Irène Dimopoulou, longtemps directrice de l’hebdomadaire nationaliste grec Empros (En avant), et aujourd’hui assistante parlementaire d’un eurodéputé grec, a profité de la tribune qui lui a été offerte lors des Journées de Synthèse Nationale pour pointer les lâchetés et compromissions des droites libérale et libertaire.
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Pauvreté, inégalités : les mauvaises prévisions de l’INSEE
D’après des données provisoires de l’INSEE, l’écart entre les plus riches et les plus pauvres se serait creusé davantage en 2018, en faveur des plus aisés.
Les estimations sont encore provisoires mais elles n’annoncent rien de bon. L’INSEE a publié une étude mercredi soir, repérée par Libération, selon laquelle les inégalités entre riches et pauvres se sont creusées en 2018, même si les chiffres définitifs ne seront pas dévoilés avant 2020.
https://www.tvlibertes.com/actus/pauvrete-inegalites-les-mauvaises-previsions-de-linsee
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AINSI MEURENT LES EMPIRES
Dans La Fin des empires, vingt spécialistes réunis sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz analysent comment, de l’Antiquité à nos jours, les empires ont toujours péri, mais aussi comment ils ont ressuscité sous d’autres formes. Une passionnante synthèse.
Un peu plus de dix ans seront nécessaires au roi de Macédoine, Alexandre III, après qu’il eut soumis la Grèce, pour conquérir l’Asie mineure, l’Egypte et l’Empire perse, étendant son emprise de la Mésopotamie aux frontières de l’Inde. Mais, peu d’années après sa mort, ses successeurs se déchireront et l’empire d’Alexandre s’effondrera. Vingt-deux siècles plus tard, à l’est de l’Europe, l’Empire soviétique prendra la suite de l’Empire russe, né peut-être quand Ivan IV le Terrible, dans une symbolique empruntant à Rome et à Byzance, prit le titre de « tsar de toutes les Russies ». Il ne faudra cependant qu’un an et demi, entre la déclaration d’indépendance de la Lituanie, le 11 mars 1990, et la démission de Mikhaïl Gorbatchev, le 25 décembre 1991, pour que disparaisse cet empire qui avait Moscou pour capitale.
Deux millénaires séparent Alexandre le Grand et Gorbatchev. De l’Antiquité à nos jours, d’autres empires sont nés, ont atteint leur apogée, puis ont disparu. C’est cette fascinante litanie de puissances englouties par l’Histoire qu’égrène un livre collectif réalisé sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, deux spécialistes de Napoléon. Vingt historiens – dont Claude Mossé, Jean-Louis Voisin, Sylvain Gouguenheim, Jean Meyer, Bartolomé Bennassar, Jean-Paul Bled, Arnaud Teyssier ou Lorraine de Meaux – y analysent la chute de ces constructions politiques que furent l’Empire romain d’Occident et la Perse sassanide, l’Empire carolingien et Constantinople, l’Empire aztèque et l’Empire espagnol, le Saint Empire romain germanique et le Grand Empire de Napoléon, l’Empire chinois et l’Empire ottoman, l’Autriche-Hongrie et le Troisième Reich, l’Empire britannique et l’Empire colonial français.
« Tout empire périra », observait naguère le grand historien Jean-Baptiste Duroselle. D’un cas à l’autre, les causes diffèrent : trop grande disparité des populations conquises, paupérisation économique, épuisement politique ou militaire, crises de succession intérieures, rivalités extérieures. Les circonstances varient tout autant : longue agonie pour l’Empire byzantin, maladie de langueur pour le Saint Empire romain germanique et pour l’Empire ottoman, défaite militaire pour l’empire des Habsbourg, apocalypse sous les bombes pour le Reich hitlérien. Ajoutons que la durée de vie des empires « décourage toute comparaison », comme le reconnaissent Gueniffey et Lentz dans leur avant-propos : quelques années pour Alexandre le Grand et Napoléon, un siècle pour les Empires inca et aztèque, quatre siècles pour les Empires arabes, cinq siècles pour Rome, huit siècles pour le Saint Empire romain germanique, mille ans pour l’Empire byzantin.
A raison de ces dissemblances, est-il possible d’établir une théorie du phénomène impérial ? Rappelant, dans leur passionnante préface, que Montesquieu, Gibbon ou Toynbee s’y sont essayés, les deux directeurs de l’ouvrage esquissent à leur tour une réflexion à ce sujet. Mais pour souligner un paradoxe : si les empires sont mortels, tel le phénix, ils ressuscitent toujours. Parce qu’ils incarnent un mythe dont les hommes ont besoin. Les deux autres formes politiques qui ont existé dans le passé sont la cité ou l’Etat-nation. La première, limitée par sa taille, ne correspond plus aux exigences du monde moderne. Le second est d’origine européenne, or les Européens, après les excès du siècle des nationalités (le XIXe siècle) et les tragédies du XXe siècle, se sont détournés de l’Etat-nation, aspirant, à travers l’Union européenne, à dépasser les frontières afin de renouer avec la paix, à vivre sous un pouvoir lointain, par-là même respectueux des particularismes. La deuxième moitié du XXe siècle, en Europe, a vu par conséquent un regain de l’idée impériale. Pour autant, Patrice Gueniffey et Thiery Lentz rappellent que les rois de France, rejetant la tutelle de l’empereur comme du pape, imposèrent jadis le modèle de la nation, modèle qui triomphe à travers les Etats qui, aujourd’hui, décident de l’avenir du monde : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, l’Iran, Israël, et… l’Allemagne. L’Allemagne qui est en train de saper l’Europe, si bien que, au XXIe siècle, les rêves d’empire se sont déjà évanouis sur le Vieux Continent. Conclusion : l’histoire continue.Jean Sévillia
La Fin des empires, sous la direction de Patrice Gueniffey et Thierry Lentz, Perrin/Le Figaro Histoire, 474 p., 22 €.
Sources : Le Figaro Magazine (Edition du vendredi 12 février 2016)
https://www.jeansevillia.com/2016/04/05/ainsi-meurent-empires/
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COMMENT NOS ENNEMIS SE REGALENT DE NOTRE FAIBLESSE (Olivier Piacentini)
Ecrivain, essayiste, Olivier Piacentini (49 ans) est notamment l’auteur des ouvrages suivants (aux Editions de Paris) : Vers la Chute de l’Empire Occidental, Le Dossier Noir du Socialisme Français, Le Crépuscule de l’Occident (2017), La Mondialisation Totalitaire (2018), OPA sur l’Elysée (2018)… Il intervient régulièrement sur les réseaux sociaux et a accepté notre proposition de reprendre son article, récemment posté sur Facebook, concernant l’agression de la Turquie contre les Kurdes et le récent chantage d’Erdogan d’ouvrir les vannes du déferlement migratoire à 2 millions de migrants potentiels. En quelques phrases bien senties, tout est dit sur la faute originelle de Madame Merkel et la duplicité d’Erdogan…
Il y a trois ans, Mme Merkel négocia, sans associer ni même prévenir aucun de ses partenaires européens, un accord avec Erdogan : pour 6 milliards d’euros de « rançon », la Turquie s’engageait à retenir les migrants sur son sol. Ce sont désormais deux millions de réfugiés qui sont retenus sur le territoire turc, à la merci d’Erdogan et de l’AKP. Et voilà comment transformer un islamiste patenté, ennemi déclaré de l’Europe et de l’Occident, qui proclama un jour qu’il œuvrait à l’islamisation du vieux continent, en maître de la politique migratoire de tous les pays européens, l’arbitre de notre identité multiséculaire.
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I-Média n°268 – Les médias face au voile : vers la soumission ?
02:00 L’image de la semaineCette semaine est à marquer d’une pierre blanche dans le monde des médias puisqu’elle marque le retour d’Eric Zemmour sur CNews. Avec d’excellentes audiences à la clef.03:37 Les médias face au voile : vers la soumission ?Après l’intervention de Julien Odoul, élu RN, au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, contre la présence d’une femme voilée, les médias français se sont tous emparés du sujet, sombrant souvent dans l’islamo-angélisme.22:00 Revue de presseDans la revue de presse de la semaine, nous verrons qu’un journaliste de France Télévisions menacé de sanctions par sa direction pour un motif incroyable et nous reviendrons entre autres sur un nouveau bobard de Quotidien.26:55 Affaire Ligonnès : le fiasco médiatiqueComment ne pas évoquer ce naufrage collectif incroyable de la presse française ? Tous les médias, ou presque, ont sombré, l’Agence France Presse en tête ! -
Eric Zemmour a décidé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme
En septembre 2016, lors d’un numéro de « C à vous », Eric Zemmour avait déclaré que les musulmans devaient choisir « Entre l’islam et la France » et « que la France vivait depuis 30 ans une invasion ».
A la suite de cette émission, le polémiste a été condamné à 3000 € d’amende par la justice française pour provocation à la haine religieuse.
Selon Le Point, il a décidé de saisir la CEDH. « La décision de condamner Zemmour porte atteinte à la liberté d’expression et constitue une atteinte au procès équitable », a déclaré son avocat Me Antoine Beauquier à l’hebdomadaire le Point.
Notre recours pose la question suivante : la France laisse-t-elle encore à quelqu’un le droit d’être un polémiste ?
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Charlotte d'Ornellas face à Julien Aubert
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Voile islamiste : Emmanuel Macron botte en touche pour concilier la chèvre (islamo-gauchiste) et le chou (laïque)
La lettre de Valeurs Actuelles relève la vacuité avec laquelle le chef de l’Etat a évacué l’affaire du voile :
Ne pas « stigmatiser » les musulmans, mais être intraitable avec le « communautarisme », c’est en substance ce qu’aurait déclaré le président de la République en marge du sommet franco-allemand de Toulouse auquel il assistait hier. Magnifique démonstration non seulement de langue de bois, mais aussi — et surtout ! — de “double langage”, à la manière de ces apparatchiks orwelliens capables de soutenir, mordicus, deux propositions parfaitement opposées tout en vous regardant dans le blanc de l’œil. Car, n’en déplaise à Emmanuel Macron, se servir du terme de “communautarisme” pour esquiver plus ou moins habilement la question de l’islam et de son “double maléfique”, l’islam politique, ne fera que repousser un débat inéluctable. Au mieux. Et pour cause : les deux termes recoupent des sujets différents, qui peuvent se télescoper mais ne sont en aucun cas interchangeables. On peut comprendre que le prince des centristes retrouve ses vieux démons (qui ne l’avaient jamais réellement quitté), ceux de la conciliation et des compromis à tout prix, alors même que la majorité se déchire autour de la question du voile ; Blanquer à droite, Taché à gauche, républicanisme contre collaborationnisme. Cette volonté de vouloir concilier coûte que coûte la chèvre (islamo-gauchiste) et le chou (laïque) est-elle une stratégie viable ? Il y a toutes les raisons du monde d’en douter. En attendant, l’« hydre islamiste » se porte plutôt bien.
Bernard Antony souligne l’indigence du chef de l’Etat :
Croyant peut-être placer une pensée originale dans les débats indigents sur le voile islamique, Emmanuel Macron a lancé la formule lapidaire « La laïcité c’est la liberté de croire ou de ne pas croire ».
Formule hélas indigente ! Car la croyance islamique ce n’est pas seulement la foi en Dieu ; c’est la soumission à l’injonction cent fois répétée dans le Coran ; « Obéissez à Dieu, obéissez à son prophète » !
C’est obéir à la « Shahada » lancée indéfiniment comme un cri de guerre : « Il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète ».
Appel condamnant, comme cela est sans cesse répété encore dans le Coran, « Ceux qui associent d’autres Dieux à Dieu » et qui commettent ainsi « le seul crime impardonnable par Allah ».
Et obéir au prophète, c’est obéir à la loi qu’il a établie pour les hommes, voulue par Allah ; la charia.
Alors, liberté de croire ? Certes ! Mais il faut savoir que la croyance islamique c’est la croyance au commandement d’établir partout l’obéissance à la charia, quintessence du totalitarisme.
Cela, c’est bien différent de la phrase fondatrice de l’authentique laïcité : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Mais cela, ce n’est pas la doctrine de Macron !
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"Faire bloc" nous dit Macron ? Autour de quoi ? Un seul bloc : le bloc national
L'avis de Jean-François TouzéEn évoquant mercredi devant des proches le risque de "guerre civile" après avoir appelé en début de semaine les Français "à faire bloc", Emmanuel Macron tente de renouer avec la pseudo mystique républicaine de la Patrie en danger et avec la doxa gaullienne du rassemblement.Deux impostures, deux supercheries. Le thème de la Patrie en danger agité par Danton ou Robespierre n'était qu'une mystification destinée à resserrer les rangs révolutionnaires pour mieux asseoir le totalitarisme jacobin, et le rassemblement gaulliste un paradoxe dont usait sans vergogne le fondateur de la Cinquième Republique pour faire oublier qu'il était le plus grand diviseur de la Nation.Faire bloc ? Autour de quoi ? De quels principes quand toutes les valeurs françaises sont mises à bas par cette République nihiliste ? De quels institutions quand la famille se disloque, l'armée se défait, la France se renie, et que tous les piliers de force qui portent une civilisation sont systématiquement sapés ?Le seul bloc qui doit se constituer est le bloc national. Celui que nous appelons de nos vœux et sans lequel, en effet, la France sombrera à moyen terme dans les abominations d'une guerre sur son propre sol. Une guerre qui ne sera pas "civile" contrairement à ce que croit Macron, mais de conquête étrangère. -
Pourquoi Macron garde-t-il Castaner ? Pour de « sombres raisons » ?
Je songeais, il y a quelques jours, à ce qu’aurait fait un Chirac, un Sarkozy d’un ministre de l’Intérieur après l’attentat de la préfecture de police et la communication ratée ou mensongère – de Christophe Castaner, qui ajoutait un scandale au scandale. Je pense aussi à ces ministres de l’Intérieur, comme Jean-Pierre Chevènement, qui auraient eux-mêmes présenté leur démission après un tel fiasco, de telles défaillances. Et, donc, une semaine après, Christophe Castaner est toujours là, palabrant devant les commissions parlementaires, enchaînant parfois les âneries et les gaffes dont lui seul a le secret.
Mais nous sommes de plus en plus nombreux à nous interroger. Un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, publié jeudi, montre que plus de 70 % des Français ne font pas confiance au ministre Castaner. 65 % lui reprochent sa communication précipitée, 76 % ne le trouvent pas rassurant, 69 % pas compétent. C’est inquiétant, et d’abord pour nous et notre sécurité. C’est aussi gênant pour la police.
Mais tout cela est quand même bien embêtant pour le président de la République aussi : comment mener la guerre et la vigilance contre l’islamisme avec un tel ministre qui inspire une telle défiance ?
Pourquoi donc Emmanuel Macron, déjà impopulaire, garde-t-il ce ministre, un fusible usé qui fonctionne si mal, un « boulet » pour beaucoup d’observateurs ?
Plusieurs éditorialistes ont tenté d’avancé leurs explications. Jean-Dominque Merchet, de L’Opinion, a mis les pieds dans le plat à la télévision, parlant de « l’irresponsabilité » régnant au plus haut niveau de l’État : « Le fait d’être le copain du Président est l’assurance-vie totale. Nous avons installé un principe d’irresponsabilité des élites dirigeantes qui est insupportable. Les oppositions, à juste titre, surfent là-dessus. Qu’est-ce qu’il faudrait de plus pour qu’il démissionne ? »
Serge Raffy, dans son édito de L’Obs, « Macron peut-il sacrifier Castaner ? », est bien moins convaincant : Castaner serait maintenu « non pas parce qu’il est protégé pour des raisons sombres, mais parce qu’il fait fonction de tête de Turc systématique. […] Dans ce registre du bad boy, du mal-aimé, il est comme une image fixe, un point d’ancrage inamovible et permanent. Il est le souffre-douleur de l’opinion publique. La proie idéale. Le punching-ball rêvé. »
La thèse du super anti-héros laisse rêveur : Castaner en méga fusible ? En super bad boy ?… Bad, il l’est, c’est acquis. Et la République d’Emmanuel Macron aurait besoin de ce profil pour piloter l’Intérieur, la police, l’organisation des élections ? Non, la thèse ne tient pas et l’électorat bourgeois et policé du Président mérite mieux. Emmanuel Macron le sait bien. Tout le monde le sait bien. Alors ?
Alors ? Eh bien nous sommes plongés dans le même abîme que le Président avec son fiasco Goulard : « Je ne comprends pas. J’attends des explications. » Mais c’est bientôt tout un peuple qui murmure cela. Et, n’ayant pas de réponse, il en est réduit à remonter à la première explication balayée par Serge Raffy : les « raisons sombres »…
Si Emmanuel Macron ne veut pas alimenter une super défiance, avec son super anti-héros, il lui suffit de renvoyer Christophe Castaner, et les sombres raisons se dissiperont.