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Après Patrick Cohen, ce sont les “journalistes” du Parisien qui cherchent à relativiser le meurtre raciste de Thomas
Le Parisien publie ce jour un long article consacré à la tragédie de Crépol, censé relativiser la position des victimes, et le rôle des agresseurs. A bien des égards, cet article est plus idéologique que ceux qu’il prétend dénoncer.
Tugdual Denis, de Valeurs actuelles, explique pourquoi :
Commençons par le début, le chapeau “Les investigations des gendarmes (…) apportent de premières réponses sur l’origine du drame et révèlent des surprises sur les responsabilités. Loin des fantasmes.” En évoquant des “fantasmes”, on accrédite la thèse de gens qui se pourlèchent de cette tragédie. Personne ne fantasme: tout le monde pleure une société partie à vau-l’eau. A moins que certains fantasment le fait que d’autres fantasment…
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Justice : La difficile prise en compte du racisme anti-blanc
Ces insultes envers les «Blancs» ou les «gwers» revêtent en réalité une importance cruciale pour les suites judiciaires de l’agression commise à Crépol. En effet, depuis la loi du 3 février 2003, celles-ci constituent une circonstance aggravante dès lors qu’une infraction commise est accompagnée de tels propos – et par conséquent, les agresseurs encourent des peines plus sévères si le tribunal retient le caractère raciste de l’agression. Pour autant, par le passé déjà, l’idée qu’une personne blanche puisse être victime d’une agression raciste n’est pas toujours allée de soi – comme si une certaine frilosité existait chez certains magistrats pour reconnaître que les Blancs aussi peuvent, en France, être victimes de racisme.
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Le coût de la transition énergétique pourrait entraîner une perte de 13 milliards d'euros de recettes fiscales pour l'État français d'ici 2030, et potentiellement jusqu'à 30 milliards d'ici 2050, selon la Direction générale du Trésor français
La Direction générale du Trésor français a estimé que la transition énergétique pourrait entraîner une perte de 13 milliards d'euros de recettes fiscales pour l'État d'ici 2030, et potentiellement jusqu'à 30 milliards d'ici 2050. Cette première évaluation du manque à gagner fiscal est principalement liée à la réduction des taxes sur les carburants fossiles, comme la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
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Qui veut un bus de migrants ?
On connaissait le guide rédigé par le gouvernement pour faciliter l’accueil des immigrés clandestins dans les communes rurales, voici désormais le plan de répartition et de transport des ces clandestins confié à la gendarmerie. Est-ce pour cette mission que 238 nouvelles brigades ont été créées ?
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Ukraine : un nouvel échec historique des États-Unis comme dans les guerres du Vietnam, de l’Irak, de l’Afghanistan et bien d’autres encore
L’empire américain endetté par la guerre est sur le point de connaître sa disparition historique et définitive. Chaque empire a sa journée au soleil.
L’alliance OTAN dirigée par les États-Unis a tenu cette semaine sa première réunion du Conseil OTAN-Ukraine à Bruxelles. Comme d’habitude, les promesses clichées de soutenir le régime de Kiev jusqu’au bout ont été brandies par tout un chacun.
En vérité, ces événements de l’OTAN pour l’Ukraine, et plus généralement, sont en train de devenir une fête du bâillement.
Toute cette mascarade sordide ne fait que repousser la réalité selon laquelle la guerre par procuration en Ukraine contre la Russie est une débâcle pour les puissances occidentales. Ce n’est pas quelque chose dont il faut se réjouir. C'est une tragédie et une abomination.
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Qatargate : de nouvelles révélations montrent l’étendue du scandale de corruption au Parlement européen, dont les principaux suspects sont tous socialistes (MàJ)
05/12/2023
Des documents confidentiels font état des tentatives répétées du Qatar, du Maroc et de la Mauritanie d’influencer des décisions de Strasbourg. Et mentionnent les sommes d’argent reçues par des eurodéputés
On n’a pas fini d’entendre parler du Qatargate, affaire de corruption à ressorts venue ternir l’image du Parlement européen. Des centaines de documents issus de l’enquête policière ont pu être consultées par Politico. Les révélations contenues dans ces Qatar Files détaillent le lobbying actif du Qatar, mais aussi du Maroc et de la Mauritanie, pour tenter d’influencer certaines prises de décision à Strasbourg, avec la complicité d’eurodéputés séduits par les liasses de billets proposées. Plus de 300 tentatives présumées de «manipulation de la démocratie européenne» ont été recensées.
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Mort de Henry Kissinger : un réaliste au pays des idéalistes
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[Edito] La pétition de Jean Messiha franchit le cap des 100 000 signatures
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Circulez, y a rien à voir !
L’éditorial de François Marcilhac
Mohammed, Chaïd, Iman : on prend les mêmes (ou presque) et on recommence. Pour Chaïd, il a fallu attendre quelques jours avant de connaître son identité. Pour Iman la baudruche s’est dégonflée dans la journée : le Français Armand cache en fait une chance pour la France : ses parents iraniens ont été naturalisés en 2003 et c’est à cette occasion qu’Iman, né dans la ville de Sarkozy en 1997, est devenu Armand. Merci au droit du sol. Quant à y voir une volonté d’assimilation des parents à l’époque : peut-être. Mais comment une telle volonté d’assimilation pourrait-elle réussir dans un pays que ses élites méprisent et auquel un jeune Imam, même devenu Armand, n’a pas envie de s’intégrer d’une façon ou d’une autre ? En tout cas, le prénom ne saurait faire à lui seul ce que les représentants d’un peuple jugent suranné, voire criminel : faire aimer son pays, surtout s’il est d’accueil. Et surtout si les autorités refusent — ou pire : sont incapables — de prendre les garanties adéquates quand l’individu, pourtant fiché S — une décoration préventive ? —, et déjà condamné au titre du terrorisme, a une évolution inquiétante. Sa mère avait pourtant signalé fin octobre son inquiétude sur le comportement de son fils, comme l’a indiqué dimanche le procureur anti-terroriste. Mais cela n’a servi à rien, puisque, de toute façon, à cet Armand si charmant, on ne pouvait plus opposer aucun dispositif législatif.