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  • 254 terroristes libérés dans les trois ans

    254 terroristes libérés dans les trois ans

    En France, 510 personnes sont actuellement détenues pour terrorisme islamiste. Plus de la moitié d’entre elles devraient être libérés d’ici 2022. Le ministre de la Justice Nicole Belloubet indique :

    « D’ici la fin 2021, 107 personnes seront libérées et en 2022 nous en aurons 147 ».

    Et elle essaie de nous rassurer en précisant que les détenus feront l’objet d’un suivi « extrêmement sérieux par les services de renseignement » après leur sortie et qu’une section spécialisée sera chargée de « réfléchir aux modalités de sortie de prison ». Il paraît que nous sommes en guerre contre le terrorisme…

    Outre les 510 détenus pour terrorisme islamiste, Nicolle Belloubet estime à 943 le nombre de prisonniers de droit commun potentiellement radicalisés.

    https://www.lesalonbeige.fr/254-terroristes-liberes-dans-les-trois-ans/

  • L’islamisme progresse, par Jean Rouxel

    Pour les prochaines élections européennes, les Français – du moins ceux qui voteront, car l’abstention s’annonce élevée (autour de 60 % selon les dernières enquêtes d’opinion) – auront le choix entre 34 listes. Pas moins!
    Ce chiffre est déjà, en soi, la preuve que la démocratie française est grippée.

    Car, si autant de listes se lancent, sachant pertinemment que la plupart n’atteindront même pas le seuil de 30% des suffrages nécessaires au remboursement des frais de campagne, c’est bien que de trop nombreux pans de la société française ne s’estiment plus représentés par la démocratie pseudo-représentative.

    C’est tout l’enjeu de la crise des gilets jaunes, qu’Emmanuel Macron et son gouvernement font semblant de ne pas voir.

    Mais ce chiffre impressionnant de 34 listes présente également une particularité significative et inquiétante.

    La 34e liste, au nom anodin d’une «Europe au service des peuples », est, en réalité, une émanation de l’Union des démocrates musulmans français

    Nagib Azergui, le dirigeant de ce parti, s’est même félicité dans un tweet que « le grand remplacement [soit] en marche dans les urnes de la république

    Moi qui croyais que parler de grand remplacement, c’était du «complotisme»!

    Il est remarquable que cette liste a été validée avec une semaine de retard, façon sans doute pour le conseil d’État de montrer que, non seulement les immigrés sont chez eux chez nous, comme le disait Mitterrand, mais même qu’ils sont un peu plus chez eux que nous!

    Le ministère de l’Intérieur s’attend, paraît-il, à ce que plusieurs dizaines de listes liées à l’islam politique (pléonasme!) se présentent aux prochaines municipales.
    En attendant, M.Macron a une bonne occasion de mettre en actes ses belles promesses.

    Il nous disait, voici peu, que l’islam politique (c’est-à-dire l’islam conforme au coran!) n’avait qu’à bien se tenir et qu’il allait lui faire la guerre. Voyons donc comment il traitera la question.

    Je crains que ce ne soit tout vu. Une liste clairement islamiste a ainsi été validée pour les prochaines européennes – dans des conditions bizarres, puisque l’annonce a été faite après la date limite de dépôt des listes. Non seulement il n’y a pas de lutte contre «l’islam politique», mais il y a un encouragement.

    On comprend bien l’électoralisme des oligarques gauchistes. Mais ils devraient peut-être garder en tête que, d’ici quelques années, les islamistes n’auront plus besoin d’eux : ils seront alors balayés politiquement, mais, avant, ils auront vendu la France à l’encan.

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • La presse quotidienne régionale sous la dictée d’Emmanuel Macron ?

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    La presse régionale quotidienne : très important ! C’est celle qu’on lit sur le coin du zinc, le matin, en prenant un café
    Mais pas seulement. Ainsi, La Dépêche, en septembre 2018, soulignait que la PQR (c’est comme ça qu’on dit) pèse pas moins de 41 millions de lecteurs mensuels, sur 51 millions.
    Le quotidien régional : le journal de la proximité, des « territoires », comme on dit aujourd’hui, de la France périphérique, des ronds-points…
    Le canard qui offre son heure de gloire à la grand-mère centenaire ou aux gamins de la kermesse des écoles.
    En 2012, 37 % des Français lisaient au moins un titre de presse quotidienne régionale.
    En 2000, une étude de l’INSEE montrait que plus de la moitié des 70 ans et plus lisaient au moins deux fois par semaine un quotidien régional, contre moins d’un quart chez les moins de trente ans. Toutes ces données statistiques, sans doute plus actualisées que les miennes, l’Élysée les a en sa possession.
    D’où, sans doute, l’interview donnée par Emmanuel Macron à la plupart des journaux régionaux, interview parue ce mardi.
    À cinq jours des élections européennes…
    Quand on sait que la presse écrite n’est pas tenue par les règles imposées aux radios et chaînes télé (décompte du temps de parole), c’est un moyen, pour le Président, de s’impliquer dans la campagne à peu de frais.
    Un journal peut même prendre parti pour un candidat, ce que ne peut pas faire une télévision.
    En principe.
    Par cette interview de la dernière chance, ultima ratio, Emmanuel Macron espère sans doute toucher un lectorat pour le transformer en électorat.
    Les retraités, notamment, qu’il secoue pourtant drôlement depuis deux ans, et qui votent plus que les jeunes.
    Et quoi de mieux, pour gagner ou regagner les générations plus anciennes, que d’agir sur la peur : « Décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire. » Histoire d’essayer d’ébranler les grognons encore fâchés par la hausse de la CSG et le gel des pensions, et de les inciter à aller voter dimanche.
    Deux quotidiens, pourtant, n’ont pas marché dans la combine : Le Télégramme (Bretagne) et La Voix du Nord.
    Le rédacteur en chef du quotidien du Nord s’en est expliqué : « La Voix du Nord ne participe pas à l’interview d’E. Macron par la PQR. À 5 jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous. » »
     Clair. Quant au directeur de publication du Télégramme, il a été encore plus clair : « Comme La Voix du Nord, Le Télégramme n’a pas souhaité se plier à l’interview collective du Président Emmanuel Macron dont le principe est une négation de l’identité des titres de la presse régionale et des territoires qu’ils représentent. »
    A contrarioNice-Matin, qui a répondu favorablement à cette interview, a justifié cette relecture de façon assez curieuse.
    « Le groupe Nice-Matin a ainsi refusé systématiquement toute relecture de la part des têtes de liste aux européennes… Pourquoi, dès lors, faire une exception pour Emmanuel Macron ? Parce qu’un Président, dont chaque mot est scruté, notamment sur la scène internationale, et dont la pensée peut parfois se révéler complexe, n’est pas tout à fait un politique comme un autre. »
    Sans commentaires.
    Mais ne voyons pas mal à cette volonté du Président de ne pas laisser passer une coquille, une faute d’orthographe ou une expression triviale dans son entretien, toutes choses qui pourraient trahir sa pensée complexe.
    N’est-ce pas lui, d’ailleurs, qui, lors de ses vœux à la presse en janvier 2018, déclarait : « Lorsque le contre-pouvoir que la presse constitue commence à être bâillonné, limité, encadré […], c’est la vitalité de nos démocraties dans ce qu’elles portent depuis plusieurs siècles qui est ainsi bousculée. »
    Et puis, un peu de dictée ne fait pas de mal : « Je dis moutonsses »…
    Georges Michel
     
  • Qui peut croire un seul instant à l’efficacité des annonces de Gérald Darmanin ?

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    M. Darmanin vient de donner une interview au Parisien. En dehors de longs développements oiseux et sans intérêt sur la campagne des européennes où il vante les mérites de Mme Loiseau et dénigre Mme Le Pen et les LR, le ministre des Comptes publics apporte quelques précisions sur les baisses d’impôts et les moyens de les compenser.

    Pour lui, 95 % de ceux qui payent l’impôt sur le revenu verront leur facture s’alléger de 300 euros en moyenne. Mais ceux qui gagnent 8.000 euros par mois (comme les ministres) n’auront rien. Il ne s’agit pourtant pas d’ultra-riches. Selon Gérald Darmanin, un contribuable gagnant 2.000 euros par mois paiera, en 2020, environ 900 euros d’impôts de moins qu’en 2017 (impôt sur le revenu et taxe d’habitation compris).

    D’autre part, les 20 % de contribuables qui payent encore la taxe d’habitation seront exonérés à leur tour, en 2022. La baisse de l’impôt sur le revenu sera intégrée, dès janvier 2020, dans le calcul du prélèvement à la source, ce qui rendra la baisse immédiatement visible. Quant à la fiscalité verte, le ministre a une réponse ambiguë : il parle d’aller vers l’incitatif en mettant en avant la taxe des ordures ménagères qui sera, désormais, modulée suivant la quantité de déchets.

    Cette mesure est stupide et aggrave les problèmes au lieu de les résoudre. En effet, on ne diminue pas les taxes de ceux qui produisent le moins de déchets, on augmente en fait sensiblement les prélèvements sur tous les autres. Et pour payer moins de taxes, beaucoup de Français vont ruser : ils vont déposer leurs ordures chez les voisins ou carrément en pleine nature dans des décharges sauvages. Incitatif signifie-t-il, en fait, punitif ? Doit-on s’attendre au pire ? À une taxe salée lors de la vente d’un logement mal isolé ? À la reprise de la hausse de la taxe carbone sur toutes les énergies, en prétextant que des compensations suffisantes ont été mises en place avec les aides au remplacement de véhicules et celles sur l’isolation des logements ?

    En fait, M. Darmanin reste flou et son interview n’est que de la propagande. Pourquoi le processus de la baisse des impôts n’est-il pas présenté immédiatement ? On ne connaîtra les détails qu’après les élections européennes. Prétendre qu’il faut encore un mois pour affiner les mesures est ridicule puisqu’on connaît le montant de la baisse retenu. La diminution sera-t-elle, en fait, plus faible qu’annoncée ? LREM, en retardant le moment de vérité et en faisant des annonces alléchantes, cherche-t-elle à tromper les électeurs ?

    L’interview de M. Darmanin perd toute crédibilité quand le ministre prétend qu’il suffira de baisser la dépense publique pour combler le trou du budget. On avait déjà donné cet argument pour la taxe d’habitation. Faire 22 milliards d’économies serait possible si nous avions un gouvernement efficace, mais les moyens évoqués par Gérald Darmanin laissent songeur.

    Sa principale proposition consiste à déporter 3.000 fonctionnaires de Bercy à Guéret, avec tous les drames humains que cela comporterait ! Tout bonnement inhumain. M. Darmanin est persuadé d’être à 2 % de déficit en 2020, mais faute d’avoir présenté des mesures adaptées, son vœu restera pieux.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/qui-peut-croire-un-seul-instant-a-lefficacite-des-annonces-de-gerald-darmanin/

  • L’heure de vérité

    boussole.jpgLes dernières enquêtes d’opinion, sans préjuger de celles qui ne sont pas forcément divulguées, enregistrent une progression des intentions de vote en faveur de la liste RN, un tassement des soutiens se portant sur  la liste LREM/MoDem/ Agir/ Les Radicaux. Un gros sujet d’inquiétude, pour ne pas dire de panique,  au sommet de l’Etat. Une fébrilité bien perceptible qui gagne également les gros médias qui ont (re)ssorti l’artillerie lourde contre l’opposition nationale, populaire et sociale. Dans cette toute dernière ligne droite, Emmanuel Macron joue son va-tout en abandonnant son costume de président de tous les Français pour celui du militant en marche contre la France d’en bas, les lépreux, les haineuxceux qui ne sont rien comme ils disent… Mardi, le chef de l’Etat a utilisé la presse régionale pour y étaler son assez caricaturale propagande bruxelloise, n’hésitant pas à manier la calomnie, les mensonges, les approximations. Un procédé qui a suscité la colère de Marine qui a constaté que « protégé par l’immunité présidentielle, le président de  En Marche  en profite pour nous diffamer sans que nous puissions le poursuivre devant les tribunaux. Un nouveau «Venez me chercher . On va le faire le 26 mai, dans les urnes ! »  

    Emmanuel Macron, accroché à son vieux monde,  a ainsi fustigé dans les journaux régionaux les « partis nationalistes » coupables de « connivence » avec des « intérêts étrangers » et désireux de « détruire l’Europe ». Pour  les idéologues libéraux, les Tartuffes de la macronie et de la commission européenne, ce ne sont pas l’immigration massive, l’ultra libre échangisme, la destruction des murs porteurs de notre civilisation helléno-chrétienne qui font courir un risque mortel pour l’Europe. La vraie menace serait contenue dans les agissements de ceux qui veulent restaurer, consolider, défendre les identités et les souverainetés de nations qui sont les piliers nécessaires de notre Europe, renforcer nos capacités de résistance  face aux  défis géopolitiques majeurs de ce début de millénaire.

    « Libéraux »  sociaux-démocrates et antinationaux qui assument paraît-il de moins en moins cette étiquette, afin de ratisser plus large Euractiv rapportait ainsi que « l’abandon du terme  libéral dans l’intitulé du futur groupe du centre au Parlement européen est une condition sine qua non du ralliement des élus macronistes. » Le président du groupe ALDE (Alliance des Libéraux et Démocrates européens)Guy Verhofstadt, « l’a reconnu (…). »  « Il est possible que le terme libéral ne figure pas dans le nom qui sera donné au nouveau groupe (…). Un mouvement qui permet aussi de déplacer la frontière du groupe vers la gauche. » « L’abandon du terme libéral vise aussi à amadouer les Européens les plus à gauche séduits par Macron. Car si en France le groupe centriste recrute sur sa droite, en Europe c’est du côté de la gauche que les affinités les plus claires se manifestent, notamment avec les démocrates italiens. »

    « La question reste toutefois délicate, y compris pour la faire accepter par les membres actuels du groupe : une partie d’entre eux a le mot libéral chevillé au corps. Notamment en Scandinavie ou aux Pays-Bas, où le terme libéral n’a pas le même sens qu’en français, puisqu’il renvoie à la fois à des valeurs démocratiques et au libre-échange. Ses défenseurs avancent d’ailleurs que le libéralisme est un programme clair face à l’ illibéralisme  prôné en doctrine à l’Est, notamment en Hongrie où Viktor Orban parle de démocratie illibérale . Un oxymore, puisque la démocratie par essence porte en elle les valeurs du libéralisme, et notamment la liberté individuelle. »  Un oxymore en fait pour ceux qui souffrent de dissonance cognitive ou d’inculture politique car les exemples de dérives liberticides au sein de nos démocraties dites libérales sont légions et le libéralisme dans sa version européiste porte en lui la mort des Etats nations.

    Pierre Mannent l’a bien observé dans Les métamorphoses de la cité,   il écrit ainsi : « L’opinion gouvernante européenne me semble particulièrement dogmatique. Le dogme est le suivant : il n’y a que deux réalités respectables, l’individu et l’humanité. Toutes les réalités intermédiaires, c’est-à-dire toutes les associations et communautés dans lesquelles les hommes vivent effectivement, et d’abord les nations, sont dépourvues de légitimité propre. Elles sont donc essentiellement suspectes. Les nations n’ont en tout cas aucun droit à réclamer l’obéissance, ou seulement l’amitié de leurs membres. Elles sont destinées à disparaître avec les frontières, qui sont un attentat permanent contre l’unité humaine. Bien entendu, on ne peut rien fonder sur une telle doctrine .»

    Alain de Benoist rappelait que selon lui, au contraire, « une démocratie illibérale est une démocratie qui prend la souveraineté du peuple au sérieux.» «Depuis des décennies, on cherche à nous faire croire que libéralisme et démocratie sont une seule et même chose. La démocratie libérale serait donc la seule forme possible de démocratie. Mais en réalité, c’est exactement le contraire (…). Lorsque le peuple comprend que ceux qui prétendent les représenter ne représentent plus rien, et que la représentation équivaut à une captation de la souveraineté populaire par la souveraineté parlementaire, il cherche à décider par lui-même de ce qui le concerne. Sonne alors l’heure de la démocratie illibérale. »

    Libéralisme,  faut-il le rappeler,  qui a été forgé dans la matrice idéologique de la gauche, et qui est en effet au cœur de la vision du monde de M. Macron. Eric Zemmour l’a bien analysé quand il notait que la macronie (soit l’alliance de la bourgeoisie de droite centriste et de la bourgeoisie de gauche) est un nouvel avatar du régime louis-philippard (alliance des révolutionnaires de droite et des monarchistes de gauche  face aux républicains et aux légitimistes…).

    En novembre 2017 ,  dans Valeurs actuellesPatrick Buisson notait que «  le phénomène Macron, qui opère la réunification politique des libéraux des deux rives, est en passe de dissiper un long malentendu historique. Il se peut qu’il mette fin à la domination de l’orléanisme, c’est-à-dire du libéralisme, sur la droite française. Du passage du capitalisme entrepreneurial au capitalisme financier, on peut attendre une fracturation irréversible entre le conservatisme et le libéralisme, entre la droite originelle et la droite situationnelle, autrement dit un centre qui a été classé à droite sans jamais pour autant être ontologiquement de droite. Le clivage entre progressistes et conservateurs que revendique Macron est une aubaine pour une droite qui saurait redevenir ellemême au moment où il apparaît de plus en plus que le progrès est une idée du XIXe siècle frappée d’obsolescence, une idée de jeune vieux. Où il est devenu évident que la religion du progrès a échoué sur sa promesse fondatrice, qui était celle du bonheur. »

    Clivage qui a évolué encore plus clairement depuis   deux ans. Emmanuel  Macron a pris définitivement acte de la seule ligne de fracture politique tangible, celle que le FN/RN avait pressentie, annoncée et incarne pleinement aujourd’hui. A savoir celle séparant d’un côté mondialistes/progressistes européistes et de l’autre nationaux et populistes. Les conservateurs LR (dont les représentants n’ont rien conservé comme le note  Bruno Gollnisch),  démonétisés par leurs trahisons en cascade une fois au pouvoir ont certes musclé leur discours. Mais l’heure de vérité, qui est celle du passage à l’acte approche. Pour ces élections, des anciens de l’UMP comme Thierry Mariani et Jean-Claude Garraud ont su, eux, franchir le Rubicon. Pendant des années la droite chiraquienne et/ou dite  conservatrice clamait haut et fort que voter FN c’était faire le jeu de la gauche, faire élire la gaucheMaintenant que le bloc populiste-national  pèse deux fois plus lourd que le bloc de la droite LR, nous verrons si comme le souhaite  M. Buisson, la droite post filloniste saura redevenir elle-même…

    https://gollnisch.com/2019/05/22/lheure-de-verite/

  • Éric Zemmour : « Ces mythes qui font vibrer les dirigeants de l’Union européenne (mais pas leurs peuples) »

    « Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre » : Éric restitue à la question européenne sa véritable dimension. Et resitue l'élection du parlement européen à sa place qui est relative. Les enjeux sont bien supérieurs et la partie se jouera bien au-delà du 26 mai.  [Le Figaro du 17.05). Un bel article. À lire absolument.  LFAR 

    « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs. »

    Paul Valery 

    Airbus, Erasmus, L’Auberge Espagnole... Les partisans de l’Union européenne ont inventé des slogans, des mantras. Mais la tragique réalité de l’Histoire ramène les Européens à ce qu’ils sont vraiment : une civilisation.

    Ils reviennent à chaque élection, à chaque débat, à chaque controverse. C’est ce qui reste quand les partisans de l’Union eupéenne ont tout essayé, tout tenté, tout oublié. Des mantras, des slogans qui parlent au cœur et réchauffent l’âme. Mais qui ne résistent guère à la raison. Des Airbus comme s’il en pleuvait. Des Airbus du rail, des Airbus des piles électriques, des Airbus de tout et de rien, l’important est de prononcer le mot magique. Le mot, mais pas la réalité. Car Airbus constitue tout ce qu’abhorre la Commission de Bruxelles: des accords entre deux gouvernements (la France et l’Allemagne), auxquels se joignent deux autres (l’Angleterre et l’Italie) ; des aides d’Etat comme s’il en pleuvait ; pas de concurrence et du protectionnisme à tout-va ; la France en leader technique et économique. Bref, l’horreur absolue. Qui serait quasi impossible aujourd’hui. Même chose pour Arianespace, d’ailleurs.

    Mais peu importe, l’Europe, c’est la paix. Et le nationalisme, c’est la guerre, ajoutent ceux qui se souviennent de l’ultime testament de François Mitterrand. Pourtant, la réalité historique dit autre chose. Comme le rappelle justement Hubert Védrine, l’ancien conseiller diplomatique de ce même Mitterrand, «l’Europe n’est pas la mère de la paix, mais sa fille». C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale et la ruine des protagonistes européens - Allemagne, mais aussi Angleterre et France - qui les a obligés à se soumettre tous trois au protectorat américain. Ce sont les Etats-Unis, et plus particulièrement le secrétaire d’Etat de l’époque, John Foster Dulles, qui ont forgé la construction européenne. L’Europe et l’Otan sont deux organisations sœurs et ont la même mère: l’Amérique. Les trois Grands européens, «empires humiliés», comme dit Peter Sloterdijk, se sont terrés sous le parapluie nucléaire américain pour se protéger de la menace soviétique. La paix, c’est d’abord la peur de l’apocalypse nucléaire. L’Angleterre, la France et l’Allemagne achevaient ainsi trois siècles de lutte pour l’hégémonie européenne et mondiale, commencée sous le règne de Louis XIV, poursuivie avec la guerre de Sept Ans (1756-1763) et les guerres de la Révolution et de l’Empire, avant que l’Allemagne, unifiée en 1870, ne vienne prendre la place de la France en grand hégémon continental. Ce sont donc les tentatives réitérées de constituer un empire européen, et l’opiniâtreté britannique à l’empêcher, qui sont à l’origine de toutes les guerres européennes, et non l’existence de ces nations.

    Mais foin d’histoire, foin de guerres, foin de nations et de peuples ; l’important, ce sont les individus, le bonheur et l’amour. C’est le dernier message: celui de la jeunesse, d’Erasmus, de L’Auberge espagnole. Le plus médiocre argument et le plus facile. Celui qui incarne le mieux le désir de sortie de l’Histoire qui anime une partie du projet européen.

    Mais le retour des grandes nations, des énormes vagues migratoires, du djihadisme, ramène les Européens à la tragique réalité de l’Histoire et de ce qu’ils sont: une civilisation. « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs », disait Paul Valéry. Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre.    

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/22/z-6152853.html

  • Ingérence américaine : il faut annuler l’élection présidentielle de 2017

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  • La spoliation des retraités

    La spoliation des retraités

    Extrait d’un article du Bulletin d’André Noël :

    […] En 2013, le président Hollande créée la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA.) Tout le monde est frappé, pas de quartier ! Elle est prélevée sur les pensions de retraite versées par tous les régimes de retraite obligatoires – régimes de base et complémentaires – du privé comme du public mais également sur les rentes viagères versées à la sortie d’un produit d’épargne retraite : Perp, Préfon, Madelin. Son taux est de 0,3%. Elle vient s’ajouter à la CSG calculée au taux de 6,6% et à la CRDS de 0,5%. Au total, ce sont donc 7,4% qui sont désormais prélevés directement par les caisses de retraite au moment du versement des pensions.

    Les socialistes ont toujours été hostiles aux familles, surtout si elles sont nombreuses, le plus souvent catholiques. Avant Hollande, les majorations de pension accordées aux parents de 3 enfants et plus étaient exonérées d’impôt sur le revenu. Depuis l’imposition des revenus de 2013 ces majorations sont soumises à l’impôt dans les mêmes conditions que les pensions de retraite proprement dites. Cette imposition concerne aussi bien les majorations versées par les différents régimes de base, que celles versées par les régimes complémentaires et ceux de la fonction publique.

    La loi de réforme des retraites du 20 janvier a décalé de 6 mois la date de revalorisation des pensions, la reportant du 1er avril au 1er octobre 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue sauf pour les retraités bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais la loi de financement rectificative pour la sécurité sociale adoptée plus tard a finalement gelé les pensions versées en 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue au 1er octobre. Il est vrai que Fillon avait donné le mauvais exemple en retardant la revalorisation des pensions… que Hollande avait promis d’annuler ! Maigre consolation toutefois pour les retraités qui perçoivent des pensions de retraite inférieures à 1.200 € par mois : ils ont reçu de Hollande une prime de…40€ début 2015. Une aumône !

    Dernier acte de Hollande qui modifie les conditions d’application du taux réduit de CSG (3,8 % contre 6,6 %). Jusqu’à présent réservé aux contribuables qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, le bénéfice du taux réduit serait désormais subordonné à un seuil de revenus à ne pas dépasser (13.900 euros pour une personne seule). Ce nouveau critère rend imposable à la CASA certains retraités qui bénéficiaient du taux réduit de CSG.

    Macron à l’offensive contre les retraités

    Rappel ! En janvier 2018, une partie des cotisations sociales pesant sur les actifs a été transformée en CSG, un impôt imputé sur tous les revenus, y compris sur les pensions. L’augmentation de leur taux de CSG, passé de 6,6 % à 8,3 %, a rapporté 4,8 milliards € supplémentaires à la Sécurité sociale, selon l’estimation officielle.

    La révolte des gilets jaunes, des retraités et, au-delà de leurs enfants et petits-enfants, devant cette injustice contraint le gouvernement à reculer… un peu.

    Si 4,5 millions de retraités ayant subi la hausse de CSG ont obtenu une compensation sous forme de baisse de leur taxe d’habitation, 2,5 millions sont trop « aisés » pour y avoir droit. Plus scandaleux, les pensionnaires modestes hébergés en maison de retraite en étaient aussi privés. Il a fallu amender le texte de loi pour qu’ils soient eux aussi compensés… Partiellement. C’est l’improvisation qui conduit à cette usine à gaz que l’administration elle-même a du mal à suivre.

    En septembre 2018, le premier ministre a annoncé qu’aucun retraité vivant dans un ménage ayant accru ses revenus ne verra son taux de CSG croître avant deux ans : concrètement, il n’y aura aucune hausse de CSG en 2019, une mesure de lissage des effets de seuil qui doit profiter à … seulement 300.000 retraités.

    Enfin, en décembre, Emmanuel Macron a renoncé à 1,3milliard€ de recettes en supprimant la hausse de CSG pour les retraités au revenu compris entre 1.200 et 2.000 € par mois. Ces ménages touchent un chèque de remboursement de l’excédent versé depuis le 9 mai.

    En août 2018 : le gouvernement a décidé, cyniquement, de sous-indexer les pensions pendant deux ans pour économiser 5,2 milliards €. Ces pensions n’ont pourtant pas été revalorisées en 2018. Elles ont aussi souffert de la faible inflation au cours des années précédentes, et ont été quasiment gelées pendant six ans pour les retraites complémentaires. Hélas pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition au titre de 2020 : il faudra repasser devant le Parlement pour voter à nouveau 2,4 milliards € d’économies sur les pensions. Ce serait remuer le couteau dans la plaie alors que certains députés de la majorité ont cherché en vain à « moduler » les revalorisations en fonction du revenu des retraités.

    Un anonyme proche du chef de l’Etat a déclaré, début mai 2019, au Monde que le président « veut absolument se réconcilier avec les retraités, dont une immense majorité a l’impression d’être méprisée par le pouvoir ». Comme s’il ne s’agissait que d’une impression !

    Mais que valent ces paroles en direction des retraités compte tenu de la réalité chiffrée depuis deux ans et qui doit se prolonger jusqu’en décembre 2020 sur décision présidentielle ? Il ne faut pas avoir la mémoire courte ! Nouveau rappel : dès le mois de janvier 2018, les pensions nettes de plus de 10 millions de retraités ont baissé entraînant une perte de pouvoir d’achat de près de 4% sur la seule année 2018 et se prolonge sur les années suivantes.

    Cette spoliation des retraités a servi (théoriquement et pour l’instant…) à compenser la suppression de la cotisation chômage et de la cotisation maladie des actifs. Cela s’est traduit par une petite augmentation du salaire net qui n’a rien coûté aux employeurs ? Tant mieux pour eux : les retraités ont payé à leur place.

    Mais, s’agissant des retraités, Emmanuel Macron, ses ministres et les députés godillots du groupe LREM sont encore allés plus loin. Ils ont décidé que les pensions de retraite n’augmenteraient que de 0,3% en 2019 et en 2020 alors que la hausse des prix est estimée à 1,5% par an sur ces deux années. La hausse des prix sera peut-être plus importante car celui de l’électricité va augmenter de 5,9% d’ici l’été et celui des carburants est reparti à la hausse. Macron s’est donc dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites, mais il soumet, en même temps, beaucoup de ces mêmes retraités à une double peine en 2019 et en 2020. Ainsi, ceux qui vivent en HLM ne bénéficieront que d’une hausse de 0,3% de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en 2019 et en 2020. Cela se traduira par plus de dépenses consacrées au loyer à partir de pension désindexées de la hausse des prix.

    Enfin, dire que l’on va revaloriser les seules petites pensions ne signifie pas que ces pensions vont évoluer en fonction de la hausse des prix. Même quand l’évolution des pensions est indexée sur les prix, la structure des dépenses d’un ménage modeste, disent les experts de l’INSEE, comme celui de la plupart des retraités, n’est pas la même que la structure des dépenses du ménage moyen retenu par ce même INSEE pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat des ménages de manière globale. Outre ceux qui perçoivent l’APL, ceux qui se chauffent au fioule seront également perdants, vu l’évolution actuelle de son prix. Même s’ils sont des propriétaires occupants de leur maison.

    Il y a ce que l’on a pris aux retraités mais il y a aussi ce dont ils ne peuvent pas bénéficier. Ainsi de la « prime exceptionnelle » défiscalisée et exonérée de charges sociales, versée par l’employeur, entre 400 et 1000 €. Macron la renouvelle pour 2020 : elle ne lui coûte rien ! Mais les retraités, eux, ne recevront rien puisqu’ils n’ont pas d’employeur.

    Bien sûr, ces attaques répétées et systématiques contre les retraités affichent une nécessité économique pour équilibrer les comptes sociaux. Mais cet argument financier n’est que l’habillage d’une idéologie libérale et technocratique. Car pour parvenir à financer les caisses de retraite comme le budget, on sait ce qu’il faut faire, Emmanuel Macron l’a dit lui-même : « Les Français doivent travailler plus.» Mais il ne joint pas le geste à la parole pour qu’ils travaillent davantage : il conserve la semaine de 35 heures, la retraite à 62 ans, il a renoncé à supprimer un jour férié, ce qu’il avait lui-même suggéré. Ce sont les retraités qui, ayant déjà travaillé, devront payer.

    Bien avant qu’il soit président, il était au sein d’un « think tank » (groupe de réflexion) de jeunes technocrates qui pensaient que pour sortir de la crise et libérer l’économie, il fallait privilégier les « productifs », créateurs de richesses. Pour cela, on devait en finir avec « la rente », les revenus improductifs qui seraient ceux des retraités et du troisième âge, sources de dépenses sans recettes.

    Au pouvoir, c’est devenu la nécessité, selon lui, de privilégier les « actifs » au détriment des inactifs. Depuis 2017, il accorde donc la priorité à la compétitivité et au travail. Il pense que le redressement de l’économie française dépend des français productifs, ceux qui créent de la richesse et non pas de ceux qui touchent des revenus de redistribution, à commencer par les retraités, quitte à piétiner ceux-là qui, pour lui, avant d’être des personnes, sont des poids-morts plombant notre productivité. D’où les mesures punitives que nous évoquons ci-dessus.

    Il nous dit qu’il ne nous a pas pris en traître pour la hausse de la CSG figurant dans son programme. C’est vrai, mais, nulle part, il n’a annoncé qu’une grave sous-indexation s’y ajouterait. De toute façon, pour les retraités, il promettait, globalement, en mars 2017 sur France 2 qu’ « il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat » s’il était élu, « Le niveau de vie des retraités, on doit le préserver », annonçait-il dans un clip de campagne. Il se payait même le luxe de s’en prendre à François Fillon qu’il accusait de vouloir « faire des économies sur le dos des retraités » dans son projet présidentiel.

    « Sauver notre système de retraite » ?

    Tous les responsables de la spoliation des retraités depuis vingt-cinq ans affichent le vertueux motif de vouloir « sauver notre système de retraite » et cela mérite des sacrifices. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de le tuer, Macron tout particulièrement. Demandez aujourd’hui à un jeune de trente ou quarante ans, ce qu’il espère comme retraite. La plupart du temps il vous répondra : rien. Ou : pas grand-chose.

    Une des conséquences les plus fortes de cette politique qui a ciblé les retraités sera d’accélérer la pédagogie des jeunes salariés sur les systèmes de retraite par capitalisation. Les professionnels de l’assurance ne manqueront pas d’arguments. Notamment les anglo-saxons qui sont déjà prêts à les démarcher.

    En pénalisant les retraités actuels, Emmanuel Macron contribue à tuer les systèmes par répartition désormais soumis aux contraintes politiques et à la conjoncture financière. La pension n’est plus un droit acquis grâce à une vie de labeur mais une somme aléatoire, une variable d’ajustement du budget social de la Nation.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-spoliation-des-retraites/

  • Le terminal 2F de Roissy envahi par les clandestins, par Franck Deletraz

    Pour les nombreux touristes venus découvrir et admirer « la plus belle ville du monde », nul doute que le choc aura été terrible et aura sérieusement égratigné la vision idyllique qu’ils pouvaient avoir de notre pays. Et comment ne pas les comprendre après le spectacle affligeant, auquel nous avons assisté dimanche, de cette véritable horde de clandestins envahissant l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle pour dénoncer les expulsions et réclamer « des papiers pour tous » ?

    « La France c’est pas aux Français » (sic)

    Mobilisés et cornaqués par ces deux collectifs pro-invasion que sont La Chapelle debout ! et les Gilets noirs, plusieurs centaines de clandestins, pour la plupart originaires d’Afrique sub-saharienne, ont en effet déferlé en début d’après-midi sur le terminal 2F de l’aéroport de Roissy, sous le regard médusé des voyageurs, en lançant des slogans aussi édifiants que… « La France c’est pas aux Français, toute l’Afrique a le droit d’être ici » (sic) ! Un véritable tsunami qui, bien que se voulant officiellement « pacifique », a tout de même contraint les policiers présents à faire usage de gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre. Après quoi, les manifestants étrangers, lors d’un sit-in improvisé, ont exigé d’être reçus dans les plus brefs délais par le Premier ministre Edouard Philippe, accusé d’organiser une « véritable déportation », et par les dirigeants d’Air France, considérés comme étant « complices » de ces « expulsions massives ». Une exigence bien sûr immédiatement satisfaite par Air France, dont une délégation officielle a promis aux représentants des Gilets noirs, qui demandent à la compagnie de « stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux déportations » (comprenez : les reconduites à la frontière), de « faire part [de leurs] doléances à la direction ».

    L’incroyable lâcheté des autorités

    Un comble, quand on pense que tous ces gens ont délibérément violé nos lois en pénétrant et en s’installant illégalement sur notre sol ! Un comble aussi, quand on sait que la quasi-totalité des clandestins déboutés de leur demande d’asile non seulement ne sont jamais expulsés vers leur pays d’origine mais sont même relâchés dans la nature et laissés libres de vivre comme ils le souhaitent en France.

    Bien conscients du laxisme criminel et de la terrible pleutrerie qui animent depuis des décennies les autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, sans cesse chauffés à blanc par les innombrables collectifs du lobby de l’immigration, ils ne se gênent même plus pour exiger, au grand jour, et devant les caméras complices des journalistes, la régularisation de l’ensemble des clandestins vivant dans notre pays, et même celle de ceux qui débarquent chaque jour sur notre sol.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 21 mai 2019

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