
On s’en doutait, bien sûr : secoué par les États-Unis de Trump, Emmanuel Macron a surtout peur des Algériens de France, algéro-algériens et franco-algériens confondus. Un article de Louis Hausalter, du Figaro, met, ce 3 mars, le doigt sur la plaie. Le journaliste explique que l’Élysée, « dans l’immédiat, craint surtout les réactions de la diaspora algérienne présente en France, qui pourrait "casser la baraque" ». L’Élysée a lu les envolées antifrançaises haineuses des prêcheurs-influenceurs soumis au régime d’Alger sur les réseaux sociaux. Et il en tient compte. Un ministre proche de ce dossier très explosif confie à notre confrère que « le Président a toujours été en désaccord avec le choix du rapport de force, parce qu’il y a une grosse communauté algérienne en France et qu’il est influencé par la ligne du Quai d’Orsay, qui consiste à ne pas se fâcher ».