Le billet de Patrick Parment
La crise que vit la France n’est pas propre à notre pays mais concerne aussi l’ensemble des pays européens. C’est sur le fond une crise du capitalisme financier, à l'origine de la mondialisation, qui appauvrit plus encore les plus pauvres ainsi que la classe moyenne au profit de quelques-uns qui jouissent pleinement de ce capitalisme financier et non plus de ce capitalisme qualifié hier de paternaliste – malgré ses défauts -, qui avait pour axiome une plus juste répartition des richesses. Il faut bien avouer aussi que ce capitalisme de répartition éait sous surveillance d’une classe politique qui était, elle, très politique. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où nos gouvernants ne sont plus que des gestionnaires. Ils ne font plus de politique.