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  • L’Occident croit vraiment que la Russie est sur le point de s’effondrer. Cela explique beaucoup de mauvaises politiques

    par Andrey Sushentsov

    Sous l’effet de la propagande, les fantasmes sans fin sur la faiblesse de la Russie rendent plus difficile la fin du conflit ukrainien.

    Le discours occidental selon lequel la Russie est constamment au bord d’un effondrement imminent découle de la perception persistante que l’État est vulnérable à une combustion interne en raison de sa fragilité perçue, de son vaste territoire et de ses déséquilibres critiques.

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  • « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » : slogan éculé et mensonger

    « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » : slogan éculé et mensonger
     
    Polémia prend ses quartiers d’été, tout en gardant un œil attentif sur l’actualité. En attendant la rentrée, en plus des articles inédits que nous continuons à publier, retour sur les articles les plus consultés depuis l’été dernier sur Polémia. Voici aujourd’hui un texte de Jean-Yves Le Gallou, publié le 20 octobre dernier.

    Par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia ♦ « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire. » Tel est le pont aux ânes des immigrationnistes. Une affirmation constamment répétée depuis un demi-siècle (!) qui mérite un sérieux décryptage. Réfutation en 7 points.

    Un mensonge total

    1– Remarquons d’abord que cet argument s’inscrit dans une stricte logique économique. À supposer qu’il soit vrai (nous démontrerons que ce n’est pas le cas), il devrait être mis en balance avec d’autres facteurs et d’abord avec les conséquences nuisibles de l’immigration en termes d’identité, d’éducation, de sécurité ou encore de budget.

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  • Les sanctions : même les Ukrainiens peinent à voir leur efficacité

    La confusion organisée autour du succès ou non des sanctions vise à empêcher les citoyens de prendre position. Cette prudence est sûrement utile, mais les Ukrainiens, eux ont moins besoin de motivation. Il faut dire que eux, paient un autre prix, bien plus terrible pour poursuivre le rêve de leurs dirigeants et des nôtres.

    Cet article fera exception aux formes habituelles. La Pravda de Kiev un journal peu suspect de pro-russisme publie une série de papier sur les sanctions.

    How Western energy sanctions against Russia are failing | Ukrainska Pravda

    Le vôtre et rashim. La saisie des avoirs russes profitera à tout le monde sauf à l’Ukraine | Ekonomichna Pravda (epravda.com.ua)

    Les armes de la Russie : comment la Russie augmente la production de missiles et d’équipements | Ekonomichna Pravda (epravda.com.ua)

    Tous ces articles ont un point commun :

    « Le matériel a été créé dans le cadre du projet ANTS « Les actifs russes comme source de récupération de l’économie ukrainienne », mis en œuvre en coopération avec l’Institut national démocratique (NDI) avec le soutien financier du National Endowment for Democracy (NED). »

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  • Tocqueville et son intuition/prémonition du "despotisme mou" qui régit le Système qui le fait régner, aujourd'hui...

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    L'oeuvre majeure d'Alexis de Tocqueville (ci dessus), De la démocratie en Amérique, se divise en deux tomes bien différents, publiés en 1835 et en 1840 :

    • le premier étant une analyse descriptive de la démocratie aux États-Unis (la démocratie comme structure politique);

    • le second étant une réflexion sur les formes particulières de la démocratie américaine.

    C'est ce second tome qui est peut-être le plus intéressant, car la réflexion de l'auteur s'élargit à des considérations générales sur la démocratie, notamment le risque de tyrannie de la majorité et l'influence que la démocratie exerce sur la société civile, sur les mœurs, les idées, la vie intellectuelle...

    Tocqueville spécula sur le futur de la démocratie, aux États-Unis mais aussi ailleurs, en général, et il eut l'intuition, la prémonition, qu'elle avait une tendance à dégénérer en ce qu'il décrivit comme "le despotisme mou".

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  • Bois-Guillaume (76) : des véhicules destinés au transport d’enfants atteints de déficience mentale incendiés ; plus de 100.000€ de préjudice

    Dans la nuit du 1er au 2 août, quatre véhicules utilitaires de l’IME (institut médicoéducatif) “L’envol Saint-Jean” de Bois-Guillaume (Seine-Maritime), servant à transporter des enfants et des adolescents handicapés, atteints de déficience intellectuelle, ont été incendiés.

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  • Pourquoi l’Occident est-il si faible (et la Russie si forte) ? Le rôle du capital humain et de l’éducation occidentale

    Il devient de plus en plus évident pour un nombre croissant de personnes en Occident que quelque chose a terriblement mal tourné avec le projet ukrainien. Les prédictions et les projections ne se sont pas réalisées et l’Occident ne semble pas savoir quoi faire. L’économie russe n’était pas un château de cartes comme on l’avait prédit, les armes russes n’étaient pas inférieures comme on l’avait prédit, les soldats et les commandants russes n’étaient pas incompétents comme on l’avait prédit, et la technologie russe n’était pas inférieure comme on l’avait prédit.

    À certains égards, les Russes semblent même être supérieurs aux Occidentaux. Leurs armes sont efficaces et, dans de nombreux cas, elles sont carrément supérieures sur le plan technologique, comme le démontrent clairement leurs missiles hypersoniques, leurs systèmes SAM et leurs systèmes de guerre électronique. Leur économie semble étonnamment avancée et diversifiée et repose sur la création de richesses réelles plutôt que sur la financiarisation et l’endettement comme l’Occident. Leur pensée stratégique et tactique semble également fonctionner, alors que celle de l’Occident ne fonctionne manifestement pas.

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  • Livre. Antoine Blondin, la légende du Tour.

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    « Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » pourrait-t-on dire à propos du contenu du livre « Antoine Blondin, la légende du Tour » paru aux éditions du Rocher début juin, et rédigé par Jacques Augendre, Jean Cormier et Symbad de Lassus, petit fils de l’auteur d’Un Singe en Hiver.

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  • Refus d’obtempérer à Lyon : un policier municipal traîné sur plusieurs mètres (MàJ : remis en liberté, le procès aura lieu en décembre prochain)

    Lyon Refus d’obtempérer : un policier municipal traîné sur plusieurs mètres

    07/08/2023

    (…) Le parquet, qui avait requis un mandat de dépôt n’a pas été suivi par le juge des libertés et de la détention qui a décidé de placer le suspect sous contrôle judiciaire.

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  • [L’été BV] Onfray et Houellebecq, deux icônes devenues parias

    Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV.
    Cet article a été publié le 07/12/2022.

    Il n'y a pas qu'à la cour de Louis XIV que les favoris d'un jour pouvaient subitement tomber en disgrâce. Deux de nos grands écrivains contemporains, Michel Onfray et Michel Houellebecq, ont eux aussi fait les frais de la tyrannie bien-pensante. Heureusement sans grand dommage pour eux, tant cette tyrannie a perdu de son pouvoir.

    L'entretien de 45 pages, publié par Front populaire, entre Michel Onfray et Michel Houellebecq n'en finit pas de provoquer, dans la presse, des convulsions qui, plutôt que l'humanisme rationnel dont les éditorialistes se revendiquent, évoquent davantage la fureur d'un possédé face au Saint-Sacrement. Pourtant, hier, ou avant-hier, si on veut, les deux Michel étaient des icônes. Houellebecq, avec Les Particules élémentaires, avait inventé un style, celui de la dépression postmoderne, du sexe triste et du déclin de l'Occident. Onfray, avec son Antimanuel de philosophie, donnait à voir une manière d'apprendre iconoclaste, jubilatoire, et montrait des talents de vulgarisateur immédiatement acclamés. Ils imposèrent également leur personnage médiatique, chose importante en ces temps de spectacle prophétisés par Guy Debord : Onfray était l'hédoniste qui ne sourit pas, le jouisseur nietzschéen vêtu de noir. Houellebecq était le petit-bourgeois terne, cachant un clochard visionnaire.

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