
Pour avoir été en poste au Niger entre 1993 et 1996, et témoin direct d’un coup d’État, je peux affirmer que s’il est un titre dont peut se prévaloir le Niger, c’est bien d’être l’un des champions africains du coup d’État militaire. Le dernier en date, celui du 26 juillet 2023, n’est en réalité que la suite de tentatives et de putschs qui sévissent dans ce pays depuis de très nombreuses années. En tenir la comptabilité deviendrait vite fastidieux, mais force est de constater que le trait commun à tous ces agissements s’appelle « la garde présidentielle ».