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  • Macron inverse le regroupement familial : Désormais les « mineurs » clandestins pourront faire venir leur famille selon la Loi Asile et Immigration

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    Il fut mis en place sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, le gouvernement Chirac autorise ainsi le regroupement familial sous plusieurs conditions (durée de résidence, ressources, logement, ordre public, santé). 
    Cette décision est actée par un décret du 29 avril 1976 signé par le Premier ministre Jacques Chirac.
    Il avait donc pour objectif de permettre aux travailleurs étrangers de faire venir leur famille.
    Aujourd’hui, Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe inversent dangereusement cette notion de regroupement familial. 
    Plus besoin d’être un travailleur avec un titre de séjour en règle. 
    Il suffit d’être clandestin sans titre de séjour et même être mineur pour faire venir sa famille. 
    La notion de famille a même été étendue aux frères et soeurs…
    Macron a donc totalement inversé l’objectif du regroupement familial qui était de permettre aux seuls travailleurs en règle d’en bénéficier pour en faire un « aspirateur à migrant ». 
    Il suffit qu’une famille envoie l’un de ses enfants en France pour que toute les famille puisse venir, frères et soeurs inclus…
    Décryptage de la loi « asile-immigration » du gouvernement Philippe par Jean-Paul Gourévitch sur Radio courtoisie en mai 2019. 
    A leur majorité, les « mineurs isolés » clandestins pourront faire jouir du regroupement familial leur famille restée au pays. 
    Un des points méconnus de cette loi.

    citoyens-et-francais

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/macron-inverse-le-regroupement-familial.html#more

  • Etats-Unis : les pro-vie obligent la gauche à faire de l’avortement un sujet central

    Etats-Unis : les pro-vie obligent la gauche à faire de l’avortement un sujet central

    Lu dans Présent :

    Les parlementaires républicains de l’Etat de l’Alabama savaient très bien qu’en proposant et en votant une loi qui interdit l’avortement, sauf dans les cas d’extrême danger pour la mère, ils allaient déclencher, sur le plan national, une tempête politique dont le souffle durerait jusqu’aux élections de novembre 2020Ils savaient également qu’en portant brutalement le fer dans le plus intouchable des tabous actuels, ils parviendraient non seulement à reprendre l’initiative sur un terrain ultra-sensible mais aussi à tendre un piège à leurs adversaires démocrates. Les deux buts furent amplement atteints et même dépassés. La tempête consiste à remettre en question, pour la première fois de son histoire institutionnelle, l’existence même de l’avortement, sa légitimité, sa légalité, décidées par la Cour suprême en 1973.Le piège réside dans l’obligation pour la gauche de considérer désormais l’avortement comme un débat central, incontournable et déterminant alors qu’elle lui aurait préféré des combats dont elle aurait pu tirer davantage de profits comme la dette publique, le contrôle des armes ou l’assurance santé.

    C’est sous les boulets rouges tirés par tout ce que les Etats-Unis comptent de médias que le gouverneur de l’Alabama, Kay Ivey, signa la semaine dernière la loi (adoptée par 74 voix contre 3 à la Chambre locale et 25-6 au Sénat) qui fait de son Etat le sanctuaire de vie le plus emblématique du pays. Les avorteurs n’y ont plus de position de repli. Ils sont traqués même en cas de viol ou d’inceste. Ce radicalisme s’explique. La loi apparaît comme un défi lancé à la Cour suprême afin qu’elle dénonce sa funeste décision. Et en même temps, la loi fait appel au 14e amendement (1868) pour qu’il l’aide à triompher dans ce bras de fer avec les neuf juges. Que dit ce 14e amendement ? « Aucune personne n’a le droit d’être privée illégalement de la vie, la liberté ou la propriété. » Mais, une « personne », qui est-ce ? En 1973, la Cour suprême n’a pas précisé de définition. L’Alabama en propose une : dans le ventre de sa mère, un enfant dont le cœur bat, les oreilles entendent et les nerfs fonctionnent peut être considéré comme une personne. C’est l’argument qui sera présenté aux neuf juges. Avec l’espoir que cinq d’entre eux, au moins, mettront fin au terrible génocide.

    Car le gouverneur de l’Alabama ne se fait aucune illusion. Ce dramatique débat enferré depuis le début dans le mécanisme démocratique ne trouvera pas son issue après le vote d’une majorité d’élus mais après les conciliabules de juges nommés. Les procès contre l’Etat pionnier vont pleuvoir. Il est à prévoir des échecs dans les cours fédérales et d’appel. D’autant que la loi ne fait aucune exception en cas de viol et d’inceste. « Elle ne pouvait pas en faire, explique Terri Collins, auteur du projet de loi. Par simple logique : on affirme qu’un enfant à naître est une personne. C’est un absolu. Il est une personne quels que soient les crimes éventuels de son père. Toute restriction détruirait notre argument. » Six Etats (Géorgie, Kentucky, Mississippi, Ohio, Missouri et Texas) ont suivi l’exemple de l’Alabama en prenant récemment des mesures qui restreignent plus ou moins l’accès à l’avortement. Pour tous, également, des juges vont trancher. Et pour tous, le dernier recours restera la Cour suprême. Le président Donald Trump, en 2017 et 2018, y a imposé deux juges pro-vie en plus de ceux qui s’y trouvaient déjà. Les démocrates risquent d’avoir à regretter ce handicap. D’autant qu’ils traîneront derrière eux jusqu’à l’élection l’exemple odieux de New York où le gouverneur a signé en janvier dernier une loi qui autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Loi extrême que 77% des électeurs américains – y compris des « pro-choix » – rejettent. Du radical, mais vers la mort. L’exact contraire de l’Alabama.

    https://www.lesalonbeige.fr/etats-unis-les-pro-vie-obligent-la-gauche-a-faire-de-lavortement-un-sujet-central/

  • A Bruxelles, LR vote toujours à gauche. Qu’en pense Bellamy ?

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    Ne ratez pas le Présent de demain vendredi 24 mai dans lequel Olivier Bault vous permet de voir comment les députés LR et RN ont voté sur les questions sociétales durant la législature passée au parlement européen.   

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  • Campagne des européennes : Grosse Bertha ou grosse caisse ?

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    L’artillerie lourde est de sortie. On n’attend plus que la Grosse Bertha venue d’outre-Rhin et le pilonnage sera complet. À quatre jours du scrutin, la guerre est totale. On a même ressorti du fin fond des dépôts de munitions le fameux « parti de l’étranger ». Hier à la solde de la Russie, aujourd’hui vendu aux Américains. L’art d’attaquer à front renversé. Celui qui dit qui y est.

    Mardi, Emmanuel Macron saturait la presse quotidienne régionale d’un tapis de bombes. Efficacité ? Faut voir. Car, c’est bien connu, à un certain degré de destruction par l’artillerie, l’ennemi devient très difficile à dénicher dans les ruines. À un moment, il faut y aller au corps à corps, à la fourchette à escargot, au lance-flammes. Pas facile. Tous les coups sont donc permis. Bardella parle de « tribunal médiatique » » à propos de la partialité de France Inter ? Le commando Marlène Schiappa sort de la tranchée, baïonnette au canon, en ironisant : « Ça, Monsieur Bardella, ça s’appelle du journalisme. C’est assez répandu dans les démocraties. » Et le Président qui demande à relire une interview avant publication, ça s’appelle comment ?

    Les ministres sont sommés d’aller au casse-pipe eux aussi. Et ils y vont. Bruno Le Maire dégaine le risque de déstabilisation de l’euro en cas de vote populiste : « L’euro n’a jamais été autant menacé », n’hésitant pas à mentir en déclarant : « Salvini est soutenu par Mme Le Pen, par d’autres conservateurs radicaux en Europe et donc eux font un choix qui a le mérite de la clarté, qui est celui de la disparition de l’euro et le retour à des monnaies nationales. » Le ministre des Armées, Florence Parly, quant à elle, nous ressort le projet d’armée européenne dans une tribune publiée sur Le HuffPost et intitulée <em« une="" europe="" sans="" défense,="" c’est="" notre="" plus="" grande="" menace="" »<="" em="">. Là aussi, grosse artillerie : « Avancer vers l’horizon d’une armée européenne, ce n’est pas renoncer à notre souveraineté mais la décupler. » Se faire trouer la peau sur ordre de Juncker ou d’un de ses successeurs du même acabit, faut reconnaître, c’est un sacré idéal, faute d’idéal sacré. Une tribune qui se termine comme un tract jeté au-dessus de la ville bombardée : « Dimanche, si vous ne voulez pas d’une Europe sans défense, ne restez pas chez vous et votez Renaissance. » Soldats français, rendez-vous, hurle le commissaire politique dans son mégaphone. Tous les coups sont permis, disions-nous ? Steve Bannon vient à Paris et passe chez Bourdin : son temps de parole est comptabilisé par le CSA comme un soutien à la liste de Jordan Bardella.</em«>

    Et le général Loiseau, y fait quoi, dans cette guerre atroce ? Faut reconnaître qu’il ne reste pas dans son QG à regarder la carte. Il jette toutes ses forces et pilonne fort, le général Loiseau. Mercredi, à la matinale de RTL : « C’est à cause de ce qui est en train de se passer en Europe que le Président s’implique dans la campagne. C’est parce que les nationalistes, c’est pas seulement Marine Le Pen en France. C’est Matteo Salvini en Italie […] Attendez, c’est pas un enjeu mineur […] si le racisme revient en Europe, si l’antisémitisme monte en Europe, si l’homophobie monte en Europe, si la misogynie et la lutte contre le droit des femmes montent en Europe, vous pensez que c’est un petit enjeu ? […] C’est pas une dramatisation, c’est une situation dramatique. » Entre nous, avant de vouloir faire la guerre à coups de moraline à certains pays d’Europe, il faudrait peut-être d’abord s’occuper de ces bastions de racisme, d’antisémitisme, d’homophobie et de misogynie qui existent en certains territoires de notre République. Mais il est tellement plus facile de se fabriquer un ennemi fantasmé.

    Dans la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/campagne-des-europeennes-grosse-bertha-ou-grosse-caisse/

  • Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Européennes. Concrètement, où en est l’union des droites ?

    Ambroise Savatier, enseignant en analyse électorale à l’ISSEP, livre une analyse d’une vingtaine de pages. Voici la conclusion :

    La petite musique de l’union des droites revient fréquemment dans le débat intellectuel et politique. Face à la puissance du macronisme, plusieurs des représentants des formations de droite (LR, DLF, RN) prennent conscience d’une arithmétique électorale très basique, selon laquelle il leur est désormais impossible de gagner sans alliance. Si l’équation apparaît possible, avec la question identitaire comme variable structurante, poussée par certains cadres et souhaitée par un nombre de plus en plus conséquents de militants et de sympathisants de deux bords, elle peut en revanche facilement achopper sur les égoïsmes partisans et sur les certaines questions économiques. Sans oublier qu’une alliance se révèle impossible tant qu’un leader crédible et hors partis, sur le modèle de Macron qui a réussi la coalition du centre gauche et du centre droit, n’aura pas été capable de se présenter en figure rassembleuse pour fédérer les électorats des deux bords.

    https://www.lesalonbeige.fr/europeennes-concretement-ou-en-est-lunion-des-droites/

  • Européennes : le RN creuse l'écart face à LREM

    J Bardella.pngLa liste RN menée par Jordan Bardella devance de peu la liste LREM de Nathalie Loiseau, à en croire une enquête diffusée ce mercredi.
    Plus que trois jours pour se décider avant dimanche.
    Le RN accroît légèrement son avance sur LREM, avec respectivement 24,5% et 23% d'intentions de vote aux élections européennes, selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé ce mercredi. 
    Le RN gagne 0,5 point en une semaine, alors que LREM reste stable. La liste LR est stable en troisième position avec 14% d'intentions de vote, selon cette enquête pour Paris Match, CNews et Sud Radio. 
    L'ensemble des derniers sondages donnent le RN en tête avec 0,5 à 2 points d'avance sur LREM. [...]
    En savoir plus sur lexpress.fr

  • Européennes. Conspirationnisme et hystérie médiatico-politique contre le RN

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Marine Le Pen sera-t-elle arrêtée avant le scrutin de dimanche pour espionnage au profit de la Russie et trahison en faveur des USA ? Ce serait logique si on se réfère au déferlement d’accusations de ces derniers jours venant du camp Macron et complaisamment relayés par des médias amis. Un véritable torrent de haine et un discours conspirationniste de la part de ceux la même qui ne cessent d’en faire le marqueur des populistes. Plus conspirationniste que Loiseau – l’étourneau Macroniste qui se prend pour un rapace —, tu meurs.

    Le « populisme », voilà l’ennemi

    Cette panique politique évidente est devenue une obsession médiatique — ce qui confirme la collusion idéologique du mondialisme politico- médiatique. CQFD. Les médias dominants sont brusquement devenus hystériques contre les populistes. Cela a commencé avec le montage du selfie de Marine aux cotés d’un jeune Estonien faisant le signe du ok des plongeurs devenu, parait il, celui du ralliement des suprémacistes blancs et notamment du suprématisme finno-ougrien… à large base asiate ! Ce qui se passe depuis quelques jours dans les médias, qui ne tirent leçon de rien, explique la haine portée par une partie de la population à certains journalistes qui veulent imposer leurs idées aux citoyens électeurs.

    L’écoute de BFMTV le lundi 20 mai en est une parfaite illustration. La matinale était mobilisée comme jamais contre les populistes. Le représentant éditorialiste de l’idéologie médiatique, Christophe Barbier, a listé tous les programmes en moins de deux minutes. Tout le positif du coté des européistes, tout le négatif chez les autres. On a eu droit à une enquête auprès d’un agriculteur expliquant pourquoi la PAC avait sauvé l’agriculture française. Puis après des analyses présentées comme objectives mais toujours orientées dans le même sens et fielleuses dans le ton sirupeux de Laurent Neumann, Bourdin faisait donner la Grosse Bertha contre le Grand Satan : Steve Bannon. La cible a été ratée car l’Américain, profitant largement du décalage de la traduction, a évité tous les pièges tendus par l’animateur qui voulait prouver en gros que le KKK soutenait Marine Le Pen pour détruite l’Europe.

    Plus c’est gros, plus ça passe ?Pas forcément comme le prouve la mobilisation inutile de 90 %des médias contre les électeurs lors du vote du référendum de 2005, violé ensuite par Nicolas Sarkozy qui fit voter par le Parlement l’adhésion au traité de Lisbonne rejeté à 55% par les Français.

    Autriche : un scandale soigneusement gardé au chaud

    Il y a cependant une très mauvaise nouvelle objective pour la cause identitaire européenne. C’est l’explosion en plein vol de la coalition droite conservatrice- droite nationale en Autriche. La faute en revient exclusivement aux alliés de Le Pen et Salvini, leur dirigeant vice-chancelier pris la main dans le sac, lors d’une soirée arrosée, de proposition indécente à la Russie. C’est un élément concret qui va peser notamment dans la volonté de Viktor Orban le Hongrois de ne pas s’allier politiquement à ceux qui, en fait, pensent comme lui. Cela va relancer les suspicions d’ingérence russe. C’est une très mauvaise nouvelle, même si cette vidéo mise de côté et ressortie deux ans après par l’hebdo de gauche allemand Der Spiegel, au bon moment, est un coup bas préparé de longue date. Le chancelier autrichien Sebastian Kürz a annoncé samedi soir des législatives anticipées. Le parti conservateur rompt ses liens avec l’extrême droite du FPÖ. «Assez est assez », a estimé le chancelier, déplorant un scandale qui « porte atteinte à la politique du changement (…) et à l’image » de l’Autriche.

    Il n’est pas sûr qu’un corrupteur porte préjudice au vote populiste mais, on le sait, une pomme suffit à pourrir le panier et ceux qui ont cherché la pomme gâtée l’ont hélas trouvé. Il faut sauver le panier. Finalement la partialité des médias peut se transformer en atout notamment en France et minorer l’impact de cette vidéo sauvage.

    Il faudrait que les politiques intègrent dans leur comportement que tout peut être filmé et que des propos d après-boire pour séduire une jeune Russe peuvent briser une carrière et surtout porter atteinte à une cause estimable.

    Heinz-Christian Strache a porté un très mauvais coup à son camp. Sa mésaventure confirme que l’ennemi des Européens des nations historique, c’est l’idéologie médiatique mondialiste, et sa traque permanente de ceux qui lui déplaisent. Ses agents ne cessent de chercher et parfois hélas, ils trouvent.

    Pierre Boisghilbert 21/05/2019

    https://www.polemia.com/europeennes-conspirationnisme-et-hysterie-mediatico-politique-contre-le-rn/

  • Géopôles – L’Europe de Strasbourg contre l’Europe de Bruxelles

    Richard Haddad reçoit Jean-Luc Schaffhauser, député européen sortant du Rassemblement National, et John Laughland, auteurs d’un livre sur l’Europe de Bruxelles.

    Cette Europe de Bruxelles a mis le marché et la concurrence au centre de ses institutions. Il en résulte une forfaiture démocratique, une guerre économique et sociale. Pour que l’Europe de la coopération des nations puisse voir le jour, il faut remettre en cause l’Union européenne telle qu’elle est conçue aujourd’hui.

    Jean-Luc Schaffhauser, philosophe de formation, consultant international et député européen, John Laughland, politologue et universitaire britannique spécialiste de l’Union européenne, tenteront de démontrer dans cette émission combien le projet européen initial a été dévoyé et développeront les solutions qu’ils proposent pour revenir à une « Europe de Strasbourg » fondée sur les Etats-nations.

    https://www.tvlibertes.com/geopoles-leurope-de-strasbourg-contre-leurope-de-bruxelles

  • Fondamentaux d'Action Française • Le nationalisme intégral

    Publié le 21 mars 2016 - Actualisé le 22 mai 2019

    Par Stéphane Blanchonnet

    Le « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgé par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons.   

    Repris de À rebours

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/22/fondamentaux-d-action-francaise-le-nationalisme-integral-6152855.html

  • SUBMERSION MIGRATOIRE EN FRANCE ET EN EUROPE : STOP OU ENCORE ?