
Un fait résume la situation du pays : en 20 ans, la dette publique de l'État central parisien, est passée de 1 000 à 3 000 milliards.(1)⇓
Ce 2 décembre, un titre presque joyeux du quotidien Le Monde annonçait pourtant une nouvelle inattendue. Un répit, faussement miraculeux, venait d'être encore donné au gouvernement français par l'agence de notation financière américaine Standard & Poor's.
Tout porte, hélas, à croire inutile et artificiel ce petit bol d'oxygène. Bercy compte en effet l'utiliser en 2024 pour pouvoir, sans trop souffrir du retour des taux d'intérêts à un niveau normal, lancer plus de 235 milliards d'euros de dettes nouvelles. Or, sur ces 235 milliards, 142 correspondront au déficit prévisionnel, cependant que 93 milliards serviront à couvrir les échéances d'emprunts antérieurs.
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