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  • Open Arms, une ONG humanitaire ? La bonne blague (pas bonne du tout, en fait...)

    En refusant l'offre d'accueil de l'Espagne, les militants d'Open Arms démontrent qu'ils ne sont pas dans une démarche humanitaire mais politique.
    En affrontant Matteo Salvini l'objectif est de faire plier celui qui refuse l'immigration imposée.

    Tiens bon, Mattéo !

    Forza, Salvini !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    Yann Moix accuse depuis des années ses parents de l’avoir maltraité. Il sort d’ailleurs un roman (pourquoi un roman d’ailleurs ?) dans lequel il relate les horreurs qu’il aurait subies. Tout le monde le croit sincère puisque personne ne dit le contraire… Estimant que cela est trop, son père révèle sa part de vérité et notamment que Yann Moix a été une sorte de Tanguy :

    “S’il avait vraiment été un enfant battu, qu’on ne l’avait jamais aimé sa mère et moi, croyez-vous qu’on lui aurait payé ses études jusqu’à Sciences Po ? Car Yann a un peu joué les Tanguy, vous savez… On a acheté un appartement à Paris pour qu’il loge le temps de ses études, on a payé son loyer et ses charges jusqu’à au moins ses 30 ans. À l’époque, ma femme et moi on ne partait pas en vacances, notamment pour pouvoir payer à nos deux fils des voyages d’études aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, Autriche ou Irlande… Aurait-on fait tout ça, s’il n’y avait pas d’amour (?)”

    Mais la réflexion la plus intéressante est au sujet des journalistes qui n’ont visiblement jamais pris la peine de contacter ses parents ou proches pour savoir si Yann Moix n’affabulerait pas :

    “Depuis peut-être cinq ans que Yann a commencé à livrer publiquement sa version de l’histoire familiale, seuls deux médias se sont donnés la peine de nous contacter, nous, ses parents. Il y a cette journaliste de l’émission Sept à Huit, sur TF1, et vous, La Rep. Vous êtes les seuls. Je me demande comment travaillent les autres rédactions pour ne pas se dire, peut-être devrait-on aussi leur donner la parole.”

    Très révélateur de cette caste médiatique qui se protège mutuellement en permanence…

    https://www.lesalonbeige.fr/laffaire-yann-moix-est-revelatrice-du-pseudo-travail-des-journalistes-et-de-la-protection-de-lentre-soi/

  • Visite de Poutine : pour une politique étrangère indépendante !

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    Il est heureux que le Président de la République Emmanuel Macron reçoive Vladimir Poutine avant le G7 au fort de Brégançon.
    Mais il est urgent que la France lève les sanctions contre la Russie qui sont contraires à tous nos intérêts économiques, politiques, culturels et diplomatiques.

    Comment peut-on croire que des sanctions puissent forcer la Russie à modifier sa politique sur la Crimée qui est intrinsèquement russe depuis la Grande Catherine, c’est une faute géostratégique.

    Nous devrions d’autant plus le savoir que nous l’avons payé très cher lors de la guerre de 1854- 1856, avec 100.000 soldats tués ou morts de maladie ; la fin de la guerre actée par le Traité de Paris qui marque l’arrêt des prétentions russes sur l’Empire Ottoman – l’homme malade de l’Europe – ne remet pas en cause l’appartenance de la Crimée à la Russie .

    Quant à la position de Moscou sur l’Ukraine, elle est fondamentalement différente dans la mesure où il y a un marge de manœuvre possible pour négocier avec Kiev pour garantir aux Ukrainiens l’intégrité de leur territoire contre l’autonomie du Donbass pro-russe.

    La question fondamentale est de savoir si et quand la France retrouvera une politique étrangère indépendante au lieu d’être paralysée par des sanctions multilatérales prises sous la pression de certains ultras européens, qui voient dans Poutine un nouveau Staline .

    N’en déplaise aux ultras européens, la Russie fait partie de l’équilibre européen, rien ne se fera sans elle pour assurer la paix en Europe !

    Cela ne préjuge en rien de notre position sur la situation interne en Russie.

    Maintenir la Russie dans un ghetto de sanctions , c’est aussi la pousser dans les bras de Pékin dont les dérives agressives sont de plus en plus visibles dans la crise de Hongkong .

    Le G7 doit accueillir à nouveau la Russie et redevenir le G8 !

    Il ne s’agit pas d’embrasser Vladimir Poutine sur la bouche, pas plus d’ailleurs que Donald Trump, mais de regarder les réalités en face : c’est au gouvernement français et à lui seul de défendre nos intérêts qui sont spécifiques; ils ne peuvent pas se confondre avec ceux d’autres puissances même et surtout alliées !

    L’indépendance de la France est le fondement de notre liberté !

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/visite-de-poutine-pour-une-politique-etrangere-independante/

  • Une rentrée sous le signe de la défiance*

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    Par Stéphane Dupont

    Trois bonnes semaines au fort de Brégançon, émaillées de quelques rares déplacements officiels : l’été d’Emmanuel Macron dans le Var a été studieux et plutôt calme cette année. Pas d’affaire Benalla, comme l’an dernier, pour bousculer l’agenda présidentiel. La démission et le remplacement de François de Rugy à la tête du ministère de la Transition écologique ont été prestement réglés. Et aucune autre grosse polémique ne s’est invitée dans l’actualité depuis la fin juillet.

    Mais rien ne dit que la rentrée sera aussi tranquille pour le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a, de l’avis général, relativement bien réussi la sortie du grand débat lancé pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Les élections européennes ne se sont pas trop mal déroulées pour la majorité fin mai, avec notamment la déroute de la droite républicaine. Et le chef de l’Etat a redoré un peu son image, très dégradée, dans l’opinion.

    Cote de confiance en baisse

    Mais ce rebond est en train de s’essouffler. Après trois mois de hausse, la cote de confiance d’Emmanuel Macron a de nouveau reculé en août dans notre baromètre mensuel Elabe, à un maigre 28 %. Les Français attendent désormais des résultats concrets après les annonces présidentielles du printemps.

    L’action de l’exécutif en faveur de l’environnement les laisse sceptiques pour le moment. Et la vigilance est de mise sur la question du pouvoir d’achat. La diminution pour la deuxième année de suite de la taxe d’habitation et le vote dans le projet de loi de finances d’une baisse de 5 milliards de l’impôt sur le revenu à l’automne devraient convaincre, espère-t-on au gouvernement. Tout comme le reflux continu du chômage.

    Mais la défiance reste très importante. Et le climat social demeure hautement inflammable. Emmanuel Macron l’a reconnu lui-même en arrivant à Brégançon. « Je ne crois pas du tout que ce qui a, à un moment donné, créé la colère sincère d’une partie de la population soit derrière nous », a-t-il déclaré. « Il y a une aspiration à un sens profond dans notre pays et on ne l’a pas encore trouvé », a admis l’hôte de l’Elysée, qui s’est dit «vigilant » et «à la tâche».

    Les permanences des députés de la majorité vandalisées ces dernières semaines et la grève aux urgences hospitalières sont notamment venues lui rappeler, si besoin était, que les mouvements de protestation spontanés et parfois violents, qui ont agité le pays tout l’hiver, n’ont pas disparu à la faveur des vacances.

    (*) le titre est de la rédaction.

    Source : Les Echos 19/08/2019

  • La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    Analyse fine de Philippe Bilger :

    Cette complicité est rentable pour l’habile Macron qui exploite le point faible de Sarkozy: sa vanité (…)

    Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy, quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp (…) Rachida Dati a mis en garde Nicolas Sarkozy :“Vous pensez qu’il vous aime mais il vous neutralise” (Le Monde). Propos très fin. Il est facile en effet de percevoir combien cette familiarité est rentable pour le président. Il voit ainsi validée, sur un plan personnel, sa volonté d’effacer l’identité autonome des LR en laissant accroire que LREM leur ouvrira grand les bras, parce que rien au fond ne les distinguerait. D’autant plus que le processus a déjà commencé -on n’a pu que constater les effets délétères de l’absence de soutien explicite de Nicolas Sarkozy lors des élections européennes- et qu’Emmanuel Macron a l’ambition de le voir se poursuivre pour que toute aspiration à une opposition conservatrice soit balayée (…)

    Nicolas Sarkozy vit comme des blessures sa défaite de 2012, sa mise au rancart lors de la primaire de la droite et du centre, les procédures judiciaires qui le visent et dont l’une a entraîné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Ces brèches dans le bloc de réussite et d’intégrité qu’il a toujours prétendu constituer n’ont pas été compensées, consolées, à l’évidence, par le statut de “parrain” de la droite et de “sage” qui lui est accolé et qui ne lui va pas comme un gant.

    Ce qui se déroule entre Emmanuel Macron et lui, quels que soient les indéniables risques politiques, est une opportunité unique de satisfaire une certaine vanité. Après avoir dû quitter le pouvoir, si proche de lui encore! Courtisé, flatté, particulièrement soigné en certaines circonstances intimes et familiales par le président, il jouit d’une posture qui cible son point faible : on fait comme s’il était encore nécessaire, irremplaçable. Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n’étant plus le payeur !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-proximite-entre-macron-et-sarkozy-sert-les-interets-du-premier-et-lego-du-deuxieme/

  • Papacito : « Je suis pour une tyrannie éclairée ! » (Zoom)

    Ecrivain, vidéaste, créateur du célèbre blog « FDP de la Mode », Papacito était l’invité exclusif de TV Libertés le 15 juillet dernier. Hésitant entre écrire et tuer des gens, il a pris la raisonnable décision de publier un essai au vitriol intitulé « Carnets de guerre ». Dans une critique approfondie de la société française, il fait l’éloge du virilisme et flingue « les mecs qui puent la fragilité », les gauchistes, la racaille perdue, Aymeric Caron, Yann Barthès et les islamistes salafistes. Son but : « Ecarter le maximum de connards de la prise de décision. » Et sa volonté : « Prôner un système efficace qui fait régner l’ordre de Dieu sans en discuter pendant deux mois dans un hémicycle républicain maçonnique ». Le ton est abrupt, grossier sans être vulgaire. Papacito entre engagement et provocation. Passionnant !

    https://www.tvlibertes.com/actus/papacito-je-suis-pour-une-tyrannie-eclairee-zoom

  • Pour lutter contre le réchauffement, la meilleure arme, c’est le nucléaire !

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    La vraie menace pour la planète, c’est l’écologie !

    Pour lutter efficacement contre l’indéniable réchauffement climatique, il va falloir disposer de beaucoup d’énergie. Il est une énergie abondante, non polluante et quasiment renouvelable à l’infini : l’énergie nucléaire. Un secteur où la France fut, jadis, parmi les leaders mondiaux, mais où elle n’est quasiment plus rien à cause du massacre industriel d’Areva. Massacre en grande partie causé par l’influence des « écologistes » qui ont su maintenir dans l’esprit des foules (donc des politiques) une peur panique de tout ce qui touche, de près ou de loin, au mot « nucléaire ».

    Sur ce sujet, les « fake news » battent des records ! Prenons quelques exemples.

    « Le nucléaire, c’est pas bon pour la santé. »

    La réunion du 1er juillet 2003 de l’Académie de médecine avait pour thème « Choix énergétiques et santé ». Le très sérieux docteur André Aurengo y a fait la recommandation suivante :

    « Maintenir la filière nucléaire dans la mesure où elle s’avère avoir le plus faible impact sur la santé par kWh produit par rapport aux filières utilisant des combustibles fossiles, les biomasses ou l’incinération des déchets […] ou même, comme le montre notamment le rapport externe de la Commission européenne, quand on la compare aux énergies éolienne et photovoltaïque (principalement en raison des polluants libérés pendant le cycle de vie des dispositifs). »

    On peut légitimement faire confiance à l’Académie de médecine…

    « On ne sait pas traiter les déchets radioactifs et les ressources sont limitées. »

    Argument en partie fondé, mais avec les réacteurs nucléaires de 4e génération, ces déchets deviennent une aubaine : du nouveau combustible que l’on sait brûler pour les rendre inoffensifs. L’enfouissement ne sera plus d’actualité. Quant aux ressources, on sait maintenant utiliser la radioactivité naturelle de la mer due à l’uranium qu’elle contient.

    « C’est faux de dire que le nucléaire n’est pas cher si on tient compte du coût du démantèlement et de gestion des déchets. »

    Selon un rapport de la Cour des comptes de 2014, le MWh (mégawatt-heure) nucléaire français coûterait environ 60 euros, frais de démantèlement et de gestion des déchets inclus. Cela veut dire une électricité 22 % moins chère que la moyenne européenne et moitié moins chère qu’en Allemagne. C’est plus que l’hydroélectrique (15 à 20 euros), mais moins que l’éolien, massivement subventionné (80 euros), ou le photovoltaïque dans le Sud (100 euros).

    À cause de toutes ces bêtises, la France a pris un inquiétant retard technologique (aucune nouvelle centrale nucléaire construite depuis quinze ans, abandon du projet Superphénix, pourtant finalisé et commercialisé par la Russie). Rappelons qu’en 2015, le nucléaire était le troisième secteur industriel national après l’aéronautique et l’automobile, et employait 220.000 salariés dans 2.500 entreprises.

    Aujourd’hui, les réacteurs de 4e génération sont développés par la Belgique (MYRRHA), la Chine, la Russie (BN-600, BN-800, BN-1200), l’Inde (Kalpakkam), les USA, l’Angleterre, le Canada… Exit la France. Ces réacteurs n’ont strictement plus rien à voir avec ceux utilisés actuellement, surtout au niveau de la sécurité. Ils peuvent être arrêtés immédiatement sans aucune production de substances radioactives dangereuses. On estime que ces centrales produiront un kWh coûtant 1 à 3 centimes. On voit mal comment l’humanité serait assez folle pour se passer du moyen de produire en abondance une énergie à si faible coût, dans des conditions de sécurité quasi totale, avec des ressources renouvelables et non polluantes.

    Mais la partie n’est pas gagnée d’avance, il va falloir convaincre tous ces cavaliers de l’Apocalypse qui sont, malheureusement, plus nombreux que les quatre du Nouveau Testament : les écologistes.

    Patrick Robert

    https://www.bvoltaire.fr/pour-lutter-contre-le-rechauffement-la-meilleure-arme-cest-le-nucleaire/

  • Hidalgo a ruiné Paris

     
    Hidalgo a ruiné Paris
    En 2014, le programme du parti socialiste pour la mairie de Paris s’intitulait « Paris qui ose » et annonçait donc clairement la couleur : le mandat d’Anne Hidalgo serait placé sous le signe de l’audace, budgétaire notamment.
    Cinq ans plus tard, le constat est sans appel : la mairie a effectivement osé, l’audace fut au rendez-vous et Paris est en ruine. C’est à la faveur d’une récente étude de l’IFRAP que les plus naïfs d’entre nous (dont, il semble, la presse francophone fait largement partie) découvriront l’ampleur des dégâts. Pour ceux qui lisent ces colonnes en revanche, la surprise sera fort modérée. D’une part, il est maintenant de notoriété publique que différents projets se sont soldés par des fiascos et des ratages mémorables, entraînant de lourdes pertes pour le contribuable parisien (est-il besoin de revenir en détail sur Autolib, Velib et les manifestations aussi festives que déficitaires que la mairie de Paris enchaîne dans un tourbillon de flonflons coûteux ?).
    D’autre part, les choix culturels et sociétaux de cette même mairie amènent de façon visible et rapide la capitale française à découvrir des plaies qu’on croyait disparues depuis longtemps : poubelles pleines, insécurité galopante, rats grouillants et autres nuisibles, parasites divers et variés, la liste des problèmes que la mairie semble décidée à traiter par dessus la jambe continue de grossir à mesure que le temps passe.
    Dans ce contexte, l’étude de l’IFRAP constitue surtout une confirmation de ce qu’on savait déjà, et permet de brosser un tableau complet là où chacun des points précédents ne constitue qu’une touche d’un désastreux ensemble plus vaste. C’est ainsi qu’on prend la mesure de l’accroissement de la dette sous le mandat d’Anne Hidalgo.  Si cette dernière s’évaluait à 507€ par habitant en 2001 pour atteindre 1636€ par habitant en 2013 (soit 94€ par habitant et par an sur cette période), elle atteint maintenant 2835€ par habitant en 2018, après avoir subi une augmentation annuelle de 239€ par habitant. 
    Pas de doute : les boosters à dette ont été utilisés par l’équipe de la mairie de Paris qui n’ont donc lésiné sur aucune dépense… Malheureusement, cet accroissement des dépenses et de la dette de la mairie de Paris, qui atteint maintenant la coquette somme de 5,7 milliards d’euros, ne se traduisent absolument pas en une capitale plus propre, plus facile à vivre pour les Parisiens, plus agréable à visiter pour les touristes et globalement plus sûre pour ceux qui y vivent ou y travaillent.
    En fait, c’est même parfaitement l’inverse.
    C’est l’explosion du nombre de chantiers, qui rendent la vie impossible aux piétons, cyclistes, motards, automobilistes, chauffeurs de bus et autres trottinetteurs métrosexuels. On compte ainsi plus de 7000 chantiers ouverts dans la capitale, et si une part d’entre eux sont des travaux de ravalement de façade ou d’autres dépendants de tiers, 3219 dépendent d’opérateurs de réseau (gaz, électricité, infrastructure de communication) et 643 relèvent de la Ville de Paris.
    La lutte contre les nuisibles (notamment les rats) ne semble guère porter ses fruits : les riverains des parcs inondent internet de vidéos pas toujours amusantes où des groupes de rongeurs s’égayent joyeusement à la recherche de nourriture ; sur la promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad, les rats grouillent. Il faut dire que ces charmants mammifères sont largement aidés par d’autres qui produisent un nombre assez phénoménal de détritus alimentaires, et d’autres encore qui « oublient » de les ramasser : entre la diminution des effectifs affectés à la propreté, l’absentéisme qui mine les rangs des éboueurs et une gestion de plus en plus discutable des services, l’état sanitaire de la capitale française est catastrophique, au point que les touristes ne manquent pas de le remarquer
    Quant à la sécurité, elle n’est plus qu’un vaste souvenir pour les habitants de certains quartiers maintenant à peu près laissés à l’abandon des forces publiques. Les camps de fortune, véritable cloaques à ciel ouvert pour lesquels tant la mairie de Paris que chacune des mairies d’arrondissement semblent complètement dépassés, recueillent aussi bien les immigrants que la pire des racailles, les zones où règnent des faunes interlopes qui profitent de méchants trottoirs trop étroits pour harceler les habitants ou pratiquer le trafic de drogues en toute impunité. En quelques années, Paris est devenue une ville plus dangereuse qu’elle ne l’était avant : cambriolages en hausse fulgurante, hausse des vols, vols avec violence
    Si l’on y ajoute les choix idéologiques de faire une guerre constante aux automobilistes (par exemple en fermant les voies sur berge, ce qui a provoqué une hausse de la pollution), force est de constater que ces 5,7 milliards d’euros de dette semblent s’être évaporés avant d’avoir irrigué les services compétents pour résoudre tous ces problèmes
    Mais où est donc parti l’argent ? C’est là que les travaux de l’IFRAP éclairent la situation : il apparaît que pour la seule année 2018, les dépenses de la Ville atteignent la coquette somme de 9,4 milliards d’euros, dont 7,8 milliards de dépenses de fonctionnement (en hausse de 35% depuis 2010). Or, les plus importants coûts de fonctionnement sont les charges du personnel ce qui est logique puisqu’en l’espace de 20 ans, le nombre d’agents employés par la ville est passé de 40.300 à 52.000, pendant que la population, elle, diminue depuis le début des années 2010, permettant à Paris de compter un agent pour 43 habitants. 
    Par comparaison, Rome n’en compte qu’un pour 95 et Londres 1 pour 107. À ce constat effarant s’ajoute celui des primes, avantages et indemnités qui ont augmenté de 7% entre 2007 et 2015.
    En somme, la mairie de Paris emploie beaucoup trop d’agents aux avantages trop importants et les indemnise de façon trop large, pendant que le service rendu diminue de façon affolante en quantité et en qualité.
    De façon intéressante, l’étude de l’IFRAP estime qu’une partie de ces problèmes de gestion provient d’une dilution des compétences et des responsabilités dans le millefeuille administratif municipal, départemental, régional et national. On ne peut pas leur donner tort tant il est réputé que les guerres picrocholines agitent régulièrement ces différentes administrations pour savoir qui évitera avec le plus de brio de faire un travail pourtant de sa compétence. La solution préconisée par le think-tank spécialisé sur la recherche et l’efficacité des politiques publiques est intéressante puisqu’elle consiste, in fine, à supprimer purement et simplement la mairie de Paris en s’inspirant de l’organisation territoriale du Grand Londres…
    On le comprend, une telle révolution ne risque pas d’arriver, d’autant plus qu’approchent les élections municipales : compte-tenu de la brochettes de semi-habiles qui se présentent en face d’Anne Hidalgo, aussi pourri soit son bilan, il lui reste une chance non négligeable de reprendre la queue du Mickey pour refaire un tour gratuit. Autrement dit, Anne Hidalgo a ruiné Paris et va fort probablement continuer à le faire.
     H16 anime le blog Hashtable

  • Organiser l'Islam en France (I/III) : attention, danger ! Comment Macron veut procéder...

    Comment Macron feint d'ignorer le danger des Frères musulmans, et comment il s'imagine qu'il pourra - là où Sarkozy a échoué - organiser l'Islam chez nous, le prenant, comme dit Zemmour, comme une sorte de christianisme des arabes : ce en quoi il se trompe lourdement, évidemment

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/05/attention-danger-comment-macron-entend-organiser-l-islam-en-6167554.html

  • Une étincelle peut mettre le feu aux poudres

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    Pauline Théveniaud , entretien avec Jérôme Fourquet* 

    La crise des Gilets jaunes est-elle terminée ?

    Il y a un reflux très net de cette crise, mais elle n’est pas complètement résolue. Le mouvement a remué le pays dans ses profondeurs. Plusieurs mois après, il a encore un écho, avec un noyau dur de gens beaucoup moins nombreux mais qui continuent de s’accrocher, quitte à passer à des modes d’action plus virulents et à se chercher des motivations nouvelles. L’incendie est maîtrisé, mais les braises sont toujours là.

    Qu’est-ce qui pourrait les raviver ?

    Nous sommes face à une situation hautement instable. Une étincelle peut mettre le feu aux poudres. Ça ne sera pas forcément où on l’attend, cela peut très bien ne pas arriver, mais nous sommes bien dans un contexte de tensions accumulées. Et, pour l’instant, elles ne s’évacuent pas.

    Quels sont les sujets potentiellement irritants ?

    La société est assez fragmentée, éclatée. Ces sujets « potentiellement irritants » sont différents en fonction des secteurs. La réforme des retraites peut être un sujet plus fédérateur, comme ce qui se passe aux urgences.

    Gouverner revient-il désormais à gérer des colères catégorielles ?

    Dans cette société émiettée, il faut parvenir à répondre à des interrogations de plus en plus sectorielles, voire individuelles. On l’a vu avec les Gilets jaunes, de nouveaux groupes peuvent s’agréger en fonction non plus des classes sociales, mais sur le mode de vie, sur une logique régionale ou plus politique comme la sensibilité environnementale. La convergence des colères est moins évidente, mais cela peut démarrer n’importe comment, n’importe où. Et puis, l’idée s’est installée qu’il faut parfois un certain degré de violence ou de conflictualité pour obtenir gain de cause. Les gens se disent : il a fallu que l’on casse pour avoir 12 milliards d’euros. Cela restera l’un des enseignements de la crise des Gilets jaunes.

    La contestation violente s’est-elle banalisée ?

    La violence n’est plus disqualifiée d’emblée. Pour une partie de la population, cela fait partie des modes d’action recevables. D’autant qu’une chose lie les différentes îles de cet « archipel français » : la très forte défiance vis- à-vis du sommet.

    Cette défiance est-elle résorbable ?

    C’est compliqué. Le sentiment de déconnexion des politiques a des causes profondes. Et l’on constate une très grande réticence face à la représentativité, à l’idée de déléguer le pouvoir.

    N’est-ce pas plus compliqué encore pour Macron ?

    Il y a effectivement un fossé très profond avec toute une partie de la population, qui se sent aux antipodes de ce qu’il représente et véhicule. Mais il a manifestement une base électorale solide et fidèle. Cela ne fait pas une majorité aujourd’hui, mais dans la société « archipel », si vous faites 20-25 %, c’est déjà pas mal. Ce n’est ni glorieux, ni très confortable, ni forcément très satisfaisant sur le plan démocratique, mais cela assure une certaine stabilité car personne n’est en capacité d’agréger davantage.

    Cela revient à vivre dans une forme de cohabitation avec toute une partie de la population...

    Là, la cohabitation ne se fait plus dans le système politique mais dans la rue, entre un exécutif et ceux qui ont « fermé les écoutilles », qui n’atendent plus rien de lui. D’où ces bouffées de violences ou de protestations : la pression s’évacue comme elle peut.

    Le président avait promis « la France réconciliée ». Est-ce encore possible ?
    Les fractures, les différences se creusent. Mais il reste en partage une histoire commune, un certain nombre de références, de grands rituels. Il faut essayer de trouver les points qui fédèrent encore. Il y a des moments de relative communion dans les événements heureux, comme la victoire des Bleus, ou lors des attentats, l’incendie de Notre- Dame de Paris, les commémorations.

    Quel est le risque, pour le pays, s’il reste dans cet état de fragmentation ?
    Il sera de plus en plus difficile à gouverner.

    (*) Jérôme Fourquet est directeur du département Opinion publique à l’Ifop et l’auteur d’un éclairant ouvrage l’Archipel français (Seuil). Avec le philosophe Jean-Claude Michéa et le géographe Christophe Guilluy, il fait partie de ces analystes qui ont donné l’image la plus exacte de la France d’aujourd’hui, c’est-à-dire en mille morceaux.

    Source : le parisien 18/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/