La pandémie et les confinements y afférents ont envoyé au tapis nombre de commerçants. Sauvés pour un temps par les prêts d’un État généreux, certains voient venir avec angoisse le moment où il va falloir rembourser les dettes. Les clients ne sont pas ou peu de retour, les charges continuent de courir et… les assureurs refusent d’honorer leurs contrats, à savoir couvrir les pertes d’exploitation dues à la situation sanitaire.
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« Journalistes, collabos ! »
Il serait idiot de prétendre que les slogans scandés lors des manifestations échappent à l’outrance, au mauvais goût, à l’amalgame douteux. C’est la règle du jeu, les manifestants ne sont pas astreints à conférer une présomption d’innocence à ceux qu’ils contestent ni à instruire à charge et à décharge tous leurs griefs de façon circonstanciée. La copie ne prétend ni au Goncourt ni au prix Nobel de littérature.
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Manifestations contre la ségrégation vaccinale en Europe
La France est en tête de la ségrégation vaccinale en Europe et c’est là que les manifestations contre ce nouveau type d’apartheid sont les plus massives. Parmi les autres grands pays de l’UE, seule l’Italie a pour le moment suivi l’exemple de la France avec un passe sanitaire affublé de l’appellation anglaise « green pass » qui est nécessaire pour accéder à toutes sortes de services. Et c’est donc en Italie que des manifestations ont lieu le plus régulièrement pour protester contre cette ségrégation que les politiciens locaux n’arrivent pas non plus à justifier de manière logique et cohérente puisque les vaccins contre le Covid-19 ne sont pas tant supposés empêcher de contracter et transmettre le coronavirus chinois et ses variants mondiaux que de prévenir les formes graves de la maladie.
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Des sans-dents aux « sans-pass », chronique d’un mépris
« Donc ça va être primauté aux vaccinés et vie de merde pour les non-vaccinés » : ainsi s’exprime le « conseiller d’un ministre de premier plan ». Cette phrase est à l’image de la politique sanitaire française. L’un des objectifs avoués des décisions du 14 juillet rendant le pacte sanitaire obligatoire dans la vie quotidienne est de faire pression pour obliger les Français à se faire vacciner. L’obligation de présenter un pass sanitaire pour s’asseoir à la terrasse d’un café est emblématique de ce choix.
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Retrouvez Cassandre Fristot sur Twitter
Afin de pouvoir communiquer officiellement quand la situation l’impose, Cassandre Fristot a ouvert un compte Twitter.
https://www.medias-presse.info/retrouvez-cassandre-fristot-sur-twitter/145593/
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La marche de l'islamisme
Les images de l'Afghanistan ont ceci de terrible qu'elles nous renvoient à une récurrence, hélas observable depuis des décennies. Ma génération aura connu celles de l'Indochine après 1954, de l'Algérie en 1962, de la chute de Saigon, livrée au Vietcong par la politique de Kissinger, puis de Phnom Penh conquise par les Khmers rouges en 1975.
À l'époque les gauchistes exultaient. "Les chars des Khmers rouges entrent dans Phnom Penh libérée" titrait joyeusement Le Monde le 17 avril 1975 sur la base de son correspondant Patrice de Beer.(1)⇓
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FARIDA BELGHOUL : "L'école fabrique des crétins au service du pouvoir"
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Joe Biden : l’image écornée du « tombeur de Donald Trump ».
Aux yeux de ses thuriféraires, la déroute de l’administration Biden en Afghanistan paraît désormais une tache indélébile. Il est vrai que la conférence de presse explicative du président des Etats Unis, lundi 16 août et après les images dévastatrices de la veille en provenance de Kaboul, fut pour eux un calvaire, tant par l’argumentaire exposé que par l’évanescence physique de l’orateur.
Après un week-end passé à Camp David, le président démocrate a défendu le retrait américain et voulu réintroduire un semblant de cohérence dans le chaos. Le voilà confronté à la plus grave crise de ce début de présidence, hors Covid-19, dont l’impact à long terme au sein de l’opinion publique américaine reste à mesurer même s’il apparaît déjà catastrophique à l’étranger. Mais l’idée que se fait l’Amérique d’elle-même paraît ici engagée.
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MARC MENANT à la manif des Libertés : "La liberté ne se négocie pas"
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C’est quoi, au fait, les « principes de la République » ?
Dans un premier temps, on peut s’offusquer de la décision du Conseil constitutionnel qui a retoqué, la semaine dernière, un article de cette fameuse loi supposée lutter « contre le séparatisme » mais que l’on s’est empressé de requalifier en lui donnant pour objectif de conforter « le respect des principes de la République », histoire, sans doute, d’être plus positif. En effet, les « sages » ont censuré un article qui prévoyait la possibilité de refuser à un étranger la délivrance d’un titre de séjour ou de le retirer pour « rejet des principes de la République ».