Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 48

  • Le Zéro et l’Infini, version XXIe siècle : Macron et ses électeurs

    Agribashing-couillons-et-Rouen-3-declarations-d-Emmanuel-Macron-a-retenir-de-sa-sequence-en-Auvergne.jpg

    Bernard Plouvier

    Emmanuel Macron, jeune et beau gosse, de l’énergie et du bagout à revendre, présente toutefois un petit inconvénient – oh, minime, on le reconnaît volontiers : son bilan est aussi nul que celui des Giscard-Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande qui l’ont précédé.

    Grand Président People c’est :

    • L’immigration incontrôlée (avec 1 à 1,5 million d’immigrés en situation illégale en plus des 10 à 13 millions d’autres, dit « légaux », voire naturalisés)
    • Une propagande mensongère quant aux bénéfices supposés des immigrants africains, antillais et proches-orientaux (où l’islam djihadiste recrute), d’où :
    • Des mensonges, également, sur l’innocuité de l’islam en France
    • Un chômage qui continue de croître
    • Et une croissance des dépenses publiques, en dépit des promesses électorales
    • Le mépris total du menu peuple et des notions de famille et de patrie (mais le mondialiste Macron ne doit même pas connaître les mots de Nation et de Terre des Pères)

    Bref, ce jeune Président, très arrogant, « dominateur et sûr de lui » (comme aurait dit un spécialiste de la chose, l’illustre « Général-micro »), nous a apporté – à nous autres Français de souche européenne - moins que Zéro : du négatif !

    L’ennui est que la stupidité – osons le mot : la CONNERIE – des électeurs français donne à l’observateur un aperçu de l’Infini.

    Au total, Macron a de fortes chances d’être réélu si ses maîtres lui offrent quelques dizaines de millions d’unités de compte (dollars ou euros, cela importe peu) pour battre la grosse caisse médiatique.

    La démocratie est la loi du nombre et, sauf accident rarissime, c’est le nombre de millions versés aux media qui oriente le million de votes, unité avec laquelle on élit un Président de la Ripoublique.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/07/le-zero-et-l-infini-version-xxie-siecle-macron-et-ses-elect-6181211.html

  • Les fruits du chiraquisme auront été amers

    Les fruits du chiraquisme auront été amers

    Peu avant l’ouverture des débats parlementaires qui devaient être consacrés à la dénaturation du mariage, Jean-Louis Debré, grand chiraquien, alors président du Conseil constitutionnel, avait été l’invité d’une émission en clair sur une chaîne Canal à l’occasion de la sortie d’un roman policier qu’il avait commis.

    Pressé par les jeunes participants à dévoiler ce qu’il pensait du projet de loi, il se récriait bien sûr dans un premier temps arguant de son devoir de réserve. Puis, habilement encouragé (on connaît la fable Le corbeau et le renard), il laissait échapper avec un rien de fatuité qu’il ne voyait rien de vraiment anticonstitutionnel dans le texte devant être débattu.

    Et voilà que, dans son premier numéro tout juste sorti, La Croix L’Hebdo propose (de façon audacieuse…) un entretien avec Alain Juppé, grand chiraquien et… membre du Conseil constitutionnel.

    L’Hebdo pose la question suivante à propos du projet de loi sur la bioéthique en discussion à l’Assemblée nationale :

    « En autorisant la PMA hors diagnostic médical, ne va-t-on pas vers un « droit à l’enfant » illimité ? ».

    Or il se trouve que, s’il arrive au bout du processus parlementaire en étant adopté, ce texte sur la bioéthique sera très probablement soumis au Conseil constitutionnel, au minimum au vu des obligations contractées par la France via la Convention internationale des droits de l’Enfant.

    On pouvait donc s’attendre à un refus d’Alain Juppé d’évoquer ce sujet au titre de son devoir de réserve. Mais pas du tout. Il commence ex abrupto : « Je suis radicalement hostile à la GPA ». Ce qui, en ne répondant pas à la question posée sur la PMA, indique immédiatement en creux une préférence. Il continue :

    « Sur la PMA… (soupir). J’avais été très hésitant pendant ma campagne des primaires. Honnêtement, j’ai du mal à trouver mes repères. A quel moment faut-il dire qu’on ne fait pas, au nom de l’éthique, ce que permet la technique ? ».

    Et Il termine un peu plus loin en disant :

    « Il faut aussi tenir compte de l’esprit général, qui fait aussi « l’esprit des lois ». Et aujourd’hui, l’esprit général va dans le sens de l’extension de la PMA ».

    « Esprit général ». Cher lecteur, il faut que vous sachiez que le titre de l’article était une phrase dite par A.Juppé lors de cet entretien :

    « Le rôle du politique, c’est de tirer les Français vers le haut » !

    Et il paraît, au surplus, que le chiraquisme se déclarait d’inspiration gaulliste !

    Bien sûr, par esprit général, Alain Juppé entendait « esprit général de ma petite caste ». Car, faut-il lui rappeler quelques conclusions issues des Etats Généraux de la bioéthique à propos de la PMA :

    Maintenant, quand on se rappelle que Jean-Paul Delevoye, celui qui, avec un grand courage, avait déclaré que la pétition contre le mariage homosexuel était irrecevable (700 000 signatures, sans les moyens ni les délais accordés actuellement au référendum contre la privatisation d’Aéroports de Paris qui n’atteint pas actuellement ce nombre), était aussi chiraquien, on se dit que les fruits du chiraquisme auront été amers.

  • Clément Martin : « La société multiethnique est un échec et les attentats djihadistes ne sont que les prémices du chaos généralisé »

    En 2012, des militants de Génération identitaire étaient montés sur le toit de la mosquée de Poitiers en construction pour y déployer une banderole et dénoncer la montée de l’islamisation, cinq d’entre eux avaient été condamnés.

    En 2012, Génération identitaire était montée sur le toit de la mosquée de Poitiers en chantier. Sept ans après, regrettez-vous ?

    Aucun regret, mais une immense fierté. Car cette action symbolique avait permis de placer la question de l’islamisation au cœur du débat public. Une islamisation visible et revendicative qui passe notamment par la construction de mosquées géantes avec minaret, comme celle de Poitiers. Signal de reconquête, notre opération avait également connu un grand retentissement dans toute l’Europe au point de susciter la création de fédérations identitaires dans différents pays (Autriche, Allemagne, Italie, etc.).

    On vient d’apprendre que cette mosquée avait été financée à hauteur de 400.000 euros par le Qatar. Comment avez-vous réagi en apprenant cela ?

    Ce n’est pas vraiment une surprise. Cette mosquée est en effet affiliée à l’UOIF (émanation des Frères musulmans en France) dont la proximité avec le Qatar est largement documentée. Cela confirme les velléités d’influence de cet État islamiste dans la vie politique française. Et, par ricochet, la lâcheté de nos élites qui ont laissé faire, par ignorance ou complaisance.

    Cette mosquée qui, rappelons-le, s’appelle Balat-al-Chouhada (mosquée Pavé des martyrs) en référence à la bataille de Poitiers. Vous aviez fait référence à cette bataille à l’époque et cela vous avait été reproché. Comment expliquez-vous cette dichotomie ?

    Pour le tribunal de Poitiers, la simple référence à la victoire de Charles Martel constituait une « provocation à la haine » de notre part. Or, le véritable nom de cette mosquée (Pavé des martyrs) témoigne lui-même d’un esprit de revanche évident car, contrairement aux Européens amnésiques, les musulmans cultivent la longue mémoire. Malheureusement, ce qui est permis, encouragé et valorisé pour les étrangers est interdit ou censuré pour les Français. Seul l’Autre peut revendiquer la fierté de ses origines et de son histoire. Pour nous, elle est forcément synonyme de scandale. Pourtant, la « provocation » consiste davantage à humilier notre peuple avec un tel édifice qu’à proclamer le droit à vivre sur notre terre selon notre identité.

    En ce moment, une campagne de boycott frappe Éric Zemmour. Vous reconnaissez-vous dans ses propos à la Convention de la droite ?

    Une nouvelle fois, les propos d’Éric Zemmour choquent les journalistes et l’entre-soi parisien alors qu’il ne fait que décrire fidèlement la réalité. L’islam et la mémoire d’affrontements séculaires nourrissent une volonté de conquête. La société multiethnique est un échec et les attentats djihadistes ne sont que les prémices du chaos généralisé (partition du territoire, reconquête et/ou affrontements sanglants) qui se profile si aucune mesure radicale n’est prise. Conclusion : la sécurité et la prospérité de notre pays passent nécessairement par un arrêt de l’invasion migratoire et de l’islamisation. Ce diagnostic est le nôtre en tout point.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Macron et les Gilets jaunes

    KBgpV7A-Q4s.jpg

  • Rouen explose – Les Reportages de Vincent Lapierre

    L'explosion de l'usine Lubrizol a produit autant de pollution que de questions. Les Rouennais demandent toute la vérité sur cette affaire.

    L'usine de pétro-chimie Lubrizol située à Rouen a explosé au matin du jeudi 26 septembre, provoquant un nuage de fumée toxique qui a survolé la ville durant de longues heures. A quels produits ont été exposés les Rouennais ? Pourquoi les autorités ne donnent aucune information concernant la procédure à suivre pour se protéger ? Pourquoi disent-elles qu'il n'y a aucun risque alors que tout indique le contraire ? C'est ce que sont allés demander les Rouennais à une réunion d'élus locaux avec le préfet.

    Vincent Lapierre et l'équipe du Média pour Tous étaient également sur place.

    2019 13 JNI 2.jpg

  • Michel Onfray égratigne Mélenchon et Greta Thunberg tout en défendant les Gilets Jaunes (4/4)

  • Quand le commissaire politique Jean-Michel Aphatie veut la peau du dissident Éric Zemmour !

    apathie.png

    Dans les cours de récréation, on appelait ça un cafteur ; dans le demi-monde, une balance. Les pions, tout comme les flics, méprisent de longue date les délateurs, même si plus ou moins obligés de composer avec le moins flamboyant de la nature humaine. Jean-Michel Aphatie participe de ces deux catégories, lorsque voulant « interdire d’antenne le délinquant Zemmour ». Ainsi, les médias sont devenus salles de classe dans lesquelles il convient d’éduquer ou de rééduquer ce peuple, ignorant par nature ; charge à la Justice de tamponner la procédure d’exclusion de vie scolaire et civique.

    En effet, l’intellectuel que la galaxie entière nous envie s’indigne que les « médias puissent relayer la parole d’un homme condamné pour incitation à la haine religieuse ». Comme si condamnation ponctuelle valait damnation éternelle…

    À ce compte, des faiseuses d’anges ont été condamnées par les mêmes tribunaux en des temps pas si lointains ; ce qui n’empêche pas certains médias de saluer leur prescience en matière de désobéissance citoyenne. On glorifie la figure de Galilée, lui aussi condamné en son époque, alors qu’il n’avait pas tout à fait tort non plus.

    Idem pour les « migrants » : les Identitaires  sont poursuivis par la Justice parce que faisant respecter la loi républicaine, tandis que ceux qui ont violé cette même loi ne subissent, pour seule punition, que celle consistant à gravir les marches tendues de velours rouge au Festival de Cannes.

    Bref, Antigone et Créon sont interchangeables selon les élégances humanistes du moment, à interpréter le Jean-Michel Aphatie dans le texte. Ça doit être de l’humour basque.

    On notera que le même speakerin, en février dernier, saluait un Cyril Hanouna, qui « enrichit le débat », tout en tenant, déjà, Éric Zemmour pour « dangereux ». En septembre 2018, il tenait le livre Destin français, de Zemmour Éric, pour une « merde » ; encore un dont la finesse de jugement nous fait regretter qu’il n’ait pas épousé la carrière de critique littéraire. Mieux : Jean-Michel Aphatie assurait que le polémiste en question était « devenu fou ».

    Réflexe soviétique typique : devant les mille et une félicités apportées, cachet de La Poste faisant foi, par le monde de demain, il faut bien être « fou » pour faire la fine bouche et on ne voit effectivement rien d’autre que l’hôpital psychiatrique pour amener le contrevenant à de meilleurs sentiments.

    Après, on est en droit d’estimer que Cyril Hanouna, qui doit sûrement penser que Le Banquet de Platon se résumait à ripailles et concours de nouilles dans les toges, « enrichit le débat ». Mais on peut aussi estimer qu’un Alain Finkielkraut peut, lui aussi, « enrichir » ce même « débat ». Interrogé, ce dimanche dernier, sur BFM TV, cet autre « fou » assurait n’être pas toujours d’accord avec Éric Zemmour, lui reprochant son pessimisme foncier et son essentialisation de l’islam, mais qu’il ne voyait pas en quoi il fallait l’interdire de parole.

    Il est vrai, rappelle-t-il, que la démocratie est, par essence, fondée sur le débat ; lequel débat implique la confrontation d’opinions différentes, qu’on les partage ou non [C’est d’ailleurs la règle de ce site, NDLR]. Cette remarque est d’autant plus pertinente que notre censeur à béret, pour étayer sa démonstration, en appelle, sans forcément s’en rendre compte, aux arguments d’un Dieudonné, coupable selon lui, à l’instar d’un Zemmour, de « répandre la hain ». Ainsi, quand notre ravi de la crèche assure « qu’il y a deux poids deux mesures dans la société française : un discours antisémite est sanctionné, un discours anti-arabe ne l’est pas », on imagine que monsieur M’Bala M’Bala a dû se resservir un troisième punch. Voire un quatrième, sachant que l’argumentaire des Indigènes de la République et le viatique d’un islamo-gauchisme à la Edwy Plenel ne prétendent finalement pas autre chose.

    Bref, et ce, toujours à propos de cours de récréation, on peut estimer qu’au lieu de dénoncer ses petits camarades, Jean-Michel Aphatie serait mieux inspiré de ne pas se risquer dans celle des grands et trouver un emploi médiatique à sa mesure.

    Il paraît qu’on embauche à tour de bras chez Gulli.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/quand-le-commissaire-politique-jean-michel-aphatie-veut-la-peau-du-dissident-eric-zemmour/

  • Massacre programmé de la vallée de la Gartempe (Vienne) par des parcs éoliens

    Trouvé sur le site de la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France :

    « Aux confins de la Haute-Vienne et de la Vienne, entre Saint-Remy et Plaisance, c’est un coin de terre sauvage et paisible qui, du Saut de la Brame au Roc d’Enfer, n’a pas changé de mémoire d’homme. Connu des promeneurs, des randonneurs et des rêveurs, c’est un rendez-vous pour les amateurs de kayak et d’escalade. 820 hectares de ce territoire exceptionnel ont été dûment protégés par un classement ou une inscription au titre des sites et zone Natura 2000 (voir cartes) !

    Les gorges de la Gartempe à Lathus
    Le Roc d’Enfer

    Seulement, voilà : les promoteurs éoliens sont venus, ici comme ailleurs, avec leurs projets, leurs promesses…

    http://www.contre-info.com/massacre-programme-de-la-vallee-de-la-gartempe-vienne-par-des-parcs-eoliens

  • Christophe Castaner doit démissionner !

    cas ta ner.jpg

    Le bidonnage des chiffres de la manifestation d’hier est le dernier scandale qui agite la place Beauvau. Mais celui sur l’identité de Mickaël Harpon, le terroriste infiltré dans la police, agite toutes les rédactions :

    Après un hiver et un printemps marqué par les polémiques autour de son incapacité à maintenir un ordre public bousculé par les Gilets Jaunes, puis autour de la violence de la répression policière, y compris à Nantes dans l’affaire Steve Maia Caniço, voici une nouvelle épine dans le pied du gouvernement. Un attentat islamiste vient d’être commis dans les locaux de la Préfecture de police, par un fonctionnaire informaticien affectée à la direction du renseignement… Or, peu de temps après l’attentat, à l’unisson de la communication gouvernementale hasardeuse sur l’affaire Lubrizol, Christophe Castaner expliquait la bouche en coeur que rien ne permettait d’anticiper l’attentat.

    Jeudi, peu après les faits, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, affirmait que l’adjoint administratif n’avait « jamais présenté de difficulté comportementale », ni « le moindre signe d’alerte ».

    Malheureusement pour lui, la vérité est très différente.

    Assez rapidement, les informations ont filtré sur le véritable profil de Mickaël Harpon, très éloigné de l’image rassurante que Castaner en a dressée.

    Ainsi, dès le lendemain de l’attentat, le Parisien donnait des détails instructifs sur le mode opératoire du terroriste et surtout sur les signalements dont il avait fait l’objet de la part de ses collègues:

    Sur procès-verbal lors des premières investigations, un des collègues de Harpon a indiqué qu’après l’attentat de Charlie Hebdo qui avait fait douze morts en janvier 2015, ce dernier s’était écrié : « C’est bien fait ! ». Le 30 août de la même année, Harpon relayait sur Facebook un article jugeant que « la France est classée en tête des pays les plus islamophobes d’Europe ». Pour autant, il restait inconnu des services de renseignement, ces alertes n’étant apparemment pas remontées.

    Certes, on veut bien qu’il n’y ait pas plus mal chaussé qu’un cordonnier. Mais quand même… Que les services de renseignement soient si mal renseignés sur un informaticien dont il est précisé qu’il a « accès à des informations ultrasensibles, entre autres celles en lien avec l’islam radical », ça pose un petit problème.

    Dès samedi, le procureur anti-terroriste donnait une conférence de presse précisant le profil du terroriste:

    Les premières investigations ont relevé son «approbation de certaines exactions commises au nom de cette religion», «son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes», «sa justification» des attentats de Charlie Hebdo en 2015, «son changement d’habitude vestimentaire depuis quelques mois», a déclaré le procureur antiterroriste lors d’une conférence de presse.

    Progressivement, on comprend que le discret informaticien était en contact par Telegram avec trois djihadistes dont on ne sait où ils se trouvent. Le ministère prend donc peu à peu conscience de la présence d’une taupe de Daesh dans ses rangs.

    Toute la question est de savoir, comme Christophe Castaner et Laurent Nunez l’ont affirmé devant les caméras de télévision, pourquoi les signalements émis par les collègues d’Harpon n’ont pas été « remontés ». Sur ce point, qui risque de s’envenimer dans les jours à venir (Castaner sera auditionné mardi au Parlement, et cette audition vaudra son pesant de cacahuètes), il existe aujourd’hui un grand flou. Selon Laurent Nunez, interviewé ce midi sur BFM TV, la hiérarchie directe des policiers aurait refusé de faire « remonter » leur signalement. Selon Christophe Castaner, les deux collègues de Harpon ont refusé de faire le signalement:

    Selon Christophe Castaner, «deux collègues de l’assaillant auraient, en juillet 2015, fait état d’un comportement anormal et d’un problème suite à l’attentat de Charlie Hebdo. Ils auraient décidé de ne pas faire de signalement, après avoir discuté avec leur collègue chargé des radicalisations». Selon le ministre de l’Intérieur, qui a déploré qu’aucun signalement ne soit remonté, «le dysfonctionnement se fait à ce moment-là». (…)

    Deux mois plus tard, les mêmes collègues ont maintenu leur volonté de ne pas faire de signalement, arguant «ça va, on va gérer», toujours selon les propos de Christophe Castaner.

    On ne sait pas encore tout des circonstances qui ont amené les collègues de Mickaël Harpon à ne pas formaliser leur signalement. De nouvelles péripéties sont sans doute à attendre sur ce sujet. D’ici là, on est bien obligé de mettre bout à bout les relations complexes de la Préfecture de Police avec le pouvoir exécutif.

    Tout commence avec l’affaire Benalla. Selon ce qui ressort du dossier, ce sont des policiers gradés de la Préfecture de Police qui proposent à Alexandre Benalla de jouer au CRS, en dehors de toute couverture hiérarchique explicite, selon ce que l’on sait aujourd’hui. Lorsqu’une enquête parlementaire interroge Alain Gibelin, le directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC), on découvre qu’un policier de ce rang peut publiquement fragiliser la version de l’Élysée. Selon le Préfet de police, lui aussi auditionné, des fonctionnaires de la DOPC prennent des décisions sans en référer à leur hiérarchie.

    Quelques mois plus tard, le préfet de police est poussé à la démission au vu des désordres qui règnent dans Paris chaque samedi. Il prétend alors que les ordres qu’il donne ne sont pas appliqués dans les services. Une fois de plus, la police parisienne apparaît en roue libre.

    On comprend progressivement que, avec l’arrivée de Macron au pouvoir, et plus singulièrement avec l’arrivée de Castaner à Beauvau, les policiers parisiens prennent seuls des décisions politiques qui concurrencent directement l’autorité des ministres. Jusqu’à considérer qu’ils n’ont pas à respecter des consignes de prévention du terrorisme sur leurs propres bancs. Ils forment un gouvernement profond qui s’émancipe de l’autorité démocratique. Visiblement, ceux-là ont poussé l’ambition jusqu’à mettre en danger leurs effectifs. La démocratie peut-elle tolérer longtemps ce genre d’écart ? La balle est dans le camp de Macron et de Castaner.

    La peur du procès en islamophobie nous coûte des vies : on n’ose plus éloigner les islamistes des professions à risques. Nous sommes en présence d’une cinquième colonne, infiltrée dans nos rangs. C’est la rançon de l’idéologie du “vivre-ensemble”. Quand Eric Zemmour dénonce l’islamisme, l’idiot dénonce Zemmour. Nos 4 policiers ont perdu la vie car les bien-pensants ont perdu la raison.

    Source: Le Salon Beige

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/07/christophe-castaner-doit-demissionner-6181155.html