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L’eurodéputé Nadine Morano (PPE/LR) a affirmé sur BFM-RMC qu’elle était favorable à l’interdiction du port du voile dans l’espace public et dressé le bilan de l’arrivée de l’islam en France.
Elle revient aussi sur la polémique au sujet du port du voile par une maman d’élève lors d’une sortie scolaire et prise à partie par un élu du RN de Bourgogne.
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : La préfecture de police de Paris a livré à l’Agence France Presse les chiffres de la criminalité sur les neuf premiers mois de l’année. Sans surprise, on constate une forte hausse de la délinquance, dans la continuité des chiffres du début de l’année qui s’annonçait déjà encore plus alarmants que les années précédentes. Ainsi, jusqu’au mois de septembre, plus de 230 000 délits ont été recensés à Paris, soit une hausse de plus de 10% par rapport à 2018. Cette hausse concerne indifféremment tous les arrondissements parisiens, du XVIIIe au XVIe. Pour l’adjointe (PS) à la Sécurité de la maire de Paris, Colombe Brossel « L’ensemble des faits de délinquance quotidienne explosent que ce soit les indicateurs de cambriolage, vols à la roulotte, vols avec violence… Ils sont tous au-dessus de 15%, voire bien au-delà »
Quelles causes seraient avancées ?
Pour la maire de Paris, cette hausse de la délinquance peut s’expliquer par le mouvement des Gilets jaunes, qui a mobilisé les forces de l’ordre pour la surveillances des manifestions plus que pour la sécurité des Parisiens… Pas un mot sur la proportion d’étrangers dans ces délits qui se multiplient – rappelons que les statistiques ethniques sont interdites. Mais LCI citait en juillet dernier un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur en ces termes : « La proportion d’étrangers mis en cause augmente clairement, notamment dans la délinquance du quotidien, comme les vols à la tire. Beaucoup sont en situation irrégulière dans l’Hexagone. »
Peu de médias ont traité l’information
Alors que les municipales se rapprochent, certains chiffres ne sont pas bons à être clamés sur les toits ! Effectivement, ce sujet qui touche près de deux millions de Français, n’a fait aucun grand titre. Parallèlement, l’affaire du voile qui présente les musulmans en victimes de l’intolérance latente des Français est sur représentée. Les médias auraient-ils plus d’hésitations à traiter des sujets qui pourraient remettre en cause une certaine forme d’immigration ?
Catastrophique. La population a augmenté en France ces 40 dernières années de 8 millions d’habitants (immigration + naissances + augmentation de la durée de vie) alors que le nombre d’emplois offerts reste le même.
Nous entretenons donc une classe oisive qui, contrairement à celle de Veblen, n’apporte pas grand chose au développement des arts.
L’immigration d’avant 1960 apportait, elle, beaucoup aux arts. Revoir « Midnight in Paris », de Woody Allen. Penser à Picasso, Dali, Foujita, Hemingway, Miller, Josephine Baker, Sydney Bechet. Ces gens se plaisaient en France et Josephine Baker ne l’a pas envoyé dire .
Nous avons aujourd’hui en plus une immigration qui ne se plaît pas en France, à qui on a appris à détester son style de vie, son drapeau et même son histoire. MAIS EN CE CAS, QUE VIENNENT-ILS DONC Y FAIRE ? Juste des gosses et toucher pour cela des allocations? Pourquoi diable verser encore des allocations au-delà du deuxième enfant? Nous cherchons à renouveler les générations, pas à vivre de plus en plus serrés!
L’immigration n’arrange en fait NI les autochtones, NI les immigrants du Sud qui y ont perdu dignité et climat. Elle n’arrange que MM. les exploiteurs d’icelle, de l’échelle massive d’un Bouygues à celle bien plus modeste d’un Dupond-Moretti. Malheureusement, les exploiteurs massifs possèdent justement les médias et de ce fait jusqu’à la macronie elle-même.
François-Dominique Armingaud, ancien Responsable de sécurité informatique chez IBM pour Qora.com
Par Camille Galic, journaliste, essayiste ♦ Invité sur BFM le 7 octobre dernier, Robert Ménard a rejeté l’idée d’un « match retour » entre Macron et Marine en 2022, estimant que la présidente du Front national « n’était pas une bonne candidate » pour la prochaine présidentielle au motif que sa présence donnerait à l’actuel locataire de l’Elysée « l’assurance d’être réélu ». Pour autant, le maire de Béziers rejette lui aussi « l’emploi de l’expression Grand Remplacement », selon laquelle « la population européenne serait remplacée de manière organisée par une population immigrée », théorie qu’il juge « complotiste ».
C’était déjà ce que proclamait le 4 juin 2016 Florian Philippot, qui rejetait avec condescendance ce concept, ajoutant : « Ce que je n’aime pas dans cette notion, c’est que c’est extrêmement flou et qu’on peut y mettre ce qu’on veut derrière, y compris des théories qui seraient racialistes et complotistes. » Lui préférait évoquer le « phénomène qui s’appelle l’immigration massive, dont sont responsables la droite et la gauche depuis des années et des décennies ». Tout à fait d’accord. Mais s’est-il jamais demandé si, « depuis des décennies », « la droite et la gauche » mais malheureusement aussi les Eglises, dont celle de Rome où le Souverain Pontife a inauguré le 29 septembre place Saint-Pierre un monument aux Migrants (selon lui : « la chair de l’Eglise »), ne sont pas en service commandé ?
La panacée onusienne des « migrations de remplacement »
Comme Robert Ménard aujourd’hui, Philippot semblait en effet avoir oublié un document irrécusable prouvant l’existence, la détermination et la nocivité des « remplacistes » : le rapport diffusé début janvier 2000 par la « Division de la Population, Département des Affaires Economiques et Sociales des Nations Unies ».
Ce texte capital envisageait froidement les « migrations de remplacement » (eh oui !) comme seule « solution au déclin et au vieillissement des populations » de notre continent, faute de quoi les gouvernements seront contraints de « réviser beaucoup de leurs options et programmes économiques, sociaux et politiques ». Un « accroissement de la population d’âge actif par le biais d’une migration internationale demeurera, pour le court et le moyen terme, le seul choix permettant de réduire l’importance de la baisse », martelait ce rapport qui soulignait encore que le maintien d’un niveau de vue décent « exige dans tous les cas de figure une immigration beaucoup plus importante que dans le passé [avec] l’intégration d’un nombre important de migrants récents et de leurs descendants » (dont, soit dit en passant, 40% sont au chômage en France).
Quel nombre ? Interrogé dans Libération le 6 janvier 2000, le démographe français Joseph-Alfred Grinblat, l’un des auteurs du rapport onusien, assénait froidement : « A évolution constante, l’Union comptera 5 millions d’habitants de moins en 2025, 40 millions de moins en 2050. […] Par simple projection mécanique […], l’Europe, pour simplement maintenir sa population active à son niveau absolu de 1995, aurait besoin de 24 millions d’immigrés d’ici à 2025. S’il s’agit de préserver l’équilibre actuel entre actifs et inactifs, les besoins de main-d’œuvre étrangère montent carrément à 159 millions de personnes, dont 23 millions pour la France, 26 millions pour l’Italie et même 44 millions pour l’Allemagne. »
Pour rétablir l’équilibre, l’expert conseillait-il le lancement d’une politique résolument nataliste comme s’y essayent maintenant la Hongrie et la Pologne ? Evidemment pas : ce que suggérait ce parfait VRP du mondialisme, c’est « le relèvement de l’âge de la retraite à 75 ans », en tablant perversement sur l’égoïsme et l’hédonisme des Occidentaux prêts à tout, y compris à subir un grand remplacement, pour préserver leurs « acquis ».
Les résultats concrets du « fantasme »
Près de vingt ans plus tard, la révolution ourdie par les idéologues manipulateurs du « Machin » (dont l’omniprésent milliardaire Soros qui, via sa fondation Open Society, finance les No Borders) agitant des chiffres extravagants pour mieux faire accepter une déferlante moins spectaculaire, est en marche. Par intérêt immédiat — après nous le déluge ! — ou par un dévoiement (parfaitement organisé) du devoir d’accueil à un prochain de plus en plus lointain, les envahis se résignent.
Après l’arrivée de plus d’un million de réfugiés, Mme Merkel et le patronat allemand, dirigeants de Volkswagen et de Mercedes en tête, ne se sont-ils pas publiquement réjouis du « formidable coup d’accélérateur » que cette masse allogène, jeune et masculine en grande majorité, allait donner à l’économie germanique ? Jusqu’à présent, c’est plutôt la cadence des viols qui augmente puisqu’on ne compte plus les malheureuses gamines agressées et parfois assassinées par des Irakiens et autres Afghans (l’un d’eux est actuellement recherché pour le viol de deux gamines de 13 et 16 ans) qui s’est accélérée. Et la direction de Volkswagen a dû constater tristement qu’il faudra « au moins cinq ans » pour former ces gaillards — supposé d’ailleurs qu’ils le souhaitent — aux métiers de l’industrie les plus basiques et les convaincre que la discipline, des horaires et des équipes, est aussi la force principale des usines.
Selon Caritas International, l’Italie s’est classée en 2018 – avec 5 255 503 résidents étrangers réguliers sur son territoire (8.7% de la population) – en troisième position de l’Union européenne derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, et juste devant la France en ce qui concerne l’accueil — forcé — de migrants.
En Suède, le tsunami migratoire à très forte connotation musulmane a provoqué selon Sheri Berman, professeur à l’Université de Columbia, une « révolution anthropologique d’ampleur historique » aux conséquences incalculables et la France, dont toute l’actualité judiciaire, de la meurtrière « guerre entre tribus » à Marseille aux insupportables violences dans les transports ou les écoles, est dominée, est liée à la présence toujours plus massive d’allogènes, est sur la même voie.
Mais qu’importe aux « remplacistes » institutionnels et à leurs courroies de transmission « caritatives » qui soutiennent mordicus que nos pays sont bien assez riches pour recevoir toute la misère du monde, les réfugiés économiques — et, demain, climatiques — ayant autant de droits que les politiques ! L’essentiel est que les migrants soient désormais chez eux chez nous, d’où ils ne partiront pas. Toute incitation à leur retour au pays est d’ailleurs considérée comme raciste. Et donc condamnée, en vertu des totalitaires « lois-baillons » imposées par l’Union européenne à tous les Etats membres et dont, persécutés par la justice française, les jeunes militants de Génération Identitaire et le courageux Eric Zemmour viennent encore tout récemment de faire les frais.
Le 3 octobre dernier, la France a de nouveau été frappée par le terrorisme islamiste. Mickaël Harpon, Martiniquais converti à l’islam, a froidement assassiné quatre de ses collègues de la préfecture de police de Paris en les poignardant à plusieurs reprises. Harpon était habilité secret-défense alors qu’il fréquentait des imams salafistes fichés par la DGSI. Un islamiste était donc infiltré au plus haut niveau de l’État, du jamais vu dans toute notre Histoire.
Tragique ironie, en novembre 2017, la préfecture de police de Paris avait interdit la manifestation contre l’islamisme organisée par Génération Identitaire à l’occasion des 2 ans de la tuerie du Bataclan, interdiction qui a finalement été annulée par la justice.
Face à ce nouveau bain de sang démontrant l’existence d’un ennemi intérieur, Génération Identitaire appelle à descendre dans la rue pour dénoncer les djihadistes et tous ceux qui les soutiennent.
En présence d’un vide juridique concernant les accompagnatrices de sorties scolaires, faut-il légiférer ?
Réponse de Jean-Paul Brighelli, pour qui « le voile est une occupation vestimentaire avant l’occupation légale ».
L’affaire du voile continue d’alimenter la chronique. Avant d’analyser l’aspect politique de la chose, a-t-on le droit d’être voilée lorsqu’on accompagne son enfant en sortie scolaire ?
Légalement, oui c’est possible. C’est très utilisé par des militantes ou des militants qui envoient des missiles sous forme féminine encapuchonnée. J’ai eu l’occasion de voir des parents d’élèves à Marseille qui arrivaient pour des conseils de discipline ou des conseils d’administration voilées des pieds à la tête. Elles enlevaient leur voile à la sortie et se retrouvaient en mini-jupe comme n’importe quelle cagole marseillaise. Se retrouver voilée à certains moments est une action militante. Dans la vidéo enregistrée au Conseil régional de Bourgogne, la mère de famille est hilare. Elle est écroulée de rire parce que son « truc » a marché à 100 %. Elle sait qu’elle va faire le buzz et qu’on va oublier ce qui s’est passé à la Préfecture de police il y a quatre jours. C’est un cheval de Troie.
Est-ce vraiment une volonté militante affichée, claire et réfléchie ?
Peut-être pas quand on habite dans le 7e arrondissement de Paris comme la plupart des ministres, mais à Marseille oui ! Mes élèves algériennes me disent qu’il y plus de femmes voilées à Marseille qu’à Alger. C’est une action délibérée. Qu’on ne vienne pas me dire que c’est un vêtement comme un autre. Céline Pina qui s’y connaît un peu en islamisme a très bien souligné dans Le Figaro que le voile n’est pas un vêtement, mais un signe. C’est une façon de faire signe et de dire aux femmes qui ne sont pas voilées « moi, je suis pure et toi tu ne l’es pas ». C’est une façon de dire aux hommes « moi, je suis une femme comme il faut et je suis une vraie croyante ». Elles occupent le terrain par le vêtement en attendant de l’occuper légalement. Il est tellement significatif que certains médias n’avaient rien osé dire. Quand quatre flics se font égorger comme des « poulets » à la Préfecture de Police de Paris, on ne peut pas tellement dire quoi que ce soit. Quand je pense que certains ont eu le culot d’essayer de faire une manif de soutien à l’assassin qui avait commis cet acte. Que fait Hadama Traoré en liberté ? Je le demande !
Politiquement, que traduit la réaction de Jean-Michel Blanquer ?
Il a très bien réagi en disant que la loi ne l’interdit pas, mais qu’il préférait qu’on s’abstienne parce qu’on est dans une société laïque et qu’il faudrait peut-être légiférer à un moment ou à un autre. Immédiatement, Édouard Philippe a dit :« il est hors de question de légiférer ». Il trouve pourtant bien le temps de légiférer pour des lois qui élimineraient le père en France. Tous les médias de gauche et les médias pédagogiques comme le cafépédago et tous ceux que Blanquer a en ligne de mire, en ont rajouté une couche en demandant un changement de ministre. Ils n’ont pas réussi leur coup sur la réforme du lycée, alors ils essaient de réussir leur coup sur le sociétal. Ils ne se rendent pas compte que ce sociétal est absolument vital. Si on lâche quelque chose sur la laïcité, si on passe de la laïcité pure et dure à la laïcité à géométrie variable telle que la voit Jean-Louis Bianco et l’observateur de la laïcité, on est absolument foutu ! J’ai l’habitude de dire que la laïcité, c’est comme « je t’aime ». À « je t’aime », vous ne pouvez rien rajouter sans diminuer l’expression. Je t’aime bien, je t’aime beaucoup, c’est moins bien. La laïcité ouverte, à géométrie variable et aménagée n’est plus du tout la laïcité. Il faut savoir si nous voulons continuer à vivre dans un État républicain, libre et laïc ou si nous voulons baisser les bras et la culotte en même temps.