
Kenneth M. Coleman cite Salvador de Madariaga qui décrivit la nature de la doctrine Monroe dans les termes suivants : « Je sais seulement deux choses à propos de la doctrine Monroe : l’une est qu’aucun Américain que j’ai rencontré ne sait ce que c’est ; l’autre est qu’aucun Américain que j’ai rencontré ne consentirait à ce que l’on tergiverse à son propos… J’en conclus que la doctrine Monroe n’est pas une doctrine mais un dogme… pas un seul dogme, mais, à bien y regarder, deux, à savoir : le dogme de l’infaillibilité du Président américain et le dogme de l’immaculée conception de la politique étrangère américaine » (11).






