés sur la politique américaine». «Il rassemble surtout une partie de la droite nationaliste européenne (…). Marion Maréchal (…) faisait partie des invités, tout comme Thierry Mariani, candidat sur la liste Rassemblement National aux élections européennes.» « Un marquage très à droite qui n’a pas empêché Andréa Kotarac de faire le déplacement: Je ne suis pas d’accord avec Mariani et Maréchal sur de nombreux sujets. Mais sur la défense de la souveraineté nationale et sur la nécessité de s’allier à la Russie, je suis d’accord » disait-il alors.

    Cette semaine M. Kotarac a expliqué sur BFM comme sur LCI qu’il ne se voyait pas continuer à militer au sein de LFI, un parti en  pleine dérive  islamo-gauchiste ,  dans une France en voie de communautarisation et de balkanisation accélérée. Journaliste au Figaro notamment, Jean-Christophe Buisson a noté sur twitter: « On peut railler, contester ou condamner le ralliement de Andrea Kotarac au RN mais son diagnostic inquiet sur LFI est juste (il rejoint de ce point de vue-là Djordje Kuzmanovic et d’autres). C’est d’abord cela qu’il faut retenir… ».

    Nous  notions en janvier dernier, le refus  par la direction de LFI  de toute inflexion en faveur d’une meilleure protection sociale, économique, identitaire des Français face à l’immigration subie, au nom d’un choix stratégique de soutien aux revendications ethnico-communuataire, culturelle et religieuse des minorités dans les  banlieues plurielles. Nous citions alors Marianne qui s’était fait l’écho des tensions au sein du parti mélenchoniste : «quelques semaines après le départ de Djordje Kuzmanovic (poussé vers la sortie pour sa dénonciation du prosélytisme islamiste et son voeu d‘assécher les flux migratoires, NDLR ), Jean-Luc Mélenchon s’en est violemment pris à l’un de ses compagnons de route historiques, tenant d’une ligne souverainiste et laïque, François Cocq, qualifié de national-identitaire. »

    Les stratèges de LFI ont pris clairement  une    option et un pari:  celui  du délitement de la communauté nationale dans une France éclatée,  ils doivent désormais l’assumer devant leurs militants, leurs électeurs et devant les Français.  Il faudra choisir son camp. C’est aussi ce que Bernard-Henri Lévy a demandé en substance au Premier ministre hongrois Viktor Orbán qu’il a interrogé pour le compte de la revue The Atlantic rapportait BFM cette semaine.« Le dirigeant conservateur (aurait) dit n’avoir rien à voir du tout avec la présidente du Rassemblement national.»

    « Viktor Orbán ( a réaffirmé son soutien à Matteo Salvini) mais explique pourquoi il refuse de faire alliance avec Marine Le Pen (…). Laurent Wauquiez m’a prévenu qu’elle représentait une ligne rouge (…). »Viktor Orbán précise par ailleurs à BHL que, «même si ses camarades de la droite française le lui autorisaient, il ne ferait malgré tout pas alliance avec Marine Le Pen. Elle n’est pas au pouvoir.Quand des dirigeants politiques ne sont pas au pouvoir, ils peuvent dire et faire ce qu’ils veulent. Ils peuvent perdre le contrôle. Je ne veux être mêlé à rien de tout cela, tranche-t-il. »Précisons  cependant ce détail qui n’a pas échappé au dirigeant hongrois, à savoir que Laurent Wauquiez  lui non plus n’est pas au pouvoir et ceux qui pensent qu’il sera le successeur d’Emmanuel Macron ne sont pas nombreux…

    «C’est à monsieur Orbán de voir s’il se trouve plus en cohérence politiquement avec des membres du PPE (Parti populaire européen) qui ont voté contre lui, qui ont voté la relocalisation forcée des migrants dans les pays (…), ou s’il se sent plus en cohérence politiquement avec des mouvements tels que les nôtres, déclarait Marine Le Pen  à Bruxelles le 5 mai, lors d’un meeting de campagne pour les élections européennes.» La présidente du RN pose  bien évidemment la bonne question affirme Bruno Gollnisch.  C’est de cohérence politique dont le peuple français comme les autres peuples européens ont besoin. Et elle s’imposera à un patriote comme M. Orban pour peu que la poussée nationale qui se dessine un peu partout en Europe se confirme le 26 mai. La politique, encore et toujours, n’est jamais qu’une question de rapport de forces, même entre alliés de fait ou de revers.

    https://gollnisch.com/2019/05/17/choisir-son-camp-en-toute-coherence/

  • Le 26 mai, les Français ont le feu nucléaire entre les mains !

    Malheureusement, de nombreux Français semblent l’ignorer.
    Mais, le 26 mai prochain, à l’occasion des élections européennes, c’est le feu nucléaire qu’ils auront entre leurs mains par bulletin de vote interposé. 
    En effet, une défaite sévère de la liste soutenue, désormais, ouvertement et sans vergogne par Macron déclencherait un séisme politique, tant au plan national qu’au plan européen, d’une ampleur jusque-là jamais atteinte.
    C’est la raison pour laquelle toute la Macronie, maintenant aux abois, et au mépris de toutes les règles démocratiques, morales et éthiques, tente de colmater les brèches d’un vaisseau amiral qui menace de sombrer. 
    Un temps piloté par une Nathalie Loiseau, aujourd’hui totalement disqualifiée par son incompétence et son inexpérience politique, c’est le président de la République lui-même qui, rompant avec la neutralité institutionnelle et historique de sa fonction, se voit obligé de venir défendre son projet européen.
    Et c’est à grands renforts d’appuis médiatiques, dont il bénéficie d’ailleurs depuis le début de son mandat, et de soutiens politiques, dont les incontournables et opportunistes Bayrou, Cohn-Bendit et Raffarin, qu’il espère sauver son quinquennat et son avenir politique.
    Car il s’agit bien de son avenir politique. 
    Il n’échappe plus à personne que Macron n’est parvenu au pouvoir qu’avec l’aide de la haute finance internationale. 
    Que ses parrains, dont l’obscur Soros, ne l’ont poussé au sommet de l’État qu’avec l’assurance qu’il saurait renvoyer l’ascenseur et promouvoir une politique mondialiste et multiculturaliste. 
    Mais pour cela, sa mission était double. 
    D’abord, mettre la France au pas. 
    C’est ce qu’il s’acharne à faire depuis deux ans, déclenchant la plus vaste crise sociale de ces cinquante dernières années et n’hésitant pas à faire de la répression un outil majeur de sa gouvernance. 
    Comptant sur la durée et sur la lassitude des Français, il est en voie de réussir son pari et de faire d’une majorité de Français des déshérités.
    Le second objectif qui lui était assigné, et certainement le plus important, consistait en une victoire incontestable aux élections européennes. 
    Face à une Europe, en particulier à l’Est et au Nord, qui marque de plus en plus souvent son scepticisme par rapport au projet européen, la tâche qui lui revenait était de redonner une nouvelle dynamique à une ambition dont les peuples se méfient ouvertement. 
    Et c’est bien ce combat que Macron craint de perdre le 26 mai. 
    Sa défaite dans les urnes signifierait, pour lui, une rupture quasiment définitive avec ses mandataires de la haute finance internationale. 
    Par ailleurs, elle risquerait, au plan intérieur, de relancer un mouvement de contestation qui ne demande qu’à resurgir.
    On le voit donc bien, c’est à un quitte ou double qu’est confronté Jupiter. 
    S’il perd les élections, après s’y être investi à titre personnel comme il le fait, il n’aura d’autre choix que de démissionner. 
    Car c’est bien lui qui, par son attitude partisane, vient de transformer le scrutin du 26 mai prochain en référendum pour ou contre sa politique. 
    Par ailleurs, ayant failli dans la mission qui lui était confiée par ses soutiens mondialistes et européistes, il n’aura d’autre choix que de se retirer tel un général battu en rase campagne et donc bon pour un limogeage séance tenante.
    Mais cette issue, inespérée pour beaucoup de nos concitoyens, ne sera possible qu’à la seule condition que la liste LREM soit laminée lors du vote programmé à la fin du mois. 
    Pour cela, il importe que tous les électeurs se rendent aux urnes afin d’exprimer leur rejet de la politique intérieure de Macron et leur refus de voir se mettre en place une Europe fédérale briseuse des nations. 
    Olivier Damien

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-26-mai-les-francais-ont-le-feu.html#more

  • Le respect des identités: la réussite de la décentralisation

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    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

    S'il a été évoqué il y a plusieurs mois à juste titre de nommer et penser les choses en "décentralisation" plus qu'en "fédéralisme", cette décentralisation de la future République européenne est nécessaire afin de préserver les identités à l'intérieur de cette institution, tout en gardant le monopole des principaux enjeux.

    Penser "fédéralisme" implique qu'il y ait un ensemble homogène de territoires pas forcément dépendants d'un État comme on l'a vu avec la Confédération Livonienne (1228/1561) ou Germanique (1806/1848), bien que les actuelles Fédération de Russie et Confédération suisse démontrent le contraire.

    L'actuelle Union Européenne le démontre en tant qu'exemple d'indépendance politique puisque certes elle est une "union", a des apparences étatiques (banque, monnaie, parlement, armée, frontières) mais il lui manque l'essentiel: un gouvernement et une armée indépendante. Ce sont les États qui la composent qui sont souverains sur le plan politique et militaire. Le premier, étant nommé par le chef d'État. Or ni l'un, ni l'autre n'existent sur un pan européen. Celui-ci gère la diplomatie et est le chef des armées. Le second, étant un préalable pour le bon fonctionnement d'un État, souverain, permettant de gérer concrètement la diplomatie comme dit plus haut, donc à la fois au niveau européen et local.

    Sans parler de tout ce qui va avec pour un État: carte d'identité, basée juridiquement sur le principe du droit du sang ou du sol.

    Penser "décentralisation" permet d'avoir un État qui a toujours du pouvoir mais celui-ci est moins centralisé, et permet une vraie concordance entre les localités, les régions (incarnées chacune par leurs identités propres), d'avoir un réel pouvoir à la fois politique via la municipalité ou le parlement provincial, et économique via la régulation localiste et régionale (penser pourquoi pas sur du très long terme à une monnaie locale et facile d'usage comme c'était le cas durant le Moyen-Âge), tout en étant encore une fois dépendante de l'État dans le domaine politique, économique, fiscal, administratif, dont les enjeux d'envergure européenne prendront le dessus, comme la question migratoire extra-continentale, les frontières (donc le régalien), les relations internationales favorables à des pays tels que directement la Russie et le Japon, l'Inde et l'Iran sur du très long terme et défavorables (comme les États du Golfe et la Chine) et l'armée, qui est l'une des clés de voûte de la souveraineté d'un État, servant à protéger ses frontières, son peuple, puisque l'autre souveraineté d'un État se base sur son identité.

    Il est évident qu'un territoire comme l'Europe avec les fortes identités actuelles (Alsace, Lorraine, Occitanie, Pays-Basque, Catalogne, Bretagne, Normandie, Corse, Flandres, Wallonie, Sicile, Sardaigne, Bavière, Souabe, Écosse...), s'impose la décentralisation tout en n'oubliant pas que le Bien-Commun (l'Europe) doit primer avant tout, celui-ci passant politiquement par un État, souverain, garant de la pérennité du territoire au niveau européen, régional et local.

    Eugène Guyenne (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/16/le-respect-des-identites-la-reussite-de-la-decentralisation-6151366.html

  • Cour de justice européenne : Même les réfugiés ayant commis des crimes graves peuvent échapper à l’expulsion

    La plus haute juridiction de l’UE a rendu sa décision: Le statut de réfugié protège contre l’expulsion même en cas de crimes graves. Trois demandeurs d’asile, à qui la reconnaissance dans les pays de l’UE avait d’abord été refusée, avaient intenté une action en justice. […]

    Le retrait ou le refus d’asile n’affecte pas le droit à la protection en vertu de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et des droits fondamentaux de l’UE, a déclaré mardi la Cour de justice européenne à Luxembourg.

    Cette décision fait suite aux plaintes de trois demandeurs d’asile que la Belgique et la République tchèque ont respectivement refusés de reconnaître après avoir été condamnés pour des crimes particulièrement graves. La Cour de justice européenne devait clarifier si le retrait du statut de réfugié en vertu des règles de l’UE est compatible avec la Convention de Genève et les droits fondamentaux de l’UE.

    Les juges rappellent tout d’abord que les étrangers qui craignent, avec raison d’être persécutés dans leur pays d’origine, doivent être considérés comme des réfugiés au sens de la Convention de Genève. Cela s’applique indépendamment du fait que ce statut leur ait été formellement accordé ou non en vertu du droit de l’UE.

    En outre, en vertu de la Charte des droits constitutionnels de l’UE, les personnes ne devraient pas être expulsées vers un pays où elles risquent la torture ou des peines inhumaines ou dégradantes. Le comportement de la personne concernée – y compris le comportement criminel – ne joue aucun rôle. Ici, la protection offerte par les règles de l’UE va au-delà de celle de la Convention sur les réfugiés.

    […]

    La République tchèque a privé un réfugié tchétchène de son statut de réfugié après avoir été condamné à neuf ans de prison pour vols et extorsions répétés. En Belgique, un homme de la Côte d’Ivoire a été condamné à quatre ans pour avoir violé une mineure et un homme du Congo a été condamné à 25 ans pour vol avec meurtre intentionnel. Leur statut de réfugié a été refusé ou retiré.

    http://www.fdesouche.com/1206611-cours-de-justice-europeenne-meme-les-refugies-ayant-commis-des-crimes-graves-peuvent-echapper-a-lexpulsion

  • PMA : La Manif Pour Tous se dit prête à organiser des manifestations

    PMA : La Manif Pour Tous se dit prête à organiser des manifestations

    C’est ce que répond Ludovine de La Rochère à Boulevard Voltaire :

    On a du mal à cerner le rôle de la Manif pour tous dans le processus parlementaire de l’extension de la PMA. Dans le mot Manif pour tous, le mot manifestation apparaît. Qu’en est-il, aujourd’hui ?

    La Manif pour tous a organisé de très grandes manifestations et nous en organiserons d’autres si nécessaire. Nous sommes prêts. La Manif pour tous agit aussi de beaucoup d’autres manières à travers des actions de communication, un travail de fond, d’analyse et d’argumentation. Ce travail est présenté à beaucoup de politiques, d’institutionnels, de médecins et de scientifiques. Il est extrêmement important pour faire prendre conscience des difficultés.

    Ce matin, Édouard Philippe a parlé des difficultés sur un plan juridique, éthique et anthropologique.

    Ne serait-ce que sur un plan juridique, ce texte poserait des problèmes immenses.

    Quand lui a été posée la question du remboursement de la PMA pour les femmes seules et les couples de femmes, Édouard Philippe n’a pas voulu y répondre. Ils sont confrontés à la question d’une filiation bidon. Les militantes pro-PMA réclament que soient inscrites à l’état civil deux mères pour l’enfant. C’est évidemment une aberration !

    Cela va à l’encontre de notre droit à la filiation et de la famille.

    https://www.lesalonbeige.fr/pma-la-manif-pour-tous-se-dit-prete-a-organiser-des-manifestations/

  • Élections européennes : le match Bardella-Loiseau : le tournant !

    La tête de liste du Rassemblement national a surpassé sa concurrente de LaREM, Nathalie Loiseau, et conforte sa dynamique dans les sondages.

    Une finale de Coupe d’Europe avant l’heure. Ils étaient au coude à coude dans les sondages, BFMTV a réuni Jordan Bardella et Nathalie Loiseau sur son plateau pour débattre de leurs positions sur l’Union européenne, à dix jours du scrutin. Une configuration de débat qui ne laisse pas de doute sur les profondes divergences entre les deux candidats qui revendiquent leur opposition réciproque. Jordan Bardella souhaite représenter un peuple qui veut le réveil des nations, pendant que Nathalie Loiseau se pose en rempart contre le nationalisme. Un plateau scindé en deux, entre la conservatrice d’un village-monde, où l’Union européenne dicte ses lois sur ses Etats membres, et le défenseur de la souveraineté et des frontières nationales.

    Deux générations, deux mondes

    Et lorsque Jordan Bardella prétend être le défenseur d’un peuple qui « rejette les technocrates de Bruxelles », Nathalie Loiseau est renvoyée dans ses cordes. Car elle personnifie bien la technocratie. Haut fonctionnaire, ancienne directrice de l’ENA, ministre des Affaires européennes jusqu’en mars dernier, soutenue par les tenants d’un système à bout de souffle : Jacques Attali, Daniel Cohn-Bendit…, son logiciel est dépassé et son discours ringardisé. Elle n’avait pas d’autre choix que d’utiliser de vieux poncifs pour tenter de sortir des cordes où la maintenait un Jordan Bardella offensif.

    La jeune tête de liste RN dénonce la politique diplomatique d’Emmanuel Macron : « La France n’a jamais été aussi isolée en vérité », avant d’énumérer les tensions avec l’Italie, l’Allemagne, la Hongrie ou encore la Pologne. La représentante d’En Marche répond : « L’isolement, c’est vous, vous voulez retrouver les frontières nationales, la souveraineté monétaire… » Ces qualificatifs utilisés pour dénoncer une vision antieuropéenne du Rassemblement national, Jordan Bardella les reprend à son compte. Dans le monde de demain, « frontière » et « souveraineté » ne sont plus des gros mots.

    Le monde a changé, pas elle

    Sur le SMIC européen, Nathalie Loiseau puise dans ses retranchements pour tenter de remonter sur le ring. Quoi de mieux que de reprendre les bonnes vieilles méthodes apprises à l’ENA pour y arriver ? Echec. Les batailles de chiffres et le règne de « l’économisme » sont derrière nous. Les duels du type de celui de Nicolas Sarkozy contre Dominique Strauss-Kahn ont pris un coup de vieux. Jordan Bardella ne rentrera pas dans une bataille de chiffres où s’affrontent depuis plusieurs décennies les technocrates, qui cachent par ailleurs leurs accords sur les grandes lignes sociétales. Son but n’est pas de gouverner une Union européenne au-dessus des peuples, mais bien de représenter les intérêts de son peuple dans une Europe qui tourne le dos à l’héritage européen vieux de plusieurs millénaires. Les débats UMP-PS d’autrefois sont bien derrière nous. Oui, le monde a changé.

    Etienne Lafage

    Article paru dans Présent daté du 16 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Agir en conformité avec la nature profonde du politique

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    Ligne Droite cliquez ici

    Parmi les causes qui expliquent la crise du politique dans notre pays, il y a sans conteste la méconnaissance de la nature profonde du politique. Une méconnaissance qui touche, et c’est bien normal, la population tout entière, mais qui affecte aussi, plus curieusement, ceux qui s’engagent en politique, qu’ils soient simples adhérents ou élus. Ligne droite estime donc nécessaire que les militants de la droite nouvelle soient initiés à ce qui fait la spécificité du politique et donc à sa nature profonde.

    La définition du politique : garantir le bien commun de la cité

    Le terme de politique est construit à partir de polis, le mot grec qui désignait la cité État. Aussi le politique est-il l’art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines. Il a pour but de garantir leur survie et de faire prévaloir l’intérêt général, c’est-à-dire plus globalement d’œuvrer au bien commun. Aujourd’hui en France cet objectif est largement perdu de vue car  les intérêts privés liés aux minorités comme au marché prennent le pas sur l’intérêt public. Une situation qui résulte de l’individualisme radical sécrété par l’idéologie libérale/libertaire du Système et dans laquelle, les individus étant seuls à exister, le bien commun disparaît, le politique s’efface et le chaos s’installe.

    Les fondements du politique : un peuple, une terre, une loi

    Le politique n’a en effet pas  sa place partout. Pour qu’il y ait politique, il faut que trois conditions soient réunies. Un peuple d’abord, car l’homme est par nature un être social et, à ce titre, il est voué à vivre en société. «Hors de la cité, l’homme est une bête ou un dieu», disait Aristote. Aussi doit-il vivre avec ses semblables au sein d’un peuple, c’est-à-dire d’une collectivité homogène de personnes ayant une histoire commune et la volonté de la prolonger dans le temps.

    Mais il faut aussi une terre, car c’est en fonction du sol qu’il a conquis et dont il a hérité qu’un peuple s’organise, vit et se développe. Tant il est vrai que la civilisation qu’il construit dépend largement des liens qu’il établit avec sa terre.

    Enfin, une loi, car attaché à son sol, le peuple définit les règles qui lui permettent de vivre le plus harmonieusement possible en garantissant, au-delà des modes et des circonstances, les conditions de sa survie.

    Sans ces trois impératifs, il n’est pas de politique possible. Un peuple sans terre ou une terre sans loi ou encore une terre sans peuple, constituent autant de configurations d’où la dimension politique est exclue. Aussi est-il essentiel que la France conserve ces trois fondements. Car si demain, en raison de l’idéologie mondialiste du Système, notre pays n’était plus qu’un hexagone où vivraient des individus étrangers les uns aux autres, il ne pourrait plus connaître les bienfaits de la régulation politique. Aussi, en ignorant les fondements du politique, le Système qui nous dirige risque-t-il de faire sombrer la France dans le chaos.

    La nature du politique : le commandement et l’obéissance

    Le politique est par ailleurs défini par l’impératif du commandement et de l’obéissance. Deux notions qui peuvent paraître aujourd’hui brutales et déconnectées des sociétés contemporaines. Et, pourtant, dans tous les régimes, que l’organisation institutionnelle soit autoritaire ou démocratique, le politique passe par le commandement. C’est-à-dire par une relation hiérarchique à travers laquelle une volonté particulière exerce sa puissance sur les autres. Et loin d’être une forme d’autoritarisme d’un autre âge, cette réalité d’ordre politique s’avère à la fois nécessaire et bénéfique car c’est par la puissance de cette volonté propre au commandement que se forme l’unité politique d’une nation. En ce sens la puissance est positive puisqu’elle unifie et ordonne. Aussi est-il essentiel que celui qui exerce le commandement dispose de la puissance car, quelle que soit la source de sa légitimité, c’est elle qui lui permet d’agir, de rassembler, de mettre en ordre et de créer une harmonie.

    La crise du politique qui affecte aujourd’hui notre pays s’explique largement par l’effacement de ce principe. Limités dans leur pouvoir par les médias, les juges, les eurocrates et la super classe mondiale, les dirigeants de la France manquent de puissance pour assurer leurs fonctions politiques. Dès lors, l’unité de la nation se fissure et le désordre apparaît. Un désordre d’autant plus marqué que, dans le même temps, le principe d’obéissance se trouve lui aussi affaibli.

    Or, le politique exige l’obéissance. Une obéissance qui ne s’apparente nullement à une soumission ou à un rapport d’inférieur à supérieur. Car il n’y a rien d’arbitraire dans cette relation mais seulement l’acceptation des règles et obligations qui s’imposent à tous dans l’intérêt commun. Là encore, la crise du politique conduit à une remise en cause de ce principe d’obéissance, lequel sera d’ailleurs d’autant moins observé que le commandement ne sera plus respecté.

    Le champ du politique : le public et le privé

    Le domaine du politique est de plus caractérisé par la bonne articulation entre la sphère privée et la sphère publique. La première concerne l’individu dans ses relations avec ses semblables, qu’elles soient d’ordre familial, économique, associatif ou autre. Quant à la seconde, elle relève de tout ce qui concerne la sécurité, l’ordre et l’harmonie de la collectivité, c’est-à-dire la poursuite du bien commun.

    Le politique, qui est en charge de la sphère publique et d’elle seule, doit donc veiller à la séparation des deux sphères. Car si le domaine du politique se trouve occupé par des éléments illégitimes ou si, au contraire, le politique interfère dans ce qui n’est pas de son ressort, si donc il y a interpénétration des deux sphères, le politique se trouve dénaturé et le désordre s’installe.

    C’est là encore ce que l’on observe dans la France d’aujourd’hui avec un État qui envahit la sphère privée, s’occupant de régenter de A à Z la vie quotidienne des Français pendant que, de l’autre côté, des fonctionnaires, des financiers ou des journalistes s’immiscent dans les affaires publiques pour dicter leur loi à nos dirigeants. Une dénaturation du politique qui est l’une des causes majeures du déclin de notre pays.

    L’essence du politique : l’ami et l’ennemi

    Le politique est enfin d’essence conflictuelle. Son rôle est de traiter les antagonismes et de trancher les conflits. Aussi la notion d’ennemi est-elle indissolublement liée au politique. Encore faut-il dans ce domaine établir une distinction fondamentale entre deux catégories d’ennemis. Une distinction que les Romains avaient consacrée par l’usage de deux mots différents : inimicus et hostis. L’inimicus est l’ennemi privé, celui que l’on peut se faire dans sa vie personnelle et auquel on voue souvent des sentiments aussi passionnels qu’irrationnels. L’hostis désigne de son côté l’ennemi collectif, celui qui menace la nation, ses intérêts ou ses ressortissants. Il s’impose quant à lui pour des raisons objectives et c’est bien sûr de ce type d’adversaire que traite le politique.

    Car le politique se distingue avant tout comme l’activité humaine régie par les relations conflictuelles entre amis et ennemis. Si la morale est le domaine du bien et du mal, l’art celui du beau et du laid, le politique est par excellence le domaine de l’ami et de l’ennemi.

    Là encore, cette notion peut paraître dure et brutale mais elle doit cependant être nuancée car, si le critère spécifique du politique tient à sa nature polémique, le but du politique n’est pas de susciter des hostilités mais de vaincre l’ennemi pour faire régner la concorde et l’harmonie. Pour autant, il importe d’être lucide et de savoir désigner son ennemi car, si on ne le fait pas, lui le fera et se placera dès lors en position de supériorité.

    De même, il est impératif de ne pas mélanger morale et politique. Car, à vouloir appliquer les règles de la morale au domaine politique, on abandonne celles qui sont spécifiques du politique et on multiplie les erreurs. Et, là encore, de telles erreurs sont régulièrement commises par les dirigeants de notre pays. N’est-ce pas en effet au nom de la morale qu’ils imposent aux Français d’accueillir toujours plus de migrants, alors que les règles du politique devraient au contraire les conduire à les en préserver pour sauvegarder l’identité et l’intégrité de notre peuple ?

    On le voit, la plupart des graves problèmes que connaît notre nation sont dus à une méconnaissance de l’essence même du politique. C’est donc aussi en réhabilitant le politique au sens noble du terme que la droite nouvelle pourra assurer le redressement de notre nation et de notre civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/16/agir-en-conformite-avec-la-nature-profonde-du-politique-6151374.html